• 🔷 Parler des fans, c’est aussi traiter de politique, de féminisme, de racisme, d’homosexualité, du corps, d’économie des médias, d’archivage du web... et surtout, le besoin de construire sa propre famille.
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    Extrait de la newsletter Règle 30 de Lucie Ronfaut.

    Qu’il s’agisse de k-pop, de mangas ou de séries télévisées, on aime parler des fans, mais souvent pour les réduire à des personnes hystériques et obsessionnelles. Dans Les fans, publics actifs et engagés, Mélanie Bourdaa propose une introduction passionnante aux fan studies, un domaine de recherche dont elle est l’une des spécialistes en France. Elle y défend une vision beaucoup plus nuancée et optimiste des fans, et rappelle leur riche histoire. Pourquoi, et quand, devient-on un·e fan ? Les fandoms sont-ils nés avec internet ? Comment influencent-ils les médias, et la société en général ?

    Ayant moi-même baigné dans la fan-culture depuis l’adolescence, je n’avais pas besoin de beaucoup d’arguments pour me jeter sur cet essai (édité par C&F, qui m’ont gentiment envoyé un exemplaire, merci à elles et eux !). Il reste cependant accessible aux néophytes, si tant est qu’on a déjà allumé sa télévision ou vaguement entendu parler de Game of Thrones. Chapitre après chapitre, Mélanie Bourdaa démonte les clichés et défend son sujet d’étude, loin d’être niche. Car parler des fans, c’est aussi traiter de politique, de féminisme, de racisme, d’homosexualité, du corps, d’économie des médias, d’archivage du web... et surtout, le besoin de construire sa propre famille.

    Les fans : publics actifs et engagés, de Mélanie Bourdaa, éditions C&F
    Lucie Ronfaut est journaliste indépendante spécialisée dans les nouvelles technologies et la culture web.

    #Fans #Mélanie_Bourdaa