Colombie. Les mesures contre l’épidémie de COVID-19 ne doivent pas servir d’excuse pour négliger la protection des défenseur·e·s des droits humains

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  • Colombie. Les mesures contre l’épidémie de COVID-19 ne doivent pas servir d’excuse pour négliger la protection des défenseur·e·s des droits humains
    Amnesty International, le 26 mars 2020
    https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2020/03/colombia-medidas-contra-covid19-desatender-proteccion-personas-defensoras

    Au cours de la semaine dernière, au moins six dirigeant·e·s de la société civile et défenseur·e·s des droits humains ont été tués en Colombie. Le 19 mars, Ivo Humberto Bracamonte Quiroz, conseiller de Puerto Santander et directeur du site d’informations en ligne NPS, a été tué alors qu’il faisait de l’exercice dans le quartier de Beltranía, à Puerto Santander.

    Le 19 mars également, trois hommes armés ont tué Marco Rivadeneira, dirigeant des communautés de petits paysans (campesino) dans le département du Putumayo et membre de la Table ronde nationale de garanties (Mesa Nacional de Garantías). Ils l’ont embarqué lors d’une réunion de petits paysans dans le quartier de Nueva Granada, à Puerto Asís.

    Le même jour, Angel Ovidio Quintero Gonzalez, dirigeant de la société civile et président du conseil de la municipalité de San Francisco, dans le département d’Antioquia, a lui aussi été assassiné. Le maire de San Francisco a annoncé qu’Angel Ovidio Quintero Gonzalez avait été la cible de tirs et, bien qu’il soit parvenu à s’enfuir, son corps a été retrouvé quelques heures plus tard dans un fleuve.

    Le 24 mars, l’Organisation régionale indigène du Valle del Cauca (ORIVAC) a signalé que deux leaders indigènes de la communauté Embera, Omar et Ernesto Guasiruma, ont été tués dans une zone rurale de la municipalité de Bolivar alors qu’ils se trouvaient chez eux, conformément à la quarantaine décrétée par le gouvernement. L’ORIVAC a aussi indiqué que deux membres de la même famille ont été blessés lors de l’attaque.

    Carlota Isabel Salinas Péres, dirigeante de l’ONG Organisation populaire de femmes (Organización Femenina Popular, OFP), a également été assassinée le 24 mars dans la municipalité de San Pablo, dans le département de Bolivar. Vers 20 heures, des hommes armés sont arrivés chez elle, dans le quartier de Guarigua, et l’ont abattue. Son compagnon est porté disparu depuis.

    #Colombie #coronavirus et pendant ce temps là #assassinats #assassinats_politiques #salops #qu'ils_chopent_tous_Ebola

    Voir compile des effets délétères indirects de la pandémie :
    https://seenthis.net/messages/832147

    #fascistovirus #stratégie_du_choc