– il y aurait des IUT qui feraient passer des examens et délivreraient des diplômes de prostitution, et où des professeur-es donneraient des cours de fellation, de psychologie du client, de proxénétisme etc.
– Pôle emploi publierait des annonces de bordels et de salons de massage, et toute femme qui refuserait un tel job verrait ses indemnités de chômage réduites ou supprimées.
– il n’y aurait pas besoin de recourir à la violence et à la traite pour recruter des personnes prostituées.
– dans la mesure où ce sont des comportements punis par la loi, les femmes en prostitution pourraient déposer plainte contre les clients en cas de harcèlement sexuel et d’agression sexuelle.
– les femmes prostituées enregistrées légalement auraient droit à des congés payés, 35 heures par semaine, heures sups payées, mois double, etc.
– l’entrée en prostitution ne se ferait pas à l’âge moyen de 13/14 ans : la loi interdit le travail des enfants dans toutes les professions.
– les clients n’exigeraient pas exclusivement des femmes très jeunes et jolies : on n’engage pas un plombier ou une comptable uniquement sur la base de sa jeunesse et de son apparence physique.
– il ne serait pas nécessaire d’accompagner les personnes voulant sortir de la prostitution par des aides financières et une prise en charge psychotraumatologique.
– le taux de mortalité des femmes en prostitution ne serait pas 40 fois ce qu’il est pour la population ordinaire.
– il n’y aurait pas besoin d’installer des « boutons d’urgence » dans les chambres des bordels pour que les femmes prostituées puissent donner l’alarme si un client devient violent.
– les « syndicats de travailleur-euses du sexe » organiseraient des manifestations et des grèves contre leurs patrons, c’est-à-dire contre les propriétaires de bordels et de salons de massage et autres proxénètes. A ma connaissance, ça ne s’est jamais produit nulle part.
Parce que ces syndicats ne défendent pas les « travailleur-euses du sexe », ils défendent la prostitution.