De l’hydrogène blanc dans le bassin houiller lorrain

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  • De l’hydrogène blanc dans le bassin houiller lorrain
    https://www.usinenouvelle.com/article/de-l-hydrogene-blanc-dans-le-bassin-houiller-lorrain.N2139617

    Une équipe de chercheurs a mis au jour une réserve inattendue d’hydrogène blanc dans le bassin houiller lorrain, qui pourrait représenter plus de la moitié de la production annuelle mondiale actuelle, si cette ressource est validée à l’échelle du bassin lorrain.

    Environ 46 millions de tonnes d’hydrogène naturel, soit plus de la moitié de la production mondiale d’hydrogène actuelle : c’est le trésor inattendu que pourrait renfermer le sous-sol du bassin houiller lorrain. La découverte a été faite par Philippe de Donato et Jacques Pironon, chercheurs et directeurs de recherche au CNRS (laboratoire GeoRessources - Université de Lorraine/CNRS), accompagnés de leurs collègues. Initialement, il était question de recherches sur le méthane. « Nous pilotons un programme de recherche qui s’appelle Regalor (REssources GAzières de LORraine), commencé en 2018 sur une demande initiale de la région Lorraine. Elle s’appuyait sur des analyses réalisées en 2012 par l’Ifpen (Institut Français du Pétrole et des Énergies Nouvelles) à partir de forages réalisés dans le bassin houiller lorrain, qui avaient montré qu’il y avait du méthane dans les veines de charbon », raconte Philippe de Donato. Les projections à l’ensemble du bassin donnaient le tournis : 370 milliards de mètres cubes, soit 8 années de consommation annuelle française.

    #hydrogène_blanc #décarbonation
    Mais a-t-on vraiment étudié le potentiel effet de serre de la vapeur d’eau ?
    Autre point discutable : cet hydrogène même blanc m’a tout l’air d’être une source pas vraiment renouvelable.
    Mais bon, il faut que l’accumulation de capitaux puisse se poursuivre « business as usual ».
    The show (le chaud ?) must go on...

    • Commentaires obtenus sur un autre rézo (Source : https://piaille.fr/@LaFoulqueDuVexin)

      C’est petit et hyper réactif 2 proton avec leur orbital atomique. Ce qu’on peut faire avec des protons c’est soit les laisser là, soit mettre de la plomberie qui va fuiter et relâcher ces protons dans l’atmosphère où ils vont de par leur poids et la force centrifuge aller voyager dans l’espace.

      On pourrait l’utiliser comme combustible et re-apprécier son caractère explosif, volatil, dur à transporter, dispendieux à liquéfier.

      H2/H+ c’est la base (lol) de l’oxydo réduction.

      L’hydrogène est archi connu jusqu’à sa structure atomique, c’est le plus étudié des éléments atomique en science physique et chimique.

      Si il n’a pas été proposé de l’exploiter en masse, c’est que pour une utilisation fiable, il y a un énorme, coûteux long chantier de conception logistique et de sécurisation des équipements qui n’a jamais été justifié par une utilisation non substituable par d’autres éléments plus sûrs, plus denses en énergie, plus pratique.

      Je précise : transporter de l’Hydrogène c’est redévelopper tout un réseau nouveau de conduites métalliques. On teste l’absence de fuite dans les trucs métalliques avec l’He2 qui est 2 x plus gros. Comment faire pour H2 ?
      L’H2 est hyper corrosif pour le métal, son nombre de Reynolds différent du GNL/H20

      Rien que le bilan métal pour un réseau de pipelines et pompes dédiées à l’hydrogène nécessaire à son industrialisation nous fait sortir des clous en CO2.

      C’est une aberration.