• ... « Autant la deuxième gauche m’a inspiré sur le social, autant je considère que son rapport à l’État reste très complexé. Je me suis interrogé sur le rôle de l’État, et c’est pour cette raison que je me tourne, plus jeune, vers Jean-Pierre Chevènement », confie l’intéressé à Marianne, qui publie cette semaine les bonnes feuilles de l’ouvrage.
      Une proximité idéologique entretenue pendant deux ans
      Emmanuel Macron, qui aurait voté pour l’ancien ministre de l’Intérieur au premier tour de la présidentielle de 2002, dresse-t-il un portrait pour le moins élogieux du fondateur du Mouvement Républicain et Citoyen (MRC), qui prône désormais l’émergence d’un « mouvement d’idées » allant de Mélenchon à Dupont-Aignan : (...).

    • On avait eu « Emmanuel Macron fait fantasmer les françaises »
      http://www.closermag.fr/people/politique/emmanuel-macron-fait-fantasmer-les-francaises-494692

      Aujourd’hui c’est le titre de une et la double page centrale du Monde qui érotise le personnage par un papier évidemment sous #paywall puisqu’il est fort bien documenté : la #banque comme preuve de l’aptitude à #gouverner l’incertain, la #Ville_de_Paris comme stage probatoire à l’intégration des plus hauts rouages de l’état central, #patronat progressiste et #deuxième-gauche, ou comment -à l’instar de ce que fut le rôle du CERES dans l’intégration du productivisme PCF au « programme commun » - même dans l’État, c’est depuis des marges que de nouvelles centralités émergent, etc.
      Le fantasme Macron
      http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/11/12/le-fantasme-macron_4807749_823448.html

      À l’occasion des régionales, Valls vient de lancer publiquement une version prototypique de la #grande_coalition qui viendra sauver la démocratie et l’état républicain (à "l’autorité [...] par définition émancipatrice, libératrice" , Valls) - du FN et du chaos. Ce papier du Monde sur Macron montre que le PS reste disponible pour prendre en charge la défense du capitalisme et sa gestion. Ce qu’il a su faire depuis 1981, avec un brio que la droite de droite ne peut que lui envier.
      Il s’agit pour incarner cette politique de fabriquer une figure individuelle. Ça se bouscule au portillon, et rien n’est joué, le sort pourrait y compris favoriser un quelconque éléphant (Aubry ou autre), mais la carte de la nouveauté, jouée avec Montebourg comme elle le fut avec Tapie durant les 80’, se doit d’être utilisée.
      Quelques extraits de de ce papier ci-dessous. Si vous trouvez un fichier en ligne, ça vaut le coup, c’est bien un #article_de_référence, à la hauteur de la tradition de ce #journal_officiel_de_tous_les_pouvoirs...

      Le banquier Peyrelevade :

      Si Marine Le Pen arrive au second tour, le nouveau président de la République, qu’il soit de droite ou de gauche, devra « ouvrir ». Emmanuel pourrait alors devenir une des personnalistés de la recomposition."

      L’ex-pédégé de Saint-Gobain, Jean-Louis Beffa :

      « une coalition rassemblant la gauche de la droite et la droite de la gauche avec Juppé à l’Élysée et Macron à Matignon » ?

      Henri Beffot, banquier :

      Il est celui dont #Le_Siècle a toujours rêvé, homme de gauche faisant une politique de droite, jeune rassurant pour les vieux." [Et le Monde d’assurer la promo :] « il possède les codes de la jeunesse mondialisée »

      Selon Cambadélis

      «une start-up», [ il] «incarne la gauche post-historique, pro-business et sociétale».

      Le Monde

      "Sa tactique est rodée : à intervalles réguliers comme pour "installer une petite musique" , il touche à l’un des tabous de la #gauche. Puis fait silence devant l’émoi qu’il suscite, mais ne se dédit jamais."

  • Rubrique peopolitique...
    Le problème, c’est que l’on n’est pas dans la fiction...

    #monarchie_republicaine
    #femme_objet

    http://www.closermag.fr/people/politique/nicolas-sarkozy-l-ump-a-organise-un-casting-pour-remplacer-cecilia-173033

    Dans son nouveau livre intitulé « Les Amazones de la République », le rédacteur en chef de l’Express, Renaud Revel lève le voile sur les liaisons clandestines des présidents de la Ve République avec de jeunes et jolies journalistes recrutées autant pour leur talent de plume que de persuasion. Durant un an, le journaliste a mené l’enquête pour mieux comprendre les relations qui ont existé entre femmes journalistes et locataires de l’Elysée. Un récit fascinant qui ne plait pas forcément à tout le monde. Attaqué par Aymeric Caron pour « hypocrisie » dans « On n’est pas couché » sur France 2, Renaud Revel consacre une partie de son livre à l’après Cécilia de Nicolas Sarkozy. Après avoir accepté de rester à ses côtés jusqu’à son accession à l’Elysée, Cécilia Sarkozy devenue depuis Cécilia Attias avait claqué la porte quelques semaines plus tard et le couple divorçait dans la foulée.
    « On devait absolument caser Nicolas Sarkozy »

    « A l’époque, le cercle rapproché [de Nicolas Sarkozy ndlr] organisait, place Beauvau, des dîners impromptus où on invitait les plus jolies filles de Paris, journalistes ou non » déclare Renaud Revel avant d’annoncer : « On devait absolument caser Nicolas Sarkozy ». Dans ce chapitre consacré à ce « casting » organisé par l’UMP pour Nicolas Sarkozy, Renaud Revel lance : « Il ne supporte pas la solitude. Il a toujours été d’une grande fidélité avec ses épouses ou compagnes mais, dès qu’il est seul, c’est un type qui est traversé par des phases de dépression. Et son entourage s’efforçait de lui trouver la conjointe idéale ». Selon le journaliste, la personnalité de Nicolas Sarkozy n’était pas en cause mais plus la société française. « On ne peut pas briguer l’Elysée quand on est célibataire. C’est une tradition idiote, mais très française. C’est comme ça qu’on a vu défiler à sa table des chapelets de comédiennes journalistes, chanteuses… C’est la cour du roi Louis XIV. Mais c’était la même chose avec Mitterrand »