Nidal

“You know what I did? I left troops to take the oil. I took the oil. The only troops I have are taking the oil, they’re protecting the oil. I took over the oil.”

  • Fitch dégrade la note du Liban à « B- »
    http://www.lorientlejour.com/article/997189/fitch-degrade-la-note-du-liban-a-b-.html

    Une analyse partagée par Fitch qui ne constate « aucune amélioration » à ce niveau et rappelle que la dette publique du Liban, estimée à 136,7 % du PIB en 2015, est la 3e plus élevée parmi les dettes souveraines qu’elle évalue. « Chaque année, le déficit public creuse davantage la dette », déplore M. Ghobril. Après avoir atteint 3,95 milliards de dollars en 2015 (+28,6 %), le déficit public a ainsi terminé le premier trimestre à 1,44 milliard de dollars (+35,7 % par rapport à la même période en 2015).

    Une tendance qui ne devrait pas s’inverser d’ici à 2018 sans réforme fiscale et une baisse des dépenses publiques, poursuit l’agence de notation, qui relève également que le service de la dette a absorbé 42 % des recettes de l’État entre 2013 et 2015. Si Fitch reconnaît que le niveau des dépôts dans les banques libanaises est suffisant (151,6 milliards de dollars en 2015, en hausse de 5 %) pour financer le gouvernement tout en continuant d’accorder des prêts au secteur privé, l’agence voit toutefois dans le ralentissement de leur croissance le signe d’une « pression croissante » sur la solvabilité du pays. « La situation deviendra alarmante s’il y a une fuite des dépôts », estime Marwan Barakat, chef du département de recherche économique de Bank Audi.

    Le troisième facteur d’inquiétude isolé par l’agence de notation concerne enfin les performances de l’économie libanaise, dont la croissance devrait se situer en dessous de 2 %, selon Fitch, malgré la baisse des cours du brut (qui oscillent actuellement entre 40 et 50 dollars le baril).

    Malgré ces handicaps, l’agence estime que le Liban peut compter sur un niveau élevé de liquidités, malgré un déficit de la balance courante qui s’est élevée à 17 % du PIB en 2015, d’importantes réserves en devises ou encore la rigueur avec laquelle le gouvernement effectue le suivi des remboursements de la dette publique, pour ne pas craindre une dégradation immédiate.