• Critics argued with our analysis of U.S. political inequality. Here are 5 ways they’re wrong. - The Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/news/monkey-cage/wp/2016/05/23/critics-challenge-our-portrait-of-americas-political-inequality-here

    By Martin Gilens and Benjamin I. Page

    ... strong support among high-income Americans roughly doubles the probability that a policy will be adopted; strong support among the middle class has essentially no effect.
    ...
    In 2014 we published a study of political inequality in America, called “Testing Theories of American Politics: Elites, Interest Groups, and Average Citizens.” Our central finding was this: Economic elites and interest groups can shape U.S. government policy — but Americans who are less well off have essentially no influence over what their government does. This was in line with a good deal of previous research by Larry Bartels, Martin Gilens, Larry Jacobs and Benjamin Page, Elizabeth Rigby and Gerald Wright, and others. But for some reason, our paper caught the media’s attention in a way that few academic journal articles do.
    ...
    Here we will respond briefly to the most important challenges to our research. In brief, we don’t believe that any of these critiques, individually or collectively, undermine our central claims.

    cf. https://seenthis.net/messages/659183#message659228

    #éducation #politique #lutte_des_classes #USA

  • Internet Attack Spreads, Disrupting Major Websites - The New York Times

    http://www.nytimes.com/2016/10/22/business/internet-problems-attack.html

    Il y a de l’affolement.

    SAN FRANCISCO — Major websites were inaccessible to people across wide swaths of the United States on Friday after a company that manages crucial parts of the internet’s infrastructure said it was under attack.

    Users reported sporadic problems reaching several websites, including Twitter, Netflix, Spotify, Airbnb, Reddit, Etsy, SoundCloud and The New York Times.

    #it_has_begun

  • The opposite of Brexit: African Union launches an #all-Africa_passport

    On June 13, two weeks before the United Kingdom voted to leave the European Union, the African Union announced a new “single African passport.” The lead-up discussion was much like the original debate on the European Economic Community, the E.U.’s predecessor. African passport proponents say it will boost the continent’s socioeconomic development because it will reduce trade barriers and allow people, ideas, goods, services and capital to flow more freely across borders.

    https://www.washingtonpost.com/news/monkey-cage/wp/2016/07/01/the-opposite-of-brexit-african-union-launches-an-all-africa-passport/?postshare=3601467391792824&tid=ss_tw-bottom
    #Afrique #passeports #ouverture_des_frontières #passeport (unique)
    cc @fil @reka

    • Un Schengen africain se met en marche

      Euractiv 5 juillet 2016
      http://www.euractiv.fr/section/aide-au-developpement/news/afrikanische-union-ein-schengen-fuer-afrika/?nl_ref=16184676

      Les 54 États membres de l’Union africaine veulent mettre en place un espace sans frontière semblable à Schengen, pour éliminer les visas du continent. Un article d’EurActiv Allemagne.

      Un nouvel accord de l’Union africaine (UA) prévoit de mettre en place une zone de libre-circulation sur l’ensemble du continent africain, d’ici 2018. En outre, une zone de libre-échange devrait voir le jour d’ici 2017 pour encourager le commerce intérieur et le développement socio-économique.

      Le contrôle des frontières en Afrique est devenu de plus en plus administratif. Or, le commerce panafricain et l’unité entre les citoyens africains en sont entravés. Plus de la moitié des pays du continent exigent un visa des Africains. Seuls 13 pays renoncent à ces démarches ou accordent un visa dès l’arrivée sur leur territoire. À titre de comparaison, les Américains sont autorisés à voyager dans 20 pays africains sans visa ou reçoivent un visa à leur arrivée.Les hommes d’affaires se plaignent depuis longtemps de la lourdeur des démarches administratives pour demander un visa. Même une fois surmonté cet obstacle, il faut souvent attendre un mois avant d’obtenir une approbation. Des difficultés qui nuisent au commerce.

      Selon le rapport de la Banque mondiale, les commerçants souhaitant exporter leurs produits dans un autre pays doivent souvent posséder plus de 1 600 autorisations et licences pour remplir les conditions de la douane. Le commerce au sein de l’Afrique est donc trop cher pour de nombreux Africains. Cela revient donc plus cher que le commerce en Asie de l’Est. Ainsi, l’Afrique est la région en développement la plus coûteuse. Les frais de transport, notamment par voie aérienne, sont si exorbitants que les vols vers d’autres continents sont moins chers que les vols à destination d’un autre pays africain.

      Beaucoup d’Africains rapportent d’ailleurs être intimidés par les services d’immigration et ne pas s’y sentir à leur place. Les médias citent souvent l’exemple du Nigérian Aliko Dangote, l’homme le plus riche d’Afrique, qui a été retenu à la douane sud-africaine parce qu’il ne trouvait pas son passeport, alors que ses employés américains ont passé la zone de contrôle sans difficulté. Grâce au nouveau passeport, ce genre de situations ne devrait plus se reproduire à l’avenir.

      Premiers succès

      Les efforts de l’Afrique pour permettre la libre-circulation des personnes, des denrées et des services, menés par des pays tels que le Rwanda, les Seychelles, le Ghana et l’île Maurice, commencent à porter ses fruits. Ces pays ont, en effet, déjà assoupli, voire aboli, les conditions d’obtention d’un visa. Toutefois, ce sont les blocs régionaux qui contribuent le plus à la libre-circulation au sein de leurs frontières.

      La communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CÉDÉAO), la communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et la communauté d’Afrique de l’Est (EAC) ont mis en place des règles en faveur de l’ouverture des frontières. L’UA tente à présent de s’appuyer sur ces fondements pour construire un continent sans frontières. « Nous faisons un grand pas en avant vers une Afrique forte, riche et intégrée, stimulée par ses propres citoyens et qui prend une place mondiale méritée. »

      L’idéal d’une Afrique sans frontières était déjà présent dans l’Agenda 2063 de l’UA, mis en place pour un continent africain plus uni et plus intégré. Le sommet de l’UA à Kigali au Rwanda qui aura lieu en juillet pourrait représenter une avancée significative, dans la mesure où les chefs d’État et de gouvernement africains, ainsi que les représentants des États membres à l’UA, recevront les premiers nouveaux passeports électroniques.

      « Ce n’est pas n’importe quel document. C’est le résultat de longs voyages en Afrique à la recherche d’unité. C’est ce dont avaient rêvé les pères fondateurs panafricains », a souligné Martin Wesonga, conseiller pour l’intégration et les affaires étrangères en Afrique de l’Est. Il est convaincu, qu’après les tentatives infructueuses dans le cadre du plan Lagos et du traité d’Abuja, le nouveau passeport africain deviendra le document qui encouragera non seulement le dynamisme et le commerce intérieur du continent, mais fournira aussi une identité et une unité à plus de 3 000 groupes ethniques.
      L’UA n’est pas l‘UE

      Les opposants au projet avertissent toutefois que la stratégie comporte des risques. « Nous devons nous confronter à la réalité. L’Afrique ne peut être comparée à l’UE. Nous n’avons actuellement pas les capacités frontalières et militaires pour lutter contre des groupes terroristes tels qu’Al-Shabbaab », a toutefois signalé Victoria Lukoye, professeur de diplomatie à l’université de Nairobi. Selon elle, ces organismes se serviraient de l’ouverture des frontières à leurs propres fins et provoqueraient des dégâts énormes.

      « Et qu’en est-il de nos capacités médicales ? Comment réduire la diffusion de maladies telles qu’ébola si les épidémies peuvent facilement passer les frontières », s’est-elle interrogée. Elle a également pointé du doigt l’augmentation constante de la compétition sur le marché du travail et que « surtout dans les petits pays vont rencontrer des difficultés. Il faut bien y réfléchir et systématiquement adopter la voie de l’intégration ».

      L’Afrique se dirige donc vers une intégration selon le modèle européen. La libre-circulation, véritable pilier de l’Union européenne, a pourtant beaucoup souffert avec la crise des réfugiés et le débat du Brexit. Reste à savoir si l’Afrique contribuera à rétablir la paix en Europe.

      #visas

  • The opposite of Brexit: African Union launches an all-Africa passport - The Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/news/monkey-cage/wp/2016/07/01/the-opposite-of-brexit-african-union-launches-an-all-africa-passport/?postshare=3601467391792824&tid=ss_tw-bottom

    The e-Passport is a step toward eliminating borders on the continent, aiming to enable deeper integration, increased trade and further development. Just as important, the passport is a powerful symbol of unity across Africa – and simultaneously a step toward connecting African countries economically and politically.

    Is it really ?

  • Si les Séoudiens n’aiment pas Obama, ce n’est pas pour sa politique syrienne ou iranienne, c’est avant tout parce qu’ils craignent que, si eux-mêmes subissaient une révolution démocratique, Obama ne les soutiendrait pas. What’s really wrong with the U.S.-Saudi relationship - Marc Lynch
    https://www.washingtonpost.com/news/monkey-cage/wp/2016/04/20/whats-really-wrong-with-the-u-s-saudi-relationship

    Much of the discussion of U.S.-Saudi tensions has focused on Gulf regime grievances over the nuclear deal with Iran and the American refusal to intervene in Syria.

    As I argue in my forthcoming book, “The New Arab Wars,” the deeper driver of these tensions, however, is the existential fear for regime survival unleashed by the Arab uprisings and the fall of Egyptian President Hosni Mubarak. Arab leaders suddenly feared that Washington would be unwilling or unable to come to their rescue if they faced renewed popular mobilization. The erratic and counterproductive policies they pursued in response, at home and across the region, have exacerbated their domestic problems — and put them sharply at odds with American strategic goals in the region.

    • Vraiment intéressant.
      Mais l’idée qu’il y aurait une crainte saoudienne que Washington ne voudrait pas ou ne serait pas capable de venir les sauver en cas d’un Printemps arabe 2.0 (renewed popular mobilization) est, à mon avis, encore en-dessous de la réalité.
      Les Saoudiens savent parfaitement, comme la plupart des gouvernements, qui a préparé le terrain pour les « printemps arabes ». Que l’on songe à tous les gouvernements qui l’ont dit ou qui ont pris des dispositions législatives contre les ONG étrangères pour se prémunir contre ce genre d’évènements que sont les révolutions colorées : Russie, Iran, Venezuela, Egypte de Sissi, Biélorussie, ...
      A mon avis, ce que craignent les Saoudiens, c’est qu’alors qu’ils ont une première fois réussi à repousser cela loin de leurs alliés, une seconde vague ne vienne ébranler leur pouvoir avec comme toujours, leur grand « allié » américain à la manœuvre.
      La première fois ils ont réussi à sauver la monarchie bahreïnie en envoyant 1000 soldats réprimer dans le sang le soulèvement bahreïni, à flinguer les Frères musulmans en Egypte et à rabattre le caquet du Qatar - les FM et le Qatar étant les principales forces sur lesquelles s’appuyaient les USA en 2011-2012. Maintenant que les prétentions des FM et du Qatar ont été rabattues, les Saoud peuvent de nouveau s’entendre avec eux - par exemple au Yémen avec le parti Islah issu des FM.
      L’article note certains de ces points :

      The Saudis have won on many important issues, while Obama has prevailed on his own highest priorities. The Saudi side of the ledger includes Obama’s willingness to turn a blind eye to the sectarian repression of Bahrain’s uprising, support for an obviously doomed and devastating war in Yemen, billions of dollars in arms sales and grudging acceptance of the Gulf-backed military coup in Egypt.

      Mais là aussi l’article est à mon avis encore un cran en-dessous de la réalité. L’administration Obama n’a pas laissé les Saoudiens sauver le roitelet de Bahreïn, en regardant ailleurs, parce que ce n’était pas un point important pour les USA, comme le suggère l’article, mais parce que c’était la condition pour intervenir en Libye contre Kadhafi.
      Pepe Escobar avait écrit un article sur ce deal :
      http://atimes.com/atimes/Middle_East/MD02Ak01.html

      You invade Bahrain. We take out Muammar Gaddafi in Libya. This, in short, is the essence of a deal struck between the Barack Obama administration and the House of Saud. Two diplomatic sources at the United Nations independently confirmed that Washington, via Secretary of State Hillary Clinton, gave the go-ahead for Saudi Arabia to invade Bahrain and crush the pro-democracy movement in their neighbor in exchange for a “yes” vote by the Arab League for a no-fly zone over Libya - the main rationale that led to United Nations Security Council resolution 1973.

      Qui, sur le terrain à Bahreïn, effrayait les Saoudiens ? Les militants des droits de l’homme à la Nabil Rajab et alKhawaja soutenus par les fondations américaines, et le Wefaq que Ryadh perçoit comme un parti satellite de l’Iran - et qui aurait pu jouer le même rôle que les FM ailleurs.
      Donc Ryadh a obtenu de Washington (Clinton) de pouvoir écraser ces deux forces à Bahreïn, avant que des forces similaires ne viennent contester le régime absolutiste saoudien sur son propre sol au nom de la démocratie pour les uns, ou du droit des chiites pour les autres (dans le Hasa pétrolier). Et les USA ont donc laissé ceux qu’ils avaient soutenus (les militants des droits de l’homme) se faire tranquillement torturer à Bahreïn... Mais c’est un coup d’urgence pas une politique sur le long terme. Il n’y aura pas éternellement un Kadhafi à sacrifier pour apaiser le Moloch du regime-change américain.
      Sur le long terme les Saoudiens ont donc tenté d’une part de constituer une Sainte-Alliance des monarchies, avec au centre un CCG qu’il leur fallait dominer, pour dévier la vague uniquement vers les seuls régimes républicains-autoritaires, et d’autre part de relancer la guerre sunnites/chiites contre l’Iran et ses alliés dans le cadre d’une compétition déjà ancienne.
      D’où d’ailleurs leur acharnement à refuser la défaite en Syrie où les deux enjeux se conjuguent.

  • Putin just sent Armenia #MiG-29_fighters and military aid. Here are three key reasons why.

    In February, the Russian air force announced that MiG-29 fighters and other sophisticated aircraft were headed to Armenia, to a Russian base 25 miles from the Turkish border. Moscow promised Yerevan a $200 million weapons credit and announced talks aimed at making Armenia the host of an essential link in Russia’s regional power grid to Iran.

    https://www.washingtonpost.com/news/monkey-cage/wp/2016/04/14/putin-just-sent-armenia-mig-29-fighters-and-military-aid-here-are-the-3-key-reasons-why/?postshare=4581460665613287&tid=ss_fb-bottom
    #Russie #Arménie #aide_militaire
    cc @reka

  • #Benin has a new president: Patrice Talon, an ironic outsider politician
    https://www.washingtonpost.com/news/monkey-cage/wp/2016/04/13/benin-has-a-new-president-patrice-talon-an-ironic-outsider-politicia #elections

    "In principle, Benin’s thirst for political outsiders could help nurture healthy electoral competition. Instead, combined with rising campaign costs and expectations of clientelism, it has been a boon for wealthy candidates whose numbers in Benin’s parliament have quadrupled in recent years — and who also happen to be particularly bad at their jobs"

  • Are ‘democracy’ and ‘human rights’ Western colonial exports? No. Here’s why.
    By Loubna El Amine
    https://www.washingtonpost.com/news/monkey-cage/wp/2016/04/02/are-democracy-andhuman-rights-western-colonial-exports-no-heres-why

    It would have been odd for protesters in Hong Kong to advocate for the Chinese government’s return to Confucian rituals, or for crowds in Cairo’s the streets to demand a return to the Islamic dhimmi system, which left minorities free to pursue private religious practices while being otherwise excluded from political life. These scenarios are implausible, if not impossible, not because Confucian rituals and the dhimmi system are ineffective in themselves but because they don’t match modern realities. To fight a modern state, to constrain rulers and protect minorities, one needs more appropriate tools.

  • Does Twitter bridge the Sunni-Shiite divide or make it worse ?
    https://www.washingtonpost.com/news/monkey-cage/wp/2016/01/07/does-twitter-bridge-the-sunni-shiite-divide-or-make-it-worse

    According to data I collected at New York University’s Social Media and Political Participation (SMaPP) lab, almost 900,000 Arabic tweets containing anti-Shiite slurs and 30,000 containing anti-Sunni slurs were sent across the Arab Twittersphere in the two days following al-Nimr’s death.

    (Chiffres impressionnants, mais je ne sais pas comment ils font pour compter ce genre de choses.)

    • Lu l’étude (je crois bien qu’elle a été signalée sur Seenthis il y a quelque temps). Pas grand chose de fracassant : les sunnites sont plus nombreux et font plus de tweet ! Bravo ! Internet, cela peut être la meilleure chose du monde et la pire... Certes !