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Agent d’ingérence étrangère : Alle die mit uns auf Kaperfahrt fahren, müssen Männer mit Bärten sein. Jan und Hein und Klaas und Pit, die haben Bärte, die haben Bärte. Jan und Hein und Klaas und Pit, die haben Bärte, die fahren mit.

  • Et même à l’écrit | Jean-Luc Mélenchon
    http://melenchon.fr/2017/03/28/et-meme-a-lecrit

    Encore une remarque : tandis que je parlais régnait un profond silence sur la place. Ce comportement est typique d’une foule très politisée pour qui chaque mot a une importance particulière. Mais cette politisation doit se comprendre au sens le plus général du terme. Je voudrais le dire d’une autre manière : cette politisation exprime davantage une culture commune qu’une adhésion au discours d’un parti. En effet la diversité d’origine de composition et d’engagement s’est rapidement observée. Prenons un exemple. Il est vrai que tout le monde a chanté « la Marseillaise » à pleine voix. Mais quand j’ai proposé que l’on chante « l’internationale » puisque nous étions le jour anniversaire du commencement de la commune de Paris de 1871, il n’en fut pas de même. Et cela non parce que les gens refuseraient de chanter quelque chose en relation avec cet événement constitutif de l’idée de gauche, mais tout simplement parce qu’ils ne connaissaient pas les paroles et peut-être ne l’avait-il jamais entendu chanter. Ce détail atteste du poids des nouvelles générations et des nouveaux arrivants dans le mouvement « la France insoumise » que la marche donnait à voir pour la première fois.

    • Pour finir, je propose un tableau qui résume la situation. On peut dire que trois pôles se disputent l’hégémonie idéologique sur notre société. Le premier : « ma tribu d’abord, périssent les autres ! » C’est la règle brune. C’est l’extrême droite de Madame Le Pen qui domine ce bloc où l’on trouve aussi Dupont-Aignan et Asselineau. Le second c’est : « chacun pour soi, le marché pour tous ». C’est la règle d’or. Ici domine à cette heure la candidature d’Emmanuel Macron. Le troisième c’est le « tous ensemble ». C’est ce que fédère en majeure partie ma candidature. Entre ces blocs, d’inégale importance, les candidatures qui essaient de se positionner entre deux de ces pôles entrent dans une tension ingérable. Ainsi quand Fillon tâchait d’unir le tribalisme réactionnaire et le libéralisme économique ou bien quand le PS a voulu établir un pont entre le « chacun pour soi » libéral et le « tous ensemble ». On ne sait pas de quoi demain sera fait, mais on sait à cette heure ce qui se produit : une profonde et ample redistribution des adhésions entre ces trois groupes. Elle devient l’enjeu de l’élection. Elle fournit la base de trois programmes bien distincts. Et chaque jour qui passe, en dépit des remuements de l’écume des choses, le grand nombre se positionne progressivement à l’un ou l’autre de ces trois pôles.