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  • Le réseau Atlas, la France et l’#extrême-droitisation des esprits - Observatoire des multinationales
    https://multinationales.org/fr/enquetes/le-reseau-atlas-la-france-et-l-extreme-droitisation-des-esprits


    Finalement, tous ces fachos qui popent partout dans le monde comme les cèpes après une pluie d’automne, ce n’était pas le fruit du hasard.
    https://multinationales.org/IMG/pdf/atlasfr_v3.pdf

    Notre rapport Le réseau Atlas, la France et l’extrême-droitisation des esprits, qui s’appuie en partie sur des documents internes inédits, est à la fois une présentation de l’Atlas Network, encore inconnu du public français, et une enquête sur ses partenaires dans l’Hexagone, dont certains comme l’Ifrap sont omniprésents dans les médias, tandis que d’autres comme l’IFP jouent un rôle clé dans la formation et la mise en réseau de leaders et porte-parole de droite et d’extrême-droite.

    Lancé dans les années 1980, l’Atlas Network est aujourd’hui l’un des plus importants réseaux de think tanks au monde, financé par des fondations américaines comme celles des frères Koch et par des multinationales. Son objectif avoué est de recouvrir le monde de think tanks et autres organisations libertariennes et souvent ultraconservatrices pour « changer le climat des idées » et s’attaquer à des causes comme l’action climatique, la promotion des droits des femmes et des minorités, la justice fiscale ou encore les services publics.

    Le réseau se prévaut de nombreuses victoires politiques tout autour de la planète, comme le rejet de référendums au Chili et en Australie, le Brexit, le départ forcé de Dilma Rousseff au Brésil ou encore l’élection en Argentine de Javier Milei, très proche du réseau. Aux États-Unis, il se mobilise au côté des Républicains et espère fixer le programme politique de Donald Trump s’il est élu.

  • Algérie, sous le règne de la médiocrité du personnel politique.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4618

    Cette intelligente emprise de la médiocrité marquera dans le temps notre époque moderne. On la voit s’exprimer hautement et largement dans l’architecture, abondamment dans la littérature. Et elle règne complètement dans la politique. #International

    / Maghreb, Algérie, Tunisie, Maroc, Libye, Africa, population, société , Afrique, Monde Arabe, islam, Maghreb, Proche-Orient,, #edito, #Internet,_Web,_cyber-démocratie,_communication,_société,_médias

    #Maghreb,Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société #Afrique,_Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient,

  • L’UE reconnait « une situation difficile » dans ses partenariats avec les pays africains pour lutter contre l’immigration irrégulière - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/57257/lue-reconnait-une-situation-difficile-dans-ses-partenariats-avec-les-p

    ’UE reconnait « une situation difficile » dans ses partenariats avec les pays africains pour lutter contre l’immigration irrégulière
    Par La rédaction Publié le : 22/05/2024
    La Commission européenne a reconnu mardi « une situation difficile » après la publication d’une enquête journalistique révélant que les fonds de l’UE alloués à des pays africains – Tunisie, Maroc et Mauritanie – servaient en partie à financer des refoulements dans le désert pour empêcher les exilés d’atteindre l’Europe. Des pratiques contraires au droit international.
    Face aux accusations de complicité sur les violations des droits de l’Homme dans certains pays d’Afrique, la Commission européenne a réagi mardi 21 mai. « Parfois, la situation est difficile dans nos pays partenaires » mais ils « restent des États souverains et contrôlent leurs forces nationales », a affirmé une des porte-parole de l’institution, Ana Pisonero. Son homologue Éric Mamer, interrogé lors d’un point presse quotidien, a lui aussi partagé la même analyse : « C’est une situation qui est difficile, qui est mouvante et sur laquelle nous allons continuer à travailler ».
    Une enquête, publiée le même jour par des médias internationaux dont Le Monde et le Washington Post avec le collectif de journalistes Lighthouse Reports, révèle comment « l’Europe soutient, finance et participe directement à des opérations clandestines menées dans les pays d’Afrique du Nord pour abandonner chaque année des dizaines de milliers de personnes noires dans le désert ou dans des régions reculées afin de les empêcher de venir dans l’Union européenne (UE) ».
    L’enquête signale que des réfugiés et migrants au Maroc, en Mauritanie et en Tunisie sont « appréhendés en raison de la couleur de leur peau, emmenés dans des bus et conduits au milieu de nulle part, souvent dans des zones désertes et arides », sans eau ni nourriture. Certains sont emmenés vers des zones frontalières où ils sont « vendus par les autorités à des trafiquants d’êtres humains et à des gangs qui les torturent contre rançon ». Depuis plusieurs années, InfoMigrants a publié des dizaines d’articles et de témoignages de migrants racontant les arrestations arbitraires dans les rues ou dans les maisons des Noirs dans ces pays, mais aussi en Libye et en Algérie, et les refoulements dans des zones désertiques.
    À l’été 2023, la rédaction avait récolté plusieurs récits d’exilés relatant les interpellations dans les rues de Sfax, dans le centre-est de la Tunisie, et les expulsions dans le désert, à la frontière avec l’Algérie et la Libye – des pratiques qui n’ont jamais cessé depuis et qui se sont mêmes accentuées ces derniers jours.
    En fin d’année, InfoMigrants avait révélé que des exilés étaient discrètement transmis par des forces tunisiennes à des Libyens, et transférés dans les prisons du pays. « Le véhicule s’est arrêté au niveau d’une montagne de sable. De l’autre côté, c’est la Libye. Les Tunisiens sont montés sur la montagne pour annoncer leur présence. Cinq minutes après, on a entendu des klaxons venus d’en face. Les policiers ont alors braqué leur kalachnikov sur nous et nous ont dit : ‘Haya, haya’ [’allez-y’, en français, ndlr] en montrant la Libye. Tout le monde avait peur », avait expliqué Moussa, un Guinéen. De l’autre côté, des milices libyennes les attendaient pour les conduire dans des centres de détention.
    Au Maroc aussi, les témoignages recueillis de ce type sont nombreux. Le dernier date de février 2024 : un Guinéen avait détaillé à la rédaction ses multiples refoulements dans le désert, vers Ourzazate (sud du Maroc) et Beni Melal (centre du Maroc).
    Des fonds de l’UE utilisés pour refouler des migrants dans le désert
    elon l’enquête de Lighthouse Reports publiée mardi, ce « système de déplacement de masse (…) fonctionne notamment grâce à l’argent, les véhicules, l’équipement, le renseignement et les forces de sécurité fournis par l’UE et les pays européens ». Le quotidien Le Monde écrit qu’en Tunisie les « pick-up Nissan utilisés par la police pour arrêter les migrants correspondent à des modèles livrés par l’Italie et l’Allemagne entre 2017 et 2023 ».Au Maroc, les « 4x4 Toyota Land Cruiser, utilisés lors d’arrestations dont les images ont été diffusées sur les réseaux sociaux (…) correspondent aux modèles achetés par l’Espagne, puis par l’Europe » dans le cadre d’un accord entre les deux pays.
    En Mauritanie enfin, l’UE finance « la reconstruction de deux centres de rétention. Ceux-là mêmes où des migrants sont enfermés avant d’être envoyés dans le désert, acheminés dans des pick-up Toyota Hilux en tout point similaires à ceux livrés par l’Espagne en 2019 », peut-on lire dans l’enquête."Des exemples, parmi d’autres, qui démontrent que ces opérations, contraires à la Convention européenne des droits de l’Homme, bénéficient du soutien financier de l’UE et de ses États membres", insistent les journalistes.
    Depuis 2015, le Maroc, la Tunisie et la Mauritanie ont reçu 400 millions d’euros pour la gestion des frontières via le fonds fiduciaire d’urgence (FFU). Une somme à laquelle s’ajoutent d’autres aides financières accordées directement par des pays européens à ces trois États africains. D’après Lighthouse Reports, les instances de l’UE ont parfaitement connaissance d’une partie de ces arrestations arbitraires, contraires au droit international. Dans le cas du Maroc par exemple, la Commission européenne avait en 2019 fait référence à une « vaste campagne de répression » contre des Subsahariens et des expulsions « illégales » vers des zones reculées dans un document sur les financements de l’UE au royaume chérifien. Sans pour autant mettre fin à son partenariat.

    #Covid-19#migrant#migration#UE#tunisie#maroc#mauritanie#espagne#migrationirreguliere#politiquemigratoire#droit#sante#expulsion

  • Espace Schengen : l’Union européenne adopte de nouvelles règles pour les contrôles aux frontières
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/05/24/espace-schengen-l-union-europeenne-adopte-de-nouvelles-regles-pour-les-contr

    Espace Schengen : l’Union européenne adopte de nouvelles règles pour les contrôles aux frontières
    Publié le 24 mai 2024 à 19h58, modifié le 24 mai 2024 à 19h59
    L’Union européenne a adopté, vendredi 24 mai, une réforme du code Schengen, destinée notamment à clarifier le cadre prévu pour la réintroduction des contrôles aux frontières intérieures de l’espace de libre circulation, et à harmoniser les restrictions en cas d’urgence sanitaire. La réforme, sur laquelle les négociateurs avaient trouvé un accord en février, vise aussi à contrôler les mouvements migratoires au sein de l’espace Schengen et à répondre aux situations d’instrumentalisation des migrants par des pays tiers.
    Elle permet à un Etat membre de « transférer les ressortissants de pays tiers appréhendés dans la zone frontalière et séjournant illégalement sur son territoire vers l’Etat membre d’où ils sont directement arrivés ». « L’arrestation devra avoir lieu dans un cadre de coopération bilatérale », précise dans un communiqué le Conseil de l’UE représentant les Vingt-Sept.
    Afin de lutter contre les tentatives de pays tiers d’orchestrer l’arrivée de migrants dans le bloc, comme la Biélorussie et la Russie ont été accusées de le faire à des fins de déstabilisation, les nouvelles règles permettront notamment aux Etats membres de limiter le nombre de points de passage aux frontières. Elles permettent aussi de prendre des mesures contraignantes au niveau européen pour restreindre l’accès de ressortissants de pays tiers au bloc en cas d’urgence sanitaire de grande ampleur. Pendant la pandémie de Covid-19, Bruxelles n’avait pu émettre que des recommandations non contraignantes à l’intention des Etats membres pour tenter d’harmoniser les restrictions imposées aux voyageurs entrant dans l’UE. La réforme du code Schengen a été proposée en décembre 2021 par la Commission européenne pour tirer les leçons de la crise du Covid-19, qui avait donné lieu à des restrictions en pagaille. Selon les nouvelles règles, le Conseil de l’UE pourra aussi imposer des tests et des mesures de quarantaine.
    Au sein de l’espace Schengen, qui regroupe 27 pays – dont 23 Etats membres de l’UE plus l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse –, plus de 400 millions de personnes peuvent en principe circuler sans être soumises à des contrôles. Depuis mars, deux autres pays, la Bulgarie et la Roumanie, ont partiellement rejoint ce groupe.
    Mais depuis 2015, invoquant la pression migratoire ou la menace terroriste, un certain nombre de pays ont réintroduit des contrôles d’identité à leurs frontières. Ils sont actuellement huit à le faire (la Slovénie, l’Italie, l’Allemagne, l’Autriche, la France, la Norvège, le Danemark, la Suède). Ces contrôles sont autorisés par le code Schengen à titre exceptionnel, en cas de menace grave pour l’ordre public ou la sécurité intérieure d’un Etat, mais de manière provisoire. La Cour de justice de l’UE avait rappelé en avril 2022 qu’ils ne devaient pas excéder six mois.
    La réforme prévoit qu’en cas de menace grave à sa sécurité un Etat peut autoriser des contrôles à ses frontières pour une durée maximale de deux ans, avec une prolongation possible d’un an. Ces Etats devront évaluer la nécessité et la proportionnalité de ces contrôles et déterminer si les objectifs poursuivis ne peuvent être atteints par des mesures alternatives.

    #Covid-19#migrant#migration#UE#espaceschengen#pressionmigratoire#securite#terrorisme#frontiereinterieure#droit#sante

  • Émissions de gaz à effet de serre en france : nouvelle estimation
    L’année 2023 avec les données Secten du Citepa
    https://www.citepa.org/fr/2024_05_a02/#:~:text=5%2C8%25%20de%20baisse%20d,2022%20et%202023%2C%20hors%20UTCATF

    D’après les données du #Citepa, en France (France métropolitaine et territoires d’Outre-mer inclus dans l’UE) les #émissions territoriales de gaz à effet de serre (GES) hors puits de #carbone ont baissé de -5,8% (-22,8 Mt CO2e) entre 2022 et 2023, hors UTCATF [Utilisation des terres, changement d’affectation des terres et foresterie].

    [...]

    Le puits de carbone forestier est fragile

    En parallèle des émissions des autres secteurs, le secteur de l’utilisation des #terres et de la #forêt représente un #puits net de carbone qui permet de séquestrer du CO2 dans la biomasse et les sols. Estimé à environ -45 Mt CO2 en moyenne dans les années 2000, ce puits s’est considérablement réduit pour atteindre environ -20 Mt CO2 dans les années récentes, notamment en raison de l’effet couplé de sécheresses à répétition depuis 2015, de maladies affectant le taux de mortalité des arbres, et d’une hausse des récoltes de #bois. Cette diminution du puits implique un effort encore plus conséquent sur les autres secteurs afin de parvenir à la neutralité carbone.

    Initialement, l’objectif de la SNBC-2 [2e Stratégie nationale bas carbone] prévoyait d’atteindre un puits de carbone entre -40 et -45 Mt à horizon 2030. Les objectifs provisoires annoncés en 2023 en amont de la prochaine SNBC-3 n’intégraient pas encore de cible pour ce secteur.

    Les objectifs sont-ils respectés ?


    Le budget carbone 2019-2023 de la SNBC-2 est respecté si l’on prend le total hors puits de carbone (400 Mt émis en moyenne contre un budget de 420 Mt), et n’est pas respecté si l’on prend le total avec puits de carbone (380 Mt émis contre un budget de 379 Mt). Dans le détail, le budget est atteint pour tous les secteurs à l’exception des déchets (dépassement provisoirement estimé de 1,7 Mt) et surtout de l’UTCATF (21 Mt d’absorption en moins par rapport à l’objectif). En moyenne sur 2019-2023, le total des émissions, incluant le secteur UTCATF, dépasse de 1,4 Mt (0,4%) le budget carbone.

  • Über uns | DAWUM
    https://dawum.de/Ueber_uns

    Unser Konzept

    DAWUM - Darstellung und Auswertung von Wahlumfragen ging am 12.02.2016 online und hat es sich zum Ziel gesetzt, Wahlumfragen zu Bundes- und Landtagswahlen übersichtlich und anschaulich darzustellen sowie automatisch auszuwerten. Mit unserer automatischen Auswertung unterscheiden wir uns von manch anderen Internetseiten, die sich mit Wahlumfragen befassen. Darüber hinaus binden wir zahlreiche soziale Netzwerke ein, um eine übergreifende und aktuelle Berichterstattung zu Wahlumfragen zu gewährleisten.

    Wir veröffentlichen alle repräsentativen Wahlumfragen, die aus frei zugänglichen Quellen verfügbar sind. Repräsentativ ist eine Wahlumfrage, wenn sie den Querschnitt der Bevölkerung abbildet. Hierfür nehmen die Umfrageinstitute insbesondere eine Gewichtung nach Geschlecht, Alter und Region vor, um der tatsächlichen Bevölkerungszusammensetzung zu entsprechen. Bei unserer Arbeit sind wir neutral und unabhängig. Wir zeigen auch Wahlumfragen von Instituten, die von anderen Websites unberücksichtigt bleiben. Unsere Datenbanken werden täglich aktualisiert und sind damit auf dem neuesten Stand. Institute, Auftraggeber, Befragungszeiträume und Quellen werden in den Hinweisen der jeweiligen Wahlumfrage genannt.

    Wir verstehen uns als kostenfreies Informationsangebot über Wahlumfragen. DAWUM wird in der Freizeit betrieben. Jährliche und monatliche Kosten, die beim Betrieb der Seite und der Verwaltung der sozialen Netzwerke entstehen, trägt der Betreiber selbst.
    Unser Team
    Betreiber und Inhaltsmanagement
    Dipl.-Jur. Philipp Guttmann, LL. B.
    Programmierung
    Dipl.-Jur. Philipp Guttmann, LL. B. und Dr. Martin Guttmann, M. Sc.

    Die Website von DAWUM wird fortlaufend verbessert und weiterentwickelt, sowohl inhaltlich als auch gestalterisch. Der Programmiercode wurde zuletzt am 10.05.2024 aktualisiert und liegt in der öffentlichen Version 1.7.0.10 (Changelog) vor.

    #Allemagne #politique #élections #prognostique #statistique

  • Wie uns die Internet-Giganten wieder zu Vasallen machen
    https://www.infosperber.ch/gesellschaft/technik/wie-uns-die-internet-giganten-wieder-zu-vasallen-machen

    11.05.2024 von Heinz Moser - Die Digitalisierung stellt die industrielle Welt auf den Kopf. Es droht eine Rückkehr zur Feudalherrschaft.

    Wenn sich die grössten IT-Unternehmen der Welt mit neuen Produkten durchzusetzen versuchen, kann sich ein einzelner Staat wie die Schweiz nicht entziehen. Umso mehr Einfluss haben die Bosse der digitalen Wirtschaft und ihre weltumspannenden Plattformen gegenüber den staatlichen Mächten. Die grössten dieser US-Konzerne werden als «7 Magnificants» bezeichnet, da sie die globale Wirtschaft mit ihren Milliarden bestimmen. Sie sind offenbar nicht nur «gross», sondern auch «grossartig». Gemeint sind damit Amazon, Alphabet, Apple, Meta, Microsoft, Nvidia und Tesla.

    Die Tech-Giganten beherrschen mit ihren unterschiedlichen Schwerpunkten die digitale Wirtschaft: Apple und Microsoft sind seit Jahrzehnten Schwergewichte auf dem PC-Markt. Dazu kommen Plattformen für Online-Verkäufe wie Amazon oder von «Social Media» wie «Meta». Allerdings handelt es sich um eine Momentaufnahme. Nvidia ist erst kürzlich mit dem Hype um KI zu den führenden Konzernen aufgestiegen, und chinesische Anbieter wie Baidu, Alibaba und Tencent holen rasant auf.

    Die «glorreichen Sieben»

    Die «glorreichen Sieben» prägen immer stärker die Kultur des digitalen Zeitalters. Wie stark ihr gesellschaftlicher Einfluss ist, zeigt sich daran, dass die Bosse und Entrepreneure des digitalen Zeitalters leicht mit den grossen Unternehmern des Industriezeitalters verglichen werden können – etwa mit John Rockefeller in den USA oder mit Alfred Escher, dem Zürcher Industriekapitän des 19. Jahrhunderts. Dieser war hierzulande führender Vertreter des Industriekapitalismus und Zürcher Regierungsrat. Er förderte massgeblich die Eidgenössische Technische Hochschule (ETH) und war Pionier der Eisenbahnverbindung durch den Gotthard.

    Steve Jobs und Apple: Die Ikone des digitalen Zeitalters ist Steve Jobs, der charismatische Chef von Apple, der früh an Krebs verstarb. Er schaffte es, mit dem Iphone eine neue Form der Kommunikationskultur zu begründen. Sein Biograf Walter Isaacson zeigt auf, dass Jobs eine Mischung aus Genie und Wahnsinn war. Einerseits ein absoluter Perfektionist, für den Design alles zählte, aber auch despotisch und machtbewusst. Seit den Apple-Rechnern und dem legendären Mac entwickelte er seine Gerätepalette für den digitalen Alltag stetig weiter. Jobs veränderte mit dem Macintosh die ganze Computerindustrie und mit dem Ipod die ganze Musikindustrie. Die oft auch brutale Härte hinter dieser Erfolgsgeschichte zeigt Isaacson (S. 363) am Personal-Digital-Assistent «Newton» auf, den Jobs von einem auf den anderen Tag fallen liess. Jobs brüskierte damit den damaligen Apple-CEO Gil Amelio, indem er ihn am Telefon aufforderte «Newton abzuschiessen». Amelio war total überrumpelt und fragte nach, ob das nicht zu teuer wäre. Jobs darauf: «Hak es ab, schreib es ab, werd es einfach los. Es spielt keine Rolle, was es kostet. Die Leute werden Hurra schreien, wenn es in der Versenkung verschwunden ist.»

    Wie exzentrisch und machtbewusst die neuen Mogule des Plattformkapitalismus sind, zeigen auch andere Exponenten der «glorreichen Sieben»:

    Bill Gates und Microsoft: Die Biographie von Bill Gates wird im Buch des Investigationsjournalisten Tim Schwab mit «Das Bill-Gates-Problem» überschrieben. Der Microsoft-Gründer, der durch seine Stiftung als Wohltäter gilt, ziehe nicht nur finanziellen Nutzen aus seiner Stiftung, sondern übe durch sie auf undemokratische Weise enorme Macht aus. Schon nach der Gründung von Microsoft galt Gates als arrogant und skrupellos. Als sein Partner Paul Allen erkrankte, versuchte er ihn finanziell auszubooten. Gates, so Allen, sei ein Mensch, der sich stets gedrängt fühle, seine Überlegenheit zu beweisen und andere zu vernichten, wenn er das könne.

    Auch der Mythos des Wohltäters ist seit Tim Schwabs Buch angekratzt. Gates sei in Wirklichkeit ein Machthaber und seine Gates Foundation in Wahrheit eine politische Organisation – ein Werkzeug, um in der öffentlichen Politik mitzumischen. Der Philanthropismus der Superreichen sei ein Mittel, um weltweit auf die Politik Einfluss zu nehmen – und dies auf undemokratische Weise. Tim Schwab schreibt dazu: «Dass die Superreichen ihr Privatvermögen nahtlos in politische Macht verwandeln können, ist ein deutliches Zeichen für ein Scheitern der Demokratie und das Aufkommen einer Oligarchie» (S. 27). Gemäss der NZZ kamen mehr als 10 Prozent des Budgets der WHO für 2020/21 von der Gates Foundation. Einzig Deutschland bezahlte mehr.

    Marc Zuckerbergs Konzern Meta: Mark Zuckerberg hat Facebook 2004 als Social-Media-Netz gegründet und ist bis heute CEO dieses Unternehmens. Mit seinen Mitgründern überwarf er sich, zahlte sie dann aber nach einem Vergleich aus. Als Facebook nach 2010 aus der Mode kam, dachte man bereits ans Ende der Höhenflüge seines Konzerns. Doch Zuckerberg kaufte seine wichtigsten Konkurrenten Whatsapp und Instagram auf und ist bis heute einer der führenden Internet-Unternehmer im Bereich der Social Media geblieben.

    Als in den USA der Stern von Donald Trump zu leuchten begann, war Facebook tief in den Wahlkampf verstrickt. Die Firma Cambridge Analytica hatte die Profile von 87 Millionen Facebook-Nutzern ausgewertet, um gezielt mit den unrechtmässig abgegriffenen Daten Wahlkampf zu betreiben. Gemäss der New York Times konnten damit die privaten Social-Media-Aktivitäten eines grossen Teils der amerikanischen Wählerschaft zugunsten des Wahlkampfs von Donald Trump ausgenutzt werden. Sechs Jahre später akzeptierte der Facebook-Mutterkonzern Meta einen Vergleich, mit welchem die Sammelklage von Usern durch die Zahlung von 725 Millionen US-Dollar beigelegt wurde.

    Jeff Bezos und Elon Musk: Auch Jeff Bezos, Chef der Warenplattform Amazon, hat sich politisch in Stellung gebracht, indem er die Washington Post, eine der renommiertesten Zeitungen der USA, 2013 für 250 Millionen Dollar kaufte. Frank Lobigs, Medienwirtschaftler an der Technischen Universität Dortmund, meinte damals im Deutschlandfunk, es handle sich um einen «mäzenatischen» Zug, um die traditionsreiche Zeitung zu erhalten. Die «Zeit» kommentierte diesen Kauf deutlich nüchterner: «Die Washington Post wird nicht Amazon gehören, sondern Bezos persönlich; sie wird von der Börse genommen. Aber der Gedanke, dass er das Hauptstadtblatt nicht auch für Lobbyarbeit für Amazon nutzen wird, ist absurd.»

    Ursprünglich waren die Mogule des digitalen Kapitalismus eng mit der Entwicklung der digitalen Kommunikationsmittel (PC, Internet und Handy) verbunden. Die digitalen Plattformen und die Daten, die hier bewirtschaftet werden, sind heute weit darüber hinaus der Motor der wirtschaftlichen Entwicklung. Das belegt Jeff Bezos Amazon, das den Online-Handel weltweit dominiert. Aber auch der Autobauer Tesla von Elon Musk ist ein breit aufgestellter Technologiekonzern, der über die Auswertung der Daten seiner Kunden das autonome Fahren forciert.

    Die Rivalitäten der Tech-Mogule

    Die Plattformen und ihre egomanischen Besitzer kämpfen oft hemdsärmelig um ihre Pfründen und Königreiche. Das kann bis zu persönlichen Auseinandersetzungen gehen. So kündigten Marc Zuckerberg und Elon Musk einen Mixed-Martial-Arts-Kampf für 2024 an. Doch dieser Kampf rückte gerade in weite Ferne. Denn Zuckerberg hatte sich im Training für den Käfigkampf das Kreuzband gerissen und musste operiert werden. Mit harten Bandagen wird aber auch in den Geschäftsbereichen der Tech-Milliardäre operiert. Legendär ist die Rivalität zwischen Bezos Amazon und Musks Firma Space Ex in der Raumfahrt. Beide sind mit ihren wiederverwendbaren Raketen Rivalen, die Touristen in den Weltraum senden und den Mars besiedeln wollen.

    Auch bei der Entwicklung der Künstlichen Intelligenz stehen die Grosskonzerne in Konkurrenz. Neben Chat GPT von der Firma Open AI, die eng mit Microsoft verbunden ist, und Google mit «Bard» sind hier immer mehr Konkurrenten im Rennen. So entwickelt auch der «Meta»-Konzern von Facebook das eigenen Sprachmodell Llama 3, das die bisherigen KI-Modelle übertreffen soll. Und es stehen auch Jeff Bezos mit «Perplexity» und Elon Musk mit «Grok» in den Startlöchern.

    Die These vom Technofeudalismus

    Angesichts der neuen Tech-Herrscher, die sich um geltende Regeln nicht scheren, wenn sie quer zu ihren Anliegen verlaufen, stellt sich die Frage, ob sich die Welt zur feudalistischen Herrschaftsform zurückbewegt. Der ehemalige Wirtschaftsminister Griechenlands, Yannis Varoufakis, spricht von einem «Technofeudalismus», der sich als neue Herrschaftsform zu etablieren beginnt. Der klassische Kapitalismus sei tot, und es habe eine neue Ära begonnen. Das Entscheidende der neuen «digitalen Herrschaft»: Sie floriert nicht mehr über die Güter, welche produziert werden. Vielmehr zahlen die Firmen, die dort ihre Produkte anbieten eine Abgabe. Diese vergleicht er mit dem Lehen, das im Mittelalter die Bauern abzugeben hatten. Heute geschehe dies in Form von Daten, welche die Besitzer dieser neuen Plattformen für ihre eigenen Zwecke abschöpfen. Mit jedem Click und jedem Like vergrössern sie ihre Macht, denn die Währung, die zu dem unglaublichen Reichtum der Konzerne führt, sind unsere Daten, die wir an sie abgeben. Technofeudalismus sei die Vorstellung, dass wir Big-Tech (Amazon, Google, Apple und Meta) dienen, indem wir Daten für den Zugriff auf ihre Cloud zur Verfügung stellen. So wird das autonome Fahren, das Musk mit Tesla vorbereitet, nur aufgrund der Millionen von Kundendaten möglich werden, die verarbeitet werden.

    Nach Varoufakis haben die konventionellen kapitalistischen Hersteller fast keine andere Wahl mehr, als ihre Waren nach dem Gutdünken der Cloudalisten zu verkaufen und ihnen für dieses Privileg eine Gebühr zu zahlen. Sie entwickeln damit zu ihnen eine Beziehung, die sich nicht von Vasallen gegenüber ihren feudalen Oberherren unterscheidet. Die These vom Technofeudalismus unterstützt auch der Genfer Wirtschaftsprofessor Cédric Durant. Für ihn bedeutet der Technofeudalismus, dass mit der Digitalisierung der Welt ein grosser Rückschritt begonnen habe. Die Wettbewerbsbeziehungen hätten sich zu Abhängigkeitsverhältnissen entwickelt. Folgen seien die Rückkehr der Monopole, die Abhängigkeit der Subjekte von Plattformen, die Verwischung der Unterscheidung zwischen Wirtschaft und Politik.

    Die Macht der Clouds

    Das Aufkommen der Internet-Giganten ist nicht allein eine weitere industrielle Revolution. Nach Varoufakis ist damit jene Epoche zu Ende, welche die Fesseln des mittelalterlichen Feudalismus auflöste, aus dem dann Kapitalismus und Demokratie hervorgingen. Der Vasall wird wieder an seinen neuen Herrn, den Cloud-Kapitalisten, gebunden. Die Besitzer der Plattformen erwerben eine immense Macht, indem sie unser Verhalten vorhersagen, unsere Präferenzen lenken und unsere Entscheidungen beeinflussen. Sie machen uns zu ihren unbezahlten Dienern, deren Aufgabe es ist, die dazu notwendigen Algorithmen zu trainieren. Allerdings kann die Macht der Cloud auch überschätzt werden. Die Cloud ist auf die Massenproduktion von industriellen Waren angewiesen, damit Abgaben fällig werden. So ist für Tesla die Cloud zwar wichtig, aber es braucht auch die industriellen Innovationen, welche aus dem Elektroauto ein gefragtes Produkt machen. Insgesamt gilt: Erst wenn innovative Produkte auf Online-Märkten angeboten werden, können die Plattformen davon profitieren.

    Dass auch die Macht des Technofeudalismus auf tönernen Füssen steht, zeigt das Beispiel von Elon Musk, der mit Tesla und seiner chinesischen Gigafactory den chinesischen Markt aufrollte. Es war eine klassische industrielle Strategie, welche Tesla nutzte, um in China führender Anbieter von Elektromobilen zu werden. Die New York Times weist darauf hin, wie Musk eng mit staatlichen Führungskräften zusammenarbeitete – etwa mit dem heutigen chinesischen Ministerpräsidenten Lu Qiang. Diese «symbiotische» Bindung an Chinas Staatsführung ist für die New York Times besorgniserregend, da Musks Weltraum-Unternehmen SpaceX heikle Pentagon-Verträge hat und einen grossen Teil des Satelliten-Internets der Welt kontrolliert.

    Es ist zudem Ironie der Geschichte, dass die China-Strategie von Tesla letztlich die chinesischen Autobauer stärkte. Der chinesische Rivale BYD überholte Tesla am Ende des letzten Jahres bei den weltweiten Verkäufen. Der Aktienkurs von Tesla brach aufgrund rückläufiger Verkäufe in China ein. Musk büsste den Titel des reichsten Mannes der Welt ein. Erst im April dieses Jahres kündigte Tesla die Entlassung von weltweit 10 Prozent der Belegschaft an. Aber auch chinesische Tech-Riesen wie Alibaba oder Baydou gefährden die westlichen Grosskonzerne. Dabei passt das Bild des Technofeudalismus nur beschränkt, weil in China der Staat die eigenen Konzerne unterstützt. Es könnte deshalb sein, dass der Technofeudalismus die Warengesellschaft des Kapitalismus nicht ablöst, sondern neue Dynamiken im bisherigen Wirtschaftssystem hervorruft. Wie die Soziologin Sabine Pfeifer festhält, führt dies zu Fragen wie: «Welche Mechanismen des Kapitalismus verstärken, verändern und verschieben sich?»

    Was die demokratischen Gesellschaften gegen den Technofeudalismus tun können

    Dass die Bäume der Tech-Magnaten auch gegenüber gewerkschaftlichen Kräften nicht in den Himmel wachsen, musste Elon Musk, der mit Gewerkschaften wenig am Hut hat, am Beispiel von Schweden lernen. Hier steht er unter starkem Druck, weil die Arbeiter von Tesla einen Tarifvertrag fordern und seit einem halben Jahr im Streik stehen. In Schweden und in anderen nordischen Ländern werden die Forderungen der Tesla-Beschäftigten mit Sympathieaktionen unterstützt. Für Musk war dies unverständlich, weil er die Mentalität europäischer Gewerkschaften zu wenig kennt. Sein Kommentar auf X: «Das ist verrückt.» Vor wenigen Tagen besänftigte er seine Tonlage: «Ich denke, der Sturm ist vorüber. Die Dinge sind in Schweden in einer ganz guten Verfassung.»

    Besonders wichtig für die Demokratie sind die staatlichen Zusammenschlüsse auf der internationalen Ebene, die am ehesten den Tech-Giganten Paroli bieten können. So versucht die EU den Datenschutz durch eine «Europäische Datenschutz-Grundverordnung» (DS-GVO) zu regeln. Diese umfasst Fragen, die sich durch «Big Data» und neue Techniken oder Arten der Datenverarbeitung wie Profilbildung, Webtracking oder dem Cloudcomputing ergeben.

    Das Europäische Parlament hat in diesem Jahr zudem die Risiken des Einsatzes von Künstlicher Intelligenz beschränkt. Die KI-Systeme sollen dadurch sicher, transparent, nachvollziehbar, nicht diskriminierend und umweltfreundlich werden. Gegenüber den privaten Interessen der Big-Tech-Unternehmer bilden damit staatliche Institutionen und Organisationen ein Gegengewicht zu den neofeudalistischen Tech-Fantasien. Demokratie und politische Willensbildung werden davon abhängen, ob es gelingt, eine politische Sphäre zu bewahren, welche es nicht Netzwerken wie X (dem früheren Twitter) überlässt, den öffentlichen Diskurs zu organisieren.

    Wenn die EU versucht, das eigenwillige Treiben der Tech-Konzerne in geordnete Bahnen zu lenken, so blickt das Silicon Valley misstrauisch nach Europa. Denn der EU ist es dank ihrer Wirtschaftsmacht gelungen, so etwas wie Grundregeln im Umgang mit KI und Internet zu formulieren. Nun müssten diese Regulierungen aber weltweit durchgesetzt werden – auch mit Milliardenstrafen, wenn es nötig ist. Erst dann wird der Mythos des Technofeudalismus als Entwicklung verstanden werden, die aus der Zeit gefallen ist.

    Bücher zu den Superreichen

    Walter Isaacson, Steve Jobs. München 2011 (Bertelsmann)

    Tim Schwab, Das Bill Gates Problem. Der Mythos vom wohltätigen Millionär, Frankfurt 2023 (Fischer)

    Sheera Frenkel, Cecilia Kang, Inside Facebook. Die hässliche Wahrheit, Frankfurt 2021 (Fischer)

    Walter Isaacson, Elon Musk. Die Biografie. München 2021 (Bertelsmann)

    Yanos Varoufakis, Technofeudalismus. What Killed Capitalism. London 2023 (Penguin Random House)

    #écconomie #politique #capitalisme #monopoles #impérialisme #

  • Ecolos, mais pas trop…

    Le #capitalisme menace la vie sur terre. Aucune issue technique à ce constat. Les usages destructeurs des ressources naturelles sont inscrits au plus profond des structures sociales : école, travail, propriété, marché, etc. Ils forgent des conditions de classe écologiquement inégales et antagoniques.
    Ce livre montre qu’une #écologie_politique véritablement transformatrice doit avoir pour horizon la refonte des cadres fondamentaux de la vie sociale qu’exige l’invention d’une société respectueuse des #limites_planétaires.

    https://www.raisonsdagir-editions.org/catalogue/ecolos-mais-pas-trop

    https://www.youtube.com/watch?v=cpAY24KcGqw&embeds_referring_euri=https%3A%2F%2Fwww.raisonsdagir-ed


    #livre #écologie #classes_sociales

  • #2023 recorded as hottest in 2000 years

    When you look at the long sweep of history, you can see just how dramatic recent global warming is, says Prof Ulf Büntgen

    Researchers have found that 2023 was the hottest summer in the Northern Hemisphere in the past two thousand years, almost four degrees warmer than the coldest summer during the same period.

    Although 2023 has been reported as the hottest year on record, the instrumental evidence only reaches back as far as 1850 at best, and most records are limited to certain regions. Now, by using past climate information from annually resolved tree rings over two millennia, scientists from the University of Cambridge and the Johannes Gutenberg University Mainz have shown how exceptional the summer of 2023 was.

    Even allowing for natural climate variations over hundreds of years, 2023 was still the hottest summer since the height of the Roman Empire, exceeding the extremes of natural climate variability by half a degree Celsius.

    “When you look at the long sweep of history, you can see just how dramatic recent global warming is,” said co-author Professor Ulf Büntgen, from Cambridge’s Department of Geography. “2023 was an exceptionally hot year, and this trend will continue unless we reduce greenhouse gas emissions dramatically.”
    1.5°C already breached

    The results, reported in the journal Nature, also demonstrate that in the Northern Hemisphere, the 2015 Paris Agreement to limit warming to 1.5°C above pre-industrial levels has already been breached.

    Early instrumental temperature records, from 1850-1900, are sparse and inconsistent. The researchers compared early instrumental data with a large-scale tree ring dataset and found the 19th century temperature baseline used to contextualise global warming is several tenths of a degree Celsius colder than previously thought. By re-calibrating this baseline, the researchers calculated that summer 2023 conditions in the Northern Hemisphere were 2.07°C warmer than mean summer temperatures between 1850 and 1900.

    “Many of the conversations we have around global warming are tied to a baseline temperature from the mid-19th century, but why is this the baseline? What is normal, in the context of a constantly-changing climate, when we’ve only got 150 years of meteorological measurements?” said Büntgen. “Only when we look at climate reconstructions can we better account for natural variability and put recent anthropogenic climate change into context.”
    Tree rings reveal two millennia of climate data

    Tree rings can provide that context, since they contain annually-resolved and absolutely-dated information about past summer temperatures. Using tree-ring chronologies allows researchers to look much further back in time without the uncertainty associated with some early instrumental measurements.

    The available tree-ring data reveals that most of the cooler periods over the past 2000 years, such as the Little Antique Ice Age in the 6th century and the Little Ice Age in the early 19th century, followed large-sulphur-rich volcanic eruptions. These eruptions spew huge amounts of aerosols into the stratosphere, triggering rapid surface cooling. The coldest summer of the past two thousand years, in 536 CE, followed one such eruption, and was 3.93C colder than the summer of 2023.
    The amplifying effect of El Niño on recent heat waves

    Most of the warmer periods covered by the tree ring data can be attributed to the El Niño climate pattern, or El Niño-Southern Oscillation (ENSO). El Niño affects weather worldwide due to weakened trade winds in the Pacific Ocean and often results in warmer summers in the Northern Hemisphere. While El Niño events were first noted by fisherman in the 17th century, they can be observed in the tree ring data much further back in time.

    However, over the past 60 years, global warming caused by greenhouse gas emissions are causing El Niño events to become stronger, resulting in hotter summers. The current El Niño event is expected to continue into early summer 2024, making it likely that this summer will break temperature records once again.

    “It’s true that the climate is always changing, but the warming in 2023, caused by greenhouse gases, is additionally amplified by El Niño conditions, so we end up with longer and more severe heat waves and extended periods of drought,” said Professor Jan Esper, the lead author of the study from the Johannes Gutenberg University Mainz in Germany. “When you look at the big picture, it shows just how urgent it is that we reduce greenhouse gas emissions immediately.”

    The researchers note that while their results are robust for the Northern Hemisphere, it is difficult to obtain global averages for the same period since data is sparse for the Southern Hemisphere. The Southern Hemisphere also responds differently to climate change, since it is far more ocean-covered than the Northern Hemisphere.

    https://eastangliabylines.co.uk/environment/climate/2023-recorded-as-hottest-in-2000-years
    #climat #record #changement_climatique #statistiques #chiffres #chaleur

    • 2023 was the warmest year in the modern temperature record

      The year 2023 was the warmest year since global

      records began in 1850 at 1.18°C (2.12°F) above the 20th-century average of 13.9°C (57.0°F). This value is 0.15°C (0.27°F) more than the previous record set in 2016. The 10 warmest years in the 174-year record have all occurred during the last decade (2014–2023). Of note, the year 2005, which was the first year to set a new global temperature record in the 21st century, is now the 12th-warmest year on record. The year 2010, which had surpassed 2005 at the time, now ranks as the 11th-warmest year on record.

      This map shows 2023 temperatures compared to the 1991-2020 average. Most of the globe was warmer-than-average (red). Only a few areas were colder than average (blue). The animated bar graph shows yearly average temperature since 1976 compared to the 20th-century average. It’s been 47 years—nearly half a century—since Earth’s temperature was colder than average. 2023 set a new warmest-year record by a wide margin.

      Unlike the previous two years (2021 and 2022), which were squarely entrenched in a cold phase El Niño Southern Oscillation (ENSO) episode, also known as La Niña, 2023 quickly moved into ENSO neutral territory, transitioning to a warm phase episode, El Niño, by June. ENSO not only affects global weather patterns, but it also affects global temperatures. As seen in the image below, during the warm phase of ENSO (El Niño), global temperatures tend to be warmer than ENSO-neutral or La Niña years, while global temperatures tend to be slightly cooler during cold phase ENSO episodes (La Niña). Despite 2021 and 2022 not ranking among the five warmest years on record, the global annual temperature increased at an average rate of 0.06°C (0.11°F) per decade since 1850 and more than three times that rate (0.20°C / 0.36°F) since 1982.

      https://www.climate.gov/news-features/featured-images/2023-was-warmest-year-modern-temperature-record#:~:text=Details,decade%20(2.

    • 2023 summer warmth unparalleled over the past 2,000 years

      Including an exceptionally warm Northern Hemisphere (NH) summer1,2, 2023 has been reported as the hottest year on record3-5. Contextualizing recent anthropogenic warming against past natural variability is nontrivial, however, because the sparse 19th century meteorological records tend to be too warm6. Here, we combine observed and reconstructed June-August (JJA) surface air temperatures to show that 2023 was the warmest NH extra-tropical summer over the past 2000 years exceeding the 95% confidence range of natural climate variability by more than half a degree Celsius. Comparison of the 2023 JJA warming against the coldest reconstructed summer in 536 CE reveals a maximum range of pre-Anthropocene-to-2023 temperatures of 3.93°C. Although 2023 is consistent with a greenhouse gases-induced warming trend7 that is amplified by an unfolding El Niño event8, this extreme emphasizes the urgency to implement international agreements for carbon emission reduction.

      https://www.nature.com/articles/s41586-024-07512-y
      #été_2023

  • Enquête ULIS : les résultats
    https://www.snuipp.fr/actualites/posts/enquete-ulis-les-resultats

    Lancée début décembre, l’enquête #ULIS de la FSU-SNUipp a reçu plus de 2300 réponses de tous les départements.

    [...]

    Pour les PE exerçant en ULIS du 1er degré (77%) comme du second, les raisons de la dégradation des conditions d’accueil les plus souvent évoquées sont le manque de places en #ESMS. Ces réponses confirment le ressenti des collègues, qui constatent que des élèves sont en souffrance dans les dispositifs ULIS parce qu’ils n’accèdent pas à des plateaux techniques complets qui seraient plus à même de les accompagner dans leur scolarité et leur handicap.
    Autre élément pointé dans un peu plus de 65% des réponses, le manque d’accès aux soins pour les élèves qui participerait à la dégradation globale.

    Ce qui nuit à l’accueil c’est l’accueil.
    #école #handicap

  • Le cas Onfray. Le conspirationnisme subventionné par la démocratie

    Pourfendeur d’une démocratie pervertie par « l’Etat profond » (sous entendu un lobby mondialiste juif, allié au « racialisme » kanak « anti-blancs » qui a permis le nazisme), Michel Onfray, penseur « souverainiste » désormais proche du Front national et de Bolloré, a créé en 2020 la revue Front populaire, qui a reçu plus d’un demi-million d’euros d’aides publiques de l’Etat. Cette manne inespérée lui permet d’inviter les citoyens à se « désintoxiquer des médias ».

    https://www.leshumanites-media.com/post/le-cas-onfray-le-conspirationnisme-subventionné-par-la-démocrati
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2020/06/09/on-ne-nous-lonfray-pas-ou-les-odeurs-fetides-du-souverainisme-identitaire/#comment-61034

    #extremedroite

  • #Baignade dans le #Rhône : une première #expérimentation en juin

    L’option de l’été dernier se concrétise. Le 30 juin, une première expérimentation de baignade dans le Rhône sera menée. Sous conditions, toutefois.

    Après Paris, #Lyon ? Alors qu’il devrait être possible de se baigner dans la Seine après les Jeux olympiques de 2024, le fleuve lyonnais pourrait-il devenir lui aussi baignable ?

    Le maire de Lyon répond « chiche », sur le réseau social X. Grégory Doucet a en effet annoncé qu’à l’occasion du festival Entre Rhône et Saône, une expérimentation de baignade dans le Rhône est prévue. Elle aura lieu le 30 juin. Un test conditionné à la météo d’abord, mais aussi aux données sanitaires. Cela ouvrira de nouvelles perspectives pour les périodes de canicules, estime le maire.

    Option

    Il y a un an, le maire expliquait déjà que c’était une option sur laquelle la mairie travaillait en lien avec la Métropole de Lyon et les autres partenaires autour de la faisabilité de chose et des contraintes réglementaires et techniques.

    Une chose est sûre, c’est que c’est l’une des attentes très fortes des Lyonnais. Ils le font savoir dès qu’on leur en offre la possibilité. Lors de la concertation autour de la Rive droite du Rhône comme lors de l’appel à projets pour le premier budget participatif, les idées n’avaient pas manqué pour réclamer de pouvoir un jour se baigner dans le fleuve qui traverse la ville.

    C’est toujours interdit

    Reste qu’aujourd’hui, et même s’il est très tentant de plonger dans les eaux du fleuve, se baigner dans le Rhône est interdit par arrêté municipal depuis le 7 avril 2001. En cause, la qualité de l’eau, un peu. Et les courants très forts, surtout, qui rendent la chose dangereuse.

    https://www.leprogres.fr/environnement/2024/05/24/baignade-dans-le-rhone-tout-devient-possible

  • Déchets dans l’espace : douze pays européens ont signé la Charte Zéro débris
    https://www.euractiv.fr/section/economie/news/dechets-dans-lespace-douze-pays-europeens-ont-signe-la-charte-zero-debris

    L’Autriche, la Belgique, Chypre, l’Estonie, l’Allemagne, la Lituanie, la Pologne, le Portugal, la Roumanie, la Slovaquie, la Suède et le Royaume-Uni ont signé la charte pour un espace sans débris, lors du sommet de l’UE avec l’ESA.

    Cependant, la France, dotée d’une industrie spatiale importante, ne s’est pas encore engagée à signer l’accord.

    En pratique, cette charte stipule que les pays qui ont signé s’engagent, lors du lancement d’un satellite, à le faire redescendre ou le désorbiter à la fin de sa durée de vie, et ce à partir de 2030.

    [...] Selon l’agence, plus de 100 organisations ont promis de signer la charte « dans les prochains mois ».

    [...] Selon l’#ESA, plus d’un million d’objets d’une taille supérieure à 1 cm sont actuellement en orbite autour de la Terre, et leur nombre ne cesse de croître.

    [...] Josef Aschbacher, Directeur général de l’ESA, insiste auprès de la Commission européenne pour qu’elle propose une législation visant à stimuler les efforts de l’industrie pour développer des méthodes de désorbitation, et ce depuis plusieurs mois.

    #satellite #débris_spatial

    • Le premier satellite météorologique européen en orbite polaire, Metop-A, a été désorbité avec succès aujourd’hui [15 novembre 2021] par EUMETSAT, l’agence européenne de satellites météorologiques, avec le soutien d’Airbus.

      À compter d’aujourd’hui, ce satellite va entamer une descente en spirale qui le conduira sur des orbites de plus en plus basses jusqu’à ce qu’il se désintègre en rentrant dans l’atmosphère terrestre. Ce processus, qui devrait s’étaler sur les prochaines 25 années, s’effectuera conformément aux normes internationales en matière de réduction des débris spatiaux.

      https://www.eumetsat.int/fr/desorbitation-reussie-pour-le-premier-satellite-meteorologique-europeen-en
      Ma carrière dans la recherche s’est désorbitée un peu avant l’instrument sur lequel j’ai fait ma thèse.
      #désorbitation

      edit
      Ah en fait la désorbitation c’est pas bon non plus.

      Les nombreux vieux satellites désorbités sont conçus pour brûler intégralement dans l’atmosphère afin de minimiser le risque d’impact au sol. Ainsi décomposés en poussières dans la haute atmosphère, ils y constituent une forme nouvelle de pollution d’autant plus problématique qu’elle est persistante, la stratosphère étant plus stable et surtout non « lessivée » par les pluies. Ces particules, dont la masse totale ne représente qu’une infime fraction du flux de matière extraterrestre tombant sur Terre (plusieurs milliers de tonnes par an) diffèrent par leur composition chimique (essentiellement des oxydes d’aluminium, de lithium, de cuivre et de plomb), et peuvent ainsi dégrader la couche d’ozone et modifier l’albédo de la Terre.

      https://fr.m.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9bris_spatial

  • Sortie aujourd’hui en librairie de « Pommes de terre contre gratte-ciel » de Gilles Dauvé et de « Patriarcat et accumulation à l’échelle mondiale » de Maria Mies

    Plus la crise écologique s’aggrave, plus l’écologie devient une idéo­lo­gie domi­nante. Elle nous promet un monde « décar­boné » grâce au tout-électrique, au tout-numé­ri­que et au « nucléaire vert ». Mais capi­ta­lisme et écologie sont incom­pa­ti­bles. Le capi­ta­lisme repose sur l’exploi­ta­tion de pro­lé­tai­res dans des entre­pri­ses for­cées par la concur­rence d’accu­mu­ler plus de valeur que leurs riva­les. La quête inces­sante de pro­duc­ti­vité entraîne sur­pro­duc­tion, sur­consom­ma­tion… aux effets des­truc­teurs pour les pro­lé­tai­res, pour l’huma­nité et pour la pla­nète. Il n’y aura pas de « révo­lu­tion écologique » sans révo­lu­tion sociale qui rompt avec les rap­ports de classe.

    https://entremonde.net/pommes-de-terre-contre-gratte-ciel

    Publié en 1986, ce livre nova­teur a été salué comme un chan­ge­ment de para­digme majeur pour la théo­rie fémi­niste et reste une contri­bu­tion essen­tielle à la théo­rie du déve­lop­pe­ment capi­ta­liste. En détrui­sant l’auto­no­mie des femmes, les hommes ont pu acqué­rir du capi­tal pro­duc­tif et accu­mu­ler des riches­ses. La vio­lence contre les femmes dans des pays comme l’Inde n’est donc pas un ves­tige de la société ancienne, mais un élément du pro­ces­sus de moder­ni­sa­tion. Retraçant les ori­gi­nes socia­les de la divi­sion sexuelle du tra­vail, Mies pro­pose une his­toire des pro­ces­sus connexes de colo­ni­sa­tion et d’« assi­gna­tion domes­ti­que » et étend cette ana­lyse à la nou­velle divi­sion inter­na­tio­nale du tra­vail. Préface de Silvia Federici.

    https://entremonde.net/patriarchy-and-accumulation-on-a

    #écologie #féminisme #communisme #livres #édition

  • « Des électeurs ordinaires » : à la découverte de la vision racialisée du monde des partisans du RN

    Le sociologue Félicien Faury décortique la mécanique du vote Rassemblement national, après un travail de terrain réalisé entre 2016 et 2022 dans le sud-est de la France.

    [...]

    Ses conversations avec les électeurs donnent à voir des « logiques communes », un rapport au monde qui oriente vers le vote Le Pen. « Les scènes fiscales, scolaires et résidentielles deviennent les théâtres de compétitions sociales racialisées, dans lesquels les groupes minoritaires, construits et essentialisés en tant que tels, sont perçus et jugés comme des concurrents illégitimes », décrit l’auteur. La prégnance de cette vision du monde dans le quartier ou au travail conduit à légitimer le vote Le Pen, à le priver de son stigmate de l’extrémisme et, in fine, à le renforcer.

    A l’automne 2023, un débat avait opposé deux interprétations du vote populaire pour le RN, que l’on peut ainsi schématiser : d’un côté, les économistes Julia Cagé et Thomas Piketty, auteurs d’une somme de géographie électorale (Une histoire du conflit politique, Seuil, 2023), pour qui les inégalités socio-économiques sont le principal déterminant du vote RN ; de l’autre, le sondeur de l’Institut français d’opinion publique, Jérôme Fourquet, qui, dans La France d’après. Tableau politique (Seuil, 2023), soulignait le primat de la question identitaire.

    Le travail de terrain de Félicien Faury invite à pencher fortement en faveur de la seconde analyse. Il dissèque la manière dont les expériences de classe de l’#électorat RN rejoignent toutes la question raciale. Le chercheur prend toujours soin de situer cette vision raciste dans le contexte d’une société où se perpétuent les processus de racialisation. De la part d’électeurs en risque de déclassement social, écrit-il, « le vote RN doit aussi se concevoir comme un vote produit depuis une position dominante sur le plan racial, dans l’objectif de sa conservation ou de sa fortification ».
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/05/24/des-electeurs-ordinaires-a-la-decouverte-de-la-vision-racialisee-du-monde-de

    https://justpaste.it/a4997

    #extrême_droite #RN #racisme #livre

  • Les voitures nous volent notre #territoire… et limitent les échanges sociaux
    https://carfree.fr/index.php/2024/05/24/les-voitures-nous-volent-notre-territoire-et-limitent-les-echanges-sociaux

    Cet article de David Engwicht, un urbaniste australien, est extrait de son livre « Street Reclaiming : Creating Livable Streets and Vibrant Communities » (Récupérer les rues : créer des rues habitables et des Lire la suite...

    #Alternatives_à_la_voiture #Argumentaires #Etalement_urbain #Fin_de_l'automobile #Fin_des_autoroutes #Insécurité_routière #2000 #aménagement #australie #culture #mobilité #recherche #san_francisco #société #trafic #transport #urbanisme #ville #ville_compacte

    • En 1970, Donald Appleyard, urbaniste anglo-américain à l’Université de Californie à Berkeley, a mené des recherches novatrices à San Francisco. Il a choisi trois rues résidentielles qui, à première vue, étaient identiques, à l’exception de leur niveau de trafic.

      [...]

      Il a demandé aux gens d’indiquer où vivaient leurs amis et connaissances dans leur rue. Les habitants de la rue calme ont déclaré avoir trois fois plus d’amis et deux fois plus de connaissances dans leur rue que ceux de la rue à fort trafic (figure 1.1).

      Un indice sur la raison pour laquelle les habitants de la rue à fort trafic avaient trois fois moins d’amis et de connaissances que les habitants de la rue calme est apparu lorsqu’Appleyard a demandé aux habitants de dessiner sur la carte de leur rue ce qu’ils considéraient comme leur « territoire familier » (figure 1.2).

      [...]

      Appleyard a découvert que le trafic ne se contente pas d’occuper l’espace physique. Il a une « zone d’influence » qui intimide et prend possession d’un espace sur le plan psychologique. À mesure que la vitesse et le volume du trafic augmentent, la zone d’influence s’étend et le territoire familier se rétrécit. Dans la rue calme, les enfants jouaient encore au milieu de la rue et les gens s’y arrêtaient pour parler. Mais avec l’augmentation du trafic, ces activités se sont déplacées sur le trottoir. Avec l’augmentation du trafic, la fonction du trottoir est passée d’un espace de jeu et de socialisation à un espace utilisé « uniquement comme un couloir entre le sanctuaire des maisons individuelles et le monde extérieur ». L’abandon du trottoir comme espace de socialisation crée un cercle vicieux. Les enfants et les adultes abandonnent cet espace parce qu’il est sale, dangereux et bruyant. La suppression de ces activités rend l’espace encore plus stérile et accroît le sentiment qu’il s’agit d’une sorte de territoire étranger. Il est donc encore plus délaissé.

      Cependant, Appleyard a constaté que le rétrécissement du territoire familier ne s’arrêtait pas au trottoir. Sur la rue à fort trafic, le nombre de personnes jardinant ou simplement assises sur leur perron a considérablement diminué. Le rétrécissement ne s’est pas non plus arrêté au perron. De nombreux habitants de la rue à fort trafic ont abandonné les pièces de leurs habitations donnant sur la rue, les utilisant davantage comme tampon entre la rue et les pièces arrières de la maison. Ainsi, certains habitants de la rue à fort trafic ont même perdu une partie de leur espace de vie interne en tant qu’élément de leur territoire familier.

      L’une des raisons pour lesquelles les habitants de la rue à fort trafic avaient moins de contacts sociaux est précisément qu’ils avaient moins de territoire sur lequel ils pouvaient effectuer des échanges sociaux. La dernière étape de cette saga du rétrécissement du territoire familier a été l’abandon total du logement par certaines personnes, ce qui a eu pour effet de perturber les réseaux sociaux existants. Ce phénomène, combiné au rétrécissement du territoire familier, explique pourquoi les habitants de la rue à fort trafic avaient moins de contacts sociaux dans leur rue.

      #urbanisme #mental_mapping #carte_mentale

  • Sans la main, notre mémoire rame
    Peggy Pierrot

    J’aime démarrer l’année scolaire en demandant à mes élèves de mettre leur ordinateur dans leur 
sac et leur smartphone dans leur poche, puis de prendre une feuille et un stylo. La première raison évidente est de les inviter à limiter les possibilités de distraction, pas tant que ce que je m’apprête 
à distiller soit parole d’évangile, mais pour leur permettre d’être plus attentif·ves à ce qui se passe autour d’iels et qu’iels soient plus à même de participer, réfléchir, mobiliser leurs connaissances 
et échanger. Mais la raison la plus profonde est simplement pragmatique. Dans un contexte d’apprentissage, l’écriture manuelle s’avère être toujours la plus efficace quand il s’agit 
de mémoriser des notions, et de s’en rappeler à long terme.

    https://www.curseurs.be/numeros/numero-2/article/sans-la-main-notre-memoire-rame

    #memorisation #education #ecriture #main #digital

  • Philippe Meirieu - Enseignement : qui a peur 
des robots conversationnels ?

    Les débats suscités au début de l’année 2023 par l’arrivée de ChatGPT et, aujourd’hui, de plusieurs autres robots conversationnels (1) dépassent très largement le cercle des passionné·es du numérique. Un peu partout en effet, dans le monde de l’enseignement, on s’essaye à ces outils et il est rare qu’on ne soit pas impressionné..e par le résultat obtenu.

    #llm #ia #chat-gpt #education #robots_conversationnels

  • Le masculin n’est plus neutre
    (le neutre non plus)
    Dès son premier numéro, Curseurs a fait le choix d’une écriture inclusive et d’une police intégrant certains caractères – « glyphes » – spécifiques à cet usage. Le texte qui suit revient sur les raisons qui motivent ce choix.
    https://www.curseurs.be/numeros/numero-2/article/le-masculin-n-est-plus-neutre

    #ecriture #typographie #inclusivité #langage #ecriture_inclusive #edition #presse #media

  • MANIFESTE : Libérez les enfants de l’emprise du numérique !

    Alors que l’infrastructure numérique de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) passe presque entièrement aux mains de géants comme Google et Microsoft, le Manifeste qui suit se positionne pour un système d’apprentissage numérique alternatif où les droits fondamentaux sont garantis.
    https://www.curseurs.be/numeros/numero-2/article/manifeste-liberez-les-enfants-de-l-emprise-du-numerique

    #ecole #education #belgique #numérique #gafam #logiciels_libres

  • L’école du futur
    Quatre observations

    https://www.curseurs.be/numeros/numero-2/article/l-ecole-du-futur

    L’éducation doit voir juste dans un monde qui change, l’éducation doit voir net dans un monde trouble. Sous les lumières des préoccupations de l’éducation, le numérique affiche différents contours : éduquer au numérique, à sa compréhension, son utilisation ou sa transformation ; ou éduquer par le numérique, avec ses outils, ses facilitations et ses opportunités.

    #education #ecole #numerique

  • Lecture d’un extrait du livre « Vivarium » de Tanguy Viel, paru aux Éditions de Minuit, en 2024.

    https://liminaire.fr/radio-marelle/article/vivarium-de-tanguy-viel

    Dans cette série de fragments, éclats de vie, d’écriture et leurs échos souterrains, Tanguy Viel compose un recueil d’expériences, oscillant entre perceptions et réflexions, cherchant à saisir le réel et le présent, à transmettre le vécu aussi bien que le vivant. « J’écris aussi, et surtout, avoue-t-il, pour adhérer au monde. » Ce que le corps a traversé et ce qu’il reste « de villes et de visages, de rencontres et de lectures, d’horloges et de ciels, d’enfance et de sommeil. » Réflexion sur le temps, le langage, la mémoire et la création.

    (...) #Radio_Marelle, #Écriture, #Livre, #Lecture, #En_lisant_en_écrivant, #Podcast, #Art, #Poésie, #Littérature, #Mémoire, #Paysage, #Temps (...)

    https://liminaire.fr/IMG/mp4/en_lisant_vivarium_tanguy_viel-2.mp4

    http://www.leseditionsdeminuit.fr/livre-Vivarium-3429-1-1-0-1.html

  • La grande truffa degli investimenti immobiliari a #Dubai
    https://irpimedia.irpi.eu/dubaiunlocked-truffe-investimenti-immobiliari-dubai

    Grattacieli mai finiti, vendite in perdita e affitti che non coprono le spese. Investire nel mattone emiratino può essere molto meno luccicante di quanto vogliono far credere i guru dell’immobiliare L’articolo La grande truffa degli investimenti immobiliari a Dubai proviene da IrpiMedia.

    #Mondo #Emirati_Arabi_Uniti #Finanza