Idomeni : les bulldozers ont commencé à dégager les tentes - YouTube
►https://www.youtube.com/watch?v=PntujTAxoVo
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Polizisten räumen Flüchtlingscamp in Idomeni
An der Grenze zu Mazedonien haben griechische Polizisten damit begonnen, Flüchtlinge zu vertreiben. Ziel sei es, die Bahngleise freizuräumen.
Le camp de réfugiés d’Idomeni, en Grèce, commence à être évacué
Au moins 200 policiers et vingt véhicules de police ont commencé mardi matin l’évacuation sans faire usage de la force du camp de réfugiés et de migrants d’Idomeni, à la frontière greco-macédonienne.
▻http://www.rts.ch/info/monde/7745115-le-camp-de-refugies-d-idomeni-en-grece-commence-a-etre-evacue.html
à Idomeni, les journalistes à l’écart [PHOTOS]
La Slovénie a fermé ses frontières le 8 mars à minuit, entraînant le blocage de toute la « route des Balkans ». Plus de 50 000 réfugiés sont pris au piège en Grèce. À Idomeni, à la frontière avec la Macédoine, 10 000 personnes attendent dans des conditions indécentes depuis la fin février. Après l’accord du 18 mars à Bruxelles, l’Union européenne s’en remet au bon vouloir de la Turquie. Lundi 4 avril, les déportations ont commencé sous la surveillance de Frontex. Retrouvez toutes les infos en temps réel.
Greece Begins Moving Refugees Out of Idomeni Camp
ATHENS — The Greek authorities began moving hundreds of refugees on Tuesday out of a sprawling makeshift camp near the village of Idomeni, on the border with Macedonia, a crucial point on the so-called Balkan trail for migrants that has been closed off for months.
▻http://www.nytimes.com/2016/05/25/world/europe/greece-idomeni-refugee-camp.html?smid=tw-nytimes&smtyp=cur
Idomeni: Greek riot police move in to clear refugee camp
No violence reported as Greek authorities order 8,500 residents of Europe’s largest informal refugee camp to leave
▻http://www.theguardian.com/world/2016/may/24/idomeni-greek-riot-police-move-in-before-dawn-to-clear-out-refugee-camp
Idomeni: partito lo sgombero
All’alba di oggi la polizia greca ha avviato lo sgombero del campo profughi di Idomeni. Si tratta del più grande campo profughi informale d’Europa, dove migliaia di rifugiati sono rimasti bloccati per mesi, appena a sud del confine tra Grecia e Macedonia.
▻http://www.balcanicaucaso.org/aree/Grecia/Idomeni-partito-lo-sgombero
Idomeni: Greek riot police move in to clear refugee camp
No violence reported as Greek authorities order 8,500 residents of Europe’s largest informal refugee camp to leave
▻http://www.theguardian.com/world/2016/may/24/idomeni-greek-riot-police-move-in-before-dawn-to-clear-out-refugee-camp
24.5.2016 Updates from the eviction in Idomeni
As journalists and independent observers are not let into the area of the camp in Idomeni, on this site we are constantly collecting observations and information which residents of the camp send to us.
▻http://moving-europe.org/24-5-2016-updates-from-the-eviction-in-idomeni
Reçu via la newsletter migreurop:
Tandis que le HCR et la Commission Européenne se félicitent du calme dans lequel se déroule l’évacuation d’Idomeni, quelques 3000 réfugiés ont préféré quitter à pied Idomeni le soir du 24 mai afin d’éviter le transfert à des camps régis par l’armée. D’après le quotidien grec Efimerida tôn Syntaktôn, 3.000 personnes se sont dirigés vers les montagnes, de peur d’être forcé de monter dans les bus par la police. Selon les informations du même journal, 700 entre eux auraient réussi à passer en Macédoine. Ainsi le vrai bilan de deux jours d’évacuation ‘pacifique’ serait 3037 transférés à des centres organisés contre 3000 volatilisés dans la nature, avec tout ce que cela comporte en risques et en précarité. Voir (en grec) ▻http://www.efsyn.gr/arthro/ekkenosi-expres-stin-eidomeni
En même temps la situation à plusieurs centres où les personnes évacuées ont été dirigées, est plus qu’insatisfaisante : nourriture insuffisante, absence d’encadrement médical, pas de transport vers la ville etc. Ainsi les réfugiés qui ont été conduits mardi soir à un centre au milieu de nulle part (Vagiochori Volvis) ont refusé de descendre de bus et ont été finalement transférés à un centre près de Salonique. Les camps, interdits aux journalistes, sont pour la plupart d’anciens sites industriels ou de dépôts, pas encore fonctionnels et surtout très éloignés de centres urbains.
(en grec) ▻http://www.stokokkino.gr/article/1000000000033523/THessaloniki-Domes-filoksenias-makrua-apo-oikismous
Pour un compte rendu en anglais de l’évacuation
▻http://www.keeptalkinggreece.com/2016/05/25/idomeni-evacuation-in-slow-pace-as-many-reluctant-to-move-to-new-
Idomeni evacuation in slow pace as many reluctant to move to new camps
Idomeni : les bulldozers ont commencé à dégager les tentes
La police grecque a poursuivi mercredi l’évacuation du camp d’Idomeni, à la frontière avec la Macédoine, où continuent de s’entasser quelque 6.000 migrants, afin de les transférer dans des centres d’accueil proches. Les bulldozers ont commencé à dégager les tentes du camp. IMAGES
Idomeni : a devil’s game
The most important and most asked question in Idomeni is, what is the West waiting for? Your agreement with Turkey does not handle our cause. The Europeans are using us to scare other refugees away.
#Overthefortress a Idomeni. Iniziato lo sgombero del campo e la deportazione dei migranti
Aggiornamenti in corso da fuori e dentro il campo di Idomeni dove è in atto la deportazione di massa di migliaia di persone
▻http://www.meltingpot.org/Overthefortress-a-Idomeni-Iniziato-lo-sgombero-del-campo-e.html
Et voilà où ils sont «relogés»:
Dopo Idomeni: ecco dove sono finiti i profughi
Le foto dei campi militari dove sono state trasferite le prime famiglie dopo lo sgombero di Idomeni. Migliaia di bambini e donne incinte costrette a vivere in condizioni disumane e aria irrespirabile
27.05.2016 In the camps of broken promises
Although the police ended the eviction of the Idomeni camp yesterday, the former inhabitants are still shuffled around; many have not yet found a new accommodation. Some are still enduring in the vicinity of Idomeni under precarious conditions. The ones who have been placed in the hastily set up camps around Thessaloniki, are lacking the most basic supplies. Many do not want to stay there and are looking for other accommodation possibilities in the city of Thessaloniki. “We are looking for a place in Thessaloniki, we can not stand this place. It is like a prison.” L., who was brought to Sindos camp yesterday, exclaims.
▻http://moving-europe.org/27-05-2016-in-the-camps-of-broken-promises
Diario di paure e sogni dall’ex campo profughi
«La mia ragazza mi ha ripetuto stamattina: Porta i sorrisi»… Andrea ha preso sul serio queste parole; il suo sorriso si vedeva da lontano quella mattina di metà maggio a Genestrerio. Al punto d’incontro di una «missione indipendente» che partiva per la Grecia, rispondendo all’appello dell’Associazione Firdaus. Idomeni, un piccolo paese al nord della Grecia, al confine con la Macedonia, si è ritrovato da un giorno all’altro sulle pagine della storia. Negli ultimi mesi da qui sono passate circa mille persone al giorno, in fuga dalle guerre in Medio Oriente. Più di 12mila persone, dopo aver attraversato il mare, si sono trovate davanti una tripla barriera di filo spinato, e alle spalle la possibilità di essere rimandati in Turchia o collocati provvisoriamente nelle strutture militari greche. Come sta avvenendo dopo la chiusura del campo nei giorni scorsi. Nelle diverse tende lungo i binari accampano tante famiglie separate, il padre o la madre già in Europa, tanti hanno perso i loro cari sotto le bombe. La maggior parte di loro sono bambini.
▻http://caffe.ch/stories/cronaca/54587_diario_di_paure_e_sogni_dallex_campo_profughi
Protests grow as Greece moves refugees to warehouses ‘not fit for animals’
Closure of Idomeni sees families living in military-run accommodation blocks with no running water or electricity
Los centros oficiales que sustituyen a Idomeni no cumplen los estándares mínimos de acogida
Un equipo de CEAR volvió a visitar Grecia para valorar la situación de las personas refugiadas tras el desalojo de Idomeni y constató que los nuevos centros oficiales del norte no garantizan los estándares mínimos que exige la Directiva de Acogida de la Unión Europea. Las condiciones dentro y fuera de ese centro son muy precarias, sin acceso a servicios básicos.
Inside #Elliniko Refugee Camp | 360 VR Video |
Kathimerini goes into the refugee camp at the old airport of Elliniko for its first 360 VR video.
▻http://www.ekathimerini.com/209338/gallery/ekathimerini/videos/inside-elliniko-refugee-camp--360-vr-video-
Greece: Involuntary eviction from Idomeni creates further hardship for refugees
Athens - As the eviction of residents from Idomeni camp continues, Médecins Sans Frontieres (MSF) denounces the forced movement of thousands of refugees, the lack of information provided about their destinations and the restrictions imposed on humanitarian assistance during this process.
L’après-démantèlement du camp-frontière d’Idomeni : des milliers de migrants pourraient tomber dans l’oubli.
Depuis une semaine, les résidents du camp improvisé d’Idomeni situé sur la frontière greco-macédonienne ont été contraints de laisser derrière eux leurs aménagements de fortune pour se voir installés dans des camps gouvernementaux grecs. Le campement d’Idoméni était devenu une prison à ciel ouvert : « Nous avons fui la guerre et l’encerclement chez nous, en pensant retrouver la liberté et une vie normale. Au contraire, nous vivons un deuxième état de siège au cœur de l’Europe ! ». En effet, depuis près de trois mois, des milliers de personnes s’y étaient engouffrées, n’étant dans les derniers jours plus libres de se déplacer. L’approvisionnement en vivres, comme une partie de l’aide extérieure était fermement limité.
Éreintés par leurs conditions d’existence, nombre d’entre eux ont été forcés d’accepter de quitter leur espace d’attente, les obligeant à concéder leur peu d’espoir aux promesses légales qui leur ont été faites. Ils espèrent, encore et toujours, faire entendre leur droit à l’asile, bénéficier du plan de relocalisation, tant vanté par les responsables de gouvernements mais restant à ce jour presque inopérant au vu du nombre d’ayants droit. D’autres se sont réfugiés dans les derniers camps informels de la région, dans la nature ou encore dans les villes de la région. Mais des centaines de personnes et familles, avec enfants, prêts à tout donner au risque de leur vie, tentent encore et toujours de passer en Macédoine, en Bulgarie ou en Albanie ou de retourner, faute de possibles, en Turquie, voire même Syrie.
L’application du récent accord du 20 mars « UE-Turquie » rend aujourd’hui presque indépassables les murs-frontières qui donnent accès, par la route des Balkans, aux pays du centre de l’Europe Les destinations envisagées par les populations qui fuient les conflits deviennent désillusion. Les promesses de la chancelière allemande, d’accueillir les victimes des grands conflits, ont été entendues par des centaines de milliers d’exilés, aujourd’hui condamnés par de nouveaux arrangements politiques. Mais que se passe-t-il, aujourd’hui, dans ces interstices des mondes ; lieux où les droits humains semblent devenir inconsistants ?
Au rythme de leurs itinérances, aux freins portés à leur mobilité et au respect de leurs vies, les chemins des personnes migrantes s’enlisent dans l’errance ou entre les murs des intolérables centres de détention, des hotspots, ou de camps gouvernementaux construits bien souvent à la hâte. La Grèce constitue, en effet, une porte d’entrée sur le territoire « Schengen », comme Calais en constitue une sortie. Dans cet espace de « libre circulation » s’appliquent les politiques migratoires votées au sein de l’Union Européenne. De nombreuses personnes présentes dans ces campements en paient brutalement les effets et peinent à faire valoir leur droit d’asile prévu par la convention de Genève.
A Idomeni, les ONG, journalistes et chercheurs constataient une recrudescence des souffrances somatiques multiples tels que les décompensations et les délires, des tentatives de mettre fin à sa vie, de s’extraire du monde. Leur santé mentale se dégrade au fil des jours, aggravée par les conséquences post-traumatiques des conflits, la souffrance de savoir encore leur famille menacés de la mort au pays et l’intarissable fatigue des corps comme des psychés. Sohail, 20 ans s’exprime : « Je nous vois tous devenir fous. Les gens ne se reconnaissent plus. Ici aussi nous mourrons, nous mourrons d’une mort lente ». Les personnes migrantes se trouvent complètement désinformées, entre la méfiance des informations reçues par les organisations responsables et l’afflux de rumeurs et faux-espoirs les laissant dans l’impossibilité de se projeter et de prendre action sur leurs vies.
En Grèce, en particulier, les conditions de vie dans les camps restent globalement inadaptées, elles participent aux options politiques de l’EU qui n’a de cesse d’étendre ses pratiques d’enfermement et d’expulsions. De leurs côté, les gouvernements des États-membres répondent par de l’anxiété sécuritaire : replis identitaires et « barriérisation » des frontières. Les campements de migrants se font et se défont dans un inlassable va et vient. Récemment, en France, la « jungle » de Calais fut démantelée en grande partie. Dans ce rapport de force, des milliers de personnes se sont dispersées dans la nature. Trois mois plus tard, le nombre de personnes y vivant est à nouveau le même, mais leurs conditions de vie ont été dégradées : preuve une fois de plus de l’inadéquation renouvelée des choix gouvernementaux en matière d’asile et d’immigration.
Où qu’ils soient dans les camps, tels des indésirables, des milliers d’enfants, d’adolescents, de vieillards et de familles s’y retrouvent. Le mépris de l’humain se perçoit aujourd’hui davantage qu’hier dans la façon dont sont traitées les personnes en exil malgré l’innommable contexte de guerre qu’elles fuient.
Le camp d’Idomeni, pour les personnes qui s’y trouvaient, représentait malgré tout, une forme d’espoir, une halte longue certes, mais non définitive sur leur route d’exil. À présent les migrants, divisés dans de nombreux camps, invités à s’enregistrer dans les procédures légales, nous disent craindre d’être complètement « invisibilisés », dans des conditions à peine meilleures que celles d’Idomeni. De fait, certains des nouveaux camps se trouvent relégués dans des zones industrielles, aux marges des villes, privés de mobilité : le programme de relocalisation, ils ont difficile d’y croire.
Relégués dans l’oubli, d’Idomeni à Calais, les personnes déplacées lancent des SOS, mais le monde semble rester sourd !
▻https://www.academia.edu/26012791/L_apr%C3%A8s-d%C3%A9mant%C3%A8lement_du_camp-fronti%C3%A8re_d_Idomeni_des_
Figli di Idomeni
Lo sgombero del campo di Idomeni in Grecia, la condizione dei rifugiati, il destino del popolo siriano e la balbuzie degli stati europei. Un commento
▻http://www.balcanicaucaso.org/aree/Grecia/Figli-di-Idomeni-171756