organization:zone militaire

  • #Turquie : incursion militaire en #Syrie pour évacuer une tombe ottomane - Libération
    http://www.liberation.fr/monde/2015/02/22/turquie-operation-militaire-en-syrie-pour-evacuer-des-soldats_1207622

    Un acte flagrant d’agression en fait.

    La Turquie a mené une vaste opération militaire en Syrie dans la nuit pour évacuer la dépouille d’un dignitaire ottoman et les 40 soldats qui gardaient son tombeau situé dans une zone tenue par le groupe Etat islamique (EI) (...)

    (...) l’opération s’était terminée sans combats.

    (...)

    « Les reliques du dignitaire turc ont été rapatriées temporairement en Turquie pour être inhumés ultérieurement en Syrie », a indiqué le Premier ministre qui a ajouté qu’ une zone avait été sécurisée en territoire syrien [et, selon des images de al-mayadeen, les soldats turcs y ont planté le drapeau de leur pays] à la localité d’Eshme, à quelques kilomètres seulement de la frontière turque, pour transférer la dépouille du dignitaire turc à cet endroit dans les jours suivant.

    • La Turquie a mené une opération militaire en Syrie - Zone Militaire
      http://www.opex360.com/2015/02/22/la-turquie-mene-operation-militaire-en-syrie

      Du point de vue d’Ankara, cette opération est légale. « La Turquie a été privée d’aucun de ses droits en ce qui concerne le droit international », lequel l’autorise à disposer d’un territoire en Syrie pour le tombeau de Suleyman Shah, a fait valoir le Premier ministre turc. Comme il a été dit plus haut, le mausolée a déjà été déplacé en 1973, avant la mise en eau du lac el-Assad.

    • Offensives du régime, incursion turque. Mouvements stratégiques en Syrie
      http://magazine.com.lb/index.php/fr/component/k2/item/11069-offensives-du-r%C3%A9gime-incursion-turque-mouvements-strat%C3%A9

      Pour Fabrice Balanche, géographe spécialiste de la Syrie et directeur du Gremmo (Groupe de recherches et d’études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient), « Erdogan montre ses muscles dans cette opération puisque s’il a averti la Syrie, il n’a pas attendu le feu vert de Damas pour cette promenade en territoire syrien ». « Or, l’aviation syrienne n’a pas osé bombarder le convoi militaire turc, ce qui est un aveu de faiblesse et, donc, une humiliation pour Bachar el-Assad », poursuit-il. Balanche estime qu’« après son fiasco diplomatique avec Kobané, Erdogan avait besoin d’engranger un petit succès nationaliste auprès de la population turque. Il est symptomatique que ceux qui critiquent le plus cette opération sont les députés kémalistes de l’opposition qui accusent le président turc d’avoir abandonné une portion du territoire national, la tombe de Sulaiman Shah, grand-père du fondateur de l’Empire ottoman, qui bénéficie du statut d’extraterritorialité en Syrie ».

      Ce qui a surpris, aussi, lors de cette opération, c’est que les soldats turcs n’ont rencontré aucune résistance de la part des combattants de Daech qui occupent la zone. Pour Balanche, « il existe bien un pacte de non-agression entre Ankara et Baghdadi (le calife de l’EI, ndlr). « Le président turc a refusé l’entrée de la Turquie dans la coalition anti-Etat islamique, ce qui prive notamment les Occidentaux de l’utilisation de la base militaire de l’Otan, située à Incirlik », analyse-t-il. Et de poursuivre : « La Turquie continue à laisser passer en Syrie les jihadistes et à les soigner dans ses hôpitaux. Il est donc normal que l’Etat islamique n’agresse pas le convoi militaire turc, tout comme ils ont libéré rapidement les otages turcs dans le nord de l’Irak l’été dernier, après la prise
      de Mossoul ».

      Cette opération éclair d’Ankara continue d’intriguer, à tel point que certains s’interrogent sur la possibilité d’une offensive ultérieure, de plus grande envergure. Une hypothèse balayée par Fabrice Balanche qui ne croit pas « que la Turquie souhaite envahir la Syrie sans le soutien de ses alliés de l’Otan. Or, il n’est pas question d’une offensive terrestre ». Toutefois, explique-t-il, « on ne peut exclure évidemment une action terrestre limitée en territoire syrien pour libérer des otages, prendre le contrôle d’un poste-frontière... ». Pour d’autres observateurs, comme l’historien turc Ali Kazancigil, cité par RFI, il s’agirait aussi pour Ankara de montrer aux « forces chiites comme l’Iran et le Hezbollah », toutes deux présentes sur le territoire syrien, « que la Turquie est présente et qu’il ne faut pas l’oublier ».

  • Les Nations unies se penchent sur le cas des robots soldats - Zone Militaire
    http://www.opex360.com/2014/05/13/les-nations-unies-se-penchent-sur-le-cas-des-robots-soldats

    Qu’est-ce qu’un robot ? Le Larousse en donne la définition suivante : « Appareil automatique capable de manipuler des objets ou d’exécuter des opérations selon un programme fixe, modifiable ou adaptable ». Il s’agit-là de bien préciser l’enjeu des travaux de la Convention des Nations unies sur l’interdiction des armes inhumaines, qui se tient jusqu’au 16 mai à Genève.

    Ce n’est pas encore évident pour tout le monde mais, par exemple, un drone comme le MQ-9 Reaper, dont il est souvent question quand des groupes jihadistes sont la cible de frappes aériennes dans les zones tribales pakistanaises ou au Yémen, ne sont pas des robots dans la mesure où ils sont pilotés à distance et que la décision de lâcher un missile Hellfire revient à son opérateur. Si un tel engin était autonome, c’est à dire programmé pour effectuer certaines tâches (par exemple larguer une bombe quand il repère des barbus, qu’ils soient d’al-Qaïda ou des ZZ Top), alors le cas serait différent.

    Les militaires ont de plus en plus recours à des robots, notamment pour effectuer des tâches logistiques ou bien des missions de déminage. Cette tendance risque de s’accentuer dans les années qui viennent, à cause, selon un récent rapport du Center for a New American Security (CNAS), un centre de réflexion américain, de l’augmentation du coût des systèmes de combats « habités » et de la compression des budgets militaires occidentaux (avec les déflations d’effectifs à la clé).....

    #armée
    #guerre
    #industrie
    #robot
    #robot-tueur
    #robotique
    #Technologie

  • Zone Militaire » Blog Archive Un virus informatique puissant ciblerait l’Ukraine » Zone Militaire
    http://www.opex360.com/2014/03/09/virus-informatique-puissant-ciblerait-lukraine

    En 2008, les réseaux informatiques du Pentagone avaient été infestés par un virus informatique appelé agent.btz, après avoir été introduit, via une clé usb, dans un ordinateur d’une unité de l’armée américaine basée au Moyen Orient. Ce logiciel malveillant avait la capacité de saturer un serveur Internt, de détruire des données et surtout de permettre de voler des informations en exploitant une “porte dérobée”.

    Pourquoi parle de ce virus “agent.btz” ? Tout simplement parce que si l’on en croit un rapport de BAE Systems Applied Intelligence, la division du groupe britannique de défense specialiste de la cybersécurité, ses concepteurs l’ont fait évoluer et sa dernière version, appelée Snake, est encore plus dangereuse par le passé, dans la mesure où il est désormais quasiment indétectable.

    “La capacité (de ce malware) à hiberner, en restant complètement inactif pendant plusieurs jours, rend sa détection extrêmement complexe”, a affirme ainsi le rapport de BAE Systems Applied Intelligence.

    Selon ce document, le nombre d’attaques informatiques impliquant le virus Snake a récemment augmenté. Sur les 56 cas constatés depuis 2010, 44 ont été repérés depuis 2013. Et visiblement, l’Ukraine semble particulièrement visée puisqu’elle concentre à elle seule 32 cas, dont 22 depuis la fin 2013, ce qui coïncide avec la crise politique qui a abouti à la destitution du président pro-russe Ianoukovitch. La Lituanie, avec 11 cas, arrive en seconde position.

    En 2010, le secrétaire américain adjoint à la Défense, qui était alors William Lynn, était longuement revenu sur la cyberattaque ayant affecté les réseaux du Pentagone avec le virus agent.btz, qui serait donc de la même famille que Snake (au passage, ce dernier est aussi connu sous le nom d’Uroburos), dans un article publié par Foreign Affairs. S’il avait donné beaucoup de détails, il s’était en revanche gardé de préciser le pays à l’origine de cette opération de cyberespionnage.

    Mais si l’on se fie au rapport de BAE Systems Applied Intelligence, il y a tout lieu de penser que la Russie, ou du moins un groupe de pirates russes, était derrière cette cyberattaque. En effet, “les opérateurs de Snake agissent en semaine et essentiellement dans un fuseau horaire correspondant à Moscou”, affirme le document.

    “Un groupe bien organisé et techniquement sophistiqué a développé et utilise depuis huit ans ce virus”, a expliqué Dave Garfield, un reponsable de l’entreprise britannique. “Il y a des éléments qui permettent de faire un lien entre le virus Snake et de précédentes infractions associées à des acteurs russes, mais il n’est pas possible de dire exactement qui est derrière cette campagne”, a-t-il ajouté.

    Une autre société de sécurité informatique, allemande cette fois, G Data, estime que “des développeurs hautement qualifiés doivent avoir été impliqué” dans la conception de ce virus et qu’un “service secret est derrière”. Lequel ? Les experts allemands ne l’ont pas précisé. Mais ils ont toutefois insisté sur l’origine russe de Snake/Uroburos

    Selon l’édition du 8 mars du Financial Times, ce virus aurait notamment infiltré des systèmes informatiques appartenant au gouvernement ukrainien ainsi qu’à d’importantes organisations du pays.

    #Cyberguerre
    #espionnage
    #informatique
    #malware
    #Russie
    #Snake
    #Ukraine
    #Uroburos

  • Zone Militaire » Blog Archive Dassault Aviation et la DGA récompensés aux Etats-Unis pour le démonstrateur de drone nEUROn » Zone Militaire
    http://www.opex360.com/2014/03/07/dassault-aviation-la-dga-recompenses-aux-etats-unis-pour-le-demonstrateur-d

    Le constructeur aéronautique Dassault Aviation et la Direction générale de l’armement (DGA) ont été distingués, le 6 mars, aux Etats-Unis en se voyant décerner, par le magazine spécialisé Aviation Week, le premier prix des “Laureate Awards” dans la catégorie “Défense” pour la gestion du programme européen de drone de combat nEUROn. Pourtant, dans ce domaine, les industriels américains avaient quelques arguments à faire valoir, comme par exemple Northrop Grumman et son X-47B, premier drone à opérer depuis le pont d’un porte-avions.

    “Ce prix, qui honore les valeurs et l’esprit pionnier de l’industrie aérospatiale et de défense en général, récompense les défis technologiques relevés et les solutions industrielles d’avant-garde imaginées pour développer la première grande plate-forme aérienne furtive en Europe”, a commenté Dassault Aviation, par voie de communiqué.

    Lancé en 2003 et notifié trois ans plus tard par la DGA à Dassault Aviation qui en assure la maîtrise d’oeuvre, le programme nEUROn est le fruit d’une coopération européenne qui rassemble, outre la France, l’Espagne, la Grèce, l’Italie, la Suède et la Suisse. L’objectif est de démontrer “la maturité et l’efficacité des solutions techniques qui préfigureront l’avenir de l’industrie de l’aviation de combat au cours des vingt prochaines années”.

    Le démonstrateur nEUROn a réalisé son vol inaugural le 1er décembre 2012. Une première en Europe pour un appareil de ce type (le Taranis de BAE Systems n’a volé pour la première fois que l’année passée). Depuis, explique la DGA, cet appareil “n’a cessé de démontrer ses qualités que ce soit en essais au sol ou en vol”.

    “Financé sur le budget des études amont du ministère de la Défense, nEUROn marque un effort de recherche et technologie majeur pour préparer l’avenir et maintenir des compétences industrielles essentielles. Il inaugure la prochaine génération d’aéronefs de combat, qu’ils soient pilotés ou non, avec l’ambition de préserver l’autonomie européenne dans ce domaine. C’est un défi majeur tant sur le plan technologique qu’industriel”, a encore fait valoir la DGA, qui assure la maîtrise d’ouvrage d’ensemble du programme.

    #Aviation
    #Dassault-Aviation
    #DGA
    #drone
    #Etats-Unis

  • Zone Militaire » Blog Archive L’industrie aéronautique française victime d’une opération de cyberespionnage ? » Zone Militaire
    http://www.opex360.com/2014/02/17/lindustrie-aeronautique-francaise-victime-dune-operation-de-cyberespionnage

    Quel est le rapport entre les sites Internet des Anciens combattants américains et du Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales (GIFAS), qui fédére 309 sociétés françaises spécialisées ? Si l’on en croit Alexander Watson, directeur de recherche sur les menaces informatiques de la société de sécurité Websense, les deux auraient récemment été la cible de pirates informatiques, qui ont exploité une faille critique de type “zero day” dans les récentes versions du navigateur Internet Explorer de Microsoft.

    Cette vulnérabilité serait à l’origine d’attaques depuis au moins le 20 janvier. Selon FireEye, un autre spécialiste de la sécurité informatique, les pirates s’en seraient servi pour contourner le système d’authentification des employés du département américain aux Anciens combattants après leur avoir envoyé un courriel contenant un lien de phishingn c’est à dire pointant vers un faux site. Le même procédé aurait été utilisé pour cibler le Gifas.

    Pour Websense, cette opération, “complexe”, aurait eu pour objectif de s’introduire dans les ordinateurs des employés du Gifas pour y dérober des données sensibles ou des mots de passe afin de permettre aux pirates d’usurper leur identité et d’envoyer en leur nom des emails contenant des logiciels malveillants. Cette manoeuvre aurait ensuite permis d’infiltrer les systèmes informatiques d’entreprises du secteur.

    De son côté FireEye, qui a reperé en premier la cyberattaque contre le site du département américain des Anciens combattant, lie cette dernière à celles qui visèrent le secteur financier japonais et qui furent attribuées par Symantec à un groupe de pirates chinois.

    Quant à la parade, elle est des plus simples (ou simplistes). “Nous recommandons à nos clients de passer à Internet Explorer 11 pour obtenir davantage de protection”, a expliqué Adrienne Hall, directrice générale de la division Trustworthy Computing chez Microsoft.

    #cyberespionnage
    #cybersécurité
    #espionnage
    #Websense
    #GIFAS
    #informatique

  • Zone Militaire » Blog Archive La NSA cherche à mettre au point un ordinateur quantique - Zone Militaire
    http://www.opex360.com/2014/01/05/la-nsa-cherche-a-mettre-au-point-un-ordinateur-quantique

    La mémoire d’un ordinateur se compte en bits, lesquels ne peuvent prendre que deux valeurs : 0 ou 1. Grâce aux transistors, l’on peut faire des opérations logiques avec ces derniers. Et la puissance de calcul des machines n’a fait que croître depuis l’apparition du microprocesseur (le premier commercialisé étant l’Intel 4004, en 1971).

    Maintenant, imaginez qu’un bit prenne la valeur 0 et 1 à la fois. A ce moment, la puissance de calcul serait démultipliée. Tel est l’enjeu de l’informatique quantique, dont les bases furent jetées en 1981 par Richard Feynman, prix Nobel de Physique, lors d’un discours prononcé à l’Institut de Technologie du Massachusetts MIT.

    L’idée serait ainsi d’utiliser les propriétés fondamentales de la matière pour mettre au point un ordinateur quantique qui serait en mesure de réaliser d’innombrables calculs en même temps en utilisant une nouvelle unité de calcul : le qubit.

    Seulement, le développement d’une telle machine se heurte à de grandes difficultés. Ainsi, il est encore compliqué, par exemple, de “fabriquer” des qubits, ou du moins de maintenir les propriétés quantiques des particules qui les composent.

    Cependant, des progrès ont été réalisés ces dernières années. En 2001, le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) a ainsi réussi à mettre au point une puce en silicium (quantronium) utilisant les trois nanojonctions de Josephson, dont deux servent de qubit, la troisième étant utilisée comme instrument de mesure lorqu’un courant la traverse. Plus de 8 ans plus tard, une équipe de l’université de Yale a réalisé un circuit de calcul quantique solide pouvant être utilisé dans un calculateur.

    Dans l’intervalle, l’entreprise D-Wave a annoncé, en février 2007, avoir réalisé un ordinateur quantique de 16 qubits, puis avoir vendu, en mai 2011, un calculateur de 128 qubits à Lockheed-Martin pour 10 millions de dollars. Mais les annonces de cette société, souvent non suivies d’effet, laissent sceptiques les spécialistes. Reste que ce constructeur collabore désormais avec la NASA, Google et l’Universities Space Research Association dans ce domaine.

    Quoi qu’il en soit, les possibilités offertes par un ordinateur quantique sont inimaginables. En théorie, une telle machine permettrait de retrouver une information ou de casser les codes les plus compliqués en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. D’où l’intérêt que porte la National Security Agency à cette technologie si l’on en croit le Washington Post, qui a évoqué des documents diffusés par Edward Snowden, l’ex-consultant de cette agence américaine de renseignement, actuellement réfugié en Russie.

    Dans le cadre du programme secret “Penetrating Hard Targets”, la NSA consacre un budget de 79,7 millions de dollars pour développer une telle machine. Les documents sortis par Snowden indiquent que les spécialistes de l’agence travaillent sur ce projet dans des “cages de Faraday”, lesquelles offrent une protection aux pollutions électromagnétiques venues de l’extérieur.

    Est-ce que la NSA est sur le point de mettre au point la machine miracle ? “Il semble peu probable qu’elle soit si en avance par rapport aux entreprises civiles sans que personne ne le sache”, a estimé Scott Aaronson, du MIT, dans les colonnes du Washington Post.

    Comme on le voit, dans ce domaine, il est compliqué de faire la part des choses entre les annonces d’entreprises qui évoquent des avancées majeures et les doutes exprimés par les spécialistes.

    Co-lauréat du Prix Nobel de physique en 2012 avec le Français Serge Haroche pour des travaux en physique quantique, le physicien américian David Wineland est un pionner de l’informatique quantique. Autrement dit, une sommité en la matière. “Nous sommes encore très loin d’un ordinateur quantique utile, mais je pense que nous sommes nombreux à croire en son apparition à long terme”, avait-il estimé à l’époque.

    #informatique
    #informatique-quantique
    #NSA
    #ordinateur
    #physique
    #qubit
    #renseignement

  • Zone Militaire » Blog Archive Le patron d’EADS veut un financement et un calendrier pour développer un drone européen - Zone Militaire
    http://www.opex360.com/2013/12/13/le-patron-deads-veut-un-financement-et-un-calendrier-pour-developper-un-dro

    Les 19 et 20 décembre prochains se tiendra un sommet européen qui abordera les questions de défense. Pour le patron d’EADS, Tom Enders, il s’agit-là d’une occasion de faire émerger le projet d’un drone militaire européen. C’est ce qu’il a plaidé lors d’un entretien accordé au quotidien économique The Financial Times, ce 13 décembre, sans pour autant montrer un optimisme débordant quant à une issue favorable à ce projet.

    “C’est aux dirigeants politiques de décider s’il est important pour l’Europe de posséder sa propre industrie de la défense”, a-t-il ainsi affirmé. “Est-ce important ou est-ce que (le drone) est une matière première fabriquée un peu partout dans le monde et dont on peut dire ‘OK, je peux l’acheter aux Etats-Unis, en Israël ou pourquoi pas, dans quelques années en Asie ?’”, a-t-il ajouté.

    Le groupe européen, via sa filiale Cassidian, s’est associé à Dassault Aviation et à Alenia pour proposer un drone MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance) à l’horizon 2020, sur la base du projet Talarion, abandonné, faute de financements, en 2012. Le développement d’un tel appareils coûterait 1 milliard d’euros et le prix unitaire dépendrait du nombre de commandes. Il ne reste plus qu’à avoir un donneur d’ordres unique, qui parlerait au nom des autres. Mais pour cela, faut-il encore que les clients potentiels se mettent d’accord sur leurs besoins.

    Aussi, pour Tom Enders, le prochain sommet européen devrait permettre d’obtenir un accord sur le financement d’un tel programme ainsi que sur un calendrier. Le souci est que plusieurs pays du Vieux Continent ont déjà fait leur choix en faveur du drone MQ-9 Reaper américain, lequel va rester en service pendant un bon moment… Et il y a des chances que les seuls crédits que la filière aéronautique pourraient obtenir soient décidés pour “encourager” les activités de recherche et de développement, ce qui donnera certes du grain à moudre pour les bureaux d’étude.

    “J’espère que nous verrons des initiatives concrètes et pas seulement une déclaration faite de belles paroles”, a lancé Tom Enders. Car pour lui, il est à craindre une détérioration de la base industrielle de défense européenne, en raison de la baisse des dépenses militaires consenties par les Etats-membres (-10% depuis 2006).

    #aéronautique
    #défense-europenne
    #drone-européen
    #drone-MALE
    #EADS
    #financement

    #industrie

  • Zone Militaire » Blog Archive Les essais en vol du démonstrateur de drone de combat Taranis se font dans la plus grande discrétion - Zone Militaire
    http://www.opex360.com/2013/10/28/les-essais-en-vol-du-demonstrateur-de-drone-de-combat-taranis-se-font-dans-

    Contrairement au démonstrateur de drone de combat nEUROn, dont le premier vol, depuis Istres, en décembre dernier, a été largement médiatisé, c’est la plus grande discrétion qui entoure son homologue britannique, le Taranis, développé par BAE Systems, avec la participation de Rolls Royce, QinetiQ et GE Aviation.

    Ainsi, il aura fallu attendre le 25 octobre dernier et la publication d’une déclaration écrite du ministère britannique de la Défense (MoD) par le comité de la Défense du Parlement d’outre-Manche pour apprendre que le Taranis a effectué son vol inaugural au cours de l’année 2013, après des essais statiques réalisés à partir de 2010.

    Quant aux détails, il faudra repasser plus tard, le MoD ayant indiqué qu’une communication plus complète sera faire une fois que les essais en vol, actuellement en cours, du démonstrateur, seront terminés. A priori, cette campagne de tests s’effectue en Australie, plus précisément au Woomera Testing Range.

    Lancé en décembre 2006, le programme Taranis vise avant tout à explorer les capacités des drones de combat furtifs ainsi que les possibilités de frappes précises à longue distance, afin de permettre ensuite au MoD de définir une orientation sur les futurs systèmes aériens de combat, qu’ils aient ou non un pilote à bordLe développement du démonstrateur avait été estimé, en 2010, à 143 millions de livres.

    Très peu de données concernant ses caractéristiques sont diponibles. L’on sait juste qu’il mesure 11,35 mètres de long pour une envergure de 9,1 mètres et une hauteur de 4 mètres et que sa masse maximale au décolage serait de l’ordre de 8 tonnes. Son moteur pourrait être un dérivé de l’Adour Mk.951 turbofan (le même que le nEUROn).

    Plus généralement, les avancées technologiques du Taranis, comme celles du nEUROn, devraient servir le projet franco-britannique de Système de combat aérien futur” (SCAF, ou FCAS de l’autre côté de la Manche), dont les études préliminaires ont été confiées, en juillet 2012, à BAE Systems et Dassault Aviation, pour un montant de 13 millions d’euros.

    #BAE-Systems
    #drone
    #essais
    #SCAF
    #Taranis
    #UCAV
    #vol

  • Zone Militaire » Blog Archive Le Sénat adopte la Loi de programmation militaire 2014-2019 en première lecture - Zone Militaire
    http://www.opex360.com/2013/10/22/le-senat-adopte-la-loi-de-programmation-militaire-2014-2019-en-premiere-lec

    Le projet de Loi de programmation militaire pour la période 2014-2019 vient de passer, le 21 octobre, une première étape. Ainsi, les sénateurs l’ont adopté en première lecture par 163 voix contre 140.

    Dans le détail, les sénateurs socialites, ceux du groupe Rassemblement démocratique et social européen (RDSE) et la majorité des centristes de l’UDI-UC ont donné leur approbation à ce texte, tandis que les élus UMP et écologistes ont voté contre. Les communistes se sont quant à eux abstenus.

    Lors de la présentation de ce projet de LPM, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a mis en avant un “principe de stricte sincérité dans la description des menaces, comme dans la définition des moyens pour y faire face”, après avoir rappelé, en filigrane le fameux scénario Z auquel les forces armées ont échappé.

    “Pour faire des économies faciles, nous aurions pu chercher à occulter tout un pan de notre environnement stratégique. Ou prononcer des renoncements spectaculaires à certaines de nos responsabilités hors du territoire, comme certains nous y incitent. Telle n’est pas notre conception de la préparation de l’avenir de la défense de la France”, a-t-il affirmé.

    En outre, le ministre a évoqué le nécessaire contrôle de la dette de l’Etat, sans lequel “il ne saurait y avoir de maîtrise de nos choix stratégique”. Seulement, le projet de loi de finances pour 2014 ne marque pas d’inflexion à se sujet : la dette publique passera de 93,4% à 95,1% du PIB et sa charge atteindra 46,7 milliards d’euros contre 45 milliards attendus en 2013. Passons…

    Quoi qu’il en soit, la trajectoire financière de ce projet de LPM n’a pas été modifiée par les sénateurs. Comme prévu, les crédits inscrits dans le texte s’élèvent à 190 milliards d’euros courants, dont 6,1 milliards de ressources exceptionnelles. Jusqu’en 2016, le budget de la Défense restera au même niveau qu’il était en 2012, soit 31,4 milliards d’euros. Ce qui signifie qu’il ne prendra pas en compte l’inflation (toujours plus élevée que la moyenne pour les équipements militaires) et qu’il faudra réaliser des économies, en suppriment 23.500 postes supplémentaires.

    #armée
    #budget
    #défense
    #Loi-de-programmation-militaire
    #LPM
    #politique
    #projet-de-loi
    #Sénat

  • Zone Militaire » Blog Archive L’Angola commande de l’armement russe pour un milliard de dollars - Zone Militaire
    http://www.opex360.com/2013/10/17/langola-commande-de-larmement-russe-pour-un-milliard-de-dollars

    L’Angola commande de l’armement russe pour un milliard de dollars
    17 octobre 2013 – 17:17
    Si, sur le continent africain, l’Algérie est un bon client de l’industrie militaire russe, l’Angola l’est aussi. Il faut dire que, depuis son indépendance acquise par rapport au Portugal en 1975, ce pays a été soutenu par l’Union soviétique et ses satellites, étant donné que le régime alors en place, issu du Mouvement populaire de libération de l’Angola (MPLA), s’inspirait du marxisme-léninisme.

    Aussi, il n’est guère surprenant d’apprendre que Luanda a passé commande pour plus d’un milliards de dollars de matériels militaires d’origine russe. Les contrats ont été signé à l’occasion d’une visite, la semaine passée, de Dmitri Rogozine, le vice-premier ministre russe Dmitri Rogozine.

    Selon un porte-parole de Rosoboronexport, l’agence chargée de l’exportation des équipements militaires russes, il est ainsi question de livrer 18 avions de combat de type Su-30K pour environ 500 millions de dollars.

    Ces appareils ont d’abord servi au sein des forces aériennes indiennes à la fin des années 1990 avant d’être retournés à à l’usine de maintenance de Baranovitchi, en Biélorussie dès la mise en service de la version MKI, plus perfectionnée. Ils avaient ensuite été proposés, sans succès, au Vietnam et au Soudan. Le montant du contrat comprend la maintenance et l’armement de ces chasseurs.

    En outre, l’Angola a passé commande de pièces de rechange pour des matériels datant de la période soviétique (et ils sont nombreux), des armes légères, des munitions, des blindés, des canons et des hélicoptères de transport Mi-17. Aucune précision n’a été donné sur les volumes à livrer. Enfin, il a été convenu de construire dans le pays une usine destinée produire des cartouche.

    Les forces aériennes angolaises mettent en oeuvre des MiG-21 Fishbed, des MiG-23 Flogger et quelques Su-27 Flanker acquis auprès de la Biélorussie, ainsi que des Sukhoi Su-22 Fitter et des Su-25 Frogfoot pour l’attaque au sol. Cependant, il est difficile d’établir un inventaire précis des matériels en dotation, ou du moins en état de vol. Si les appareils d’origine soviétique sont prédominants, Luanda a toutefois cherché à diversifier ses sources d’approvisionnement, en commandant plusieurs avions du constructeur brésilien Embraer (EMB-314 et EMB-312) ou de l’avionneur suisse Pilatus (PC-7).

    En 2013, les forces armées angolaises ont bénéficié d’un budget de 5,7 milliards de dollars, soit 8,26% du budget national. Le pays peut compter sur d’importantes ressources pétrolières (9 milliards de barils de réserves prouvées, production de 1,91 million de barils par jour en 2008) ainsi que sur l’exploitation de mines de diamants.

    #Angola #PIB (FMI) classement -> 90 ème sur 179
    #PIB par tête 4 477$ source => http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_par_PIB_(PPA)_par_habitant
    #Afrique
    #Armement
    #Russie

  • Zone Militaire » Blog Archive Un mécène va financer une partie du défilé prévu pour la fête nationale grecque du 28 octobre - Zone Militaire
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    Un mécène va financer une partie du défilé prévu pour la fête nationale grecque du 28 octobre
    15 octobre 2013 – 17:22
    La Grèce a la particularité d’avoir non pas une mais deux fêtes nationales, donnant lieu chacune à un défilé militaire, l’un organisé à Athènes le 25 mars, l’autre à Thessalonique, le 28 octobre. La première célèbre l’indépendance du pays par rapport l’Empire ottoman tandis que l’autre commémore le “non” opposé en 1940 à l’ultimatum lancé par Mussolini, lequel exigeait la capitulation des forces grecques face à ses troupes.

    La crise de la dette n’a pas remis en cause l’organisation de ces deux défilés militaires. Mais étant donné la nécessité de faire des économies, il avait été décidé de laisser les véhicules blindés dans les garages. Cependant, le ministère grec de la Défense a annoncé le retour de ces engins à l’occasion de la parade du 28 octobre prochain. De quoi irriter certains en Grèce, qui voient là une dépense inutile.

    Sauf que, et c’est sans doute une première, le carburant nécessaire à ces blindés sera fourni gracieusement par une entreprise privée, dont l’identité n’a pas été précisée par Dimitris Avramopoulos, le ministre grec de la Défense. Mais selon l’agence ANA, il pourrait s’agir de la société Motor Oil Hellas, qui appartient à l’un des familles les plus riches en Grèce.

    Par souci d’économies, les unités qui défileront seront celles qui sont stationnées dans la région de Salonique, où du moins à proximité. “Les parades militaires seront menées dans la gloire et l’honneur, pas dans la misère”, a affirmé le ministre.

    Depuis le début de ce que l’on appelé la “crise grecque”, les autorités d’Athènes ont été critiquées pour le niveau de leurs dépenses militaires. Mais cela arrangeait bien quelques pays exportateurs de matériels de guerre, comme l’Allemagne ou la France. En attendant, de plan de sauvetage en coupes sombres, la Grèce va perdre ce qui lui restait de son industrie de défense, laquelle, composée notamment d’EAS, EAB et ELBO, devra être restructurée, soit par privatisation, soit par liquidation.

    “La Troïka (UE, BCE et FMI) impose la fermeture de notre industrie militaire. Cette incroyable intervention au cœur même des intérêts vitaux de notre pays est une véritable provocation”, a ainsi récemment commenté un délégué syndical de l’une des usines devant prochainement fermer. Restera donc les défilés militaires… sponsorisés.

  • Zone Militaire » Blog Archive Malgré le blocage budgétaire, les soldes des militaires américaines continueront à être versées - Zone Militaire
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    Malgré le blocage budgétaire, les soldes des militaires américaines continueront à être versées
    1 octobre 2013 – 9:39
    Régulièrement depuis 2011, il se joue un psychodrame au Congrès américain quand il s’agit de trouver un accord sur le plafond de la dette de l’Etat fédéral ou sur son budget. Généralement, un dénouement se produit à la dernière minute, repoussant l’éventualité d’un blocage budgétaire à une prochaine fois.

    Sauf que cette année, il n’y a pas eu d’”happy end” : le mécanisme dit du “séquestre” s’est appliqué au budget fédéral (la fameuse “séquestration”) en mars dernier, impliquant une série de coupes automatiques dans les dépenses publiques. C’est ainsi que le Pentagone a été contraint de prendre des mesures d’économies en limitant, par exemple, le quota d’heures de vol des pilotes de l’US Air Force ou encore de mettre au chômage technique une partie de ses employés civils pendant quelques jours.

    A cela s’est ajouté un autre point de blocage : celui concernant l’adoption d’un budget fédéral temporaire. Les élus du Congrès avaient jusqu’au 1er octobre, date du début de l’année fiscale aux Etats-Unis, pour trouver un accord à son sujet, afin de permettre aux agences fédérales de continuer leurs activités et d’éviter le “shutdown”.

    Seulement, comme au printemps dernier, il n’y a pas eu d’”happy end”. Ne pouvant pas payer ses fonctionnaires, l’Etat fédéral est ainsi contraint de cesser ses activités, comme il l’avait pendant 4 semaines en 1995/96. Quid des militaires américains dans ces conditions ?

    Eh bien ils ne seront pas affectés par ce “shutdown”, de même que les services considérés essentiels pour la sécurité nationale. Le Sénat et la Chambre des représentants ont effet voté un texte – que le président Obama s’est empressé de promulguer – pour garantir le paiement des soldes sans retard et quoi qu’il arrive.

    Cette loi a été soutenue par des élus républicains. “La lutte actuelle à Washington est de savoir si oui ou non le Congrès agira pour protéger le peuple américain de l’Obamacare (ndlr, la réforme du système de santé voulue par le président Obama)”, a expliqué Mike Lee, sénateur de l’Utah. “Nos divergences sur cette question ne doivent pas remettre en cause le paiement des soldes de nos militaires. Elles devraient être entièrement et immédiatement financées”, a-t-il fait valoir.

    “Quand les choses ne vont pas bien à la maison, le stress qu’éprouvent nos hommes et nos femmes déployées est multiplié, en particulier si leurs familles sont sans revenus et souffrent des difficultés financières causées par un arrêt du gouvernement”, a expliqué le représentant républicain Mike Coffman, un ancien du corps des marines ayant servi en Irak en 2006 et principal soutien du “Pay Our Military Act”.

    A propos des vétérans, justement, un projet de loi visant à prémunir le département des Anciens combattant contre tout défaut de financement, devait être discuté le 30 septembre. Pour le moment, il n’y a pas péril en la demeure, ce ministère ayant devant lui assez de réserves financières pour payer les pensions. En revanche, cela pourrait se compliquer si cette situation dure et quand le plafond de la dette du gouvernement fédéral sera atteint. Il est possible que les traitements soient retardés, voire réduits.

    En outre, le département des vétérens n’aurait pas les moyens d’instruire les réclamations et les nouvelles demandes. Près de 20.000 dossiers sont actuellement en attente.

    Enfin, le Shutdown pourrait impacter le fonctionnement des hôpitaux militaires. En 1995, certains avaient été contraints d’annuler des rendez-vous et de reporter des interventions chirurgicales, faute de personnels civils.

    #Shutdown

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  • Zone Militaire » Blog Archive Les anciens F-16 de l’US Air Force reconvertis en cibles aériennes - Zone Militaire
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    D’anciens F-16 de l’US Air Force reconvertis en cibles aériennes
    29 septembre 2013 – 13:06
    La semaine passée, un F-16 sans pilote à bord mais dirigé depuis le sol grâce à une station de contrôle, a réalisé un vol d’essai de 55 mn au-dessus du Golfe du Mexique, après avoir décollé de la base aérienne de Tyndall, en Floride. Au programme : atteindre l’altitude de 13.000 mètres, dépasser Mach 1 et réaliser une série de manoeuvres (loopings, tonneaux, etc…)

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=xISpZYajveA

    “C’était un peu différent de voir un F-16 décoller sans personne à l’intérieur mais c’était un superbe vol de bout en bout”, a commenté le lieutenant-colonel Ryan Inman, le commandant du 82nd Aerial Targets Squadron de l’US Air Force.

    Cet appareil est l’un des 6 F-16 transformés par Boeing en cibles volantes dans le cadre d’un contrat initial accordé en 2010 pour un montant de 70 millions de dollars. D’autres essais sont prévus, notamment au Nouveau-Mexique, avec des tirs en conditions réelles.

    Certains, comme Noel Sharkey, membre de la campagne “Stop Killer Robots” voient dans ce programme un projet plus vaste qui conduirait à reconvertir en drones les vieux F-16 de l’US Air Force. Et cela d’autant plus que les bureaux d’études travaillant sur les avions de combat de 6e génération prévoient des versions avec et sans pilotes à bord. C’est notamment le cas de celui de Boeing, qui a récemment dévoilé un concept (F/A-XX) allant dans ce sens, ou encore de Saab, qui envisagerait une telle évolution pour son Gripen NG.

    Mais l’US Air Force a confirmé que ce n’est pas son intention et qu’il s’agit bel et bien de disposer de cibles volantes pour préparer au mieux ses pilotes de chasse ou tester de nouvelles munitions. “Je peux vous assurer qu’il n’y aucun plan pour utiliser ces appareils au combat”, a ainsi affirmé Randy Redman, l’un de ses porte-paroles....

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