• #Baptiste_Morizot - La Manufacture d’idées 2023 - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=XIAtKdX7_jc

    Rencontre avec le philosophe Baptiste Morizot autour de son ouvrage « #L'inexploré », un livre conçu comme une carte nous invitant à retrouver le goût de l’exploration, en déroutant cette notion de son orientation moderne vers les étoiles pour la réincurver vers la #Terre et vers ce qui nous relie à nos #milieux_de_vie (modérateur : Rémi Noyon, L’Obs).
    @La Manufacture d’idées

  • Vivre et lutter dans un monde toxique. #Violence_environnementale et #santé à l’âge du #pétrole

    Pour en finir avec les success stories pétrolières, voici une histoire des territoires sacrifiés à la transformation des #hydrocarbures. Elle éclaire, à partir de sources nouvelles, les #dégâts et les #luttes pour la santé au XXe siècle, du #Japon au #Canada, parmi les travailleurs et travailleuses des enclaves industrielles italiennes (#Tarento, #Sardaigne, #Sicile), auprès des pêcheurs et des paysans des « #Trente_Ravageuses » (la zone de #Fos / l’étang de# Berre, le bassin gazier de #Lacq), ou encore au sein des Premières Nations américaines et des minorités frappées par les #inégalités_environnementales en #Louisiane.
    Ces différents espaces nous racontent une histoire commune : celle de populations délégitimées, dont les plaintes sont systématiquement disqualifiées, car perçues comme non scientifiques. Cependant, elles sont parvenues à mobiliser et à produire des savoirs pour contester les stratégies entrepreneuriales menaçant leurs #lieux_de_vie. Ce livre expose ainsi la #tension_sociale qui règne entre défense des #milieux_de_vie et #profits économiques, entre santé et #emploi, entre logiques de subsistance et logiques de #pétrolisation.
    Un ouvrage d’une saisissante actualité à l’heure de la désindustrialisation des #territoires_pétroliers, des #conflits sur la #décarbonation des sociétés contemporaines, et alors que le désastre de #Lubrizol a réactivé les interrogations sur les effets sanitaires des dérivés pétroliers.

    https://www.seuil.com/ouvrage/vivre-et-lutter-dans-un-monde-toxique-collectif/9782021516081

    #peuples_autochtones #pollution #toxicité #livre

    • Ces territoires sacrifiés au pétrole

      La société du pétrole sur laquelle s’est bâtie notre prospérité ne s’est pas faite sans sacrifices. Gwenola Le Naour et Renaud Bécot, co-directeurs d’un ouvrage sur ce sujet, lèvent le voile sur les dégâts causés par cette « pétrolisation » du monde, en France et à l’étranger.

      Si le pétrole et ses produits ont permis l’émergence de notre mode de vie actuel, l’activité des raffineries et autres usines de la pétrochimie a abîmé les écosystèmes et les paysages et a des effets de long terme sur la santé humaine. Dans le livre qu’ils ont coordonné, Vivre et lutter dans un monde toxique (Seuil, septembre 2023), Gwénola Le Naour et Renaud Bécot lèvent le voile sur les dégâts causés par cette « pétrolisation » du monde, selon leurs propres mots. Ils ont réuni plusieurs études de cas dans des territoires en France et à l’étranger pour le démontrer. Un constat d’autant plus actuel que la société des hydrocarbures est loin d’être révolue : la consommation de pétrole a atteint un record absolu en 2023, avec plus de 100 millions de barils par jour en moyenne.

      À la base de votre ouvrage, il y a ce que vous appelez « la pétrolisation du monde ». Que recouvre ce terme ?
      Gwenola Le Naour1. Dans les années 1960, s’est développée l’idée que le pétrole était une énergie formidable, rendant possible la fabrication de produits tels que le plastique, les textiles synthétiques, les peintures, les cosmétiques, les pesticides, qui ont révolutionné nos modes de vie et décuplé les rendements agricoles. La pétrolisation désigne cette mutation de nos systèmes énergétiques pendant laquelle les hydrocarbures se sont imposés partout sur la planète et ont littéralement métamorphosé nos territoires physiques et mentaux.

      L’arrivée du pétrole et de ses dérivés nous est le plus souvent présentée comme une épopée, une success story. On a mis de côté la face sombre de cette pétrolisation, avec ses territoires sacrifiés comme Fos-sur-Mer, qui abrite depuis 1965 une immense raffinerie représentant aujourd’hui 10 % de la capacité de raffinage de l’Hexagone, ou Tarente, dans le sud de l’Italie, où se côtoient une raffinerie, une usine pétrochimique, un port commercial, une décharge industrielle et la plus grande aciérie d’Europe.

      Comment des territoires entiers ont-ils pu être ainsi abandonnés au pétrole ?
      Renaud Bécot2. L’industrie du pétrole et des hydrocarbures n’est pas une industrie comme les autres. Les sociétés pétrolières ont été largement accompagnées par les États. Comme pour le nucléaire, l’histoire de l’industrie pétrolière est étroitement liée à l’histoire des stratégies énergétiques des États et à la manière dont ils se représentent leur indépendance énergétique. L’État a soutenu activement ces installations destinées à produire de la croissance et des richesses. Pour autant, ces industries ne se sont pas implantées sans résistance, malgré les discours de « progrès » qui les accompagnaient.

      Des luttes ont donc eu lieu dès l’installation de ces complexes ?
      G. L. N. Dès le début, les populations locales, mais aussi certains élus, ont compris l’impact que ces complexes gigantesques allaient avoir sur leur environnement. Ces mobilisations ont échoué à Fos-sur-Mer ou au sud de Lyon, où l’installation de la raffinerie de Feyzin et de tout le complexe pétrochimique (le fameux « couloir de la chimie ») a fait disparaître les bras morts du Rhône et des terres agricoles... Quelques-unes ont cependant abouti : un autre projet de raffinerie, envisagé un temps dans le Beaujolais, a dû être abandonné. Il est en revanche plus difficile de lutter une fois que ces complexes sont installés, car l’implantation de ce type d’infrastructures est presque irréversible : le coût d’une dépollution en cas de fermeture est gigantesque et sans garantie de résultat

      Les habitants qui vivent à côté de ces installations finissent ainsi par s’en accommoder… En partie parce qu’ils n’ont pas d’autre choix, et aussi parce que les industriels se sont efforcés dès les années 1960-1970 et jusqu’à aujourd’hui de se conduire en « bons voisins ». Ils négocient leur présence en finançant par exemple des infrastructures culturelles et/ou sportives. Sans oublier l’éternel dilemme entre les emplois apportés par ces industries et les nuisances qu’elles génèrent. Dans le livre, nous avons qualifié ces arrangements à l’échelle des districts pétrochimiques de « compromis fordistes territorialisés ».

      Que recouvre ce terme de compromis ?
      R. B. En échange de l’accaparement de terres par l’industrie et du cortège de nuisances qui l’accompagne, les collectivités locales obtiennent des contreparties qui correspondent à une redistribution partielle des bénéfices de l’industrie. Cette redistribution peut être régulière (via la taxe professionnelle versée aux communes jusqu’en 2010, notamment), ou exceptionnelle, après un accident par exemple. Ainsi, en 1989, après une pollution spectaculaire qui marque les habitants vivant près de Lubrizol en Normandie, l’entreprise a versé 100 000 francs à la municipalité du Petit-Quevilly pour qu’elle plante quatre-vingts arbres dans la ville...

      Mais ce type de compromis a également été très favorable aux industries en leur offrant par exemple des allégements fiscaux de long terme, comme en Sicile près de Syracuse où se situe l’un des plus grands sites chimiques et pétrochimiques qui emploie plus de 7 000 personnes, voire une totale exonération fiscale comme en Louisiane, sur les rives du Mississippi. Des années 1950 aux années 1980, pas moins de 5 000 entreprises sur le sol américain – majoritairement pétrochimiques, pétrolières, métallurgiques ainsi que des sociétés gazières – ont demandé à bénéficier de ces exonérations, parmi lesquelles les sociétés les plus rentables du pays telles que DuPont, Shell Oil ou Exxon...

      Ces pratiques, qui se sont développées surtout lors des phases d’expansion de la pétrochimie, rendent plus difficile le retrait de ces industries polluantes. Les territoires continuent de penser qu’ils en tirent un bénéfice, même si cela est de moins en moins vrai.

      On entend souvent dire, concernant l’industrie pétrolière comme le nucléaire d’ailleurs, que les accidents sont rares et qu’on ne peut les utiliser pour remettre en cause toute une industrie… Est-ce vraiment le cas ?
      G. L. N. On se souvient des accidents de type explosions comme celle de la raffinerie de Feyzin, qui fit 18 morts en 1966, ou celle d’un stock de nitrates d’ammonium de l’usine d’engrais AZF à Toulouse en 2001, qui provoqua la mort de 31 personnes – car ils sont rares. Mais si l’on globalise sur toute la chaîne des hydrocarbures, les incidents et les accidents – y compris graves ou mortels pour les salariés – sont en réalité fréquents, même si on en entend rarement parler au-delà de la presse locale (fuites, explosions, incendies…). Sans oublier le cortège des nuisances liées au fonctionnement quotidien de ces industries, telles que la pollution de l’air ou de l’eau, et leurs conséquences sur la santé.

      Pour qualifier les méfaits des industries pétrochimiques, sur la santé notamment, vous parlez de « violence lente ». Pouvez-vous expliquer le choix de cette expression ?
      G. L. N. Cette expression, créée par l’auteur nord-américain Rob Nixon, caractérise une violence graduelle, disséminée dans le temps, caractéristique de l’économie fossile. Cette violence est également inégalitaire car elle touche prioritairement des populations déjà vulnérables : je pense notamment aux populations noires américaines de Louisiane dont les générations précédentes étaient esclaves dans les plantations…

      Au-delà de cet exemple particulièrement frappant, il est fréquent que ces industries s’installent près de zones populaires ou touchées par la précarité. On a tendance à dire que nous respirons tous le même air pollué, or ce n’est pas vrai. Certains respirent un air plus pollué que d’autres. Et ceux qui habitent sur les territoires dévolus aux hydrocarbures ont une qualité de vie bien inférieure à ceux qui sont épargnés par la présence de ces industries.

      Depuis quand la nocivité de ces industries est-elle documentée ?
      G. L. N. Longtemps, les seules mesures de toxicité dont on a disposé étaient produites par les industriels eux-mêmes, sur la base des seuils fixés par la réglementation. Pourtant, de l’aveu même de ceux qui la pratiquent, la toxicologie est une science très imparfaite : les effets cocktails ne sont pas recherchés par la toxicologie réglementaire, pas plus que ceux des expositions répétées à faibles doses sur le temps long. De plus, fixer des seuils est à double tranchant : on peut invoquer les analyses toxicologiques pour protéger les populations, l’environnement, ou les utiliser pour continuer à produire et à exposer les gens, les animaux, la nature à ces matières dangereuses. Ainsi, ces seuils peuvent être alternativement présentés comme des seuils de toxicité, ou comme des seuils de tolérance… Ce faisant, la toxicologie produit de l’imperceptibilité.

      R. B. Des études alternatives ont cependant commencé à émerger, avec des méthodologies originales. Au Canada, sur les territoires des Premières Nations en Ontario, au Saskatchewan précisément, une étude participative a été menée au cours de la décennie 2010 grâce à un partenariat inédit entre un collectif de journalistes d’investigation et un groupe de chercheurs. En distribuant très largement des kits de mesure, peu coûteux et faciles d’utilisation, elle a permis de démontrer que les populations étaient exposées aux sulfures d’hydrogène, un gaz toxique qui pénètre par les voies respiratoires. Grâce à cette démarche participative, des changements de règlementation et une meilleure surveillance des pollutions ont été obtenus. Il s’agit d’une réelle victoire qui change la vie des gens, même si l’industrie n’a pas été déplacée.

      Qu’en est-il des effets sur la santé de tous ces polluants ? Sont-ils documentés ?
      G. L. N. En France, les seuls travaux menés à ce jour l’ont été autour du gisement de gaz naturel de Lacq, exploité de 1957 à 2013 dans les Pyrénées. Une première étude, conduite en 2002 par l’université, concluait à un surrisque de cancer. Deux autres études ont été lancées plus récemment : une étude de mortalité dévoilée en 2021, qui montre une plus forte prévalence des décès par cancer, et une étude de morbidité toujours en cours. À Fos-sur-Mer, l’étude « Fos Epseal », conduite entre 2015 et 20223, s’est basée sur les problèmes de santé déclarés par les habitants. Ses résultats révèlent que près des deux-tiers des habitants souffrent d’au moins une maladie chronique – asthme, diabète –, ainsi que d’un syndrome nez-gorge irrités toute l’année qui n’avait jamais été identifié jusque-là.

      R. B. Ce que soulignent les collectifs qui évoquent des problèmes de santé liés à l’industrie pétrochimique – maladies chroniques de la sphère ORL, diabètes, cancers, notamment pédiatriques, etc. –, c’est la difficulté de prouver un lien de corrélation entre ces maladies et telle ou telle exposition toxique.

      L’épidémiologie conventionnelle ne le permet pas, en tout cas, car elle travaille à des échelles larges, sur de grands nombres, et est mal adaptée à un déploiement sur de plus petits territoires. C’est pourquoi les collectifs militants et les scientifiques qui travaillent avec eux doivent faire preuve d’inventivité, en faisant parfois appel aux sciences humaines et sociales, avec des sociologues qui vont recueillir des témoignages et trajectoires d’exposition, des historiens qui vont documenter l’histoire des lieux de production…

      Cela suppose aussi la mise au point de technologies, d’outils qui permettent de mesurer comment et quand les gens sont exposés. Cela nécessite enfin une coopération de longue haleine entre chercheurs de plusieurs disciplines, militants et populations. Car l’objectif est d’établir de nouveaux protocoles pour mieux documenter les atteintes à la santé et à l’environnement avec la participation active de celles et ceux qui vivent ces expositions dans leurs chairs.

      https://lejournal.cnrs.fr/articles/ces-territoires-sacrifies-au-petrole

  • Point de vue : La montagne pour tou·te·s ? Je n’y crois pas un instant

    L’accès à la montagne et aux sports de montagne est souvent injuste, exclusif, ségrégatif et discriminatoire. #Henriette_Adolf, directrice adjointe de CIPRA Allemagne, plaide pour une participation équitable aux sports de montagne.

    « La montagne, c’est la liberté ». Nos montagnes, les Alpes, l’immense bien commun avec le droit d’accès gratuit pour toutes et tous. Ici, en plein air, nous sommes tou·te·s égaux·ales.

    Nombreux·se·s sont ceux·et celles qui approuveraient cette affirmation. Songez un instant à votre dernière randonnée en montagne ou à votre dernière nuit dans un refuge. Combien de personnes étaient blanches ? Combien d’entre elles étaient valides de corps et d’esprit ? Combien avaient suivi un parcours universitaire ? Combien étaient équipées ou habillés avec des marques courantes de vêtements de plein air ? Et combien ne l’étaient pas ? Ce qui semble être une expérience sans limites de la nature, de l’équité et de l’égalité, est souvent plus qu’insuffisant dans la réalité. L’accès à la montagne et aux sports de montagne est souvent injuste, exclusif, ségrégatif et discriminatoire.

    En effet, les #sports_de_montagne sont chers : une randonnée de deux jours dans les #Alpes bavaroises coûte entre 100 et 200 euros, et même une excursion d’une journée sans halte peut être facturée entre 25 et 100 euros.i Les sports nécessitant un #équipement important, comme l’escalade ou le ski, ne sont pas pris en compte. Des prix plus avantageux pour les couches sociales défavorisées ? Il n’y en a pas. Les sports de montagne sont pratiqués par des personnes qui peuvent se le permettre financièrement - et selon les statistiques, il s’agit principalement de personnes non issues de l’immigration.ii Il existe certes des offres inclusives et intégratives pour les sports de montagneiii - mais elles sont souvent limitées dans le temps ou ne sont disponibles que dans les centres urbains, car elles dépendent de subventions ou d’infrastructures telles que des salles d’escalade. La plupart du temps, l’offre dépend de l’engagement de chacun. Les sports de montagne sont pratiqués par des personnes sans handicap physique ou psychique. Le #milieu_familial est également un facteur important pour la participation au sport : la transmission des connaissances et la motivation pour les sports de montagne et la protection de la nature se font avant tout au sein de la famille. Statistiquement, c’est surtout dans les familles socialement défavorisées que le lien avec les activités de montagne fait défaut. Les sports de montagne sont pratiqués par des personnes issues d’un milieu social privilégié.iv

    La « liberté de la montagne » est entourée de #barrières financières, sociales, liées à l’offre et à la formation. Ainsi, la participation aux sports de montagne reste souvent exclusive et discriminatoire, en particulier pour les groupes socialement défavorisés. Pour une participation vraiment égalitaire aux sports de montagne, il faut davantage de programmes inclusifs, des facilités financières, une éducation familiale et la création de possibilités d’accès dès l’enfance. Ce n’est qu’alors que nos rencontres en montagne seront aussi colorées que dans la vallée.

    i Voyage : en Bavière, entre 12 et 26€ pour un billet de train d’une journée (coût doublé si les jours d’arrivée et de départ sont différents) et jusqu’à 30€ pour le ticket de parking pour la nuit.

    Équipement : chaussures de randonnée, d’occasion à partir de 50€, une veste de pluie à au moins 30€, sac de couchage de refuge à 24€.

    Hébergement, repas compris : 64€ (dortoir avec demi-pension, non membre de l’association, Knorrhütte : www.alpenverein-muenchen-oberland.de/huetten/alpenvereinshuetten/knorrhuette (de)

    ii www.destatis.de/DE/Themen/Gesellschaft-Umwelt/Bevoelkerung/Migration-Integration/Tabellen/migrationshintergrund-nettoeinkommen.html (de)

    Ekamba, Raphael (2022) : « Wenn du ein Schwarzer bist, bleibst du schwarz » Rassismus und Integration auf dem Arbeitsmarkt. Bamberg : Otto-Friedrich-Universität (« Quand on est noir, on reste noir » Racisme et intégration sur le marché du travail. Bamberg : Université Otto-Friedrich). Disponible en ligne sous https://fis.uni-bamberg.de/handle/uniba/54202

    iii www.alpenlebenmenschen.de/ (de)
    www.alpenverein.de/verband/bergsport/sportentwicklung/inklusion-integration/angebote-fuer-menschen-mit-behinderung-im-dav (de)

    iv Schmiade, N. & Mutz, M. (2012). Sportliche Eltern, sportliche Kinder – Die Sportbeteiligung von Vorschulkindern im Kontext sozialer Ungleichheit. Sportwissenschaft (Parents sportifs, enfants sportifs - La participation sportive des enfants d’âge préscolaire dans le contexte de l’inégalité sociale. Science du sport), 42, 115- 125. DOI : 10.1007/s12662-012-0239-7. Disponible en ligne sur https://link.springer.com/article/10.1007/s12662-012-0239-7 (de)

    https://www.cipra.org/fr/nouveautes/la-montagne-pour-tou-te-s-je-n2019y-crois-pas-un-instant

    #accès_à_la_montagne #discriminations #ségrégation #sport #montagne #Alpes #injustice #prix #coût

  • LE #TRAFIQUANT | #ARTE_Radio
    https://www.arteradio.com/serie/le_trafiquant

    #entretien
    #drogue

    LE TRAFIQUANT
    Par #Hugo_Lemonier

    Où planquer son produit, comment se jouer des frontières, comment semer les flics en filature… Né dans une famille de #bandits_corses, #Milou a passé sa vie au sommet de la #voyoucratie. De son enfance pauvre à la Belle de Mai jusqu’à ses années dans la #French_Connection, il raconte tout. 8 épisodes à suivre pour un #récit puissant et addictif. Une production ARTE Radio.

  • #Autoroute du #GCO : la grande arnaque des #mesures_compensatoires
    https://reporterre.net/Autoroute-du-GCO-la-grande-arnaque-des-mesures-compensatoires

    Les mesures compensatoires mises en œuvre après l’écocide que constitue l’autoroute de contournement de Strasbourg, construite par #Vinci, sont souvent non viables pour la faune ou la flore déplacée, dénoncent des opposants. Et 80 % de la surface aménagée était déjà un #milieu_naturel.

    #Strasbourg #Gagée_velue #CSRPN #DREAL #OFB

  • Déclin des #insectes : l’urgence d’agir | CNRS Le journal
    https://lejournal.cnrs.fr/articles/declin-des-insectes-lurgence-dagir

    Dans un avis publié le 26 janvier, l’#Académie_des_sciences sonne l’alarme au sujet du déclin des insectes. Explications avec Philippe Grandcolas, directeur de l’Institut de systématique, évolution, biodiversité et co-auteur du rapport scientifique sur lequel s’appuie cet appel.

    […] Cet #effondrement est un phénomène complexe, quatre facteurs principaux y contribuent : la destruction de #milieux_naturels, la #pollution, les effets de la #crise_climatique et l’introduction des #espèces_exotiques, elle-même facilitée par la #mondialisation des échanges. En ce qui concerne la conversion des milieux terrestres, autrement dit la disparition des #forêts naturelles, des #zones_humides et des #prairies, rappelons que plus de 40 millions d’hectares de forêts ont disparu depuis vingt ans dans le monde, soit plus que la superficie de l’Allemagne ! Et les plantations d’arbres — qui se limitent souvent à une seule espèce voire à un seul clone, avec un sous-bois ou des sols très simplifiés — ne suffisent pas à restaurer toute la richesse des #écosystèmes forestiers qui disparaissent.

    La diversité des #habitats dans un #paysage doit en outre être préservée. Quant à l’usage massif et irraisonné de #pesticides, il est la deuxième cause majeure de l’effondrement des populations d’insectes à proximité des zones agricoles. La dérogation récemment accordée par le gouvernement français aux producteurs de betteraves pour l’usage de néonicotinoïdes est à cet égard fort regrettable.

    Il faut aussi noter que l’intensité de ces facteurs n’est pas la même selon les régions. Par exemple, la déforestation massive touche davantage la forêt amazonienne que les forêts européennes ; tandis que les grands incendies liés à la crise climatique, comme ceux qui ont récemment frappé l’Australie, affectent des zones géographiques bien particulières.

  • L’Essai

    Avec L’Essai, Debon signe un histoire complète qui, entre fiction et réalité, met en scène l’histoire vraie d’une communauté anarchiste.

    Dans son nouveau one shot, #Nicolas_Debon s’inspire de l’histoire vraie d’une communauté anarchiste installée dans les Ardennes en 1903. Fonctionnant sur le principe de liberté et sur les préceptes libertaires, la communauté de L’Essai illustre à merveille l’espoir d’un modèle de société différent et exempt de toute autorité, dans une France plongée dans la misère. Un récit historique poignant sur un épisode méconnu de notre histoire et mis en images par un auteur au talent hors du commun.

    Une aventure documentaire, un récit inspiré d’une histoire vraie, mais aussi une bande dessinée servie par un graphisme original avec des couleurs directes parfaitement appropriées aux décors majestueux.

    https://www.dargaud.com/bd/lessaiempty

    #BD #livre

    #utopie #Aiglemont #Ardennes #liberté #anarchisme #ferme #hitsoire #France #communisme #éducaation #Le_Cubilot #communisme_expérimental #colonie_libertaire #Fortuné_Henry #milieux_libérés #imprimerie

  • L’#écologie_municipale, ou la ville face à son histoire

    Les verts élus dans les grandes #villes doivent faire un #choix : se focaliser sur la qualité de vie de leurs administrés au risque de renforcer la #fracture entre #centres urbains et #périphéries, ou au contraire renouer avec les #territoires_fantômes que les #métropoles consomment et consument.

    Après le succès des candidatures et alliances écologistes dans certaines des plus grandes villes de France dimanche, une chose a très peu retenu l’attention des commentateurs politiques. C’est le paradoxe, au moins en apparence, d’une #métropolisation de l’écologie politique – le fait que les valeurs vertes semblent trouver dans les grands centres urbains leur principal lieu d’élection. Au lieu de s’interroger sur les motivations et les idéaux des personnes qui peuplent ces villes pour essayer d’y lire l’avenir, peut-être faut-il alors renverser la perspective et regarder l’objet même que constitue la #ville, sa réalité indissociablement écologique et politique.

    Au regard de l’#histoire, cette #urbanisation des #valeurs_vertes ne va pas du tout de soi. La ville a souvent été définie, en Europe au moins, par l’enveloppe protectrice des remparts qui tenait à distance les ennemis humains et non humains (animaux, maladies), et qui matérialisait la différence entre l’espace de la cité et son pourtour agraire et sauvage. En rassemblant les fonctions politiques, symboliques, sacerdotales, les villes engendrent des formes de socialité qui ont fasciné les grands penseurs de la modernisation. Saint-Simon, par exemple, voyait dans la commune médiévale italienne l’origine du développement matériel et moral propre à la #modernité. Durkheim, plus tard, faisait de la ville le prototype du milieu fait par et pour l’humain, le seul espace où pouvait se concrétiser le projet d’#autonomie.

    Aspirations urbaines

    Mais les villes sont également devenues, avec le processus d’#industrialisation, de gigantesques métabolismes matériels. L’explosion démographique des métropoles industrielles au XIXe siècle va de pair avec la concentration du travail, de l’énergie, et plus largement des flux de matière qui irriguent l’économie globale. Au cœur des transformations de la vie sociale, la ville est aussi au cœur de ses transformations matérielles : elle aspire d’immenses quantités de ressources, pour les relancer ensuite dans le commerce sous forme de marchandises. En laissant au passage les corps épuisés des travailleurs et des travailleuses, ainsi que des montagnes de déchets visibles ou invisibles, résidus non valorisés du processus productif.

    Ainsi la ville irradie le monde moderne de son prestige symbolique et culturel, mais elle tend aussi à déchirer le tissu des circularités écologiques. L’un ne va pas sans l’autre. Chaque ville, par définition, est tributaire de circuits d’approvisionnement qui alimentent ses fonctions productives, ou simplement qui la nourrissent et la débarrassent des contraintes spatiales. Chaque ville est entourée d’une périphérie fantôme qui l’accompagne comme son ombre, et qui est faite des #banlieues où vivent les exclus du #rêve_métropolitain, des champs cultivés et des sous-sols exploités. Chaque urbain mobilise malgré lui un espace où il ne vit pas, mais dont il vit.

    L’une des sources de la #sensibilité_écologique contemporaine se trouve justement dans la critique de l’avant-garde urbaine. Dans l’Angleterre victorienne, William Morris ou John Ruskin retournent à la #campagne pour démontrer qu’une relation organique au #sol est susceptible de régénérer la civilisation, sans pour autant compromettre les idéaux d’émancipation. Mais ils luttaient contre une tendance historique dont l’extraordinaire inertie a rapidement provoqué la disqualification de ces expériences. Surtout pour le #mouvement_ouvrier, qui avait en quelque sorte besoin des formes spécifiquement urbaines d’#aliénation pour construire la #solidarité_sociale en réponse.

    Si l’on replace dans cette séquence d’événements le phénomène d’urbanisation des attentes écologiques actuelles alors il y a de quoi s’interroger sur l’avenir. Deux trajectoires possibles peuvent s’esquisser, qui ont cela d’intéressant qu’elles sont à la fois absolument irréconciliables sur un plan idéologique et matériel, et quasiment impossibles à distinguer l’une de l’autre dans le discours des nouveaux édiles de la cité verte.

    Faire atterrir le #métabolisme_urbain

    D’un côté, on trouve le scénario d’une consolidation des #inégalités_sociales et spatiales à partir des valeurs vertes. Pour le dire de façon schématique, les grands pôles urbains poussent la #désindustrialisation jusqu’à son terme en éliminant les dernières nuisances et toxicités propres à la #ville_productive : elles se dotent de parcs, limitent les transports internes et créent des #aménités_paysagères (comme la réouverture de la Bièvre à Paris). C’est ce que la sociologie appelle la #gentrification_verte, dont #San_Francisco est le prototype parfois mis en avant par les prétendants écologistes aux grandes mairies. Au nom d’une amélioration difficilement critiquable de la qualité de vie, la ville des #parcs et #jardins, des boutiques bio, des #mobilités_douces et des loyers élevés court le risque d’accroître le #fossé qui la sépare des périphéries proches et lointaines, condamnées à supporter le #coût_écologique et social de ce mode de développement. #Paris est de ce point de vue caractéristique, puisque l’artifice administratif qui tient la commune à l’écart de sa banlieue est matérialisé par la plus spectaculaire infrastructure inégalitaire du pays, à savoir le #boulevard_périphérique.

    Mais si le vert peut conduire à consolider la #frontière entre l’intérieur et l’extérieur, et donc à faire de la qualité de vie un bien symbolique inégalement distribué, il peut aussi proposer de l’abolir – ou du moins de l’adoucir. Une réflexion s’est en effet engagée dans certaines municipalités sur le pacte qui lie les centres-villes aux espaces fantômes qu’elles consomment et consument. La #renégociation de la #complémentarité entre #ville et #campagne par la construction de #circuits_courts et de qualité, l’investissement dans des infrastructures de #transport_collectif sobres et égalitaires, le blocage de l’#artificialisation_des_sols et des grands projets immobiliers, tout cela peut contribuer à faire atterrir le #métabolisme_urbain. L’équation est évidemment très difficile à résoudre, car l’autorité municipale ne dispose pas entre ses mains de tous les leviers de décision. Mais il s’agit là d’un mouvement tout à fait singulier au regard de l’histoire, dans la mesure où il ne contribue plus à accroître la concentration du capital matériel et symbolique à l’intérieur de la cité par des dispositifs de #clôture et de #distinction, mais au contraire à alléger son emprise sur les #flux_écologiques.

    Le défi auquel font face les nouvelles villes vertes, ou qui prétendent l’être, peut donc se résumer assez simplement. Sont-elles en train de se confiner dans un espace déconnecté de son milieu au bénéfice d’une population qui fermera les yeux sur le sort de ses voisins, ou ont-elles engagé un processus de #décloisonnement_social et écologique ? L’enjeu est important pour notre avenir politique, car dans un cas on risque le divorce entre les aspirations vertes des centres-villes et la voix des différentes périphéries, des #ronds-points, des lointains extractifs, alors que dans l’autre, une fenêtre s’ouvre pour que convergent les intérêts de différents groupes sociaux dans leur recherche d’un #milieu_commun.

    https://www.liberation.fr/debats/2020/06/30/l-ecologie-municipale-ou-la-ville-face-a-son-histoire_1792880

    #verts #élections_municipales #France #inégalités_spatiales #mobilité_douce #coût_social ##décloisonnement_écologique

    via @isskein
    ping @reka @karine4

  • [Radio PANdemIK] Radio PANdemIK #46
    http://www.radiopanik.org/emissions/radio-pandemik/radio-pandemik-46

    En avril 2019 les #SInges_en_Hiver ont réalisé l’émission Individus sans Monde * avec Alexis Zimmer, biologiste et philosophe, auteur de « Brouillards toxiques. Vallée de la Meuse, 1930, contre-enquête ».

    Ce post-scriptum, enregistré le 21 mai 2020 reprend la discussion avec notre invité là où elle était restée, et tente d’inclure les nouvelles expériences que nous avons vécues depuis, notamment celle-ci :

    l’épidémie de COVID rend tangible la possibilité de penser à partir du #milieu. Les individus existent dans un monde dans lequel, que ça nous plaise ou pas, nous ne sommes pas isolés. C’est autour des possibilités que cela ouvre qu’a tourné notre nouvelle rencontre.

    Le monde ne se résume pas, malgré ce que croient beaucoup d’occidentaux, à ce que nous choisissons de rencontrer, ni même aux rencontres dont (...)

    #coronavirus #écologie_politique #coronavirus,milieu,SInges_en_Hiver,écologie_politique
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/radio-pandemik/radio-pandemik-46_09132__1.mp3

  • Sortie du livre « Te plains pas, c’est pas l’usine - L’exploitation en milieu associatif »
    https://infokiosques.net/spip.php?article1756

    Sorti la veille du grand confinement, le livre est véritablement disponible à partir du 11 mai 2020, en librairie et dans les lieux militants. Le collectif Niet !éditions a le plaisir de vous annoncer la sortie de « Te plains pas, c’est pas l’usine », de Lily Zalzett et Stella Fihn. Le secteur associatif emploie en France 1,8 million de personnes, et il a bonne presse. Quand on travaille dans une association, on est censé y trouver du sens, on est censé être en adéquation avec des valeurs et non (...) #ailleurs

    https://niet-editions.fr/catalogue/te-plains-pas-cest-pas-lusine
    https://niet-editions.fr
    https://lists.riseup.net/www/subscribe/nietinfos

  • #Stéphane_Beaud est sociologue, auteur de l’ouvrage La France des Belhoumi. Portraits de famille (1977-2017).

    Cette enquête, qu’il est venu présenter à Valence en décembre 2019, retrace le destin des huit enfants d’une famille algérienne installée en #France, et révèle notamment le rôle majeur de la #transmission_des_savoirs par l’école en milieu populaire.

    https://www.le-cpa.com/a-vos-cotes/nos-ressources
    #entretien #interview #audio #migrations #Algérie #algériens #école #classes_populaires #immigrés_algériens #migrants_algériens #quartiers_populaires

    ping @cede @karine4 @albertocampiphoto

  • Schloßstraße in Steglitz: Diese Kieze sollen Milieuschutz bekommen - Berliner Morgenpost
    https://www.morgenpost.de/bezirke/steglitz-zehlendorf/article228608601/Milieuschutz-fuer-die-Kieze-an-der-Schlossstrasse.html

    Die ruhigen Seitenstraßen der Schloßstraße sind beliebte Wohnquartiere. Viele Gründerzeithäuser, viele Bäume, kleine Läden – und die großen Shoppingcenter vor der Tür. Wer einmal dorthin zieht, der bleibt. Man grüßt sich auf der Straße, trifft sich an Stammtischen – die Kieze sind kleine Dörfer. Das sind nur einige Gründe dafür, dass das Gebiet zwischen Rathaus Steglitz und Walther-Schreiber-Platz immer bVier Quartiere rund um Schloßstraße als „Verdachtsgebiete“ eingestuft

    In dem Gutachten wurde für jeden Planungsraum ein Gebietssteckbrief erstellt. Dabei ging es um die drei Indikatoren Baustruktur, Immobilien und Bevölkerungsstruktur, die auf Zustand und Dynamik bewertet worden sind. Die Auswertung der Daten führte zu einem Gesamtranking. An der Spitze stehen die vier Quartiere rund um die Schloßstraße, die als „Verdachtsgebiete“ eingestuft werden. Höhere Werte weist auch der Bereich Südende aus, der zu einem Beobachtungsgebiet erklärt wird. Die Gutachter haben dem Bezirk empfohlen, einen Aufstellungsbeschluss für den Erlass einer sozialen Erhaltungssatzung für die vier Gebiete zu fassen. Der verhindert, dass bis zum Inkrafttreten des Milieuschutzes noch schnell Veränderungen vorgenommen werden dürfen.

    Wie es genau weitergehen soll – darin sind sich die Fraktionen nicht einig. Für die Umsetzung des Milieuschutzes gibt es zwei verschiedene Anträge. Während CDU und Grüne fordern, den Aufstellungsbeschluss zu fassen und gleichzeitig die vier Quartiere ein Jahr lang hinsichtlich der Umwandlung von Miet- in Eigentumswohnungen zu beobachten, wollen SPD und Linke zuerst noch ein weiteres Gutachten – ein Feinscreening – für die Planungsräume in Auftrag geben. Damit wollen sie die Rechtssicherheit des Milieuschutzes untermauern. Beide Anträge stehen im nächsten Stadtplanungsausschuss am kommenden Dienstag zur Debatte.
    Alle Fraktionen wollen den Milieuschutz umsetzen

    Sicher ist: Die CDU-Fraktion, die bislang skeptisch gegenüber Untersuchungen zum Milieuschutz in Steglitz-Zehlendorf war, will ihn jetzt umsetzen – und zwar so, „wie es das Gutachten der Stadtplanungsexperten von Topos empfiehlt“, sagt Fraktionschef Torsten Hippe. Also für die vier Bereiche rund um die Schloßstraße. Glücklich ist Hippe dennoch nicht über den Beschluss. „Das ist alles Kosmetik. Das einzige, was gegen höhere Mieten hilft, ist Neubau“, sagt der Fraktionschef.

    Die CDU und die Grünen sind der Auffassung, dass mit den Ergebnissen des Gutachtens bereits ausreichend Gründe für einen Aufstellungsbeschluss vorliegen, der dann auch rechtlich haltbar ist.

    Das sehen die SPD und die Linken anders. Sie setzen sich zunächst für ein weiteres Feinscreening ein. „Ohne diese vertiefende Untersuchung fehlt dem Beschluss die Rechtssicherheit, jahrelange Gerichtsprozesse wären denkbar“, heißt es in einer Erklärung der SPD-Fraktion. Deshalb hat sie einen eigenen Antrag formuliert. „So sehr wir begrüßen, dass sich CDU und Grüne endlich unseren Forderungen anschließen – aber wenn schon Milieuschutz, dann richtig“, erklärt Norbert Buchta, Fraktionsvorsitzender der SPD. Nach Auffassung der Sozialdemokraten listet die Studie nicht nur akut betroffene Gebiete auf, sondern auch solche, in denen künftig Verdrängung zu erwarten ist. Dazu gehören die Quartiere Berg- und Bismarckstraße, Augustaplatz, das Lankwitzer Komponistenviertel, Schweizer Viertel, der Hüttenweg und die Dorfaue in Zehlendorf Mitte. Auch diese Gebiete sollten beobachtet werden.

    Steglitz-Zehlendorf ist einer der letzten Bezirke, der Milieuschutzgebiete ausweisen wird. Zurzeit gibt es insgesamt etwa 60 in Berlin. Die meisten liegen in Pankow (13), Mitte (12), Friedrichshain-Kreuzberg (10), Tempelhof-Schöneberg (8) und Neukölln (7). Weitere gibt es in den Bezirken Treptow-Köpenick (3), Spandau (2), Charlottenburg/Wilmersdorf (2) und Reinickendorf (1).egehrter wird. Eine Studie des Planungsbüros Topos und der Sozialforschungsgesellschaft Asum bestätigt diesen Eindruck. Die Gutachter kommen zu dem Ergebnis, dass im Umfeld der Schloßstraße ein hoher Aufwertungs- und Verdrängungsdruck herrscht. Deshalb soll künftig an der Schloßstraße, Markelstraße, Mittelstraße und Feuerbachstraße Milieuschutz gelten.

    Seit Jahren wird im Südwesten über die Ausweisung von Milieuschutzgebieten diskutiert. So setzt sich zum Beispiel die SPD-Fraktion seit 2006 dafür ein, dass in bestimmten Gebieten in Steglitz-Zehlendorf die Umwandlung von Miet- in Eigentumswohnungen und aufwändige Luxussanierungen verhindert werden. Im Blick waren dabei eher Quartiere in Zehlendorf, wie die Siedlung Onkel-Toms-Hütte, oder in Lichterfelde Süd und Ost. Doch das Grobscreening aller 41 Planungsräume des Bezirks hat ergeben, dass diese Kieze nicht zu den „Verdachtsgebieten“ gehören.

    Vier Quartiere rund um Schloßstraße als „Verdachtsgebiete“ eingestuft

    In dem Gutachten wurde für jeden Planungsraum ein Gebietssteckbrief erstellt. Dabei ging es um die drei Indikatoren Baustruktur, Immobilien und Bevölkerungsstruktur, die auf Zustand und Dynamik bewertet worden sind. Die Auswertung der Daten führte zu einem Gesamtranking. An der Spitze stehen die vier Quartiere rund um die Schloßstraße, die als „Verdachtsgebiete“ eingestuft werden. Höhere Werte weist auch der Bereich Südende aus, der zu einem Beobachtungsgebiet erklärt wird. Die Gutachter haben dem Bezirk empfohlen, einen Aufstellungsbeschluss für den Erlass einer sozialen Erhaltungssatzung für die vier Gebiete zu fassen. Der verhindert, dass bis zum Inkrafttreten des Milieuschutzes noch schnell Veränderungen vorgenommen werden dürfen.

    Wie es genau weitergehen soll – darin sind sich die Fraktionen nicht einig. Für die Umsetzung des Milieuschutzes gibt es zwei verschiedene Anträge. Während CDU und Grüne fordern, den Aufstellungsbeschluss zu fassen und gleichzeitig die vier Quartiere ein Jahr lang hinsichtlich der Umwandlung von Miet- in Eigentumswohnungen zu beobachten, wollen SPD und Linke zuerst noch ein weiteres Gutachten – ein Feinscreening – für die Planungsräume in Auftrag geben. Damit wollen sie die Rechtssicherheit des Milieuschutzes untermauern. Beide Anträge stehen im nächsten Stadtplanungsausschuss am kommenden Dienstag zur Debatte.
    Alle Fraktionen wollen den Milieuschutz umsetzen

    Sicher ist: Die CDU-Fraktion, die bislang skeptisch gegenüber Untersuchungen zum Milieuschutz in Steglitz-Zehlendorf war, will ihn jetzt umsetzen – und zwar so, „wie es das Gutachten der Stadtplanungsexperten von Topos empfiehlt“, sagt Fraktionschef Torsten Hippe. Also für die vier Bereiche rund um die Schloßstraße. Glücklich ist Hippe dennoch nicht über den Beschluss. „Das ist alles Kosmetik. Das einzige, was gegen höhere Mieten hilft, ist Neubau“, sagt der Fraktionschef.

    Die CDU und die Grünen sind der Auffassung, dass mit den Ergebnissen des Gutachtens bereits ausreichend Gründe für einen Aufstellungsbeschluss vorliegen, der dann auch rechtlich haltbar ist.

    Das sehen die SPD und die Linken anders. Sie setzen sich zunächst für ein weiteres Feinscreening ein. „Ohne diese vertiefende Untersuchung fehlt dem Beschluss die Rechtssicherheit, jahrelange Gerichtsprozesse wären denkbar“, heißt es in einer Erklärung der SPD-Fraktion. Deshalb hat sie einen eigenen Antrag formuliert. „So sehr wir begrüßen, dass sich CDU und Grüne endlich unseren Forderungen anschließen – aber wenn schon Milieuschutz, dann richtig“, erklärt Norbert Buchta, Fraktionsvorsitzender der SPD. Nach Auffassung der Sozialdemokraten listet die Studie nicht nur akut betroffene Gebiete auf, sondern auch solche, in denen künftig Verdrängung zu erwarten ist. Dazu gehören die Quartiere Berg- und Bismarckstraße, Augustaplatz, das Lankwitzer Komponistenviertel, Schweizer Viertel, der Hüttenweg und die Dorfaue in Zehlendorf Mitte. Auch diese Gebiete sollten beobachtet werden.

    Steglitz-Zehlendorf ist einer der letzten Bezirke, der Milieuschutzgebiete ausweisen wird. Zurzeit gibt es insgesamt etwa 60 in Berlin. Die meisten liegen in Pankow (13), Mitte (12), Friedrichshain-Kreuzberg (10), Tempelhof-Schöneberg (8) und Neukölln (7). Weitere gibt es in den Bezirken Treptow-Köpenick (3), Spandau (2), Charlottenburg/Wilmersdorf (2) und Reinickendorf (1).

    #Berlin #Steglitz #Schloßstraße #Wohnen #Immobilien #Stadtentwicklung #Milieuschutzgebiet

  • Vélos-autos. Les #Chaucidou, pour cohabiter en douceur - Bretagne - LeTelegramme.fr
    https://www.letelegramme.fr/bretagne/velos-autos-les-chaucidou-pour-cohabiter-en-douceur-01-06-2019-12299590


    Michèle Moisan, maire de Fréhel (22), souhaitait faire chuter la vitesse des autos et augmenter la sécurité des cyclistes entre le bourg et la côte. La chaucidou semble remplir parfaitement son rôle.
    Photo Hervé Queillé

    Pas simple de partager la route entre vélos et autos. Face au développement de la pratique de la bicyclette, les Chaucidou, chaussées à circulation douce, commencent à fleurir en Bretagne. La solution miracle ?

    Chaucidou, c’est son petit nom charmant - pour CHAU(ssée) à CI(rculation) DOU(ce). Mais, pour le Code de la route, c’est une chaussée à voie centrale banalisée. C’est-à-dire une voie centrale étroite ne permettant que la circulation d’un seul véhicule motorisé, flanquée de deux pistes à dominante cycliste et piétonnière.

    Chaucidou. « D’expérience, ça fonctionne bien »
    Comment faire quand on croise un autre véhicule ? Le principe est simple, même si, la première fois, c’est un peu déroutant. En fait, il suffit de se rabattre sur la voie dédiée aux vélos puis de reprendre la voie centrale. Simple comme bonjour, sachant, bien évidemment, que la priorité revient aux cyclistes qui empruntent la bande latérale. Ce qui impose donc de circuler à vitesse réduite et de prendre son temps. Réduire la vitesse, c’est ce qui intéressait, en premier lieu, Michèle Moisan, maire de Fréhel (22). Après Lorient, Quimper, Plouguerneau (29), où le projet avait suscité la polémique il y a deux ans, ou encore Ploufragan (22), la commune costarmoricaine a ainsi décidé, à son tour, de transformer 1,8 km de son réseau routier en chaucidou.

    Un axe touristique hyperfréquenté
    « Cela fait trois ans que l’on réfléchissait à la façon de mieux gérer la cohabitation des autos et des cyclistes et piétons sur le 1,8 km qui sépare Pléhérel-Plage, vers la côte, et notre camping qui accueille 20 000 personnes entre le 1° avril et le 15 septembre », explique la maire de cette petite commune de 1 600 habitants. Une petite commune, mais qui se situe sur la route du Cap-Fréhel, visité, bon an mal an par un million de personnes. « Cela devrait encore s’accentuer car le Cap vient d’être classé Grand Site de France », souligne Michèle Moisan. Avec le soutien du conseil départemental - l’axe étant une route départementale - et après une réunion publique, Fréhel a donc ouvert sa chaucidou, en avril dernier.

    Moins de vitesse, plus de sécurité
    Un lourd investissement. Sur 296 000 euros, 175 000 restent, en effet, à la charge de la commune. Ce chiffre s’explique par le fait qu’il a été nécessaire de refaire la chaussée et d’installer deux « écluses ». La commune tenait également à utiliser du grès rose local pour colorer les bandes cyclables, d’où un léger surcoût. Quoi qu’il en soit, le jeu en valait la chandelle, selon la maire : « Lors des vacances de Pâques, on a pu observer que la cohabitation vélos-autos se passait plutôt bien. Quant aux riverains, compte tenu de la limitation à 70 km/h - 30 km/h pour le passage des écluses -, ils sont contents car ils nous disent que la vitesse des autos a chuté, qu’il n’y a plus de bruit et que les maisons ne tremblent plus la nuit », assure Michèle Moisan. « En revanche, je suis surprise que des gens me demandent par où passent les piétons… Mais comment faisaient-ils donc auparavant ? »

    Perfectible ?
    « Les automobilistes respectent davantage les 50 km/h », se félicite également Pascal Goulaouic, maire de Plounéour-Trez (29) qui, l’an passé, a mis en service une chaucidou sur les trois kilomètres qui, le long de la côte, relient Plounéour-Trez à Brignogan, les deux pôles de la commune nouvelle. « On n’a pas constaté d’accident mais nous allons apporter des améliorations sur les sommets de côte, qui peuvent être dangereux si les automobilistes roulent trop vite. On va donc réduire la vitesse à 30 km/h à deux ou trois endroits ». Reste également à voir si la chaucidou remplira pleinement son rôle, cet été, lorsque la RD 16, à Fréhel, sera hyperfréquentée, s’interroge Philippe Jean, dit Bailleul, membre de l’association Vélo Utile de Saint-Brieuc. Non sans préciser que les chaucidou, sur le principe, constituent un progrès pour le partage des routes entre cyclistes et personnes motorisées. Des rails de l’union pacifique entre usagers, en quelque sorte…

  • #VolcanoBot : la #Nasa envoie un #robot #explorer les #volcans
    https://www.futura-sciences.com/tech/actualites/robotique-volcanobot-nasa-envoie-robot-explorer-volcans-56766

    #Territoires et #milieux très difficiles d’accès, les #volcans sont des #espaces qu’il convient d’explorer avec prudence. Aussi les #vulcanologues choisissent-ils avec précision à quelle période ils peuvent descendre dans le #cratère de ces géants de feu, au plus près de la #lave qui peut leur être mortelle.

    Pour cela, une équipe du #Jet_Propulsion_Laboratory (#JPL) a développé des robots motorisés capables de se glisser dans les #crevasses d’un volcan par lesquelles le #magma en #fusion remonte à la #surface.
    L’objectif des VolcanoBot est de créer une #cartographie #3D des crevasses d’un volcan.

    La #Nasa, dans l’optique d’utiliser plus tard cette #technologie pour explorer des volcans sur #Mars par exemple, a créé le #VolcanoBot, un #robot capable de résister aux conditions extrêmes près du volcan et de faire des #relevés précis de #topographie du géant de feu. L’exploration est donc aussi ici dans une certaine mesure #géographique.

    En attendant, la #Nasa prépare sa campagne. En mars prochain, une nouvelle version du #VolcanoBot, plus compacte (25 cm de long, des roues de 12 cm de diamètre), redescendra dans le volcan #Kilauea#Hawaï ] pour tenter de s’enfoncer plus profondément. Les résultats de ces #explorations devraient également contribuer à améliorer la précision des signes annonciateurs d’une #éruption et ainsi aider à une meilleure #évaluation des #risques.

  • Le Vote FN au village

    Les ménages modestes du périurbain sont devenus, au fil des succès électoraux du FN, une figure centrale des com­mentaires médiatiques.
    Peu d’enquêtes sérieuses se sont pourtant intéressées à leurs conditions de travail, à leurs parcours résidentiels et aux devenirs de leurs enfants. Basé sur un travail de terrain de longue durée, ce livre restitue les trajectoires des salarié-e-s d’un parc d’activités comme il en existe beaucoup à la périphérie des grandes villes. À partir d’extraits d’entretiens et d’observations, il revient sur les transformations qui affectent depuis plusieurs décen­nies les fractions stables des #milieux_populaires : #restructurations dans l’industrie et les services, durcissement des conditions d’accès à la propriété et évolution du système de formation. Même si leurs pratiques électorales s’avèrent plus diversifiées qu’on ne le pense, le #FN attire une part de ces ménages du #périurbain, qui sont pourtant loin de tous figurer parmi les plus démunis. Au-delà des explications convenues, notamment celles du #déclassement, l’ouvrage offre ainsi des clés de compréhension des processus de radicalisation politique. Il montre enfin comment des élus municipaux, sans être encartés au FN, s’emploient très concrètement à empêcher la venue de familles issues de l’im­migration et de ménages en situation précaire, contribuant par là à banaliser le rejet de ces catégories sociales stigmatisées. Dans un contexte de hausse de l’abstention et de défiance envers les responsables politiques, ce livre éclaire les aspirations et les tensions vécues par nombre de ménages populaires.

    https://pierrebourdieuunhommage.blogspot.gr/2017/05/violaine-girard-le-vote-fn-au-village.html

    #extrême_droite #nivillenicampagne #sociologie

    • https://seenthis.net/messages/594804#message595046

      « Mon voisin vote Front national »
      Combattre un parti impose-t-il de condamner ceux qu’il a réussi à séduire ? Un militant de longue date de diverses organisations antiracistes d’extrême gauche interroge les formes de lutte dont il a usé, sans succès, contre le Front national. Son témoignage aide à comprendre comment celui-ci a réussi à devenir l’un des acteurs décisifs de la prochaine élection présidentielle française.

      Willy Pelletier est coordinateur, avec Gérard Mauger, de l’ouvrage collectif Les classes populaires et le FN . Explication de vote, paru également aux éditions du Croquant, en collaboration avec la Fondation Copernic. Ce texte est extrait de la contribution intitulée « Contre l’ethnocentrisme militant ».

  • Le #peintre-graveur libertaire, Germain Delatousche (1898-1966), connut une période de purgatoire après sa mort, mais grâce à quelques ventes publiques et leurs répercussions sur Internet, il réapparut peu à peu dans l’espace public, donnant l’image d’un peintre du Vieux-Paris, d’un peintre également de la misère. Pauvre et handicapé, il occupait un atelier à la Butte-aux-Cailles et organisa, des années durant, avec l’aide de l’association qu’il avait fondée, « Les Compagnons », des expositions de groupes accueillies d’abord par des auberges, des cafés, puis par des galeries. Il a côtoyé les écrivains prolétariens et les #milieux_anarchistes aux journaux desquels il a fourni maintes illustrations, tandis que plus de cinquante livres furent ornés de ses #bois_gravés. Notre recueil présente environ 200 d’entre eux, reproduits à leur format original. #Germain_Delatousche fut principalement soutenu par un mécène amateur d’art, de musique et de poésie, Jean-Daniel Maublanc, par ailleurs industriel, éditeur et critique, qui lui a consacré en 1941 une belle monographie dont nous reprenons de larges extraits accompagnés de textes de ses amis Lucien Bourgeois, René Virard, Georges Turpin, Henry Poulaille, Treno –

    200 pages, 300 illustrations dont 35 en couleurs.


    http://www.pleinchant.fr/catalogue/Livresdaujourdhui/typetype.html#delatousche

  • Bezirk-O-Mat für Berlin: Zehn Kreuzchen für eine gute Entscheidung - Berlin - Tagesspiegel
    http://www.tagesspiegel.de/berlin/bezirk-o-mat-fuer-berlin-zehn-kreuzchen-fuer-eine-gute-entscheidung/13980092.html


    Berlinspezialist werden. Wer etwas Zeit investiert und alle Punkte durchliest, kennt dananch die wichtigsten Fragen und Lösungen, mit denen die Parteien in den Bezirken Wähler gewinnen wollen.

    Testen Sie den Bezirk-O-Mat: Das Angebot des Tagesspiegels informiert prägnant über Bezirkspolitik. Bewerten Sie zehn Thesen und erfahren Sie, wie groß Ihre Übereinstimmung mit welcher Partei ist.

    Die Fragen

    #Charlottenburg-Wilmersdorf

    Der Bezirk soll nach dem viel kritisierten Umbau der #Tauentzienstraße den Mittelstreifen noch einmal neu gestalten lassen.

    Das ICC soll als Kongresszentrum saniert werden.

    Grünflächen und Kleingärten im Bezirk müssen besser geschützt werden.

    Der #Olivaer_Platz soll nach den Plänen des Bezirksamts umgestaltet werden, so dass die Häfte der Parkplätze entfällt.

    Der Bezirk soll die Investorenpläne ablehnen, beim geplanten Umbaus des Ku’damm-Karrees die Ku’damm-Bühnen abzureißen und dafür ein neues #Theater im Kellergeschoss zu errichten.

    Das Bezirksamt soll sich dafür einsetzen, dass die Eintrittspreise im wiedereröffneten Strandbad Halensee gesenkt werden.

    Die Zahl der Feste und Veranstaltungen auf dem #Breitscheidplatz soll reduziert werden.

    Im Bezirk soll es mehr Zonen mit #Parkraumbewirtschaftung geben.

    Es sollen #Milieuschutzgebiete ausgewiesen werden, in denen die Umwandlung von Miet- in Eigentumswohnungen erschwert ist.

    Die U1 soll von der #Uhlandstraße bis mindestens #Adenauerplatz verlängert werden.
    –---

    #Friedrichshain-Kreuzberg

    Spätis soll es erlaubt werden, an Sonntagen regulär zu öffnen.

    Der Bezirk soll weniger Parkplätze im öffentlichen Straßenland zur Verfügung stellen, um mehr Flächen für andere Zwecke nutzen zu können.

    Die #Bergmannstraße soll zur Begegnungszone umgebaut werden.

    In einigen Straßen, in denen besonders viele Touristen und Partygänger unterwegs sind, soll ein Alkoholverbot im öffentlichen Raum gelten.

    Der Bezirk soll darauf hinwirken, dass die Berliner Polizei ihre Null-Toleranz-Strategie im #Görlitzer_Park fortsetzt.

    Die Bezirkspolitik soll darauf hinwirken, dass die Polizei mit einer Strategie der ausgestreckten Hand versucht, den Konflikt rund um die Rigaer94 zu befrieden.

    Friedrichshain-Kreuzberg ist einer von nur zwei Bezirken, die nicht beim Online-Meldesystem der Berliner Ordnungsämter mitmachen. Das soll sich ändern.

    Im Bezirk soll es mehr Zonen mit Parkraumbewirtschaftung geben.

    Es sollen mehr Milieuschutzgebiete ausgewiesen werden, in denen die Umwandlung von Miet- in Eigentumswohnungen erschwert ist.

    Die M10 soll von der #Warschauer Straße aus nach Kreuzberg verlängert werden.
    –---

    #Lichtenberg

    In #Karlshorst und #Rummelsburg sollen neue #Grundschulen gebaut werden.

    Der stark frequentierte S-Bahnhof #Nöldnerplatz soll innerhalb der nächsten fünf Jahre Fahrstühle erhalten.

    Bei Neubauten von Wohnhäusern soll es einen Zwang zum Bau von Tiefgaragen geben.

    An der #Rummelsburger_Bucht und im #Landschaftspark_Herzberge sollen öffentliche Toiletten gebaut werden.

    An großen Kreuzungen sollen mehr Blitzer aufgestellt werden.

    Es sollen Maßnahmen getroffen werden, um die Wasserqualität der Rummelsburger Bucht in den nächsten fünf Jahren so zu verbessern, dass wieder gebadet werden kann.

    Der Bezirk soll im Verhältnis zum Senat mehr Kompetenzen erhalten, um seine eigenen Angelegenheiten zu regeln.

    Im Bezirk soll es Zonen mit Parkraumbewirtschaftung geben.

    Es sollen Milieuschutzgebiete ausgewiesen werden, in denen die Umwandlung von Miet- in Eigentumswohnungen erschwert ist.

    In den nächsten fünf Jahren sollen an allen Hauptverkehrsstraßen Lichtenbergs breite #Radstreifen gebaut werden.
    –---

    #Marzahn-Hellersdorf

    Marzahn-Hellersdorf braucht mehr Radwege.

    Mit der Verlängerung der Märkischen Allee nach Köpenick (Tangentiale Verbindung Ost, TVO) soll gleichzeitig eine Bahnstrecke für den Nahverkehr gebaut werden ("Schienen-TVO").

    Der Bezirk muss mehr Ressourcen in den Kampf gegen politischen Extremismus investieren.

    Mehr Schulen im Bezirk sollen in #Gemeinschaftsschulen umgewandelt werden.

    Der Bezirk soll im Verhältnis zum Senat mehr Kompetenzen erhalten, um seine eigenen Angelegenheiten zu regeln.

    Zur Finanzierung von wichtigen Investitionen soll der Bezirk grundsätzlich bereit sein, Schulden zu machen.

    Bisher werden die Stadtratsposten nach Fraktionsstärke aufgeteilt, so dass es im Bezirk keine regierende Koalition gibt. Das soll sich ändern, damit es auch im Bezirk Regierung und Opposition gibt ("#politisches_Bezirksamt").

    Marzahn-Hellersdorf braucht mehr sozialen Wohnungsbau.

    Im Bezirk soll es Zonen mit Parkraumbewirtschaftung geben.

    Es sollen Milieuschutzgebiete ausgewiesen werden, in denen die Umwandlung von Miet- in Eigentumswohnungen erschwert ist.
    –---

    #Mitte

    Die Straßen rund ums #Brandenburger_Tor sollen weniger oft als bisher für Veranstaltungen und Großpartys gesperrt werden.

    Es sollen mehr Milieuschutzgebiete ausgewiesen werden, in denen die Umwandlung von Miet- in Eigentumswohnungen erschwert ist.

    Die Mitarbeiter des Ordnungsamts sollen schärfer gegen organisierte Bettlerbanden vorgehen.

    Am #Alexanderplatz soll es eine Videoüberwachung geben.

    Die Pferdekutschen, mit denen Touristen die Stadt besichtigen, sollen verboten werden.

    Die #Straßenbahn soll vom #Hauptbahnhof nach #Moabit verlängert werden.

    Die #Spree soll in der Innenstadt wieder zur Badestelle werden.

    Die Alte Mitte zwischen Fernsehtum, Rotem Rathaus und Spree soll neu bebaut werden.

    Der Bezirk soll gezielt dagegen vorgehen, dass im Internet eigentlich verbotene Ferienwohnungen angeboten werden, auch wenn es sich um „Kleinanbieter“ handelt.

    Im Bezirk soll es mehr Zonen mit Parkraumbewirtschaftung geben.
    –---

    #Neukölln

    Die illegale Entsorgung von Sperrmüll auf der Straße soll mit empfindlichem Bußgeld, beispielsweise 500 Euro, belegt werden.

    Auf großen Verkehrsachsen wie #Sonnenallee und #Karl-Marx-Straße sollen durchgehend Radwege angelegt werden.

    Die U7 soll verlängert werden, um bei der Eröffnung des #BER ein Verkehrschaos zu vermeiden.

    Spätis soll es erlaubt werden, an Sonntagen regulär zu öffnen.

    Der Bezirk soll sich dafür einsetzen, dass die Polizei die #Hasenheide zu einem Einsatzschwerpunkt macht, um den #Drogenhandel zu bekämpfen.

    Das Ordnungsamt soll gegen die permanente Verletzung des Rauchverbots in Kneipen und Bars vorgehen.

    Der Bezirk soll in #Nordneukölln einen Jugendtreff einrichten.

    Die #Weserstraße soll ausschließlich von Anwohnern mit Autos befahren werden dürfen.

    Der Bezirk soll gezielt dagegen vorgehen, dass im Internet eigentlich verbotene Ferienwohnungen angeboten werden, auch wenn es sich um „Kleinanbieter“ handelt.

    Es sollen mehr Milieuschutzgebiete ausgewiesen werden, in denen die Umwandlung von Miet- in Eigentumswohnungen erschwert ist.
    –---

    #Pankow

    Die U2 soll über den #Bahnhof_Pankow hinaus verlängert werden.

    Es sollen in mehr Straßen Tempo-30-Zonen eingerichtet werden.

    Es ist vertretbar, wenn Schulkinder wegen des Mangels an Schulplätzen in einen angrenzenden Bezirk fahren müssen.

    Der #Flughafen_Tegel soll auch nach der Eröffnung des BER offen bleiben.

    Die #Elisabeth-Aue soll wie geplant mit bis zu 5000 Wohnungen bebaut werden.

    Spätis soll es erlaubt werden, an Sonntagen regulär zu öffnen.

    Es sollen mehr Parkplätze für Car-Sharing-Anbieter zur Verfügung gestellt werden.

    Das Grillen im Mauerpark soll verboten werden.

    Wer den Kot seines Hundes nicht entsorgt, soll ein empfindliches Bußgeld zahlen (z.B. 500 Euro).

    Es sollen mehr Milieuschutzgebiete ausgewiesen werden, in denen die Umwandlung von Miet- in Eigentumswohnungen erschwert ist.
    –---

    #Reinickendorf

    Der Flughafen Tegel soll auch nach der Eröffnung des BER offen bleiben.

    Das #Strandbad_Tegel soll wieder geöffnet werden.

    Auf dem #Hermsdorfer_Damm soll nachts Tempo 30 eingeführt werden.

    Die Öffnungszeiten der Bürgerämter sollen am Abend deutlich ausgedehnt werden.

    Die Polizeipräsenz vor allem auf den U-Bahnhöfen #Kurt-Schumacher-Platz und #Alt-Tegel soll verstärkt werden.

    Im Bezirk soll für mehr Kieze ein Quartiersmanagement eingerichtet werden.

    Der Bezirk soll auf den Hauptstraßen mehr Radstreifen einrichten.

    Im Bezirk soll es Zonen mit Parkraumbewirtschaftung geben.

    Es sollen Milieuschutzgebiete ausgewiesen werden, in denen die Umwandlung von Miet- in Eigentumswohnungen erschwert ist.

    Die U8 soll ins Märkische Viertel verlängert werden.
    –---

    #Spandau

    Die S-Bahn soll nach #Falkensee verlängert werden.

    Neue Radwege an der #Heerstraße (Ost-West) und #Klosterstraße (Nord-Süd) müssen bei der Verkehrsplanung des Bezirks Priorität haben.

    An allen Spandauer Schulen soll es kostenloses W-LAN geben.

    Der Flughafen Tegel soll auch nach der Eröffnung des BER offen bleiben.

    Ab 22 Uhr soll Tempo 30 auf der #Heerstraße gelten, um Anwohner vor Lärm zu schützen.

    Die U-Bahn soll nach #Staaken verlängert werden.

    Die Zahl der Feste und Veranstaltungen in der Altstadt soll reduziert werden.

    Am Rathaus und an der Heerstraße sollen feste Blitzer installiert werden.

    Der #Landschaftspark_Gatow soll gebaut werden.

    Wichtige Hauptverkehrsstraßen zwischen Spandau und Brandenburg müssen dringend ausgebaut werden.
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    #Steglitz-Zehlendorf

    Ein neues Amt soll landesweit für die Sanierung von Schulen zuständig sein, um die Probleme auch in Steglitz-Zehlendorf zu lösen.

    Es soll eine Straßenbahnlinie vom #Alexanderplatz zum #Rathaus_Steglitz gebaut werden.

    Am #Schlachtensee und an der #Krumme_Lanke soll es rund ums Jahr erlaubt sein, mit seinem Hund am Wasser spazieren zu gehen.

    Auf der #Stammbahn zwischen Zehlendorf und Potsdamer Platz soll ein Radschnellweg gebaut werden.

    An der #Sachtlebenstraße soll ein Stadion für den Berliner Rugbyclub gebaut werden.

    Der Bezirk soll an mehr Wohnstraßen Tempo 30 einführen, um die Anwohner vor Lärm zu schützen.

    Der #Forschungsreaktor in Wannsee soll abgeschaltet werden.

    Im Bezirk soll es mehr Zonen mit Parkraumbewirtschaftung geben.

    Es sollen Milieuschutzgebiete ausgewiesen werden, in denen die Umwandlung von Miet- in Eigentumswohnungen erschwert ist.

    Der Bezirk soll mehr Spielplätze bauen.
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    #Tempelhof-Schöneberg

    Es soll rund um den #Straßenstrich in der #Kurfürstenstraße einen #Sperrbezirk geben.

    Die #Begegnungszone in der #Maaßenstraße soll zurückgebaut werden.

    Auf typischen Raserstrecken sollen zur Abschreckung Bodenschwellen und Blitzer installiert werden.

    Der Flughafen Tempelhof soll vorerst weiter als Flüchtlingsunterkunft genutzt werden.

    Der Bezirk soll sich auch jetzt noch dafür einsetzen, dass für die Dresdner Bahn in #Lichtenrade ein Tunnel gebaut wird.

    Mehr Parks sollen von der BSR gereinigt werden.

    Es soll ein neuer Versuch unternommen werden, das #Tempelhofer_Feld zu bebauen.

    Es sollen weitere #Parkraumbewirtschaftungszonen eingerichtet werden.

    Es sollen mehr Milieuschutzgebiete ausgewiesen werden, in denen die Umwandlung von Miet- in Eigentumswohnungen erschwert ist.

    Eine Radwegalternative soll parallel zur B96 gebaut werden.
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    #Treptow-Köpenick

    Der Bezirk soll einen Radverkehrsbeauftragten einstellen, damit Sanierung und Neubau von Radwegen endlich vorankommen.

    Der Bezirk soll in der Altstadt von Köpenick ein Parkhaus bauen lassen, um das wilde Parken auf Brachen und an den Straßen einzudämmen.

    Freizeitangebote für Kinder und Jugendliche sollen kostenlos werden, damit sie von bedürftigen Familien stärker genutzt werden (FEZ, Schwimmbäder, Sternwarte usw.).

    Das #Strandbad_Müggelsee soll zu einem „Wannsee des Ostens“ ausgebaut werden, mit Restaurantbetrieb, Geschäften und kostenpflichtigem Eintritt.

    Der #Müggelsee soll teilweise für Wassersportler gesperrt werden, wie von der Senatsumweltverwaltung geplant.

    Öffentliche Parkflächen sollen für Festivals und private Feiern für einen begrenzten Zeitraum vermietet werden (Beispiel: Lollapalooza im Treptower Park).

    Es sollen mehr Milieuschutzgebiete ausgewiesen werden, in denen die Umwandlung von Miet- in Eigentumswohnungen erschwert ist.

    Die #Leinenpflicht für Hunde in großen Wäldern und Parkanlagen soll abgeschafft werden.

    Der Bezirk soll Räume für Künstler und Kulturanbieter (etwa die leerstehende Bärenquell-Brauerei) günstig zur Verfügung stellen oder subventionieren, um das kulturelle Angebot im Bezirk zu stärken.

    Im Bezirk soll es Zonen mit Parkraumbewirtschaftung geben.

    #Berlin #Politik #Wahlen

  • #pastiche
    http://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2016/01/05/pastiche

    PASTICHE tente d´entreprendre une réflexion aussi #critique que concise concernant le milieu militant, autonome et libertaire. C´est dans les entrailles de la radicalité présomptueuse que se sont figés un certain nombre de ces constats. Au vu de la concurence réactionnaire … Continue reading →

    #JOURNAL #LUTTES #milieu_autonome #militantisme #pensée_critique

  • La honte doit changer de camp : prenons la parole contre les violences sexistes en #milieu_militant !
    http://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2015/12/13/la-honte-doit-changer-de-camp-prenons-la-parole-contre-l

    C. et tous les agresseurs et harceleurs sexistes : hors de nos vies et de nos milieux militants ! Plusieurs de nos camarades et amies militantes, féministes notamment, ont été victimes d’agressions sexuelles, ou de harcèlements commis par C., une figure connue … Continue reading →

    #FEMINISME #GENRE #LUTTES #agressions #féminisme #femmes_en_lutte_93 #genre #harcelement #luttes #sexisme

  • La destruction des #milieux_humides menace la région de #Montréal

    Risques d’inondations, baisse de la qualité de l’#eau, prolifération d’#espèces_envahissantes... la disparition des #marécages, #marais et autres #tourbières sous le poids du développement urbain a des conséquences graves. Des maires de la Rive-Sud se querellent même à ce sujet, pendant que le gouvernement provincial tarde à légiférer.


    http://ici.radio-canada.ca/regions/montreal/2015/05/12/001-milieux-humides-montreal-banlieue.shtml
    #sol #Canada

  • Lutter contre le mildiou : Zoom sur le Bicarbonate de Soude
    http://www.tous-au-potager.fr/lutter-contre-mildiou-bicarbonate-soude
    Décidément, le #bicarbonate_de_soude ça sert à tout

    Le bicarbonate de soude (ou bicarbonate de sodium ou encore hydrogénocarbonate de sodium) a de nombreuses propriétés dont l’une est de neutraliser l’acidité d’un milieu.

    Il n’y a pas vraiment de certitudes mais on suppose que le mildiou ne supporterait pas le changement d’acidité du #milieu provoqué par le bicarbonate de soude. En effet le mildiou aurait besoin d’acidité pour se développer. Le bicarbonate neutralisant cette acidité modifierait les conditions optimales du développement du mildiou. D’où une action fongistatique (qui empêche le champignon de se développer) et non fongicide (qui tue le champignon).

    Cependant aux États Unis, le Dr. Kenneth Horst de l’université de Cornell a observé que le bicarbonate de sodium causait des dommages sur les parois des spores de l’#oïdium, parvenant à la mort des cellules. Le bicarbonate de sodium aurait-il la même action sur les spores du mildiou ? Dans ce cas on aurait alors un effet fongicide. Et en effet le bicarbonate de sodium, peut se révéler efficace sur un début de mildiou.

    Quoiqu’il en soit le bicarbonate de sodium prouve son efficacité pour empêcher le développement du mildiou et est principalement utilisé en préventif.

    #fongicide

  • #revue
    #Désastres et #alimentation

    Dans ce numéro spécial il a été délibérément choisi de replacer le séisme qui a frappé le Japon le 11 mars 2011 dans le temps long, de façon à en cerner les limites. Les images de cette #catastrophe, largement médiatisée, ont rappelé la #vulnérabilité des sociétés humaines face à l’enchaînement des #risques naturels et humains. À la succession de destructions et à l’#accident_nucléaire de la centrale de #Fukushima, s’est ajoutée une #crise_alimentaire qui a révélé, au-delà du cas proprement japonais, le lien étroit existant entre alimentation et #catastrophes.
    #Séismes, #tsunamis, #éruptions_volcaniques et #typhons, sans oublier leurs effets secondaires, rythment depuis longtemps la vie dans l’archipel japonais. En effectuant une table rase, les crises qu’ils entraînent permettent à chaque fois une remise en question, un renouveau, et constituent un élément fondamental du lien entre les hommes, leur #culture et leur #milieu. Les auteurs des articles, choisis parmi des spécialistes japonais pour la majeure partie, développent ce point en tenant compte à la fois du volet de la #production_alimentaire et de celui de la #consommation.
    Ils mettent l’accent sur les ruptures provoquées par les crises mais aussi sur la continuité d’une culture alimentaire propre au Japon montrant que le défi est celui d’un retour à une normalité à chaque fois réinventée et repensée en fonction de la modernité de l’époque.


    http://gc.revues.org/2803
    cc @odilon
    #Japon

  • Chroniques du bord de l’amer…
    https://infokiosques.net/spip.php?article1139
    « Ce texte est adressé à toutes les personnes qui détournent pour profits personnels nos indispensables outils de lutte élaborés au fil du temps. À toutes les personnes qui instrumentalisent nos combats pour régler leurs comptes interpersonnels. »
    Décryptage féministe de pratiques qui confondent plus ou moins volontairement "radical" et "venimeux"...
    1- Déconstruction mon amour !
    2- Le privé est politique…
    3- De mesures en démesure
    4- Tu fais de la merde, mais ne le prends pas personnellement…
    5- L’entre-moi rêvé
    6- The purest you are, the better you get…
    7- Jouons avec les mots
    8- Le théâtre de l’opprimé-e…
    9- Je suis moi, suivez-moi aussi !
    10- Scoop !
    #féminisme #brochure #milieu #lgbt
    @rezo @mad_meg @aude_v @odilon

    • Haha :

      Si on y met vraiment du nôtre, je présume qu’on pourra, à terme, s’auto-exclure de notre propre non-mixité pour désaccord avec soi-même ou déséquilibre interne créant une situation d’auto-oppression sur notre propre personne. Je pense qu’on tient un concept visionnaire les ami-es, c’est la politique de demain…

    • Moi aussi c est sur la non-mixite que je veux reagir, au risque de ne pas plaire ; a mon avis cette non-mixite est mauvaise en soi, identitaire, integriste et schyzophrenique, la non-mixite de la domination masculine est evidemment tres mauvaise pour tous, et je ne pense pas que la non-mixite feminine puisse etre meilleure, meme pas pour un combat feministe, il y a des blancs qui se battent pour des noirs ou des arabes, il y a des hommes qui se battent pour les femmes, pour ne prendre que quelques exemples.
      A mon avis l homme et la femme sont differents, ont des qualites et des defauts differents, des schemas de pensee differents, et sont beaucoup plus efficaces quand ils travaillent ensemble.
      J ai coutume de dire qu avec 2 cerveaux on est 3 fois plus efficace, si en plus on a un cerveau masculin et un cerveau feminin, on est peut etre bien 4 fois plus efficace, voire plus.
      pour resumer je ne pense pas que cette « non-mixite » soit un atout pour votre combat, et je supposerai meme qu elle peut empirer la situation.

    • a part ca le coeur du probleme est la tolerance a la difference, aux avis divergents, voire choquants . . . je vous rassure ca existe dans tous les combats, le systeme nous impose le « whataboutism » ou il y a trop de sujets a ne pas aborder, de differences a ne pas exprimer, de critiques a ne surtout pas formuler, sous peine d etre un « whataboutist » et de s en prendre plein la gueule, c est vrai partout, meme dans le milieu du logiciel libre, et il faut peut etre commencer a se demander d ou ca vient, et pourquoi.
      A mon avis la seule vraie solution c est de decider que ca te gene pas de t en prendre plein la gueule, de dire ce que tu as a dire, de le maintenir, et d en assumer les consequences, voire meme d etre capable de sourire quand tu t en prend plein la gueule.
      Sinon pour te remonter le moral, deux phrases qui sont dans ma signature mail depuis bientot 10 ans :
      « You have enemies ? Good. That means you’ve stood up for something in your life. »
      « First they ignore you, then they laugh at you, then they fight you, then you win »

      Moi ca m aide a survivre a la mauvaise foi ambiante de ce « whataboutism » effrene.

      tiens au passage un film a voir ou a revoir : http://www.t411.me/torrents/divergente-vfq-dvdrip-x264-ac3

    • On est tous et toutes tellement déconstruit-es. On a tous et toutes tellement réfléchi, analysé, décortiqué, traqué les failles de nos pensées et sentiments construits que toute trace de spontanéité n’est plus possible aujourd’hui. C’est très net, on s’élève contre l’universalisme, tare dont tout soc’dem’ basique se réclame, en revanche on est tous et toutes polyamoureux-ses, non jaloux-ses, non possessif-ves, pro-sexe, anarchistes ou assimilé-es, végétarien-es a minima, végétalien-nes pour les meilleur-es d’entre nous et pratiquant-es BDSM ou au moins ouvert-es à l’idée. L’universalité des militant-es de base de nos milieux ne dérange absolument personne.

      Pour ceux et celles qui ont le malheur de ne pas entrer dans ce moule, attention les dégâts. Du regard méprisant de base au bitchage généralisé, tous les coups sont permis. Que la norme de la sacro-sainte déconstruction soit si étriquée et ne laisse place qu’aux plus fort-es ou opportunistes (au choix) d’entre nous ne questionne pas grand monde. Entre déconstruction et destruction il y a un truc très con qui se produit hélas bien souvent : la tendance au dédain et au trashage gratuit de toutes les personnes qui s’échappent un peu de nos nouvelles normes, malgré le soin qu’on apporte au déni d’existence de toute forme de norme dans nos communautés.

    • J avai compris l auteure, mais j exprimai quand meme mon opinion personnelle sur le fond du sujet ;) merci quand meme pour les liens.

      Et sinon je ne sais pas si c est a moi que tu t adresse en parlant de « partouze cerebrale », mais si oui excuse moi d exprimer mon opinion et mes reflections personnelles.

    • La non-mixité est absolument nécessaire pour se ménager des espaces de réflexions, voire même uniquement de calme, de tranquillité.

      Quand tu fais partie d’un groupe dominé par un autre, mis à part quand tu es tout⋅e seul⋅e aux toilettes, tu es en permanence confronté aux regards, aux paroles et aux actions du groupe privilégié. Se regrouper pendant un temps entre gens ayant un point commun permet de ne plus penser (ou moins) à certains problèmes quasi-permanents. Ça n’a aucun rapport avec le fait de penser qu’aucun homme ne va t’aider si tu es une femme ou autre fadaise de ce genre.

      L’auteure du texte s’énerve juste contre un type de comportement assez individualiste, ou le but c’est de se lister le plus de point discriminant possible, ce qui fait qu’au final aucune communauté n’est possible. Mais elle précise bien que la non-mixité est essentielle lorsque le but est bien de faire collectif.

      Quant aux remarques essentialistes plus haut, on va dire que je ne les ai pas lu… :)