Johnny Rotten : “En tant que roi du punk, je décrète cette loi : le punk n’a pas besoin de roi” - Musiques - Télérama.fr
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Hier, l’ex-leader des Sex Pistols faisait trembler la Couronne et Thatcher. Aujourd’hui, toujours aussi punk, il s’en prend à Sting, Robin Williams ou Tony Blair. Entretien.
Ne pas se fier au chapo buzz-racoleur genre gueguerre entre stars : l’interview est plutôt intéressante et n’est pas centrée là-dessus du tout.
Déjà, accepter une interview.... nourrir le système médiatique, ses héritiers consanguins, sa fonction prescriptrice... et prétendre faire trembler « Thatcher et la couronne »......
Quand tu restes dans ton coin ermite dans la forêt, connu seulement de 3 potes super radicaux, là non plus tu ne fais trembler personne.
Dois-je invoquer Jack Lang pour expliquer que tout artiste est un auxilliaire du Capital chargé de la dépolitisation des questions sociales et leur réduction à l’éveil de l’individualisme ?
T’as confondu artiste et cultureux, Art et Culture, dans ta phrase.
Tout politiser en dé-poétisant en même temps ce n’est pas mieux, ça rend juste froid et cynique. Marxisme mal compris, de bas étage.
L’esthétique est fort souvent politique.
La différence est pourtant simple : personne n’est édité, subventionné, adulé, étudié ou interviewé pour politiser. Seuls les poètes sont contés, donnent leurs noms aux rues, sont invoqués par les politiciens.
Mais quelle fût donc la vie de celui qui déclara que le poète a toujours raison ?