A #Baltimore se joue la saison 6 de « #The_Wire » - Libération
►http://www.liberation.fr/debats/2015/04/30/a-baltimore-se-joue-la-saison-6-de-the-wire_1277075
A #Baltimore se joue la saison 6 de « #The_Wire » - Libération
►http://www.liberation.fr/debats/2015/04/30/a-baltimore-se-joue-la-saison-6-de-the-wire_1277075
... la diversification des élites est loin d’être suffisante face au racisme systémique.
Depuis la France, et au-delà de l’effarement que provoque l’embrasement des ghettos américains, il est peut-être l’heure de tirer quelques enseignements. Dans nos quartiers #populaires aussi gronde un sentiment d’injustice. Dix ans après les soulèvements qui les ont traversés, les #inégalités continuent de se creuser et la discrimination demeure ancrée. Des mouvements sociaux luttent contre le contrôle au faciès ou les violences policières, mais leurs revendications ne sont pas plus entendues que celles des activistes américains ; les responsables politiques français s’engagent dans la même impasse que celle de leurs homologues américains, celle de la #criminalisation de la #pauvreté et de la #jeunesse.
Why #Baltimore Rebelled
▻https://www.jacobinmag.com/2015/04/baltimore-freddie-gray-unrest-protests
These are the most striking pictures of the Freddie Gray protests in Baltimore
►http://fusion.net/story/126291/these-are-the-most-striking-pictures-of-the-freddie-gray-protests-in-baltimo
10 Images of the Baltimore Riots You Won’t See on TV
▻http://mic.com/articles/116702/10-images-of-the-baltimore-riots-you-won-t-be-seeing-on-tv
A Baltimore se joue la saison 6 de « The Wire »
►http://www.liberation.fr/debats/2015/04/30/a-baltimore-se-joue-la-saison-6-de-the-wire_1277075
David Simon demande aux émeutiers de rentrer chez eux
►http://www.slate.fr/story/100939/baltimore-emeutes-david-simon-the-wire
Lui qui s’entretenait avec Obama il y a peu : ▻http://seenthis.net/messages/356757
Baltimore : qui sont les protagonistes de l’« affaire Freddie Gray » ?
▻http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2015/05/01/baltimore-qui-sont-les-protagonistes-de-l-affaire-freddie-gray_4626201_3222.
L’#Histoire face aux #réfugiés
L’historien Nicolas Lebourg répond à une tribune de « Marianne » reprochant aux partisans d’une légalisation de l’immigration de faire le jeu du Front national.
▻http://www.liberation.fr/debats/2015/04/24/l-histoire-face-aux-refugies_1264171
#asile #migration #chiffres #statistiques #France #accueil #perspective_historique
Le droit à manifester est un droit non négociable, tribune dans Libération, Balibar, Butler, Loach, Rancière et alii
►http://www.liberation.fr/debats/2015/04/17/manifester-en-france-c-est-risquer-de-finir-en-prison_1246031
Mais ce qui se dessine localement, c’est une société construite sur la #criminalisation des #luttes sociales et politiques.
Il plane dans ce pays une atmosphère bien étrange. Quoi que l’on puisse penser du douteux cortège de tête de la mobilisation fleuve ayant défilé dans les rues de Paris, le 11 janvier, après les attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher de Vincennes, ce sont bien quatre millions de personnes qui ont choisi de manifester pour dire leur rejet des attentats et leur attachement à un certain nombre de valeurs démocratiques. Comme le notaient alors les correspondants de la presse internationale, c’est au travers de la « manif », sorte de paradigme hexagonal de l’expression collective, que les Français avaient décidé d’exprimer leur émoi. Hollande et son gouvernement, eux, jouaient la carte de l’émotion et de la responsabilité, n’hésitant pas à se présenter comme les hérauts de la liberté d’expression. Mais celle-ci, en France, avant comme après ce défilé historique, n’est pas un étalon universel, loin de là. Il existe des territoires et des villes où manifester peut conduire derrière les barreaux.
Que ce soit à Notre-Dame-des-Landes, à Sivens, à Nantes, à Lyon ou à Toulouse, ce n’est pas tous les jours le 11 janvier. Manifester oui, mais pas pour saluer la mémoire du jeune militant écologiste tué par un tir de grenade de la gendarmerie, Rémi Fraisse, dans la nuit du 25 au 26 octobre. Manifester oui, mais pas contre la série de #violences_policières commises par la suite à l’occasion de plusieurs #manifestations_interdites en préfecture. Manifester oui, mais pas contre l’#interdiction_de_manifester elle-même. Ces interdictions qui se sont répétées sur l’ensemble du territoire sont une atteinte grave et révoltante à un droit démocratique fondamental. Nombreux sont celles et ceux qui, en novembre, n’ont pas accepté les diktats vigipiratesques et les arrêtés préfectoraux. Des dizaines ont alors été arrêtés, gardés à vue, déférés devant la justice et souvent condamnés. Qui à une peine de sursis et une amende, qui à une peine de #prison ferme. C’est le cas de Gaëtan, étudiant toulousain en histoire de l’art au Mirail, militant politique et syndical, arrêté en marge de la manifestation interdite du 8 novembre. En première instance, il a écopé d’une peine de prison avec sursis et d’une amende. En appel, le juge a choisi d’aggraver la sentence, en le condamnant à six mois de prison, dont deux fermes.
Bien sûr la justice officielle sait toujours trouver des motifs pour transformer une résistance politique en un crime de droit commun, en inventant des chefs d’inculpation et en faisant témoigner ses propres policiers. La justice officielle, d’ailleurs, leur en sait gré puisqu’elle sait être reconnaissante avec eux, lorsqu’ils sont les auteurs de « bavures ». Clémente avec les meurtriers de Malik, de Zyed ou de Bouna (le verdict sera rendu en mai), jamais condamnés à de la prison ferme, elle est impitoyable avec celles et ceux qui revendiquent le droit élémentaire de dire leur opposition à la société telle qu’elle est organisée, ou aux politiques telles qu’elles sont menées.
En Espagne, une manifestation d’hologrammes contre la « loi bâillon »
▻http://lemonde.fr/europe/article/2015/04/11/en-espagne-une-manifestation-d-hologrammes-contre-la-loi-baillon_4614248_321
Manifester en France, c’est risquer de finir en prison (Rancière, Loach, Butler etc.)
►http://www.liberation.fr/debats/2015/04/17/manifester-en-france-c-est-risquer-de-finir-en-prison_1246031
Sous couvert de lutte contre les méchants terroristes, ils ne font que préparer « l’insurrection qui vient », celle qui va forcément advenir lors du prochain choc, à l’éclatement d’une des multiples bulles financières créées depuis les premiers « quantitative easings », ces trucs d’apprentis sorciers de la finance permettant à nos économies de se comporter en shadocks...