• Soutenir l’exil des anarchistes soudanais·es- Anarkismo
    http://www.anarkismo.net/article/32813

    Appel anarchiste de solidarité internationale Nos camarades libertaires sont toujours au Soudan et espéraient pouvoir y continuer clandestinement leurs activités d’agitation. Nous avons fourni de l’aide financière avant la guerre et même au début. Mais la situation est devenue intenable et ne permet (...) @Mediarezo Actualité / #Mediarezo

  • Pour une solidarité internationale et sans frontières- Anarkismo
    http://www.anarkismo.net/article/32572

    Depuis le 24 février, début de l’intervention militaire russe en Ukraine, les témoignages de solidarité se multiplient à travers le monde envers les réfugié·es ukrainien·nes. Comme toujours, la guerre amène avec elle son cortège macabre de mort·es et de populations obligé·es de fuir les bombes, les (...) @Mediarezo Actualité / #Mediarezo

  • TDoR, Mobilisons-nous Et Organisons Nous !- Anarkismo
    http://www.anarkismo.net/article/32475

    Comme chaque année depuis 23 ans, a lieu, le 20 novembre la Journée mondial du souvenir trans, ou Trans Day of Remembrance (TDoR). C’est en hommage à Rita Hester, tuée le 20 novembre 1998, que cette date a été choisie en mémoire de toutes les personnes trans [2] tuées ou poussées au suicide dans le (...) @Mediarezo Actualité / #Mediarezo

  • Une approche libertaire du syndicalisme de lutte- Anarkismo
    http://www.anarkismo.net/article/32476

    Aujourd’hui, même très affaibili, le syndicalisme reste un ­contre-pouvoir essentiel face à l’arbitraire patronal et aux visées capitalistes. Et potentiellement, demain, un acteur indispensable de la socialisation des moyens de production, nécessaire pour basculer dans une autre société, communiste et (...) @Mediarezo Actualité / #Mediarezo

  • La révolution syrienne vue de près - Anarkismo
    http://www.anarkismo.net/article/24245

    Un anarchiste parmi les djihadistes

    Ce titre pourrait constituer en quelque sorte le récit de ma situation quand j’étais dans les ’territoires libérés’ de Syrie, c’est-à-dire les territoires contrôlés par l’armée libre, les forces armées de l’opposition syrienne. Mais ce n’est pas l’entière vérité malgré tout. La vérité, c’est que tous les militants de l’armée libre ne sont pas des djihadistes dévoués, même si la plupart d’entre eux pensent ou disent que ce qu’ils font est le Djihad. La vérité, c’est qu’il y a beaucoup de gens ordinaires, même des voleurs etc, parmi eux, comme dans tout conflit armé.

    Ma première et durable impression à propos de la situation actuelle en Syrie, c’est qu’il n’y a plus de révolution populaire en cours la-bas. Ce qui se met en place là-bas, c’est une révolution armée qui pourrait dégénérer simplement en guerre civile. Le peuple syrien, qui a montre un courage et une détermination sans précédent dans les premiers mois de la révolution pour défier le régime d’Assad en dépit de toutes les brutalités commises, est vraiment épuisé a l’heure qu’il est. 19 mois d’une répression féroce et dernièrement de faim, de manques de ressources de tout type et de bombardements continus par l’armée loyaliste, ont affaibli son esprit. Paradoxalement, le bénéficiaire principal de tout cela n’est pas le régime mais, d’une manière assez cynique, l’opposition, en particulier les islamistes. Grâce a ses relations internationales dont elle est largement dépendante, spécialement les riches et despotiques gouvernements du Golfe, l’opposition est désormais en mesure de nourrir et de soutenir la population affamée dans les zones qu’elle contrôle. Sans un tel support, la situation humanitaire serait désastreuse la-bas.

    Mais ce soutien n’est pas gratuit, ni de la part des gouvernants du Golfe, ni de celle des leaders de l’opposition. Comme toute puissance autoritaire, ils demandent en échange aux masses soumission et obéissance. En fait, cela ne pourra mener qu’a la mort définitive de la révolution syrienne en tant qu’acte courageux des masses populaires syriennes. Oui, j’ai sauvé la vie de quelques djihadistes* et j’en ai aidé d’autres à retourner au front ; mais mon intention derrière tout cela était d’aider les masses auxquelles j’appartiens, en premier lieu en tant que médecin et ensuite en tant qu’anarchiste.

    #Syrie #guerre #anarchisme #djihadiste #religion

  • Il y a 120 ans : La première grève noire aux Etats-Unis - Anarkismo
    http://www.anarkismo.net/article/21611

    Après la Guerre de sécession et la fin de l’esclavage, les Noirs, extrêmement précarisés, entrent dans les syndicats. En 1891, la Colored Farmer’s Alliance tente d’organiser une grève des ouvriers agricoles. Celle-ci est très durement réprimée mais entre classes et races les bases d’un mouvement de libération plus radicales sont posées.

    ...
    Un dollar pour 100 livres de coton

    Le plus marquant de ces épisodes se produit dans l’État d’Arkansas à l’initiative de Ben Patterson. Suite à l’appel de Humphrey, Patterson, arrivé récemment en Arkansas, tente d’organiser une grève des ouvriers agricoles noirs qui sont presque exclusivement des cueilleurs de coton. Le 20 septembre, le mouvement démarre dans le comté de Lee lorsque des ouvriers agricoles de l’exploitation du colonel H.P. Rodgers, dont Patterson, exigent une augmentation de salaire. Ils sont immédiatement renvoyés et expulsés de l’exploitation. Ils commencent alors à faire le tour du comté pour rallier d’autres cueilleurs de coton à leur cause. Le 25 septembre, deux ouvriers sont tués sur une plantation lors d’un affrontement entre grévistes et non grévistes. Le 28, deux grévistes tuent Tom Miller, le gérant d’une plantation appartenant au planteur J.F. Frank. Le 29, les meneurs de la grève prennent la fuite et sont poursuivis par un groupe armé payé par les planteurs blancs (c’est ce qu’on appelle un « posse »). Durant la semaine qui suit, la chasse aux grévistes fera quinze morts, dont Patterson, et six grévistes seront emprisonnés. Un an plus tard, il ne restera quasiment plus rien de l’Alliance.

    Dans l’ensemble du pays, les grèves, mal organisées et durement réprimées, seront des échecs : les grévistes sont licenciés et emprisonnés et l’ordre est vite rétabli. L’échec de cet appel à la grève, émanant de la plus puissante organisation noire des États-Unis au XIXe siècle, a mis fin à cette tentative originale de syndicalisme noir.