IA-Watch

Un compte seenthis de collecte, réflexion et observation des discours, pratiques et représentations produits autour de la notion d’intelligence artificielle.

  • Microsoft brings DALL-E 2 to the masses with Designer and Image Creator
    Microsoft is making a major investment in DALL-E 2, OpenAI’s AI-powered system that generates images from text, by bringing it to first-party apps and services. During its Ignite conference this week, Microsoft announced that it’s integrating DALL-E 2 with the newly announced Microsoft Designer app and Image Creator tool in Bing and Microsoft Edge.
    https://techcrunch.com/2022/10/12/microsoft-brings-dall-e-2-to-the-masses-with-designer-and-image-creator

    Seeking to bring OpenAI’s tech to an even wider audience, Microsoft is launching Designer, a Canva-like web app that can generate designs for presentations, posters, digital postcards, invitations, graphics and more to share on social media and other channels. Designer — whose announcement leaked repeatedly this spring and summer — leverages user-created content and DALL-E 2 to ideate designs, with drop-downs and text boxes for further customization and personalization.

    Another new Microsoft-developed app underpinned by DALL-E 2 is Image Creator, heading to Bing and Edge in the coming weeks. As the name implies, Image Creator — accessed via the Bing Images tab or bing.com/create, or through the Image Creator icon in the sidebar within Edge — generates art given a text prompt by funneling requests to DALL-E 2, acting like a frontend client for OpenAI’s still-in-beta DALL-E 2 service.

    L’article évoque aussi la question des #droit liés aux images générés, le #deepfake violent ou pornographique et la question des #dataset utilisés pour entraîner ce #programme appelé #ia ou #reseau_de_neurones génératif d’images.

  • Meta : « Entrez là-dedans », implore le patron du métavers à ses équipes | Les Echos
    https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/meta-entrez-la-dedans-implore-le-patron-du-metavers-a-ses-equipes-1867142

    Horizon Worlds, le métavers de Mark Zuckerberg, souffre de problèmes de qualité. Pire, les équipes de développement ne l’utilisent pas assez. Ce bilan accablant vient d’une note interne de Vishal Shah, vice-président en charge du métavers de Meta. Elle confirme un premier ressenti mitigé.

    Horizon Worlds, porte-étendard de Meta dans le métavers, rassemble 300.000 personnes, selon les derniers chiffres connus de février.
    Horizon Worlds, porte-étendard de Meta dans le métavers, rassemble 300.000 personnes, selon les derniers chiffres connus de février. (Meta)

    Par Thomas Pontiroli
    Publié le 7 oct. 2022 à 10:58Mis à jour le 7 oct. 2022 à 16:03

    Nouveau coup dur pour Meta et son monde virtuel ? Alors que le métavers de l’ex-Facebook peine à convaincre, avec une audience famélique de 300.000 utilisateurs (principalement aux Etats-Unis) et un accueil plus que mitigé, une note interne du patron du métavers de l’entreprise laisse entendre que le projet ne convainc pas même en interne. Cette publication intervient quelques jours avant la grand-messe du métavers qu’organise le groupe le 11 octobre.

    Ce mémo daté du 15 septembre, consulté par le média américain The Verge, est signé Vishal Shah, vice-président des activités métavers de Meta. Ciblant Horizon Worlds, la principale application de monde virtuel du groupe, celui-ci affirme que le projet souffre de trop de problèmes de qualité, et révèle que même l’équipe chargée de son développement ne l’utilise pas vraiment.
    Nombreux bugs et « petites choses frustrantes »

    « Depuis le lancement , nous avons vu que la thèse centrale d’Horizon Worlds, soit un réseau social synchrone dans lequel les créateurs bâtissent des mondes engageants, est forte », écrit Vishal Shah. Mais « les retours des créateurs, utilisateurs, testeurs et de beaucoup de membres de notre équipe dénoncent le poids des petites choses frustrantes, des problèmes de stabilité et des bugs, qui rendent impossible d’expérimenter la magie d’Horizon Worlds ».

    Le vice-président du métavers résume : « Pour qu’une expérience soit satisfaisante et retienne les utilisateurs, elle doit être utilisable et bien conçue. » Alors que Mark Zuckerberg avait livré une vision assez haute de son environnement immersif lors de sa présentation de l’automne 2021, les observateurs étaient tombés de haut lorsque le dirigeant avait dévoilé son avatar en avril, à l’occasion de la sortie du logiciel en France et en Espagne, et avaient moqué son graphisme archaïque.

    « Pourquoi n’aimons-nous pas assez notre produit ? »

    Mais ce qui est le plus frappant dans le mémo de Vishal Shah, c’est le sentiment de manque d’intérêt de la part même des équipes de développement. « Pour beaucoup d’entre nous, nous ne passons pas beaucoup de temps dans Horizon, nos tableaux de bord le montrent assez clairement. » Le vice-président de s’interroger alors : « Pourquoi donc ? Pourquoi n’aimons-nous pas assez le produit que nous avons créé pour l’utiliser tout le temps ? La vérité est que si nous ne l’aimons pas, comment pouvons-nous nous attendre à ce que nos utilisateurs l’aiment ? »

    Après ce cri du coeur, le responsable du métavers annonce, dans une autre note diffusée quinze jours plus tard, l’élaboration d’un plan pour « responsabiliser les managers » afin que les équipes utilisent Horizon Worlds au moins… une fois par semaine. « Tout le monde devrait avoir pour mission de tomber amoureux d’Horizon Worlds. Vous ne pouvez pas le faire si vous ne l’utilisez pas. Entrez là-dedans ! Organisez des moments avec vos collègues et vos amis… »

    Cacher la misère

    Alors que la plateforme repose sur une dizaine de milliers d’univers - à la qualité plus que variable - créés par des développeurs tiers, Vishal Shah pointe du doigt le manque de hiérarchie entre toutes ces expériences. En effet, lorsqu’on atterrit dans Horizon Worlds, la première question est : par où commencer ? Un menu propose bien un « Top 100 » des différents mondes, mais ils ne semblent pas classés par pertinence. Face à ces premiers pas souvent « déroutants et frustrants » , le responsable enjoint ses équipes à proposer les meilleurs contenus aux nouveaux utilisateurs, afin qu’ils ne fuient pas immédiatement.

    Pour gagner plus d’utilisateurs, Meta prévoit une version en deux dimensions de son métavers, moins immersif mais plus réaliste, pour attirer des utilisateurs n’ayant pas de masque de réalité virtuelle . Sur cette version, les développeurs devront « viser la qualité » plutôt que l’audience. « Je veux être clair, insiste Vishal Shah. Nous travaillons sur un produit qui n’a pas trouvé sa place sur le marché. J’ai besoin que vous acceptiez pleinement l’ambiguïté et le changement. »

    Le spectre de Google + ?

    Compte tenu de l’importance stratégique d’Horizon Worlds dans le pivot du groupe de Mark Zuckerberg vers les univers virtuels, et des sommes englouties par ce projet (13 milliards de dollars à ce jour), ces implorations du patron du métavers à aimer sa créature interrogent.

    Contacté, Meta a répondu par la voix de la porte-parole de Reality Labs (l’entité métavers du groupe) que la société reste « convaincue que le métavers est l’avenir de l’informatique ». Ashley Zandy a aussi rappelé le chemin du métavers est « un voyage de plusieurs années » et que l’entreprise « continuera d’améliorer son produit ».

    Depuis le début, Mark Zuckerberg prévient que le métavers est en devenir. Du reste, cela a été rappelé dans la campagne de publicité mondiale diffusée à partir du 5 septembre - y compris en télévision - faisant valoir que « le métavers est certes virtuel, mais l’impact sera réel ». Mais le chemin sera long. En attendant, il ne faudrait pas que le métavers de l’ex-Facebook rejoigne Google + , le réseau social de Google, au cimetière des diversifications ratées.

    Thomas Pontiroli

    #Metaverse #Mark_Zuckerberg #Echec

  • Meta announces legs
    https://techcrunch.com/2022/10/11/meta-announces-legs

    The announcement that the avatars, which were previously floating torsos with arms and heads, now have evolved to walk was something Zuckerberg was very excited about with his avatar jumping for joy during the keynote.

    Alongside announcements around the appearance and movements of the new full body avatars, Meta also announced that there will soon be an avatar store where people will be able to spend real money to buy accessories for their Meta avatar . There was notably no mention of NFTs.

    #metawatch #meta #metaverse

  • Decolonial AI Manyfesto
    https://manyfesto.ai/index.html

    This manyfesto is a provocation, a question, an opening, a dance about a future of AI technologies that is decolonial. We call it manyfesto, since it reflects some visions among many, and we hope to invite exchange, conversation, and the development of statements from people affected by AI technology.

    We begin with the challenge posed by the language we use to talk about AI: language that has emerged, as much of the technology has, dominated by Western male voices, whiteness, and wealth. We seek to uncover, to question, upend, and reinvent the assumptions underlying this language, even as we use it.

    “Artificial” and “intelligence” are loaded terms, their definitions subject to cultural biases. AI is a technology, a science, a business, a knowledge system, a set of narratives, of relationships, an imaginary. Across each facet, our effort is to undo the colonial erasure of non-Western ways of being and knowing. The word “decoloniality,” too, resonates differently in different communities, including with Indigenous peoples and those for whom colonialism is not a history but a present reality. Some reject the term decolonial in this context. We acknowledge both its use and its rejection.

    We do not seek consensus: we value human difference. We reject the idea that any one framework could rule globally. We reject the Western-normative language of “ethical” AI and suggestions of “inclusivity” that do not destabilize current patterns of domination and address power asymmetries. We reject as half-measures any principles meant to tweak, reinforce, and whitewash the status quo, merely blunting its devastation. They fail to acknowledge how the social and the technical are interwoven, and technologies have immaterial as well as material impacts over specific gendered, racialized bodies and territories. Decoloniality rejects the divorcing of the material and immaterial, of feeling from being, knowing, doing or living.

    Notions of decolonial governances will emerge from community and situated contexts, questioning what currently constitutes hegemonic narratives. Decolonialilty is not merely diversity and inclusion; removing the echoes of coloniality in AI will require reparations for present and past material and epistemic injustice and dispossession. These reinventions of AI governance will acknowledge the expertise that comes from lived experience, and create new pathways to make it possible for those who have historically been marginalized to have the opportunity to decide and build their own dignified socio-technical futures. Decolonial governance will recognize, in a way that Western-centric governance structures historically have not, how our destinies are intertwined. We owe each other our mutual futures.

    Our humanity is relational, defined by how we are tied to one another. Technology has an important role in those relationships. Creation, art, stories and sensitive experience are some of the paths that we must explore in order to foster the decolonial imagination. We seek to center the engineering, design, knowledge-production, and dispute-resolution practices of diverse cultures, which are embedded with their own value systems.

    Our urgency arises from humans’ capacity to use AI as a knowledge system to create irrefutable “algorithmic truths” to reinforce domination. In doing so, other systems of knowledge production and other visions are denied and erased, as are other peoples’ agency, autonomy, and contestation. In this way AI coloniality extends beyond data colonialism: AI implies material extractivism, and the use of AI has the capacity to shape reality. Designed in an unequal society, these systems can be employed to reproduce those inequalities. Built with an emphasis on efficiency rather than dignity, they can do irreparable harm. In insisting on a decolonial AI, we stand for the right of each historically marginalized community to reshape reality on their terms.

    Our methods will evolve, sensitive to needs and opportunities, but our aim is to create and hold a resonant forum for learning and exchange from and between voices silenced by colonialist structures and the coloniality in force through socio-technical systems.

    #Intelligence_artificielle #Etudes_décoloniales #Data_colonialism #Colonialisme

  • La publicité programmatique et le spectre de la crise - Nonfiction.fr le portail des livres et des idées
    https://www.nonfiction.fr/article-11376-la-publicite-programmatique-et-le-spectre-de-la-crise.htm

    Cet ancien de chez Google alerte sur les proportions inédites de la « bulle de marché » de la publicité programmatique, tout en établissant un parallèle avec la crise des subprimes de 2008.

    La publicité en ligne est en butte à bien des critiques : incitations consuméristes, intrusions dans la vie privée, manipulation des comportements, etc. Toutefois, la performance même de ce procédé n’est jamais remise en cause. À l’inverse, on présuppose à la publicité en ligne — a fortiori la publicité personnalisée, qui cible les consommateurs grâce à des algorithmes — une sinistre efficacité qui, précisément, en amplifierait les méfaits.

    Tim Hwang, avocat, chercheur et anciennement responsable des politiques publiques de l’intelligence artificielle chez Google, déconstruit le mythe des algorithmes de ciblage ultraperformants et de l’économie pérenne et florissante que serait celle de la publicité en ligne. Il dévoile, à rebours de cet imaginaire, une conjoncture gangrénée par les pratiques spéculatives et les manipulations des grandes places de marché publicitaires qui maintiennent à flot un secteur profondément défaillant.

    #Tim_Hwang #Publicité #Programmatique

  • L’intelligence artificielle va « probablement » détruire l’humanité, selon Oxford et Google
    https://www.lebigdata.fr/intelligence-artificielle-probable-apocalypse

    Malheureusement, toujours selon ces scientifiques, nous ne pouvons pas faire grande chose contre ce destin funeste. Interrogé par Motherboard, Cohen explique que « dans un monde où les ressources seraient infinies, je serai extrêmement incertain sur ce qui peut arriver ».

    En revanche, « dans un monde où les ressources sont limitées, la compétition pour ces ressources est inévitable ». Nous serions donc confrontés aux machines dotées d’IA, et l’humanité ne fera tout simplement pas le poids.

    Comme le précise Cohen, « si vous êtes en compétition avec quelque chose capable d’être plus malin que vous à chaque tour, il ne faut pas vous attendre à gagner ». Les conséquences pourraient bel et bien être désastreuses.

  • Autopsie d’une Intelligence artificielle

    https://www.arte.tv/fr/videos/099618-000-A/autopsie-d-une-intelligence-artificielle

    Alors que les algorithmes devaient révolutionner nos vies, les belles promesses des géants de la tech sont-elles en passe d’être tenues ? Un état des lieux documenté des impasses auxquelles se heurte encore l’intelligence artificielle.

    Il a fallu patienter jusqu’à l’aube des années 2000 pour que, avec l’essor exponentiel d’Internet, la science s’emballe et annonce une nouvelle ère. Grâce à la masse incommensurable de données numériques et à de savants programmes informatiques, l’homme allait enfin être libéré de toute une liste de servitudes et de malheurs. Depuis 2010, avec le coup d’accélérateur lié au deep learning – apprentissage profond, soit la capacité des machines à apprendre –, on allait toucher au but : les algorithmes aideraient les médecins à soigner les cancers ; les voitures rouleraient sans conducteur ; les robots épargneraient la vie des soldats. Mais qu’en est-il aujourd’hui ? Les belles promesses de géants de la tech sont-elles en passe d’être tenues ?

    Belles promesses
    À l’heure du bilan d’étape, les avancées sont plus nuancées, à en croire les chercheurs de renommée mondiale réunis dans ce documentaire, comme Yoshua Bengio (prix Turing 2018), François Chollet (directeur informatique à Google) ou la lanceuse d’alerte américaine Meredith Whittaker. Car en fait de révolution technologique, l’IA patine. Derrière ses prouesses tant vantées, les seules intelligences à l’œuvre sont, pour l’heure, celles des humains qui travaillent dans l’ombre pour entraîner, corriger, voire suppléer les algorithmes. Ce qui n’empêche pas les « machines intelligentes » et les assistances automatisées, malgré leurs limites, de s’immiscer de plus en plus dans nos vies intimes et sociales. Sur un ton aussi irrévérencieux que pédagogique, recourant à l’animation ainsi qu’à de courts extraits de fiction cinéma ou de séries télé, Cécile Dumas et Jean-Christophe Ribot (L’aventure Rosetta – Aux origines de la vie) démystifient les sciences de l’informatique et invitent à réfléchir sur la délégation de nos décisions à des processus automatiques. Un état des lieux qui remet, intelligemment, les pendules à l’heure.

    Réalisation :

    Jean-Christophe Ribot

    Pays :

    France

    Année :

    2022