dans ce même premier numéro de la revue « Trou noir », il y a ceci :
▻http://www.trounoir.org/?I-feel-love-le-son-du-futur
Les Sex Pistols ont chanté No Future , mais il y a un futur et nous essayons de le construire.
Allen Ravenstine, Pere Ubu, 1978
▻https://www.editions-allia.com/fr/livre/333/rip-it-up-and-start-again
1977, Donna Summer chante I feel love
Vers cette époque, Lydon commença à dire dans la presse que la disco était la seule et unique musique d’aujourd’hui qui comptait pour lui - un changement de discours pour le moins frappant vu le dégoût que les punks éprouvaient pour ce genre. PiL, tenait-il à souligner, faisait de la musique dansante. La disco était un genre fonctionnel et utile, qui ne s’encombrait pas de toutes les conneries - les faux espoirs et la croyance aveugle en un rock contre-culturel - que le punk avait finalement entretenues. Elle avait donc son rôle à jouer dans la campagne rhétorique que Lydon souhaitait poursuivre contre un rock qui, s’il n’était certes pas mort, méritait d’être éliminé. Les membres de PiL étaient là pour ça.Fidèle à son anticléricalisme et à son personnage d’Antéchrist forgé par « Anarchy in the UK », Lydon compara le rock à « une église (...), une religion (...), une vaste farce ».
Public Image belong to me - John Lydon et PiL
Rip It Up and Start Again - Simon Reynolds. ALLIA 2007
#Disco #post_punk