• Covid-19 : les non vaccinés devraient pouvoir dire s’ils souhaitent ou non être réanimés, estime le professeur Grimaldi [dans le JDD]
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/01/02/covid-19-les-non-vaccines-devraient-pouvoir-dire-s-ils-souhaitent-ou-non-etr

    « Une personne revendiquant le libre choix de ne pas se faire vacciner ne devrait-elle pas assumer en cohérence son libre choix de ne pas se faire réanimer ? », s’interroge le praticien.

    Face à l’afflux de malades du Covid-19 en réanimation, et à la question du tri des patients, il faudrait pouvoir conseiller systématiquement aux adultes non vaccinés de rédiger des directives anticipées pour dire s’ils souhaitent ou non être réanimés, estime dans une tribune au Journal du dimanche du 2 janvier le professeur André Grimaldi, une des figures de la défense de l’hôpital public.

    « La question que posent la cinquième vague en cours et la sixième vague annoncée est à nouveau celle du tri des patients à admettre en réanimation », écrit ce professeur émérite en diabétologie de l’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière, rappelant que « d’ores et déjà, l’activation des plans blancs amène à reporter des opérations et des hospitalisations non urgentes pour donner la priorité aux patients Covid devant être intubés et ventilés ».

    voilà une étrange façon de promouvoir la vaccination.

    le titre de l’article du Monde est assez éloigné de ce que dit l’article. l’emploi du conditionnel ("devrait pouvoir") plus étonnant encore. l’accroche sur le site : « André Grimaldi s’interroge sur le tri des patients » est moins putaclic

    heureusement que le covid et les non vaccinés existent ! la possibilité de rédiger des directives anticipées afin de refuser tel ou tel type de soin ou traitement, dont la réanimation, finira peut-être par être largement connue

    #non_vaccinés #réanimation #tri_des_patients #directives_anticipées #hôpital

  • Le « mois sans alcool » reprend, toujours sans aides publiques
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/01/01/le-mois-sans-alcool-reprend-toujours-sans-aides-publiques_6107875_3224.html

    L’opération n’aura pas de soutien de l’Etat, qui s’en est brutalement retiré à la fin de 2019, cédant au lobbying des alcooliers.

    Du côté de Santé publique France, qui avait failli se lancer dans la campagne pour sa première année, en 2020, mais y avait renoncé in extremis, le jeu d’équilibriste perdure. L’agence, qui dépend du ministère de la santé, ne cache pas son intérêt pour le « Dry January » ; elle a mené plusieurs enquêtes sur son déroulement et son vécu par les participants. Mais elle se tient éloignée d’une implication directe.
    Risques pour la santé mal appréhendés

    Santé publique France se place « en soutien » des organisateurs du « Dry January », expliquait à l’automne sa directrice générale, Geneviève Chêne, mettant l’accent sur d’autres campagnes de l’agence contre les risques liés à l’alcoolisme. Ces opérations publiques sont, toutefois, plus axées sur les risques liés aux comportements – agressivité, danger sur la route – que sur ceux qui touchent directement la santé des buveurs.

    tout ce qui relève de l’auto-support, d’un appui sur des pratiques sociales en matière de santé, est laissé à la bonne volonté des premières concernées (quand ce n’est pas empêché) et de professionnels alliés suffisamment déterminés pour s’y coller.

    #santé_publique (non) #alcool