bug_in

Enseignant en philosophie. Naturalisme vitaliste rationaliste, Vision écologique de l’histoire des vivants (Kinji Imanishi - Virginie Maris), Athée, anticlérical, antithéiste (contre les religions, pas contre les croyants) Anarchisme (Tchouang Tseu, Gunther Anders, Bertrand Russell et Murray Bookchin), Antipatriarcat.

  • Critiquer la fête du livre
    En ce moment, c’est la fête du livre, il parait, ou qq.chose du genre. Du coup, plein de gens copie les passages de la cinquième phrase de la page 52 d’un de leur livre (ça pourrait être d’autres passages). Ailleurs et par socialisation j’ai fait de même. Puis je me suis posé la question de l’intérêt de la pratique et j’ai fini par trouver ça absurde. Le livre pour lui même ? Quel intérêt ?

    De deux choses l’une, soit on transforme tout ça sous l’intérêt personnel, et l’on fait les citations qui nous plaisent. Soit sous l’intérêt de la liberté d’expression, de dire son opinion (qui en France n’est pas totale), et du coup on se retrouve a citer par exemple des passages de livre « interdit »... Reste a définir un livre « interdit », j’entends pas forcément ce qui tombe sous le coup de la loi et dont on peu parfois se demander a juste titre si ils sont super du fait qu’il soit interdit... (nazisme, pédophilie, j’en passe et des pires), mais quel intérêt de cité des auteurs autorisé, mais sans valeurs (hormis le sarcasme) comme BHL, ceux de la classe dirigeante, les éditocrates, et autres gens de pouvoirs qui ont déjà la parole 10 fois par jour.

    Reste encore donc un éventail large des « interdits », soit les interdits informels, c’est à dire : parce que avec le temps qu’on nous demande tous les jours de passé au turbin, et aux labeurs, on est carrément censé ne plus lire, donc potentiellement une grande partie (en tout cas pour le prolétariat) de la lecture est devenue « interdite » de fait. Soit on s’amuse a citer des auteurs interdits de paroles de par la classe économique ou sociale.

    Dans tous les cas, la page 52, phrase 5, est la proposition la plus absurde, parfois (souvent) elle peut n’avoir aucun intérêt. Citons les passages que l’on veux, dont on trouve qui font sens !

    Et comme je suis pas a un détail près, je vais citer mon père, qui n’a jamais écris de livre, et qui est déménageur, dans une phrase que j’ai souvent vérifier en faisant des déménagements aussi, pour payer mon loyer :

    Le savoir il vaut mieux le connaître, que le transporter.

    Ceux qui on fait des cartons de livres, seront de quoi je parle.