• Musée juif : le couple serait lié au renseignement israélien selon Haaretz - RTBF Belgique
    http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_musee-juif-le-couple-serait-lie-au-renseignement-israelien-selon-haaretz

    Alors que l’on suspecte l’attaque survenue au musée juif de Bruxelles d’être attentat terroriste, la question se pose aussi en Israël. Amir Oren, l’expert de Défense du quotidien israélien Haaretz, révèle que les services de sécurité d’Israël enquêtent pour savoir si la mort des deux victimes israéliennes Emmanuel et Myriam Riva est le seul fait du hasard. Selon lui, ils étaient liés aux services de renseignement israéliens.

    D’après Amir Oren, ce couple aurait occupé des fonctions dans ce qu’il appelle « un service gouvernemental ». Emmanuel Riva aurait travaillé dans le passé dans l’organisation native du Mossad qui s’occupait à l’époque des juifs d’Union soviétique. Il aurait ensuite été en liaison avec « des services du renseignement ». Quant à son épouse, elle n’aurait eu que des fonctions administratives.

    Ce qui dérange en tout cas les services de sécurité en Israël, c’est ce qui semble être le professionnalisme du tueur, visiblement bien entraîné.

    Ces mêmes sources rappellent qu’il ne s’agit là que d’une hypothèse, et qu’"il n’y a pas à ce stade de raison quelconque pour penser que la tuerie du musée juif soit autre chose qu’un crime raciste et terroriste".

    En Israël aussi, l’enquête se poursuit.

    Danielle Kriegel

    • Fusillade au Musée juif de Bruxelles : le couple tué lié au Mossad israélien ?
      http://lci.tf1.fr/monde/europe/fusillade-au-musee-juif-de-bruxelles-le-couple-tue-travaillait-8425674.html

      Une « bataille dans une guerre secrète »

      D’après Amir Oren, Emmanuel et Myriam Riva « étaient employés séparément par des organismes gouvernementaux (...) Il est possible que le meurtre (...) ne soit pas un crime haineux ou antisémite mais une attaque ciblée (...) une bataille dans une guerre secrète ». Emmanuel Riva aurait été engagé dans l’organisation native du Mossad qui s’occupait à l’époque des juifs d’Union soviétique avant d’être en liaison avec « des services du renseignement ». Son épouse y aurait également occupé des fonctions administratives. Pour le journal Haaretz, ces meurtres ne seraient dès lors plus « antisémites » mais la signature d’une « attaque ciblée contre les Israéliens ayant travaillé pour le gouvernement ». Pour l’heure, le ministère israélien de la Défense, contacté par l’AFP, a nié que le couple ait travaillé pour lui.

      La RTBF souligne un autre point qui semble troubler particulièrement les services de sécurité israéliens : le professionnalisme du tueur, visiblement « bien préparé » (voir la vidéo ci-dessous).

      Les dépouilles d’Emmanuel et Myriam Riva ont été retournées à Tel Aviv cette nuit. Le couple doit être enterré ce mardi. Quant à la police belge, elle recherche toujours le tueur.

      François Hollande va se recueillir au Musée juif

      L’attaque sanglante a suscité une vague d’indignation dans le monde, du pape François au secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon. Quant à François Hollande, il a aussitôt exprimé sa solidarité à l’égard de la Belgique « dans cette épreuve ». « Nous devons prendre conscience de ce que représente cet acte antisémite, cette fusillade horrible à Bruxelles, capitale de la Belgique et capitale de l’Europe » a-t-il déclaré dimanche dernier. Ce mardi, juste avant l’ouverture du sommet européen, il a prévu de se rendre devant le Musée juif pour s’y recueillir. Selon l’AFP, le président s’y rendra en compagnie du Premier ministre belge, Elio Di Rupo, du chef du gouvernement italien, Matteo Renzi, et du président du Parlement européen, Martin Schulz.

    • Musée juif de Bruxelles : un Français soupçonné d’être le tireur arrêté à Marseille
      http://www.romandie.com/news/Musee-juif-de-Bruxelles-un-Francais-soupconne-detre-le-tireur_RP/483449.rom

      Paris - Un homme soupçonné d’avoir tué quatre personnes au Musée juif de Bruxelles le 24 mai a été arrêté vendredi à Marseille (France), porteur d’une Kalachnikov et d’un revolver du type de ceux utilisés dans la capitale belge, a appris dimanche l’AFP de sources concordantes.

      Ce Français de 29 ans originaire de Roubaix (nord de la France), Mehdi Nemmouche, est soupçonné, selon une source proche de l’enquête, d’avoir été en Syrie en 2013 auprès de jihadistes. Il était fiché pour ces raisons par la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), a dit cette source.

      Remis dès vendredi aux agents de la DGSI, il a été placé en garde à vue notamment pour assassinat et tentative d’assassinat en lien avec une entreprise terroriste, a précisé une source judiciaire. Sa garde à vue, qui a débuté vendredi à la mi-journée, peut durer 96 heures, c’est-à-dire jusqu’à mardi, voire 144 heures, jusqu’à jeudi, si les enquêteurs devaient invoquer une menace terroriste imminente.

      Le suspect a été arrêté à la gare routière Saint-Charles à Marseille par les douaniers, alors qu’il se trouvait dans un autocar en provenance d’Amsterdam via Bruxelles.

      Selon des sources proches de l’enquête, il était en possession dans ses bagages d’un fusil d’assaut Kalachnikov et d’un revolver avec des munitions. Des armes du type de celles utilisées le 24 mai a Bruxelles, a expliqué une de ces sources.

      Il avait aussi une caméra portative de type GoPro. Parmi ses vêtements, il y avait une casquette semblable à celle que portait le tireur du Musée juif d’après les images de vidéosurveillance diffusées par la police belge.

    • Reportage de New TV : les agents du Mossad seraient liés aux assassinats de Imad Moughniyah et Mahmoud al-Mabhouh
      https://www.youtube.com/watch?v=UOVrOJI14xM

      Remarque de Pierre Abisaab :
      https://twitter.com/PierreABISAAB/status/473189520645431296

      اذا صحّ اغتيال ضابطي موساد في بروكسيل، يكون الاعلام الفرنسي مارس جهله وفجوره: إذ تحدث عن «جريمة لاساميّة ارتكبها ارهابي عائد من سوريا»

    • Pourquoi Mehdi Nemmouche est le principal suspect de la tuerie de Bruxelles

      Le Monde.fr avec AFP | 01.06.2014 à 09h25 • Mis à jour le 02.06.2014 à 11h30
      http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/06/01/tuerie-de-bruxelles-un-suspect-francais-arrete_4429835_3214.html

      Selon nos informations, Mehdi Nemmouche, été arrêté lors d’un « contrôle fortuit » par des douaniers à sa sortie du bus, avec, dans ses bagages un fusil d’assaut Kalachnikov et un revolver avec des munitions. « Des armes du type de celles utilisées le 24 mai à Bruxelles », a précisé une source proche de l’enquête à l’AFP.
      (...)
      Dans les bagages du suspect, les policiers ont aussi trouvé une vidéo d’une quarantaine de secondes, comportant le drapeau de l’Etat islamique en Irak et au Levant, un groupuscule djihadiste actif en Syrie. Une voix ressemblant à celle du suspect y revendique la fusillade du musée juif, et explique que la caméra GoPro portée au moment des faits n’a pas fonctionné. La presse belge avait auparavant évoqué que l’auteur de la fusillade avait une caméra fixée à la bandoulière d’un de ses sacs.

  • Soutien de Pierre Daher (patron de LBCi) au Akhbar et à New TV. L’article cite également Najat Charafeddine de Future News. Plus étonnant, selon l’Orient-Le Jour, le président de la République Michel Sleiman a, lui, apporté son soutien à Al Jadeed TV (concernant Al Akhbar, Sleiman est certainement moins fana de la notion de « liberté d’expression). À ma connaissance, cependant, aucun média occidental n’a évoqué l’affaire.
    http://english.al-akhbar.com/content/journalists-denounce-stl-charges-against-al-akhbar-al-jadeed

    “It’s a shame not all media are participating in this event,” Pierre al-Daher, CEO of LBCI Television, said.

    […]

    “At the end of the day we are all reporters and we all stand in solidarity with one another,” Najat Charafeddine, from Future TV, told Al-Jadeed.

    Dima Sadek, anchorwomen with LBCI, said it was ridiculous that the STL could threaten Lebanese journalists for merely publishing information from an inside source at the court.

    Liban : Sleiman appelle le PDG d’al-Jadeed pour exprimer son engagement en faveur de la liberté de la presse
    http://www.lorientlejour.com/article/864644/liban-sleiman-appelle-le-pdg-dal-jadeed-pour-exprimer-son-engagement-

    Le président libanais Michel Sleiman a appelé le directeur général de la chaîne de télévision al-Jadeed, Tahsine al-Khayat, exprimant son engagement en faveur de la liberté de la presse. M. Sleiman a également affirmé qu’il s’oppose à toute atteinte contre les médias. Cet appel intervient au lendemain de la décision du Tribunal spécial pour le Liban (TSL) qui a ordonné la comparution, le 13 mai prochain, des journalistes libanais Ibrahim el-Amine (journal al-Akhbar) et Karma al-Khayat (chaîne TV al-Jadeed) pour outrage au tribunal et obstruction à la justice.

    Note : selon Pierre Abi-Saab, Pierre Daher était chargé de la promotion de la liberté d’expression à l’association des médias libanais :
    https://twitter.com/pierreabisaab/status/460729083287339008

    #TSL

    • La position du ministre de l’information est dénoncée par Al Akhbar, mais présentée comme un soutien aux deux médias par Naharnet (j’ignore si c’est une différence totale de lecture, ou un problème de décalage horaire) :
      http://www.naharnet.com/stories/en/128316-information-minister-voices-solidarity-with-lebanese-journalists-su

      Information Minister Ramzi Jreij considered on Monday that the media can criticize the Special Tribunal for Lebanon if there is a need, slamming the summons by the international court of al-Jadeed TV and al-Akhbar newspaper’s journalists on charges of “contempt and obstruction of justice.”

      “The reports published by the two media outlets are responsible and just criticism,” Jreij said in comments published in As Safir newspaper.

      He stressed that “investigations with al-Jadeed and al-Akhbar will prove their innocence.”

      The STL announced on Thursday that it has summoned Karma Mohammed Tahsin al-Khayat from al-Jadeed, as well as the station’s parent company New TV S.A.L., and Ibrahim Mohammed al-Amin from al-Akhbar, as well as the newspaper’s parent company Akhbar Beirut S.A.L. to appear before it on two counts of Contempt and Obstruction of Justice.

      “The important thing is that the two media outlets defend themselves properly by adopting all the legal means as per the tribunal’s mechanism,” the minister noted.

      He warned the two journalists of failing to appear before the STL’s hearing, saying: “This move will lead to repercussions including the issuance of arrest warrants.”

      Jreij said that he is a “staunch advocate of media freedom,” however he noted that the “STL is a legal body and its decisions are binding for Lebanon.”

      A meeting was held on Monday at noon in solidarity with the two journalists at the Press Syndicate to defend the “mere truth.”

    • Aujourd’hui, l’explication de Pierre Abi Saab :
      http://english.al-akhbar.com/content/together-sake-freedom

      The gist of the message, which addressed the journalists gathered yesterday at the Press Syndicate in defense of national sovereignty and public freedoms in Lebanon and against the bulldozer of international repression and intimidation of the media, was “I am with freedoms, but... not this time!” The statement was interrupted by the boos of the audience, dealing a moral blow to the minister that Lebanon will remember for a long time.

      After a nice little introduction that emphasized his good intentions regarding freedoms, our minister advised the two journalists charged by the international court with contempt and obstruction of justice, Ibrahim al-Amin and Karma Khayat, to comply with the international tribunal “because it is the only way to prove their innocence.” How is that possible when he insists that they are not facing accusations? In other words, the minister told the journalists gathered at the syndicate, there is no need for you to be present here, go back to your homes, the Lebanese state has no sovereignty and no say in the presence of the international tribunal. This, however, is inaccurate considering Rule 178 of the Rules of Procedure and Evidence of the Special Tribunal for Lebanon (STL).