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  • Indymedia : un media radical de lutte à l’heure du Web 2.0 ? (L’Atelier - médias libres)
    http://atelier.mediaslibres.lautre.net/Indymedia-un-media-radical-de.html

    cette libération de la parole a produit relève plus de la cacophonie désorganisée et du bavardage stérile. Ce dont rend compte l’information à la sauce 2.0 c’est que la pensée critique et la radicalité politique sont soluble dans le « journalisme citoyen ». Sans une approche radicale et un discours critique sur le monde, la participation à l’information n’est qu’une coquille vide que recouvre un vernis démocratique dont l’effet est de maintenir le statu quo. Aussi, l’émergence du Web « participatif » et de ses outils d’autopublication a-t-elle poussé les artisans d’Indymedia à dépasser le seul objectif de la libération de la parole et à réaffirmer une ligne politique, en rupture avec le monde tel qu’il va. Si le projet éditorial et politique d’Indymedia a encore aujourd’hui un sens, ce n’est pas parce qu’il défend la publication ouverte – qui a fait pendant un temps son originalité et sa force – mais parce qu’il offre aux personnes en lutte un outil de coordination, et parce qu’il donne de la résonance à des paroles minoritaires et à des idées dissidentes. (...) Source : L’Atelier - médias libres

    • Dommage ce ton nostalgique alors que cette « dissolution » est quand même aussi une sorte d’accomplissement d’une promesse : il est désormais possible de publier ce qu’on veut sans trop de peine.

    • Au début d’Indymedia il nous était permis de penser que la publication ouverte, la participation libre et directe à l’information, représentait un danger pour les pouvoirs en place. Or, aujourd’hui force est de constater que ce n’est pas le cas.

      Ah ben oui d’où les attaques incessantes, les dizaines de lois, les prises de contrôle économiques, etc. pour empêcher cette participation libre. Sans compter que comparer Indymedia (organisation autogérée et décentralisée sans but commercial) au web 2.0 (entreprises commerciales, centralisées et censurant à tout va) c’est un peu se foutre de la gueule du monde.