• Les écoles « Espérance banlieues » : médiatiques, traditionalistes et ultra-libérales... (I) (L’École des réac-publicains - Questions de Classe(s))
    http://www.questionsdeclasses.org/reac/?Les-ecoles-Esperance-banlieues

    la fondation Espérance banlieues, très médiatique - et très lisse ! - vitrine d’un réseau traditionaliste et ultra-libérale, celui de la fondation pour l’École et de ses inspirateurs. Un réseau qui entend en finir avec le service public d’éducation au nom de la foi et/ou du libéralisme le plus radical...

    Avec le soutien du Figaro :
    – 13/09/2013 : “Cette étonnante école qui fait rêver en Seine-Saint-Denis”
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/09/13/01016-20130913ARTFIG00389-cette-etonnante-ecole-qui-vient-d-ouvrir-a-montfe
    – 31/12/2015 : “À l’école de la patrie”
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/12/31/01016-20151231ARTFIG00072-a-l-ecole-de-la-patrie.php

    #école #école_privée #patrie

    • L’école (privée) pour tous ? (Slate.fr)
      http://seenthis.net/messages/249579

      Certes l’enseignement de la République a aussi un beau slogan qui claque : liberté, égalité, fraternité, écrit au-dessus du portail. Dommage qu’il soit si difficile d’y croire. Le manque d’égalité pour les élèves, c’est justement ce que dénoncent des enseignants de l’éducation prioritaire comme ceux Villeneuve-Saint-Georges. La Cour des comptes et il y a encore peu de temps Vincent Peillon s’étonnaient du fait que les élèves parisiens coûtent 50% plus cher que ceux de l’académie de Créteil où se situe Alexandre-Dumas. Prenons les paris que Benoît Hamon ne tarde pas à faire de même.

      Au vu de cette situation, il n’est pas étonnant que l’idée que l’alternative du privé finisse par être présentée comme un droit qui devrait être accessible à tous. Le droit à échapper à l’école publique ! A l’Education nationale de gérer des ghettos de plus en plus ségrégués...

    • Il y a beaucoup d’argent à se faire pour quelques uns, et c’est déja le cas.

      BUDGET 2016 Ministère de l’Education Nationale

      7 205 523 579 euros détournés pour le financement de l’enseignement privé 1er et 2nd degrés
       
      Dépenses de personnel, de fonctionnement et d’intervention : 7 174 423 975 € en 2015

      Environ 17 % des élèves (2 079 149 en 2014-2015) sont scolarisés dans l’enseignement privé sous contrat (13 % des élèves du premier degré et 21 % des élèves du second degré), au sein de 4 828 écoles et 2 919 établissements du second degré sous contrat.


      L’enseignement privé sous contrat regroupe essentiellement des établissements gérés par des associations régies par la loi de 1901 ; environ 95 % de ces établissements sont catholiques. Les autres sont soit confessionnels (juifs, protestants ou musulmans), soit laïques, soit des établissements d’enseignement des langues régionales ou des établissements d’enseignement adapté.

      L’Etat assurera en 2016 le paiement de la rémunération de 137 502 personnes physiques, les dépenses de formation initiale et continue des enseignants, les dépenses pédagogiques, le forfait d’externat (c’est-à-dire la subvention permettant de couvrir la dépense de rémunération de personnels non enseignants des classes du second degré sous contrat d’association), les emplois de vie scolaire pour l’accompagnement d’élèves handicapés ainsi que des aides directes aux élèves (bourses de collège et de lycée, fonds sociaux).

      En 2016, les crédits consacrés à la formation connaitront une augmentation de 24,9 millions d’euros (+20,7 %). Ce montant inclut une dotation supplémentaire de 4 millions d’euros destinée au financement du plan de formation exceptionnel au numérique, dans les mêmes conditions que celui mis en œuvre dans l’enseignement public du second degré.
      De plus, concernant l’enseignement privé du 1er degré, les communes sont tenues de prendre en charge leurs dépenses de fonctionnement dans les mêmes conditions que celles des classes correspondantes de l’enseignement public.

      CRÉDITS CONSACRÉS AU FONCTIONNEMENT DES LYCEES ET COLLEGES PRIVES
      _ (Forfait d’externat, dépenses pédagogiques, action culturelle…)
      660 807 586 € en 2016
       
      L’État participe, sous forme de subventions, aux dépenses de rémunération des personnels non enseignants afférentes à l’externat des collèges et des lycées d’enseignement privés sous contrat d’association. Le montant de cette participation correspond à la rémunération que l’État verse à ses personnels non enseignants affectés dans les collèges et les lycées publics, au seul titre de leurs activités liées à l’externat des collégiens et lycéens qui y sont scolarisés. Les personnels non enseignants pris en considération pour la détermination du montant du forfait d’externat sont les personnels de direction, d’éducation et de surveillance, les personnels administratifs, sociaux et de santé, ainsi que les personnels de laboratoire
      Il est prévu, en 2016, au titre de la part « personnels » du forfait d’externat que l’État verse 637 361 651 € aux établissements d’enseignement privés sous contrat (+ 9,8 millions par rapport à 2015). Ainsi, le coût moyen d’un élève du privé sera revalorisé par rapport à celui de la Loi de Finances 2015, à savoir
      523 € par élève du second degré, dont :
      512 € pour un collégien ;
      497 € pour un lycéen dans l’enseignement général et technologique ;
      647 € pour un lycéen dans l’enseignement professionnel.
       
      Les associations liées à l’enseignement privé et à son caractère confessionnel, ne sont pas oubliées : 410 000 € de subventions en 2016.
      La loi de finance 2016 prévoit également un abondement de 15,3 millions d’euros pour la prise en charge du renouvellement des manuels dans les collèges privés sous contrat.
      En complément du forfait versé par l’Etat pour le financement des personnels d’éducation, administratifs et d’encadrement des établissements privés, les collectivités territoriales (départements pour les collèges, régions pour les lycées) versent depuis le 1er janvier 2007 un forfait calculé en proportion du financement des personnels TOS (Techniques, Ouvriers et de Service) de l’enseignement public par les départements et régions. 
      Le département ou la région contribuent également au financement des dépenses pédagogiques des établissements privés : en collège, pour l’acquisition des manuels scolaires et des carnets de correspondance, pour l’équipement nécessaire aux technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement (TICE) et pour les droits de reproduction ; en lycée, pour l’équipement nécessaire aux TICE et pour les droits de reproduction ; en lycée professionnel, pour la documentation pédagogique, l’équipement nécessaire aux TICE, les frais de stages et les droits de reproduction ; dans les classes post-baccalauréat, pour les frais de stages et les droits de reproduction.
       
      Enseignement post-baccalauréat en lycée :
      261 585 051 € en 2016
       
      Budget 2016 - Ministère de l’Agriculture
       
      574 291 502 euros détournés pour le financement de l’enseignement agricole privé
      Rémunérations des personnels contractuels de droit public des établissements privés du temps plein : 227 917 193 € ;
      Subventions aux établissements privés du temps plein : 126 811 905 €, et aux établissements privés du rythme approprié (alternance sous statut scolaire) : 215 642 500 € ;
      Subventions aux organisations fédératives représentant les établissements privés de l’enseignement technique agricole : 584 901 €, et aux organismes de formation : 3 335 003 €.

      Le montant d’autres crédits (aide sociale aux élèves, moyens communs à l’enseignement technique agricole, public et privé) au profit de la scolarisation dans l’enseignement agricole privé est difficile à déterminer car ils figurent dans des lignes budgétaires communes au public et au privé !
       
      Budget 2016 Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche
      78 895 852 € détournés pour le financement de l’enseignement supérieur privé dit associatif
      23 880 820 € pour le financement des établissements privés supérieurs agricoles sous contrat

       
      L’enseignement supérieur privé associatif en bref 
      En bleu, les associations comportant des établissements catholiques ou d’inspiration catholique.
      L’enseignement supérieur privé associatif comptait en 2013 77 000 étudiants dans 59 établissements, rassemblés principalement au sein de quatre associations : 
      la FESIC, réseau de 28 grandes écoles d’ingénieurs et de management. 
      L’UGEI (Union des grandes écoles indépendantes) composée de 17 écoles d’ingénieurs et 8 écoles de commerce et de management 
      l’UDESCA (Union des établissements d’enseignement supérieur catholique) qui regroupe les cinq universités catholiques de France (Angers, Lille, Lyon, Paris, Toulouse) 
      l’UNFL (Union des nouvelles facultés libres) qui réunit la FACO (Faculté libre de droit, d’économie et de gestion), l’Institut Saint-Jean Paris/CEPHI, l’Ircom, I2M Caraïbes (Institut de management et de marketing supérieur de commerce des Caraïbes), l’IPC (facultés libres de philosophie et de psychologie), l’ICES (Institut catholique d’études supérieures) et l’ICR (Institut catholique de Rennes).

      Qui peut nier ces chiffres ? Mais ce ne sont que les chiffres nationaux.

      C’est pourquoi, la fédération nationale de la Libre Pensée engage chacune de ses fédérations départementales à établir pour cette année l’inventaire des fonds détournés au profit de l’enseignement confessionnel, à rendre public la totalité des sommes, à interpeller sur la base de ces chiffres les citoyens, la presse et les élus.
      2016 sera pour la fédération nationale de la Libre Pensée une année où nous ferons, à nouveau, comme en 1906, comme 2006, l’inventaire des biens de l’Eglise, prélevés sur les biens du peuple. Une année où nous ferons la démonstration qu’il faut en finir avec l’étranglement de l’école publique, où il faut :
      L’abrogation de la Loi Debré !
      Fonds publics à l’Ecole publique !
      Fonds privés à l’école privée ! *

  • Brétigny : des anomalies avaient été repérées plusieurs mois avant l’accident
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/09/26/01016-20130926ARTFIG00280-bretigny-des-anomalies-avaient-ete-reperees-plusi

    Tout d’abord les fissures du rail no 11 301, là où l’éclisse a pivoté sur elle-même, causant le déraillement du 12 juillet, au kilomètre 31,050. Ces dernières avaient bien été repérées par les agents chargés de l’inspection, car elles figurent sur un rapport datant du 4 avril. Mais ces constatations n’ont pas été suivies d’effet. Le rapport rédigé ce jour-là note même que la traverse jonction double est cassée à cœur, ce qui relève d’une urgence niveau 2, à traiter dans les trois mois. Cela veut-il dire que si le rail avait été réparé, l’accident aurait pu être évité ? Sans aucun doute, répondent les cheminots.
    Ensuite, le boulon de la traverse jonction double (TJD) no 6-7-8-9, qui est en fait le joint symétrique à celui sur lequel était fixée l’éclisse qui a basculé le 12 juillet pour se retrouver au cœur de l’aiguillage, est absent depuis un certain temps. Le rapport d’audit interne de la SNCF (Le Figaro du 23 septembre) notait : deux boulons mal serrés, un boulon absent et un boulon sans écrou. Aux expertises métallurgiques de dater depuis quand le boulon était manquant, ajoutait la SNCF. Or, selon ces comptes rendus d’inspection des voies, il apparaît que ce boulon était absent au moins depuis le 21 février dernier. Les cheminots que nous avons consultés sont formels : ce boulon, à cet emplacement précis (au milieu), joue un « rôle primordial ». Il est même fréquent que les agents déboulonnent un boulon à l’extrémité d’une éclisse pour le mettre à la place d’un manquant au centre : « Quand il manque un boulon, il faut s’assurer que les autres sont bien serrés. Et il faut dire à la brigade qu’il faut le remplacer, aussitôt la tournée terminée. »

    Il y a un gros problème de cohérence avec le rapport d’audit interne mentionné ci-dessus dont l’article du Figaro du 23/09 extrayait ceci :
    Accident de Brétigny : le rapport qui accable la SNCF
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/09/23/01016-20130923ARTFIG00272-accident-de-bretigny-le-rapport-qui-accable-la-sn

    À propos des boulons, le rapport note qu’il y avait quatre trous dans l’éclisse qui s’est retrouvée dans le cœur de l’aiguillage. Pour les trous 1 (côté Paris) et 2, les boulons avaient récemment rompu, l’un au niveau de la tête, l’autre au niveau du filetage. « Trou 3 : boulon et écrou non présents, trou de l’âme du cœur oxydé. Les enquêteurs privilégient une absence antérieure de ce boulon depuis une date que les expertises métallurgiques devront pouvoir préciser. Trou 4 : boulon bien en place, a servi de pivot dans la rotation de l’éclisse », peut-on lire. Et les experts SNCF de conclure qu’il apparaît du fait de l’oxydation de l’acier « très probable que l’absence du boulon numéro 3 est sensiblement antérieure au déraillement ».
    (…)
    Lors de la dernière inspection réalisée le 4 juillet dernier, huit jours avant l’accident, aucune anomalie n’avait été signalée. Lors de son audition par la police judiciaire le 18 juillet, le cheminot qui a inspecté les voies relate sa visite, notamment celle de l’aiguillage en cause à Brétigny. Question des policiers : « Suite à votre examen visuel, avez-vous relevé quelque chose d’anormal ou qui nécessitait d’être signalé ? » Réponse : « Non, je n’ai rien remarqué d’anormal au niveau de cet appareil. » Question : « S’agissant de cet appareil de voie, y avait-il des mentions faites préalablement à votre examen visuel du 4 juillet 2013 et à l’issue de votre examen, avez-vous consigné dans votre rapport de tournée des observations ? » Réponse : « Il y avait concernant cet appareil de voie une observation qui figurait dans le dossier. Un défaut de nivellement avait été mis à jour à l’œil nu et ce défaut a été confirmé par des engins de mesure. Il s’agit d’un défaut avéré depuis de nombreuses années et, tous les deux ou trois mois, les engins de mesure passent pour vérifier le nivellement

    Alors que les documents produits aujourd’hui mentionnent explicitement un défaut grave pour la même pièce.

    Ça a vraiment l’air d’être le bazar…

  • Sécurité : les mauvais chiffres de Manuel Valls | Le Figaro
    Une « carte des atteintes volontaires à l’intégrité physique des personnes » un peu anxiogène ...
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/09/09/01016-20130909ARTFIG00820-securite-les-mauvais-chiffres-de-manuel-valls.php

    INFOGRAPHIE - Le Figaro s’est procuré le nouveau tableau de bord du ministre, un an après sa prise de fonction. La violence augmente presque partout, les patrouilles sont moins nombreuses et le taux d’élucidation diminue.

    Le Figaro a pu décortiquer le nouveau « tableau de bord » de Manuel Valls. Une centaine de pages de chiffres et de cartes en couleur, qui décrivent l’évolution des crimes et délits en ­France. Le ministre de l’Intérieur voulait un nouvel outil d’analyse : il a donc bâti son propre instrument de pilotage, avec de nouveaux indicateurs d’activité des forces de l’ordre. Un souci louable de transparence, mais dont la première traduction n’est guère réjouissante…

    l’infographie en question, avec plein d’agressions partout :

    #violence #carte #infographie #visualisation