• L’assassinat d’un militant pro-palestinien à Gaza : le “syndrôme libanais” - Guerre ou paix - Blog LeMonde.fr, via @mona
    http://israelpalestine.blog.lemonde.fr/2011/04/15/lassassinat-dun-militant-pro-palestinien-a-gaza-le-synd

    Ces tensions ont été mises à nu au Liban, dans les camps de réfugiés palestiniens, par le chercheur Bernard Rougier, avant même le paroxysme qu’avait constitué l’insurrection du camp de Nahar El-Bared, dans le nord du pays, en 2007. L’épuisement de toute perspective politique est le principal moteur de cette tentation djihadiste, à Gaza comme au Liban. Le confinement de Gaza constitue à cet égard un terreau particulièrement fertile.

    Billet particulièrement approximatif.

    – Le document du Washington Institute cité dans l’article est vraiment archi mauvais :
    http://www.washingtoninstitute.org/pubPDFs/PolicyFocus%2099.pdf
    Ça ne sert à rien de prévenir avec la mention « think tank plutôt pro-israélien » : le document ne peut rigoureusement servir à rien.

    – Il n’y a pas eu d’« insurrection du camp de Nahar El-Bared ». Les 30.000 palestiniens qui vivaient là et qui ont été chassés du camp par les combats ne se sont pas « soulevés ». Les combats ont eu lieu avec le groupuscule Fatah al-Islam, généralement estimé à 200 membres, et dont on estime qu’il comptait moins d’une dizaine de membres palestiniens.

    – OK pour le facteur environnemental (pas de « perspective politique », « confinement de Gaza »), mais parler de ces groupuscules sans évoquer leurs financements, manipulations, instrumentalisations, ponctuels ou continus, c’est le meilleur moyen de ne rien voir.

    #gaza