• Ici, le Monde se fait promener par le bureau de presse Hariri : le « pacifique » Assir, « bête médiatique », « chantre de la coexistence religieuse », se serait « radicalisé » « en réaction à l’engagement militaire du Hezbollah aux côtés du régime [syrien] ». Tu veux dire qu’il était gentil et pas sectaire du tout jusqu’à il y a à peine un mois ? Tu te moques de qui, le Monde ?
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2013/06/25/fadel-shaker-du-micro-a-la-kalach_3435973_3218.html

    Il a le sens de la communication, à la manière de son mentor. Le cheikh Ahmed Al-Assir, bête médiatique, multiplie depuis mars 2012 les interviews mielleuses, se présentant comme le chantre de la coexistence religieuse, le pacifique, le défenseur de la légalité (contre l’arsenal militaire détenu par le Hezbollah, seule milice à ne pas avoir désarmé après la guerre civile de 1975-1990 au nom de la « résistance » contre Israël).

    Les propos du cheikh se sont radicalisés jusqu’à appeler au djihad en Syrie en réaction à l’engagement militaire du Hezbollah aux côtés du régime de Bachar Al-Assad. Il y a quelques jours, il avait déjà fait le coup de feu avec ses hommes, contre un immeuble abritant des caches d’armes du Hezbollah, avant d’échanger des tirs contre un groupuscule allié au parti chiite. Dans cette bataille, Fadel Shaker avait pris les armes, racontait-il crânement dans son petit bureau d’Abra, où plusieurs lance-roquettes étaient stockés derrière un rideau.