Autre aspect de la très belle campagne de communication de l’État islamique à Palmyre : Pourquoi les vieilles pierres émeuvent-elles plus que les vies humaines ?
►http://www.courrierinternational.com/article/palmyre-pourquoi-les-vieilles-pierres-emeuvent-elles-plus-que
“Nos valeurs communes se perdent dans les ruines de Palmyre”, déplore The National, quotidien d’Abou Dhabi. “Deux cent mille personnes ont été tuées” en quatre années de guerre civile en Syrie, observe l’éditorialiste. Pourtant ce n’est qu’avec la prise ce 21 mai du site historique de Palmyre par l’organisation Etat islamique que “l’indignation monte”. “C’est d’autant plus étonnant qu’on s’est relativement peu indigné de la destruction d’autres sites du patrimoine syrien, dont la vieille ville d’Alep n’est pas le moindre.”
Vraiment, je me pose la question : ça vient spontanément aux journalistes, ou bien ils attendent de recevoir les communiqués du bureau de presse de Baghdadi ?