Inquiétude pour la situation économique des familles monoparentales et aggravation des situations de précarité alimentaire #précarité #aidealimentaire #COVID-19 #suisse
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« Nous-mêmes n’avons pas les moyens de soutenir ces personnes financièrement, déplore la directrice de l’AFM Genève. Et l’épicerie sociale de l’association n’est plus achalandée : « Avec les achats de masse, les magasins n’ont plus d’invendus… » Elle vient de boucler une lettre adressée au ministre genevois de la Cohésion sociale, Thierry Apothéloz. « Nous avons besoin d’une aide très rapide de l’Etat. » Elle en appelle aussi à leurs bailleurs de fonds habituels, et au grand public.
Sans pouvoir l’étayer encore, la FSFM craint que l’impact économique du covid-19 ne jette encore davantage de familles monoparentales à l’aide sociale. En Suisse, celles-ci représentent déjà près de 20 % des personnes qui ont besoin de cet apport. « Il faut éviter cette issue : car l’aide sociale est soumise à remboursement lorsque la situation s’améliore, ce qui peut entraîner des années de précarité supplémentaire, et pour certains enfants, une vie entière de pauvreté. »