« En privilégiant l’option militaire, Paris renonce à se faire entendre. Désormais, le bruit des bombes recouvre la voix de la France. » Par Alain Gresh - @Mdiplo
« En privilégiant l’option militaire, Paris renonce à se faire entendre. Désormais, le bruit des bombes recouvre la voix de la France. » Par Alain Gresh - @Mdiplo
La voix de la France enfouie sous les bombes, par @alaingresh
►http://www.monde-diplomatique.fr/2014/10/GRESH/50884
Il était une fois un pays. Ce n’était pas une superpuissance mais, dans un monde coupé en deux, il proclamait à la fois son attachement au camp occidental et son refus de la vassalisation. A Phnom Penh, en 1965, le président Charles de Gaulle dénonçait l’intervention américaine sans issue au Vietnam ; à Paris, en juin 1967, il condamnait l’attaque israélienne contre ses voisins arabes. Longtemps après, l’écho de cette voix résonnait encore.