Pour échapper à une condamnation, les « décrocheurs » devront rendre les portraits de Macron
Ouest-France Avec AFP. Publié le 20/12/2019 à 22h26
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La justice a laissé, vendredi 20 décembre 2019, à huit militants écologistes jugés à Bordeaux un délai pour rendre quatre portraits "décrochés" d’Emmanuel Macron en ajournant le prononcé du jugement, décision que les prévenus ont qualifiée de "chantage". Lors du délibéré, le tribunal correctionnel a écarté les arguments de relaxe des huit « décrocheurs », qui avaient subtilisé fin mai 2019 ces portraits présidentiels dans quatre mairies du bassin d’Arcachon (Gironde), mais n’a pas prononcé de condamnation, offrant aux prévenus la possibilité de les rendre d’ici le 14 février 2020 pour échapper à une condamnation.
« Cette décision, c’est du chantage »
"Si les portraits revenaient d’ici le 14 février, il n’y aura pas de peine. Si les portraits ne réapparaissaient pas, vous vous exposez à une peine qui sera sûrement légère", explique le président de la chambre. "Est-ce que le marché est clair ?" À l’audience, qui s’est déroulée le 13 décembre 2019, le parquet avait requis 500 € d’amende contre ces militants d’ANV COP-21, dont l’action s’inscrit dans une campagne nationale pour protester contre "l’inaction" du gouvernement face à la crise climatique. (...)