Les #produits_dérivés dépassent leur niveau d’avant-crise
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Au premier semestre 2013, elle s’élevait en effet à 693 000 milliards de dollars, contre 684 000 milliards au premier semestre 2008, selon les chiffres que le cabinet a tirés des rapports de la Banque des règlements internationaux (BRI). L’équivalent de dix fois le PIB mondial, contre trois fois le PIB mondial il y a quinze ans. « C’est un risque potentiel énorme, et la crise n’a pas changé les pratiques des banques en la matière », explique Christophe Nijdam, qui a piloté l’étude.
AlphaValue a également épluché les documents officiels des grandes banques européennes afin de déterminer quelles sont celles qui détiennent les montants notionnels de produits dérivés les plus élevés. En tête arrive la Deutsche Bank (55 600 milliards d’euros), suivie de la française BNP Paribas (48 300 milliards) et la britannique Barclays (47 900 milliards). La Société générale (19 200 milliards) et le Crédit agricole (16 800 milliards) apparaissent en huit et neuvième positions.
Mais si l’on compare ces chiffres au PIB du pays d’origine de la banque, le classement est un peu différent. Cette fois, c’est Credit Suisse (86 fois le PIB helvète !) qui figure en tête, suivi par UBS (65 fois le PIB suisse) et Barclays (26 fois le PIB britannique). BNP Paribas apparaît en cinquième position (24 fois le PIB français) devant la Deutsche Bank (22 fois le PIB allemand), la Société Générale (10 fois le PIB français) et le Crédit agricole (8 fois) en dix et onzième positions. La première banque américaine, JPMorgan, n’apparaît qu’en treizième place du classement (« seulement » 4 fois le PIB américain).