• Agressions sexuelles le soir de la finale du Mondial : la police appelle les victimes à porter plainte
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2018/07/18/agressions-sexuelles-le-soir-de-la-finale-la-police-appelle-les-victimes-a-p
    Allez y c’est important pour la comm’ à Macron. Et ne manquez pas l’occasion de vous faire humilié publiquement par les flics, les juges, les médias et les politiques tout en vous faisant siphonner vos revenus par des avocats pour au final obtenir, dans le meilleur des cas, un non-lieu.

    « Personne n’est intervenu », observe la Nantaise, qui se dirige alors vers les forces de l’ordre pour leur demander d’intervenir. « Ils m’ont dit : “Nous, on est là pour le terrorisme ! Il faut que vous alliez porter plainte.” »

    Depuis #metoo il n’y a pas eu de programme de formation des flics et juges sur les violences sexuelles, donc c’est exactement comme d’habitude. Ils le disent eux même : “Nous, on est là pour le terrorisme !"

    #violences_sexuelles #harcèlement_sexuel #violences_masculine #fraternité #police

    • C’est juste que les flics ont recu des ordres correspondant à la place des femmes dans la république. je croi pas que le fait de s’envelopper des insignes du FN suffise à immunisé les francais racialisés contre le stigmate du « terroriste » ou celui du « garçon arabe ». En cas de plainte, les flics et juges se bougerons seulement si les mise en cause sont bazanés.

    • https://entreleslignesentrelesmots.blog/2018/07/17/violences-sexuelles-une-volonte-de-ne-pas-condamner

      D’autant qu’il y a peu de victimes qui ont donné des noms, la plupart se sont bornées à raconter ce qu’elles avaient subi, et chez celles qui ont donné des noms, il y avait la volonté de protéger d’autres victimes, comme toujours.Et parler de délation dans ce contexte, à propos de crimes graves que théoriquement tout citoyen doit dénoncer, c’est quand même assez indécent. Et en plus, poser que ces crimes ne pouvaient être dénoncés qu’en portant plainte, c’est quand même se moquer du monde : ce n’est pas pour rien qu’il n’y a que 9% de plaintes déposées, qu’au final 70% de ces affaires sont classées et qu’il n’y a que 1% de condamnations. Et on sait que les procédures judiciaires sont maltraitantes : notre enquête a montré que 80% des victimes disent avoir très mal vécu les procédures judiciaires. Et que dans l’état actuel, porter plainte, ce n’est pas du tout une garantie d’être jugée, d’être entendue, en fait, les femmes se retrouvent forcément mises en cause, traitées comme des coupables – on ne peut donc pas leur renvoyer cette injonction de porter plainte. Certaines y arrivent parce qu’elles ont du soutien, où qu’elles croient que la justice va répondre à leurs demandes –mais ça se révèle un piège affreux pour elles. Mais pour l’instant, avec la justice actuelle, faire cette injonction aux victimes, c’est un déni total de réalité.

      ...

      Dissociation traumatique qui est à l’origine de la vulnérabilité à d’autres violences, parce que les agresseurs repèrent immédiatement que les victimes sont dissociées donc qu’elles n’ont pas la capacité de pouvoir leur échapper et de se défendre. Et cette dissociation fait aussi que personne n’en a rien à faire, parce que de toute façon, elles ont l’air complètement à l’ouest, on ne va pas du tout les protéger, parce que personne n’a peur pour elles. C’est effarant de constater, quand on discute avec les magistrats qui s’opposent à l’allongement de la prescription, voire à l’imprescriptibilité que nous demandons, que jamais ils n’évoquent le fait que permettre à des victimes de porter plainte, ça permet de protéger d’autres victimes et, en ayant une justice qui agit, de mettre hors d’état de nuire les violeurs : le fait que ça protège d’autres victimes, ça ne les intéresse jamais. J’ai vu ça dans les commissions auxquelles j’ai participé, et à l’échelon du syndicat de la magistrature ; à l’échelon individuel, il y a des magistrats qui sont bien, avec qui on peut travailler. Mais la majorité des magistrats sont contre nous, la majorité des médecins aussi, donc on doit « travailler contre ». On sent que la majorité de ces hommes dominants ne veulent absolument pas renoncer à leurs privilèges, continuer à se servir comme ils veulent quand ils veulent et pouvoir exercer les pires violences tranquilles dans leur coin.

    • C’est juste que les flics ont recu des ordres correspondant à la place des femmes dans la république.

      Et peut-être même pas de façon explicite. C’est leur fonctionnement profond et basique renforcé par une formation délétère qui fait que la police met en doute la parole des victimes ou tourne en dérision leurs plaintes, renforçant ainsi les humiliations qu’elles ont subies.

      #sexisme #hypocrisie (des pouvoirs publics) #communication_politique