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  • Un splendide isolement. Les politiques françaises du maintien de l’ordre | Olivier Fillieule et Fabien Jobard
    https://laviedesidees.fr/Un-splendide-isolement.html

    Tandis qu’en France, la police tenue pour coupable d’acharnement appelle à un rassemblement contre la « haine anti-flics », en Allemagne, en Suède, en Suisse, l’interaction entre police et manifestants se distingue par la maîtrise et le dialogue. La police française résiste aux nouveaux modèles de maintien de l’ordre, articulés autour de la notion de désescalade. O. Fillieule et F. Jobard expliquent les raisons de ce retranchement doctrinal. Source : La Vie des idées, 24 mai 2016

    • La violence de la police entraine des réactions

      Appelés pour un malaise en gare, des policiers attaqués à Antony Le Parisien, ce jour
      http://m.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/hauts-de-seine-heurts-et-degradations-ce-vendredi-dans-une-quinzaine-de

      Incidents et heurts perturbent également des établissements de Gennevilliers, Antony, Bagneux, Meudon, Vanves, Montrouge et Le Plessis-Robinson.

      Par ailleurs, tandis que les forces de l’ordre interviennent devant les établissements perturbés, un groupe de policiers a été accueilli par des jets de projectiles alors qu’ils allaient porter secours à une jeune femme qui aurait fait un malaise, à la gare Chemin d’Antony. Des policiers ont été poussés sur les voies du RER. Le trafic a été interrompu.

    • Comme on le voit, les polices allemandes ne chôment pas. Elles affrontent des violences de gauche et des violences de droite ; des violences dont elles sont l’objet et des belligérant.e.s qu’elles séparent ; elles protègent des ministres et des foules ; elles emploient la force et elles interpellent. Mais le point crucial qui les distingue des polices françaises est ceci : force reste à la loi ; force reste dans la loi. Pas de manifestant.e.s menotté.e.s et frappé.e.s par un policier. Pas de manifestant.e.s à terre et frappé.e.s. Pas de manifestant.e.s injurié.e.s. Pas de jets indiscriminés de gaz lacrymogène dans une foule composite engouffrée dans le métro, au prétexte que s’y seraient glissé.e.s des autonomes ou des casseur.e.s. Pas de matraquage dans le dos de passant.e.s. Pas de perte de contrôle. Pas de gazage dans les entrées ou les enceintes du métro. Au final, pas de polémique.