Michèle Rubirola : une homéopathe à la mairie de Marseille
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Mais cela ne l’ébranle point. Conscient du potentiel de l’homéopathie, Michèle Rubirola plaide pour « la complémentarité des pratiques dans l’intérêt du patient », chez qui « il y a aussi une volonté d’être plus acteur de sa santé ». Dans une déclaration en hommage à un collègue, en 2019, elle avait indiqué qu’elle valide « cette vision et cette pratique de la médecine. Celle ou l’humain est au centre ». Elle estime que « l’important est de faire avant tout un diagnostic, et ensuite la thérapeutique est réfléchie, partagée avec les patients, les parents. Loin du pouvoir médical qui méprise celui qui souffre ».
Michèle Rubirola s’insurge par ailleurs contre les médias et les médecins de « plateau télé » qui font passer leurs collègues homéopathes pour des ignorants, alors qu’ils ont fait tous la faculté de médecine. Ainsi, elle regrette que les homéopathes soient « décriés et mis au ban de la communauté médicale par la société scientifique basée sur l’Evidence Based Medecine issue d’études de cohorte, de preuves scientifiques, sans prendre en compte la vie, les besoins et les possibilités du patient, et qui classe les médecines alternatives dont fait partie l’homéopathie, de charlatanisme, de croyance… ».
Donc à Marseille, pour la mairie, ils avaient le choix entre les bains de siège à l’hydrochloroquine, et les pilules magiques remplies de rien.