person:pierre mounier

  • Google comme bien commun
    http://www.humanite.fr/le-futur-que-google-nous-prepare-580502

    Pour Pierre Mounier, chercheur en humanités numériques et auteur d’Homo Numericus, #Google se nourrit de nos vies, de nos actions, des contenus que l’on produit pour les monétiser… En ce sens, Google nous appartient. Pour lui, il faudrait que l’on commence à considérer Google, et en particulier son moteur de recherche, comme un bien commun de l’humanité. Pierre Mounier propose que ce soit l’#Unesco qui hérite de la gouvernance de ce moteur de recherche, principale source d’accès au savoir et à l’information. «  Le patrimoine mondial est l’héritage du passé, dont nous profitons aujourd’hui et que nous transmettons aux générations à venir  », explique l’Unesco dans sa convention de 1972. Ce patrimoine appartient à tous, et sa définition correspond parfaitement, selon Pierre Mounier, au moteur de Google et au cyberespace qu’il indexe. L’idée séduit Yann Le Pollotec : «  Google marchandise une certaine forme de communisme, monétise du bien commun, en profitant du fait que le moteur de recherche en est la principale porte d’entrée.  » Il serait peut-être temps de remettre la main sur cette porte d’entrée.

    #communs via @opironet

  • #politique et internet : mais que s’est-il donc passé ?
    http://www.internetactu.net/2014/04/10/politique-et-internet-mais-que-sest-il-donc-passe

    C’est pour témoigner que Pierre Mounier (@piotrr70) était invité au séminaire de l’Institut rhône-alpin des systèmes complexes (Ixxi) sur la gouvernance politique à l’heure du numérique. Témoigner de son expérience, non pas en tant que directeur adjoint du Centre pour l’édition électronique ouverte, ni comme animateur du blog Homo-numericus, mais en tant que militant politique et candidat aux élections législatives…

    #Participation

  • Aux sources du mai 68 numérique : le grille-pain fasciste ? - par Pierre Mounier sur Homo Numericus
    http://www.homo-numericus.net/article313.html

    Formellement et à l’échelle de l’individu, le code source ouvert du logiciel libre, les pratiques des hackers, la structure distribuée d’Internet doivent permettre à chacun, pour peu qu’il le veuille, de conquérir sa propre autonomie et de prendre une place sur le réseau et dans les communautés de pratique proportionnelle à son investissement et son degré de maîtrise technique. Dans la réalité, nous sommes majoritairement réduits au rang de consommateurs de services informatiques, devenus dépendants de boîtes noires, sous licence libre ou non, qui nous contrôlent plutôt que nous les contrôlons. Dans les deux cas, c’est une ignorance des logiques sociales qui conduit à un résultat pratique inverse du principe théorique affiché.

    C’est bien en ignorant les logiques sociales réelles que le mai 68 numérique se transforme en grille-pain numérique et il ne faut pas attendre des hackers qu’ils viennent nous en sauver. Les hackers nous éblouiront toujours par les « exploits » qu’il continueront d’effectuer au firmament de la matrice. Ils susciteront notre admiration et alimenteront notre sentiment de culpabilité de ne pas être aussi libres qu’eux. Ils recevrons notre reconnaissance pour nous avoir aidé à neutraliser tel ou tel vilain dans les ruelles sombres de notre Gotham numérique. Mais si nous voulons inverser le cours de cette histoire qui prend des allures de cauchemar technologique, c’est nous seulement qui le pouvons, et seulement en recourant à des méthodes éprouvées par tous les peuples du monde depuis des millénaires : la pensée critique et la mobilisation politique.

    #internet
    #facebook
    #hacking
    #pirate
    #logiciel_libre

  • “Le livre est une conversation”. Vraiment ? | Blogo Numericus
    http://blog.homo-numericus.net/article11190.html
    Par Pierre Mounier

    Si le web libre et ouvert s’est déve­loppé sur le modèle du réseau social et de la conver­sa­tion, il ne faut pas pour autant réduire le monde entier et en par­ti­cu­lier le monde social à ce modèle qui devien­drait unique. Ce serait une ter­rible faillite pour l’esprit humain qui stag­ne­rait irré­mé­dia­ble­ment. ’Sitting on history’L’ouverture du réseau (social et numé­rique) à une forme d’altérité est au contraire néces­saire. Et c’est jus­te­ment pour cette rai­son que le livre, en tant qu’il est, depuis son ori­gine, une des formes de pro­duc­tion intel­lec­tuelle les plus sus­cep­tibles de por­ter cette alté­rité, doit être pré­sent et actif, cir­cu­lant et réap­pro­prié dans le réseau. L’avancement des arts et des sciences est une res­pi­ra­tion, un moteur à deux temps. En sacra­li­sant l’auteur, l’œuvre, la créa­tion, nous oublions l’indispensable socia­li­sa­tion du livre, nous per­dons de vue qu’il relève de la culture et du savoir qui sont des biens com­muns. Mais il ne faut pas bas­cu­ler dans l’extrême inverse et écra­ser ce que livre apporte d’inédit dans l’horizontalité abso­lue du réseau. Ce n’est pas un tiède entre-​deux que je pro­pose. C’est plu­tôt le défi de tenir en même temps les deux termes de la contra­dic­tion et d’imaginer des pra­tiques, des modèles, des inter­faces, des sys­tèmes, des pla­te­formes, des outils qui per­mettent de le relever.

  • Read/Write Book 2 - Pierre Mounier (dir.) - OpenEdition Press
    http://press.openedition.org/226

    Qu’est-ce que les #humanités_numériques ?


    Apparue en 2006, l’expression connaît depuis un véritable succès. Mais au-delà du slogan à la mode, quelle est la réalité des pratiques qu’il désigne ? Si tout le monde s’accorde sur une définition minimale à l’intersection des technologies numériques et des sciences humaines et sociales, les vues divergent lorsqu’on entre dans le vif du sujet. Les humanités numériques représentent-elles une véritable révolution des pratiques de recherche et des paradigmes intellectuels qui les fondent ou, plus simplement, une optimisation des méthodes existantes ? Constituent-elles un champ suffisamment structuré pour justifier une réforme des modes de financement de la recherche, des cursus de formation, des critères d’évaluation ? L’archive numérique offre-t-elle à la recherche suffisamment de garanties ? Quelle place la recherche « dirigée par les données » laisse-t-elle à l’interprétation ? Telles sont quelques-unes des questions abordées par ce deuxième opus de la collection « Read/Write Book ».

    Tous les chapitres/articles du #livre sont dispo en ligne #digital_humanities

  • Entretien avec trois candidats du Parti Pirate aux legislatives 2012 - Framablog
    http://www.framablog.org/index.php/post/2012/06/04/parti-pirate-legislatives-2012

    Rencontre avec Carole Fabre (candidate pour la 3ème circonscription de Haute-Garonne), Pierre Mounier et David Dufresne (respectivement candidat et suppléant pour la 15ème circonscription de Paris) que nous connaissions avant qu’ils ne se présentent et qui ont bien voulu répondre à quelques-unes de nos questions.

    Espoir et énergie communicative. À force de pousser de tous les côtés, nous finirons bien par faire bouger les lignes :)

    #Parti_Pirate_Paris_20e #Parti_Pirate

  • David Dufresne, le franc-tireur
    http://www.lemonde.fr/culture/article/2012/06/01/david-dufresne-le-franc-tireur_1711533_3246.html

    Jeune pousse du PiratPartiet suédois, né en 2006, le PP français lance son premier vrai test électoral en présentant des candidats aux législatives : pour que révolution numérique et nouveaux usages riment avec transparence, démocratie directe, libre circulation des savoirs et protection des libertés individuelles. « De la politique, certes. Mais piratée, hackée, hachée menu », estime David Dufresne, suppléant de Pierre Mounier, professeur de lettres classiques militant pour des humanités numériques et candidat du PP dans le 20e arrondissement de Paris.

    La Rafale faisait partie du minirézo : « Le Web indépendant, ce sont ces millions de sites offrant des millions de pages faites de passion, d’opinion, d’information, mises en place par des utilisateurs conscients de leur rôle de citoyens. Le Web indépendant, c’est un lien nouveau entre les individus, une bourse du savoir gratuite, offerte, ouverte ; sans prétention. » | Davduf

    #Parti_Pirate_Paris_20e #Uzine #MiniRezo #Mini_Rézo

  • Législatives 2012 : en savoir plus sur... Pierre Mounier, candidat du Parti Pirate, dans la 15ème circonscription de Paris | Gambetta Village
    http://www.gambetta-village.com/?q=politique-interview-pierre-mounier-candidat-elections-legislati

    « Pirate », ça évoque les flibustiers des Caraïbes, mais les pirates, ce sont aussi les preneurs d’otages au large de la Somalie. Ne craignez-vous pas que le mot « pirate » soit perçu avec une connotation négative ?

    PM : Lorsque des gens veulent défendre des droits nouveaux, souvent les pouvoirs en place les insultent ou les qualifient de manière péjorative. C’est ce qui se passe sur Internet. Les gens partagent de la musique, et les lobbies du copyright, par exemple, les dénoncent et les insultent en les traitant de pirates. Cette insulte, nous la reprenons à notre compte et la brandissons comme un étendard de révolte. Nous assumons nos actions et rappelons que ce n’est pas du piratage, mais du partage.

    #Parti_Pirate_Paris_20e

  • Le Parti pirate présente 101 candidats aux législatives - L’actu Médias / Net - Télérama.fr
    http://www.telerama.fr/medias/les-desseins-animes-des-101-pirates-a-l-abordage-du-palais-bourbon,82164.ph

    Pierre Mounier, 42 ans, n’est ni administrateur système ni informaticien de formation. Il est prof de latin, candidat dans la 15e circonscription de Paris (XXe arrondissement), face à George Pau-Langevin, nommée ministre à la Réussite éducative. L’assurance d’une médiatisation. Il a adhéré au parti après un pique-nique l’été dernier. Blogueur, il a soutenu la Quadrature du Net, s’est opposé aux lois Davdsi et Hadopi. Le parcours désormais classique d’un militant de l’Internet ouvert. « Quand vous êtes candidat, c’est une montagne qui vous tombe sur la tête », explique-t-il. « Il faut un mandataire financier, un compte en banque, des bulletins de vote, et plein d’autres choses pour préparer le terrain ». Pour porter ses idéaux jusque dans l’isoloir, Pierre Mounier a cassé sa tirelire. Alors « pour ne pas manger des pâtes les six prochains mois », il croise les doigts pour que la moitié des candidats pirates dépasse la barre des 1% : elle permettrait au PP de toucher enfin des subventions de l’Etat.

    Atypique, la candidature de Pierre Mounier l’est jusqu’au bout, puisque son suppléant n’est autre que le journaliste David Dufresne, réalisateur du webdocumentaire Prison Valley, auteur de Tarnac, magasin général, et expatrié à Montréal. Ensemble, ils soutiennent une candidature « glocale » (à la fois globale et locale).

    #Parti_Pirate_Paris_20e #Parti_Pirate

  • Les Pirates à l’épreuve des urnes
    http://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2012/05/28/les-pirates-a-l-epreuve-des-urnes_1708431_3208.html

    Pierre Mounier a conservé intacts les idéaux de sa jeunesse, mais à court terme sa stratégie est fondée sur le rapport de forces : « Nous devons faire comprendre aux gens du PS que s’ils refusent d’entendre nos exigences, nous serons une menace électorale. »

    #Parti_Pirate_Paris_20e #Parti_Pirate

  • Le Parti pirate ou l’avènement de la « démocratie liquide » - Le Nouvel Observateur
    http://tempsreel.nouvelobs.com/legislatives-2012/20120524.OBS6436/le-parti-pirate-ou-l-avenement-de-la-democratie-liquide.html

    Cette « démocratie liquide », les pirates aimeraient la voir étendue à la vie politique classique afin de réintégrer les citoyens au cœur de la vie publique. Chez les jeunes, « il y a un sentiment de déni de démocratie », estime Pierre Mounier, candidat pirate à Paris sur Owni.fr. « Comment faire ? On essaye d’inventer des choses, [notamment] avec internet », poursuit-il.

    #Parti_Pirate_Paris_20e

  • Le #Parti_pirate veut émerger en France - leJDD.fr
    http://www.lejdd.fr/Politique/Elections-legislatives-2012/Actualite/Le-Parti-pirate-veut-emerger-en-France-512974/?from=headlines

    « Je défends l’idée d’une ‘démocratie liquide’ : un système qui permet à l’ensemble des citoyens de voter pour des propositions concrètes » explique au JDD.fr Pierre Mounier, candidat du Parti pirate dans la 15e circonscription de Paris.

    #Parti_Pirate_Paris_20e

  • Owni : “L’invention d’une culture politique”
    http://owni.fr/2012/05/16/parti-pirate-linvention-dune-culture-politique

    Comme les Verts à leurs débuts, le Parti Pirate crée une nouvelle culture politique, celle de l’ère Internet. Pierre Mounier, candidat dans le 20ème, suppléé par le journaliste David Dufresne, revient sur son expérience de « candidat citoyen », vingt ans après son premier engagement chez les écologistes.

    #parti_pirate #parti_pirate_Paris_20e #minirezo #histoire #internet

    • Merci pour le lien vers cette interview sympatique. Malheureusement l’image que Pierre Mounier dessine de l’allemagne est une illusion - pour simplifier on pourrait dire que chaque point qu’il critique en France pose autant de problèmes en Allemagne.

      Concernant le développement du parti pirate allemand on constate qu’à peine élu il est en train de d’être récupéré par une sorte de hacking mise en place par le pouvoir et les groupes d’influence. Les même processus qui ont duré trente ans chez les verts allemands vont se faire en trois ans au sein du parti pirate.

      Il est simple de comprendre pourquoi : Au pirates il manque la solide expérience des militants de gauche qui ont fondé les verts allemands. Ils ont su résister assez longtemps aux tentatives de prise du pouvoir par les verts de droite. C’est un combat qu’on ne peut que perdre et à court terme si on ne devient pas uns pro de la politique.

      Peut-être les militants pirates amateurs en France auront plus de succès grâce à la plus grande aptitude au débat et à l’engagement individuel que j’ai pu observer chez les français.

    • @Klauss++ Bonjour. L’herbe est sans doute en effet toujours plus verte chez les autres. Je veux bien croire que la situation n’est pas idéale en Allemagne mais croyez-moi : elle est vraiment désespérante en France !! Oui, il y a une grande aptitude au débat et à l’engagement individuel en France, mais cette aptitude est étouffée depuis longtemps et nos institutions n’aident pas vraiment.
      Les phénomènes de récupération sont universels et c’est effectivement à chaque génération militante d’apprendre à s’en prémunir. Je ne saurais trop conseiller aux pirates de regarder très attentivement ce qui s’est passé chez les Verts. Connaître l’histoire est le meilleur moyen d’éviter qu’elle bégaie. /-)

    • Dans mon commentaire j’ai essayé d’attirer l’attention au nouveau rôle et la nouvelle #culture_politique dont les pirates se déclarent partisans. Ils proposent une ouverture des milieux politiques en déplacant une grande partie des discussions et prises de décision sur la toile. C’est leur plus grande contribution dans l’intérêt de nous tous. Je ne suis pourtant pas très optimiste quant à la possibilité de changer dans ce sens et d’une manière durable les habitudes et les lois qui gouvernent les processus politiques - autant en France qu’en Allemagne.

      Les derniers évènements concernant les pirates allemands montrent, où se situent les fronts dans ce combat pour un renouvellement de la vie politique :
      http://seenthis.net/messages/69118

      Si on considère qu’il ne s’agit pas tellement d’une questions de culture politique mais de pouvoir politique, il faut se poser une question supplémentaire : la présence des pirates risque-t-elle d’empêcher l’entrée de candidats de gauche dans les assemblées diverses ? Ce risque existe simplement parce que les pirates vont attirer une partie des électeurs du #Parti_de_gauche. Vu sous cet angle on comprend pourquoi le parti pirate est une cible préférée des tentatives de récupération par les forces de droite. D’ailleurs, dans le passé le discours ni-de-gauche-ni-de-droite tenu par beaucoup de militants pirates a souvent fini par se transformer dans un discours purement #fasciste.

      C’est pour cette raison que je compte sur l’indépendance d’esprit des citoyens actifs quand j’espère un meilleur développement des #pirates en France qu’en Allemagne.

    • Heu... « D’ailleurs, dans le passé le discours ni-de-gauche-ni-de-droite tenu par beaucoup de militants pirates a souvent fini par se transformer dans un discours purement #fasciste »

      Vraiment ? Où ?

      Personnellement, faites moi confiance... Si tel devait être le cas, je claquerai la porte (en la défonçant).

      Quant au jeu des alliances/récupérations, j’ai passé l’âge de m’y intéresser. Que chacun fasse son boulot, et défende ses convictions. Ne rien faire sous prétexte que ça desservirait tel ou tel #Parti_de_gauche, vous en conviendrez, c’est un peu court.

      Bien à vous !

    • Oui, d’accord avec Davduf ; on n’en peut plus du billard à trois bandes. Parce que cela aboutit à ça : http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/05/18/pas-d-accord-entre-le-ps-eelv-et-le-front-de-gauche-pour-les-legislatives_17

      Que penser de phrases aussi magnifiques que : « Les écologistes, réticents, avaient compris qu’il leur fallait rogner leur acquis de 63 circonscriptions réservées : ils étaient prêts à en céder cinq au PG. Les différentes composantes du Front de gauche n’allaient cependant pas avec les mêmes attentes rue de Solférino, le PCF tentait d’obtenir des sièges supplémentaires pour s’assurer de constituer un groupe à l’Assemblée, à lui tout seul ; le PG voulait obtenir trois députés au minimum. » Est-ce que les gens qui se livrent à ce jeu comprennent que c’est le suffrage universel qu’ils utilisent comme monnaie d’échange entre eux ?

      Quand la tactique finit par l’emporter sur tout, il faut savoir s’arrêter, repartir des fondamentaux et demander à chacun d’avancer ses propositions de fond. C’est ce que tentent de faire les candidats citoyens qui se présentent sous les couleurs du Parti Pirate. C’est ce mouvement de retour aux racines de la démocratie qui nous motive tous, je pense.

    • @davduf Je m’excuse, j’ai oublié de (non pas supprimer le mot « pirates » mais) dire encore plus clairement que je ne parlais pas de pirates transformés en fachos dans la phrase citée plus bas. Il était question des dangers du discours « ni-de-gauche-ni-de-droite ». Le reste est pourtant et malheureusement vrai. Il était déjà la prétendue volonté des nazis des années vingt d’aller au-delà du conflit capital-travail. D’où son nom de « parti national-socialiste ouvrier allemand ». Au fil du vingtième siècle il y eu des exemples de mouvances politiques sur tous les continents (sauf en Antarctique, il ne sert vraisemblablement pas à grand chose de faire de la propagande orientée ours polaire ) dont les « leaders » on attiré les foules en leur promettant de resoudre leurs problèmes en se débarassant du clivage gauche-droite.

      D’ailleurs, dans le passé le discours ni-de-gauche-ni-de-droite tenu par beaucoup de militants pirates a souvent fini par se transformer dans un discours purement #fasciste »

      ...

      Vraiment ? Où ?

      Quand j’aurai le temps je ferai une liste des mouvements fascistes se cachant derrère ce discours « on est ni de gauche ni de droite ». Elle sera longue et régulièrement renouvelable.
      ...

      Personnellement, faites moi confiance... Si tel devait être le cas, je claquerai la porte (en la défonçant).

      Oui, pas de problème, jen’en doute pas.

      Quant au jeu des alliances/récupérations, j’ai passé l’âge de m’y intéresser. Que chacun fasse son boulot, et défende ses convictions. Ne rien faire sous prétexte que ça desservirait tel ou tel #Parti_de_gauche, vous en conviendrez, c’est un peu court.

      Là aussi je vous fait confiance. A la majorité des militants du parti naissant aussi. D’ailleurs je l’exprime à la fin de mon commentaire.

      Où je vois un problème c’est quand l’argent va commencer couler à grands flots après les premièrs succès aux élections. Les postes bien rénumérés auquels les élus auront droit et qu’ils seront habilités à attribuer à leurs proches feront une partie du travail de récupération. Alors le personnel du parti va commencer à changer. Bye bye le militant engagé, bonjour au spécialiste de ceci et celà sans conviction profonde. Il y aura également l’argent des groupes d’influence et industriels qui va arriver sous forme de pots de vin et de sponsoring des activités du parti. Quand Microsoft (par exemple) aura payé pour la première fois la location d’une salle de réunion le tour sera joué. Il sera difficile d’y résister à moins d’avoir un programme qui interdit ce type de collaboration.

      Je sais que vous n’allez pas vous laissez séduire si facilement, mais je suis sûr que ces processus auront lieu et qu’il faudra les parer d’avance sous peine de perdre de vue la voie de liberté engagée.

    • @piotrr La démocratie représentative parlémentaire est une affaire, un business où l’influence des participantes se décide aussi par la quantité de capital qu’ils peuvent aquérir en gagnant des sièges dans les assemblées diverses. Chauque siège vaut une certaine somme d’Euros que l’élu peut dépenser pour ses propres besoins, pour faire avancer sa carrière et ses idées. Chaque voix obtenu au suffrage donne encore droit à des fonds supplémentaires permettant de construire son organisation. C’est normal et en parfait accord avec l’esprit de l’inventeur de cette structure politique. Il faut se battre pour des postes et lutter pour rafler une belle part du gateau.

      Vu sous cet angle la campagne à zéro frais représente un investissement des militants dans leur propre avancement qui leur apportera une dividende une fois qu’ils siègeront dans une asssemblée.

      Je ne me trouve pas spécialement cynique en donnant cette déscription de la démocratie représentative. Je pense qu’il faut simplement prendre en compte cet aspect des choses afin de ne pas se faire avoir parce qu’on est le seul petit nouveau qui a encore de vraies convictions pures qui ne sont pas encore passées par le filtre des processus parlémentaires.

      L’histoire des verts en Allemagne en est un beau contre-exemple. Au début ses membres on essayé d’y échapper en interdisant de cumuler des sièges d’élus et des postes dans les gouvernements et administrations. Ils ont également postulé que leur activités parlémentaires devaient toujours servir la cause du mouvement dans la rue et ils ont introduit plein d’éléments de démocratie directe là où c’était possible.

      Ces positions étaient le résultat d’une analyse réalisée par la nouvelle gauche des années 60 et 70. Ils avaient compris qu’il ne fallait plus tomber dans le piège du stalinisme et du bureaucatisme.
      Mais après maintenant trente ans d’exercice du pouvoir par les verts il n’en reste plus rien et le parti est prêt à entrer en coalition avec tous ses ennemis d’antan, à condition d’obtenir un nombre assez grand de sièges.

  • Pierre Mounier - Parti Pirate : “L’invention d’une culture politique” » (Owni)
    http://owni.fr/2012/05/16/parti-pirate-linvention-dune-culture-politique

    Comme les Verts à leurs débuts, le Parti Pirate crée une nouvelle culture politique, celle de l’ère Internet. Pierre Mounier, candidat dans le 20e, suppléé par le journaliste David Dufresne, revient sur son expérience de « candidat citoyen », vingt ans après son premier engagement chez les écologistes. (...) Source : Owni

  • Parti Pirate : “L’invention d’une culture politique” | S.Blanc et G.Ledit
    http://owni.fr/2012/05/16/parti-pirate-linvention-dune-culture-politique

    Comme les Verts à leurs débuts, le Parti Pirate crée une nouvelle culture politique, celle de l’ère Internet. Pierre Mounier, candidat dans le 20ème, suppléé par le journaliste David Dufresne, revient sur son expérience de « candidat citoyen », vingt ans après son premier engagement chez les écologistes.

    #Interview #Politique #Pouvoirs #David_Dufresne #élections #législatives_2012 #Les_Verts #parti_pirate #Pierre_Mounier

  • #Parti_Pirate : “L’invention d’une culture politique” »
    http://owni.fr/2012/05/16/parti-pirate-linvention-dune-culture-politique

    [Pierre Mounier] a pour suppléant un profil tout aussi atypique : David Dufresne (@davduf) (...) a créé en 1995 La Rafale, l’un des tous premiers webzines français, participé au mini-Rezo, “dinosaure” du web français des années 1990 ; il a co-écrit son Manifeste du web indépendant.

    #minirezo #histoire #internet

  • Homo Numericus : Le gouvernement joue-t-il vraiment le jeu de l’open data ?
    http://www.homo-numericus.net/spip.php?breve1014
    D’intéressantes précisions sur les possibilités d’utilisation des données de l’IGN suite à une présentation critique de Pierre Mounier sur la politique française d’Open Data

    depuis 2010, l’enseignement et la recherche bénéficient de conditions de gratuité sur toutes les données IGN ; depuis début 2011, la gratuité est la règle pour toutes les données du RGE (Photos, données topo, parcellaires et adresses) dans le cadre de missions de service public.

    En 2011, un service de téléchargement gratuit de photos brutes et de cartes a été ouvert ; l’accès gratuit aux données géodésiques, acquis depuis plusieurs années, a été techniquement amélioré.

    #cartographie
    #opendata

  • Google moins — Blogo-Numericus
    http://blog.homo-numericus.net/article10932.html

    Selon Pierre Mounier, avec Google +

    Google ins­taure une dis­sy­mé­trie puis­sante entre la pla­te­forme et ses uti­li­sa­teurs. J’y vois une sorte de cyber­co­lo­nia­lisme qui main­tient volon­tai­re­ment ses uti­li­sa­teurs à l’âge de pierre pour se réser­ver l’usage exclu­sif de tech­no­lo­gies plus avan­cées.

  • http://www.internetactu.net/2011/05/13/du-discours-aux-donnees-vers-la-fin-de-la-rhetorique

    Du discours aux données : vers la fin de la rhétorique ?

    L’essor du mouvement open data induit-il une perturbation de “l’ordre du discours” à l’heure où celui-ci est lui-même perturbé par le storytelling ? Comment comprendre l’essor concomittant et opposé de ces réagencement de l’ordre du discours ?

    Pierre Mounier directeur adjoint du Centre pour l’édition électronique ouverte et animateur de Homo-Numericus, co-auteur de L’édition électronique avec Marin Dacos, tente de comprendre comment ces deux mouvements s’interpénètrent et s’éclairent l’un par l’autre.

    #opendata #data #données #statistiques #information