Islam : la « Hijra » vers les campagnes ?

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  • Islam : la « Hijra » vers les campagnes ? - France Inter

    http://www.franceinter.fr/depeche-islam-la-hijra-vers-les-campagnes

    Dans une note datée du 10 décembre 2014, que s’est procurée l’émission « Secrets d’info », les services soulignent que si « le développement de l’islam radical est régulièrement décrit dans les cités sensibles des grandes agglomérations », désormais « un autre phénomène, certes limité mais concernant plus spécifiquement des zones rurales, retient l’attention. En effet, plusieurs départements ont observé l’installation en zone rurale de groupes de fidèles, essentiellement des convertis, adeptes d’un islam rigoriste. »

    • @simplicissimus : ma ligne #ferroviaire préférée... En sursis depuis 50 ans.. Survivra-t-elle aux bus de Macron ? :-)

      Sinon pour en revenir au sujet, avec la désertification et toutes sortes de replis communautaires liés aux méfaits de la jungle sociale dans les plaines, le massif central risque plus que jamais de devenir une réserve de communautés religieuses anachroniques..
      Fini les communautés hippies..
      On a de plus en plus de mormons en tous genre..
      Exemple au Chambon sur Lignon, avec les « purs », alias les « frères de Plymouth » qui forment une communauté de près de 1000 personnes. Les enfants vont à l’école publique, mais ils ne se mélangent pas aux autres enfants en dehors..

      http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/archive/2006/05/06/les-freres-de-plymouth-n-4-sont-ils-sectaires.html

      Comment vivent aujourd’hui ces protestants ? Leur pratique religieuse est intense et quotidienne. Sans vivre eux-mêmes dans la clôture d’un monastère catholique, puisque les frères exclusifs exercent une activité professionnelle séculière et occupent des maisons individuelles à l’image de « Monsieur Tout-le-monde », ces Frères de Plymouth n°4 (FP4) se caractérisent dans leur pratique religieuse par un degré d’intensité digne de celui de nombreux moines catholiques. Réunions bibliques tous les jours, dimanche entièrement occupé à la communion chrétienne : l’inculcation et l’imprégnation sont très intenses. Bible et prière sont au centre, et la communauté se méfie des contacts avec l’extérieur : les PF4 sont largement hostiles à l’œcuménisme, et refermés sur eux-mêmes.

      La vie familiale est par ailleurs très normée, dans un contexte patriarcal où le père travaille à l’extérieur, tandis que la mère prend en charge l’éducation morale des enfants tout en veillant à l’équilibre domestique. Comme les catholiques conservateurs, ils refusent la contraception. Ils excluent aussi toute sexualité pré- ou extra-conjugale (sur le modèle des autres protestants évangéliques, mais aussi de beaucoup d’autres groupes religieux). Ils privilégient une cohésion familiale fondée sur les valeurs évangéliques telles qu’ils les comprennent : c’est pourquoi, bien qu’ouverts à l’école laïque, ils ont choisi depuis quelques années de scolariser leurs enfants, à partir du collège, dans un centre d’études par correspondance, au motif de dégradations des conditions de sécurité dans le Second degré (impolitesses croissantes, violence, drogue).

      Enfin, leur vie professionnelle est soumise à l’ethos religieux, c’est-à-dire la norme comportementale dictée par l’éthique chrétienne. Très travailleurs, solidaires, paisibles (et pacifistes), les FP4 connaissent un taux de chômage de zéro, bien qu’ils découragent les études longues. Soupçonnant l’ordinateur d’être un véhicule du péché, ils refusent l’usage de l’informatique (ce qui leur pose certains problèmes). Plus généralement, la citadelle de la ’culture-maison’ l’emporte de beaucoup sur les passerelles avec la culture du monde environnant, que les FP4 connaissent fort mal.

      (..)

      tout comme le refus de prendre un repas avec un membre extérieur à la communauté, au motif qu’ils considèrent le repas comme un acte de communion (là-encore, le parallèle est possible avec certains monastères catholiques). Enfin, l’étroit encadrement des enfants ne laisse pas une grande gamme de choix, même si les individus, une fois adultes, sont libres de quitter la communauté.

    • En Suisse, les convertis via facebook pour rejoindre DAESH n’étaient pas des gosses de banlieues, mais une partie venait de la campagne où, éloignés de tout, des jeunes sont partis comme si ils partaient à l’aventure...