• Manoeuvre mensongère d’Israël après le vote de l’UNESCO sur Jérusalem
    Par Charlotte Silver, 15 octobre 2016 | Traduction : J. Ch. pour l’Agence Média Palestine
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2016/10/17/manoeuvre-mensongere-disrael-apres-le-vote-de-lunesco-sur-jerus

    Devant le Dôme du Rocher, un Palestinien brandit des munitions tirées par les forces d’occupation israéliennes sur le site de la mosquée al-Aqsa à Jérusalem, le 26 juin, pendant le mois de jeûne du Ramadan. Mahfouz Abu Turk APA images

    Israël a suspendu sa coopération avec l’UNESCO vendredi, après l’adoption par l’organisation culturelle et scientifique de l’ONU d’une résolution qui critique fermement les actions agressives d’Israël dans et autour du site de la mosquée al-Aqsa à Jérusalem Est occupée.

    En dépit de l’intense lobbying mené contre la motion par les ambassadeurs d’Israël à travers le monde, la résolution a été votée par 24 voix contre 6 et l’abstention de 26 gouvernements.

    Les Etats Unis, le Royaume Uni, l’Allemagne, la Lituanie, l’Estonie et le pays Bas ont voté contre la résolution, tandis que la Russie et la Chine l’ont soutenue.

    Les responsables du gouvernement israélien ont prétendu que la motion déniait aux Juifs une connexion avec ce site historique, où se trouve le Mur Occidental, même si la motion ne comporte aucun terme suggérant un tel déni.

    Les intentions d’Israël semblent être de vouloir affirmer sa souveraineté sur le site.

    De façon significative, les efforts d’Israël pour obtenir un ancrage symbolique, et peut-être juridique, sur le site, grâce à des résolutions de l’ONU, se produisent alors que des associations qui appellent à la destruction de la mosquée al-Aqsa et à son remplacement par un Temple juif intensifient leurs efforts, souvent avec le financement et le soutien du gouvernement israélien.

    Des critiques ont fait ressortir que la référence exclusive de la motion à ce site sous le nom de « mosquée al-Aqsa/al-Haram al-Sharif » ressemblait à une preuve que la résolution dénie aux Juifs toute connexion ou vénération des Juifs pour ce site, que les Juifs appellent Mont du Temple.

    En avril, l’UNESCO a voté une résolution similaire qui a subi une critique presque identique.

    La France a voté en faveur de cette résolution, mais a par la suite désavoué son soutien après que le Premier ministre d’Israël Benjamin Netanyahu ait écrit une lettre de protestation au président français François Hollande.

    https://seenthis.net/messages/533193
    #israël #palestine #onu #UNESCO #colonisation #destructions #démolition #occupation

    • L’Unesco adopte formellement une résolution controversée sur la vieille ville de Jérusalem
      Dernière modification : 18/10/2016
      http://www.france24.com/fr/20161018-unesco-adopte-formellement-resolution-vieille-ville-jerusalem-isr

      L’Unesco a formellement adopté une résolution sur Jérusalem-Est soutenue par plusieurs pays arabes, mais vivement contestée en Israël. Le pays avait pour cette raison suspendu sa coopération avec l’institution internationale la semaine passée.

      L’Unesco, l’organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, a formellement adopté, mardi à Paris, une résolution sur Jérusalem-Est portée par des pays arabes, au nom de la protection du patrimoine culturel palestinien. Mais le texte est vivement dénoncé par Israël, comme niant le lien millénaire unissant les juifs à la Vieille ville.

      Porté par l’Algérie, l’Égypte, le Liban, le Maroc, Oman, le Qatar et le Soudan, le texte a été examiné par les 58 États-membres du Conseil exécutif de l’organisation pour la paix et la culture de l’ONU, réunis en plénière.

      Aucun des membres du Conseil exécutif n’ayant demandé à rouvrir le débat, le texte a été entériné assez rapidement sans qu’il n’y ait de nouveau vote, a expliqué une porte-parole de l’Unesco.

      Sans surprise, les Palestiniens se sont réjouis de ce vote. « La résolution rappelle qu’Israël est une puissance occupante à Jérusalem-Est et lui demande d’arrêter ses abus », a déclaré à la presse Mounir Anastas, ambassadeur adjoint à l’Unesco.

      Après un premier vote jeudi en commission de deux projets de décision sur « la Palestine occupée » (24 voix pour, 6 contre et 28 abstentions), Israël avait annoncé la suspension de sa coopération avec l’Unesco.

    • UNESCO : une résolution qui dérange l’ordre du plus fort
      lundi 17 octobre 2016 par le Bureau national de l’UJFP
      http://www.ujfp.org/spip.php?article5186

      Rapport accablant qui décrit avec une précision scientifique la politique israélienne de destruction systématique du patrimoine archéologique et spirituel musulman de Jérusalem, des deux côtés des remparts de la vieille ville, le transfert illicite de propriété des biens culturels musulmans - tous inscrits au patrimoine de l’Humanité - au mépris des textes internationaux et des multiples conventions internationales portant sur la protection les biens culturels des peuples sous occupation, au mépris aussi du statut juridique de Jérusalem tel qu’il est défini par les Nations Unies.

      Rapport accablant qui nomme, un point après l’autre, les causes de ce désastre : occupation, illégalité des travaux entrepris, obstruction face à toutes les tentatives de sauvegarde de ces biens précieux de l’Humanité, transfert de propriété illégale, constructions multiples et illégales.

      Sans oublier les responsabilités des entreprises internationales qui participent à ce désastre tels les constructeurs français du tramway de Jérusalem.

      Alors même que cette résolution fait explicitement référence (point 3) aux résolutions pertinentes de l’ONU sur le statut juridique de Jérusalem, les dirigeants politiques israéliens crient au « négationnisme » qui « décapite la mémoire du peuple juif », rien que cela !

      Ils se retirent de cette instance de l’ONU faute de pouvoir lui déclarer la guerre et bombarder ses bâtiments comme ils le font régulièrement à Gaza.

      En réalité, c’est l’aveu de leur rage d’être remis à leur place exacte devant la vérité de ce qui se passe dans la ville de Jérusalem vandalisée et annexée par la force.

      Jérusalem a toujours été la ville des musulmans, des chrétiens, des juifs et des non-croyants. Tous ont cohabité dans cette ville pendant des siècles.
      Les négationnistes, ce sont ceux qui nient l’existence, l’histoire, la mémoire et la dignité du peuple palestinien. Ce sont ceux qui décrètent que Jérusalem est, et a toujours été, uniquement juive, ce qui est un mensonge historique flagrant. Ce sont ceux qui ont expulsé dès 1967 plusieurs milliers de Palestiniens de la vieille ville, vivant près du mur des Lamentations (c’est à Jérusalem qu’a été créée la première colonie). Ce sont ceux qui creusent des tunnels sous l’esplanade des mosquées. Ce sont ceux qui détruisent des maisons à Silwan et expulsent des milliers d’habitants de ce quartier de Jérusalem-Est parce qu’ils affirment, contre toute réalité historique, que le roi David a vécu là. Ce sont ceux qui ont transformé les principaux vestiges historiques palestiniens (Qumran, Hérodion) en parcs nationaux israéliens.(...)

    • Palestinian envoy: UNESCO vote was about ’occupation’, not Temple Mount
      Elias Sanbar claims contentious resolution omitted any references to the Jewish holy site because the Geneva Conventions prohibit the use of an occupier’s term.
      By Shirli Sitbon | Oct. 18, 2016 | 9:12 PM
      http://www.haaretz.com/israel-news/.premium-1.748013

      PARIS - A Palestinian representative to UNESCO defended on Tuesday the omission of any reference to Jewish claims to the Temple Mount in a contentious resolution passed last week about Jerusalem.

      Mounir Anastas told reporters in Paris, where UNESCO is headquartered, that the vote was “about occupation.”

      Israel has protested the resolution’s failure to include any reference to the site where al-Aqsa Mosque stands as revered by Jews as the Temple Mount, or the site where two ancient temples once stood.

      Elias Sanbar, a second Palestinian representative to the organization, said that Jordan had “wanted” to include the Jewish reference.

      Sanbar asserted that this was “impossible.” He claimed that the Geneva Conventions required referring to the site by its pre-occupation name, or the period before Israel captured east Jerusalem in the 1967 Six-Day War.

      Sanbar also suggested, however, that it may have been possible to revise the resolution to include a Jewish reference to the site. “This text is not holy, it can be changed,” he said.

      Anastas accused reporters of going around in circles about the issue. "You’re just asking the same question over and over again,” he said. "This resolution is about occupation not about a name.”

      UNESCO officials, who have already issued clarifications to Israel about the resolution, said they would have preferred a more consensual process.

      “UNESCO has always worked by consensus, but not this time. Twenty-four member states voted in favor of the resolution, 26 abstained 6 voted against it,” UNESCO media chief George Papagiannis said.

      Israel’s ambassador to UNESCO, Carmel Shama Hacohen called Palestinian diplomacy over the resolution “brutal.”

      “This was not a resolution aiming to protect Jerusalem, it was a political initiative meant to harm Israel’s sovereignty and to rewrite history” Hacohen said. “It’s not legitimate morally or historically.”

      “No other country has been treated this way in UNESCO," Hacohen added.

      Hacohen said was hopeful, though, that Israel would someday reverse the decision the same as a 1975 United Nations resolution condemning Zionism as racism was eventually revoked.

      #Elias_Sanbar #Mounir_Anastas
      #Carmel_Shama_Hacohen

  • Tel-Aviv a décidé, le 14 octobre, de rompre ses relations avec l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), qu’il accuse d’« apporter un soutien immédiat au terrorisme islamiste ». La veille, une commission de celle-ci avait à nouveau adopté — mais à une majorité plus réduite — deux résolutions dénonçant la colonisation de Jérusalem-Est et ignorant le lien particulier d’Israël avec le mont du Temple (l’esplanade des mosquées d’Al-Aqsa et du dôme du Rocher). Il y a seize ans, en pleine Intifada, le journaliste et essayiste Marius Schattner avait consacré un long article à cette question.

    http://www.monde-diplomatique.fr/2000/11/SCHATTNER/2519 #st

    https://www.flickr.com/photos/30728065@N08/8750202386

    Flickr

    http://zinc.mondediplo.net/messages/39594 via Le Monde diplomatique

  • Déclaration de la Directrice générale de l’UNESCO sur la Vieille ville de Jérusalem et ses remparts, Patrimoine mondial de l’UNESCO | Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture
    14.10.2016 - UNESCOPRESS
    http://www.unesco.org/new/fr/media-services/single-view/news/statement_by_the_director_general_of_unesco_on_the_old_city-1

    Paris, 14 octobre – « Comme je l’ai rappelé à maintes reprises, et encore récemment à l’occasion de la 40ème session du Comité du Patrimoine mondial, la Vieille ville de Jérusalem est la ville sacrée des trois monothéismes, le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam. C’est au titre de cette diversité et de cette coexistence religieuse et culturelle que la ville a été inscrite sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

    Le patrimoine de Jérusalem est indivisible, et chacune de ses communautés a droit à la reconnaissance explicite de son histoire et de son lien avec la ville. Nier, occulter ou vouloir effacer l’une ou l’autre des traditions juive, chrétienne ou musulmane revient à mettre en péril l’intégrité du site, contre les raisons qui justifièrent son inscription sur la Liste du patrimoine mondial.

    Nulle part ailleurs qu’à Jérusalem les traditions et patrimoines juifs, chrétiens, musulmans, s’imbriquent à ce point et se soutiennent les uns les autres. Ces traditions culturelles et spirituelles s’appuient sur des textes et des références, connus de tous, qui font partie intégrante de l’identité et de l’histoire des peuples. Dans la Torah, Jérusalem est la capitale du Roi des juifs David, où Salomon construisit le Temple qui abrita l’Arche d’Alliance. Dans l’Evangile, Jérusalem est le lieu de la passion et de la résurrection du Christ. Dans le Coran, Jérusalem est la destination du voyage nocturne (Isra) que le prophète Mohammed fit depuis la Mecque jusqu’à la Mosquée Al Aqsa.

    Dans ce microcosme de notre diversité spirituelle, des peuples différents fréquentent les mêmes lieux, parfois sous des noms différents. La reconnaissance, l’usage et le respect de ces noms sont essentiels. La Mosquée Al Aqsa / Al-Haram-al-Sharif, sanctuaire sacré des musulmans, est aussi le Har HaBayit – ou Mont du Temple – dont le Mur Occidental est le lieu le plus sacré du Judaïsme, à quelques pas du Saint Sépulcre et du Mont des Oliviers révérés par les Chrétiens.

    La valeur exceptionnelle universelle de la ville, qui lui a valu d’être inscrite sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, tient à cette synthèse, qui est un appel au dialogue, non à la confrontation. Nous avons une responsabilité collective qui consiste à fortifier cette coexistence culturelle et religieuse, par la force des actes, et aussi par la force des mots. Cette exigence est plus forte que jamais, pour apaiser les divisions qui portent atteinte à l’esprit multiconfessionnel de la ville.

    Lorsque ces divisions rejaillissent sur l’UNESCO, une Organisation dédiée au dialogue et à la recherche de la paix, elles l’empêchent de mener à bien sa mission. La responsabilité de l’UNESCO est de faire vivre l’esprit de tolérance et de respect de l’histoire, et c’est mon engagement quotidien en tant que Directrice générale, auprès de tous les Etats Membres. Je m’emploierai à cette tâche en toutes circonstances car c’est notre raison d’être : rappeler que nous formons une seule humanité et que la tolérance est la seule voie pour vivre dans un monde de diversité. »

  • La cité oubliée de Loropéni | @cnrs Le journal
    https://lejournal.cnrs.fr/videos/la-cite-oubliee-de-loropeni

    Qui a bâti cette forteresse ? À quelle époque et dans quel but ? Protégée par des murs de 6 mètres de haut, sans accès apparent, cette enceinte du Sud-Ouest du Burkina Faso suscite plus de questions que de réponses. Dans cette vidéo diffusée en partenariat avec LeMonde.fr, suivez l’équipe pluridisciplinaire de chercheurs qui tente de percer les secrets de ces ruines mystérieuses.

    http://www.dailymotion.com/embed/video/x4tcyv6

    "

  • #Équateur : l’exploitation controversée du gisement pétrolier de #Yasuni a commencé - Amériques - RFI
    http://www.rfi.fr/ameriques/20160911-equateur-petrole-yasuni-exploitation-commence-reserve

    L’Équateur a finalement lancé cette semaine l’exploitation du grand gisement pétrolier de Yasuni, situé en pleine #forêt_amazonienne dans une réserve mondiale de la biosphère, classée au Patrimoine mondial de l’#Unesco. Une exploitation critiquée par les défenseurs de l’#environnement et les associations de défense des Indiens qui peuplent cette région. En 2007, le président Correa avait pourtant lancé une campagne internationale pour recueillir des fonds permettant de compenser la non-exploitation de ce gisement qui représente quelque 42 % des réserves du pays. Mais cette initiative avait échoué.

    #pétrole

  • L’Unesco demande à Venise de bannir les navires de croisière
    http://www.lemarin.fr/secteurs-activites/shipping/25917-lunesco-demande-venise-de-bannir-les-navires-de-croisiere


    Pour l’Unesco, le passage des grands navires de croisière à proximité immédiate de Venise menace son patrimoine architectural.
    Photo : DR

    Le site de Venise classé patrimoine mondial en danger au même titre que les sites antiques de la Syrie ou de la Libye en guerre ? C’est la menace brandie par l’Unesco. En cause, notamment, le passage des grands navires de croisière à proximité immédiate de la Cité des Doges.
    Réuni le 15 juillet en assemblée générale à Istanbul, le comité des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture n’a pas hésité à adresser un véritable ultimatum aux autorités italiennes en leur laissant jusqu’au 1er février 2017 pour présenter un plan de mesures concrètes pour la sauvegarde de Venise et de sa lagune.
    Parmi les attentes prioritaires du comité de l’Unesco, l’interdiction de navigation des grands paquebots à proximité immédiate de la cité lacustre mais aussi celle des pétroliers dans la lagune à destination du port industriel de Marghera.
    L’Unesco suggère également la réduction de la vitesse des petites embarcations à passagers dans les canaux ou encore l’adoption de modèles de coques générant moins de houle.
    Plus largement, et cela ne s’adresse pas uniquement à l’industrie de la croisière qui représente 520 escales de paquebots pour 1,5 millions de passagers, soit 6 % des 25 millions de touristes annuels de Venise, l’Unesco demande aux autorités la mise en place d’un plan de développement touristique durable.
    Les grands navires de croisière naviguant en Adriatique sont toujours autorisés à entrer dans la lagune de Venise et à naviguer le long du canal de la Giudecca jusqu’à la gare maritime. Selon plusieurs études, leur passage déplace du sable et crée des vagues qui fragilisent les pilotis sur lesquels reposent palais et maisons. Mais, pour le moment, les projets de routes alternatives ne se sont pas concrétisés.

    • La résolution de l’Unesco : un tournant historique pour Venise et sa Lagune | Gruppo 25 aprile
      https://gruppo25aprile.org/2016/07/14/la-resolution-de-lunesco-un-tournant-historique-pour-venise-et-sa-la

      La résolution de l’Unesco adoptée à l’unanimité aujourd’hui 14 Juillet 2016 par l’Unesco, crée un environnement comparable à celui qui a entraîné l’adoption de la première Loi spéciale de 1973 sur Venise.

      Le groupe 25Aprile se félicite et salue cette résolution de l’Unesco qui va finalement créer la pression morale nécessaire pour remuer les eaux stagnantes de l’administration locale et nationale.

      Le groupe 25 Aprile lance un appel au gouvernement national, dans la mesure où l’Italie est signataire de la Convention et que c’est à l’Italie de répondre à tout manquement avant le délai fixé par l’Unesco (février 2017) afin d’éviter la honte que représenterait l’inscription de Venise sur la liste des sites du patrimoine mondial de l’humanité en danger : une honte sans précédent dans l’histoire de notre pays.

      Le groupe 25 Aprile souligne comme cela a été fait aujourd’hui lors de la retransmission en mondiovision de la conférence (en webstreaming) que l’Unesco a parlé du risque pour Venise de devenir un simple “village touristique” et d’une administration locale impuissante (“l_ocal powers unable to cope_”) face à la situation actuelle. De par notre propre expérience, nous ne pouvons que confirmer cette affirmation grave mais véridique.

  • La Suisse a longtemps pris ses distances avec son architecte le plus célèbre

    Après deux tentatives infructueuses, une sélection des oeuvres réalisées par Le Corbusier a finalement été inscrite au #patrimoine mondial de l’#UNESCO. Mais pourquoi la Suisse a-t-elle eu autant de peine à reconnaître le génie de ce géant de l’architecture du 20e siècle ? swissinfo.ch avait posé la question à quelques artistes helvétiques en 2012, à l’occasion du 125e anniversaire de sa naissance.


    http://www.swissinfo.ch/fre/le-corbusier-%C3%A0-l-unesco_la-suisse-a-longtemps-pris-ses-distances-avec-son-architecte-le-plus-c%C3%A9l%C3%A8bre/42298022
    #architecture #Le_Corbusier

  • La destruction de la #Grande_Barrière_de_corail menace le #tourisme australien
    http://www.lemonde.fr/biodiversite/article/2016/06/21/la-destruction-de-la-grande-barriere-de-corail-menace-le-tourisme-australien

    Si la Grande Barrière de corail continue à subir des épisodes de blanchiment importants – phénomène de dépérissement des coraux –, l’Australie perdra chaque année 174 000 touristes étrangers et 1,19 milliard de dollars de recettes (soit environ 782 millions d’euros), en ne comptant que les trois premiers pays visiteurs, à savoir les Etats-Unis, la Chine et le Royaume-Uni. C’est ce qu’expose un rapport de l’Australian Institute, rendu public mardi 21 juin, qui mesure les potentiels impacts du blanchiment de la Grande Barrière de corail sur les activités du secteur touristique australien. Ces conclusions ont été tirées d’études scientifiques et économiques récentes, mais aussi d’une série de sondages réalisée par ce think thank auprès de touristes étrangers et australiens.

    [...] A quelques jours d’élections fédérales, le 2 juillet, qui ont pour objet de renouveler les 150 sièges de la Chambre des représentants et les 76 sièges du Sénat, la Grande Barrière de corail constitue donc un enjeu politique. En mai, le gouvernement l’avait fait disparaître d’un rapport de l’#Unesco (1) faisant état des menaces du réchauffement climatique sur son patrimoine mondial.

    1. Article sur cette affaire : http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/05/27/climat-l-australie-obtient-la-censure-d-un-rapport-de-l-onu_4927501_3244.htm

  • « Affaire Unesco-Jérusalem » : mensonges et harcèlement
    Guillaume Weill Raynal, Médiapart, le 15 mai 2016
    https://blogs.mediapart.fr/guillaume-weill-raynal/blog/150516/affaire-unesco-jerusalem-mensonges-et-harcelement

    La polémique sur la résolution votée par l’Unesco à propos de Jérusalem a connu, cette semaine, un tour nouveau. Le CRIF et ses amis ont déployé une stratégie d’interpellations acharnées du gouvernement français. En totale disproportion avec la réalité de l’affaire. Et au prix de quelques gros mensonges, validés par Valls et Cazeneuve ! Du jamais vu sous la cinquième république. Récit détaillé.

    Il n’était pas dans mes intentions d’ajouter une suite au précédent billet que j’ai consacré à cette affaire, mais les développements de ces derniers jours m’y obligent un peu. Pour mémoire, rappelons donc que le 16 avril dernier, l’Unesco avait voté, une résolution proposée par différents pays arabes, reprochant à Israël de multiples violations du statu quo qui avait normalement prévalu dans la vieille ville de Jérusalem, de 1967 à 2000, par lequel les Israéliens et le Waqf jordanien s’étaient partagé la gestion et l’administration des lieux saints juifs et musulmans. Cette résolution critiquait notamment divers travaux effectués par les Israéliens sur et aux alentours d’une passerelle reliant le mur des lamentations - le lieu le plus saint du judaïsme - à l’esplanade des mosquées, troisième lieu saint de l’islam. Deux lieux dont la contigüité est d’autant plus source d’affrontements, réels ou fantasmés, que la tradition juive désigne l’esplanade des mosquées sous l’appellation de « Mont du temple ». Depuis quelques années, des groupes juifs religieux intégristes militent pour la reconstruction d’un troisième temple, réplique de celui qui fut détruit par les Romains en 70 après JC en lieu et place des mosquées qui datent du 7ème siècle… La résolution de l’Unesco critiquait donc Israël pour toutes une série d’actions alléguées par les pays arabes (et pas toujours vérifiables dans la mesure où Israël se refuse à autoriser des experts indépendants à se rendre sur place) et appelait de ses vœux au retour du statu quo qui avait fonctionné à peu près normalement jusqu’en 2000. Enfin, cette résolution réitérait les termes d’une précédente décision de novembre 2015 relative aux « tombeaux des patriarches », lieux saints communs au judaïsme, au christianisme et à l’islam situés en Cisjordanie mais qu’Israël avait décidé d’inscrire à son patrimoine national : l’Unesco avait alors estimé que ces tombeaux devaient être considérés comme faisant « partie intégrante des territoires palestiniens occupés ».

    Colère du gouvernement Israélien, et de ses relais habituels en France. Certes, cette résolution critique beaucoup Israël, peut-être parfois à tort. Mais on l’a dit, le gouvernement israélien refuse le moindre contrôle sur ses fouilles archéologiques et ses travaux d’aménagement de la vieille ville. Certes, la résolution qualifie à chaque ligne Israël de « puissance occupante ». Mais, contrairement à ce que prétendent certains, ce qualificatif n’implique aucune intention péjorative : il désigne un statut juridique qui, en droit international, implique un certains nombre d’obligations, celles-là mêmes dont le non-respect est, à tort ou à raison, reproché, à Israël. Certes, les lieux litigieux sont désignés sous leur nom arabe. Rien d’étonnant puisque le projet a été écrit… dans la langue des pays requérants. Mais le texte de la résolution soumis au vote final a ajouté à certains d’entre eux l’appellation habituellement utilisée par les israéliens : ainsi le mur des lamentations appelée par les Arabes « Place al Buraq » est également appelée « Mur occidental ». Quant à l’esplanade des mosquées, il ne saurait être question de l’appeler « Mont du temple », précisément en raison du statu quo de 1967 par lequel Israéliens et Jordaniens était tombés d’accord pour qu’elle demeurât un lieu de culte musulman.

    Mais surtout, horresco referens … la France a voté en faveur de cette résolution !

    Il n’en fallait pas plus pour que le ressentiment contre l’Unesco se transforme aussitôt en une série d’attaques très ciblées contre la diplomatie française. Un french bashing dont certains milieux pro-israéliens sont coutumiers, qui se manifeste habituellement par la voie d’insinuations, que relayent divers médias, radios, journaux ou sites Internet. Cette fois-ci, l’affaire devait être grave puisque les attaques ont pris la forme de mises en demeures adressées tous azimuts aux plus hautes autorités de l’Etat, de manière officielle, solennelle, grandiloquente et… mensongère.

    La France « négationniste »

    C’est le président du CRIF Roger Cukierman qui ouvre le ban par un courrier adressé à François Hollande le 18 avril, soit deux jours après le vote controversé, dans lequel il déplore que la France ait voté « en faveur d’une résolution qui dénie le lien historique entre les Juifs, le Mur des Lamentations et le Mont du Temple à Jérusalem ». Ce faisant, dès cette première phrase, le président du CRIF entretient en fait une confusion entre le lien historique (c’est-à-dire mémoriel, émotionnel et subjectif) qui peut s’attacher à tel ou tel lieu et la destination de ce lieu qui, dans une réalité présente, actuelle, objective, et en vertu d’accords juridiques explicites ou implicites, le constitue comme un lieu de culte pour une religion particulière. Une confusion qui permet ainsi, à Roger Cukierman de mettre dans le même sac le mur des lamentations et le mont du temple (là où, précisément, la résolution de l’Unesco, attachée au statu quo de 1967, se fonde sur le fait que l’esplanade des mosquées est effectivement un lieu de culte musulman). Et qui permet au président du CRIF de poursuivre, à la phrase suivante : « Cette décision est une négation délibérée [qui] ignore le lien historique du judaïsme avec Jérusalem, capitale du peuple juif ». Il n’est donc plus seulement question du mur des lamentations et du mont du temple, mais de Jérusalem tout entière, dont le simple fait de rappeler qu’elle abrite des lieux saints des trois religions monothéistes s’apparenterait donc à une « négation »… Moyennant quoi Roger Cukierman peut asséner sa conclusion : « L’Unesco tente de réécrire une partie de l’histoire de l’humanité et prouve encore une fois que la mauvaise foi et la haine d’Israël ne connaissent aucune limite ». Rien que ça.

    La campagne est lancée. Le 25 avril, Gilles-William Goldnadel, président de l’association France-Israël, écrit dans Le Figaro que « cette résolution insensée fait du Mur des lamentations à Jérusalem, un monument exclusivement musulman ». Trois jours plus tard, c’est Meyer Habib, député (UDI) des Français de l’étranger (il possède la double nationalité franco-israélienne et fait partie des intimes du premier ministre israélien Netanyahu) qui écrit sur le Huffington Post que « la France s’est déshonorée » en votant une « résolution négationniste », et qu’elle se rend complice d’une tentative de rendre Jérusalem « judenrei » (une expression allemande empruntée à la phraséologie nazie qui signifie « vide de juifs »). Dans la foulée, Meyer Habib, prétend (en se référant à une autre résolution, mais citée elle aussi de manière grossièrement inexacte) que l’Unesco aurait fait des tombeaux des patriarches un site « exclusivement musulman ». Affirmation reprise quelques jours plus tard, toujours dans le Figaro, par le Grand rabbin de France Haïm Korsia, ainsi que par un grand nombre de sites et blogs de la communauté juive. Le monde à l’envers ! Car bien au contraire, dans sa résolution du 16 avril comme dans les précédentes, l’Unesco s’appuyait sur « l’importance religieuse » revêtue par les tombeaux des patriarches aux yeux « du judaïsme, du christianisme et de l’Islam » pour affirmer qu’ils ne pouvaient en conséquence être inscrits sur le patrimoine national israélien, étant de surcroit « partie intégrante des territoires palestiniens ». Ou comment faire dire à autrui l’exact contraire de ce qu’il a réellement dit.

    L’affaire aurait pu en rester là, ce qui aurait déjà été beaucoup de bruit pour rien.

    Mais le 6 mai, François Hollande adresse à Roger Cukierman une lettre en réponse à son courrier du 18 avril. La missive présidentielle est courte, formelle, mais le ton est courtois ; ni sec, ni laconique, avec quelques mentions manuscrites amicales. Le président de la république admet que des incompréhensions ont pu naitre de certaines formulations du texte de la résolution (ce qui est le cas de 99% des textes émanant des organisations internationales, rédigés dans un jargon onusien indigeste censé représenter un consensus très relatif, obtenu au prix de laborieuses négociations, à travers des traductions en plusieurs langues…), mais affirme que la France garde une position claire, fondée sur le respect du statu quo et de la garantie d’accès aux lieux saints pour les trois grandes religions.

    Ces mots, certes convenus mais qui se veulent apaisants, déclenchent la tempête. Chose inouïe dans l’histoire de la cinquième république, les plus hautes autorités de l’Etat vont alors accepter de venir se justifier – et pour certains s’excuser – d’une faute imaginaire commise à l’occasion de ce qui constitue un non-évènement absolu.

    Cazeneuve et Valls désavouent Hollande et Ayrault

    C’est d’abord une nouvelle lettre que Cukierman adresse le 10 mai à François Hollande, mise en ligne sur le site du CRIF. Il s’y déclare « blessé » par la réponse du président de la république en ce quelle ne reconnait pas « le caractère négationniste » du vote de la France. Pas moins !

    Le même jour, le député LR Claude Goasguen interpelle le ministre des affaires étrangères Jean-Marc Ayrault lors de la séance des questions au gouvernement. Les mensonges du CRIF et de ses amis font leur entrée à l’assemblée nationale : « Ainsi, depuis le 16 avril, le mont du temple à Jérusalem et d’autres édifices religieux juifs situés également à Jérusalem doivent être considérés comme des lieux saints exclusivement musulmans ! (…) la France s’est déshonorée en participant à une opération de négationnisme culturel, qui n’implique pas seulement Israël mais l’ensemble de l’humanité ! ». Car, ajoute Goasguen : « le Mont du temple n’est pas seulement un des fondements de la culture juive, mais c’est aussi un des fondements de la culture chrétienne ». On se croirait revenu au temps de Christine Boutin brandissant sa bible. La réponse d’Ayrault reprend les termes de la lettre adressée par Hollande à Cukierman : la France n’a fait que marquer son attachement au statu quo afin que soit garantie pour tous l’accès aux lieux saints.

    Mais le soir même, le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve est invité à une conférence organisée par Les amis du CRIF, et il désavoue la diplomatie française en déclarant – après avoir beaucoup tourné autour du pot – « qu’il ne fallait pas adopter » la résolution de l’Unesco. Reste à savoir quelle sont les compétences d’attribution en matière de politique extérieure du locataire de la place Beauvau. Mais la salle, chauffée à blanc par les semaines qui viennent de s’écouler n’en reste pas là et réclame… des excuses publiques de François Hollande ! Réponse particulièrement emberlificotée – et totalement surréaliste ! - de Cazeneuve qui, benoitement, semble admettre la légitimité d’une telle demande : « Si [François Hollande] me demande ce que j’en pense, je lui dirai des choses qui sont de nature à lui permettre de faire la déclaration que vous avez envie d’entendre. Je ne peux pas être plus clair… » [1].Un ministre de l’intérieur désavouant publiquement le président de la république sur un sujet de politique étrangère et anticipant sur ses excuses souhaitables… Une grande première sous la cinquième !

    Le lendemain, 11 mai, nouvelle interpellation au Palais Bourbon. Et c’est à nouveau Meyer Habib qui interpelle le premier ministre, car, dit-il, la réponse de Jean-Marc Ayrault, la veille, ne l’a pas convaincu. Le refrain est maintenant bien rodé : la France s’est « déshonorée » et s’est « fourvoyée dans une entreprise négationniste ». Valls prend la parole et admet que « ce vote n’aurait pas du avoir lieu ». Le chef du gouvernement vient à cet instant précis de valider devant la représentation nationale les mensonges du CRIF, en désavouant son ministre des affaires étrangères ainsi que le… président de la république.

    La réaction israélienne ne se fait pas attendre. Dès le lendemain, la classe politique et les médias exultent. Une lettre adressée par Netanyahu à Hollande est rendue publique. La France se serait disqualifiée en tant qu’organisateur de la réunion internationale censée relancer le processus de paix au Proche-Orient, qui doit se tenir à Paris à partir du 30 mai prochain, et qu’Israël a de toute façon annoncé, de longue date, rejeter par avance. C’était donc ça…

    Ce dimanche 15 mai, la chaîne Israélienne francophone I24, a mis en ligne un article intitulé « France : " le soutien à la résolution de l’Unesco est un malentendu (Hollande) ». Hollande n’a jamais dit ça. Dans sa lettre à Cukierman il évoquait un « malentendu », non pour parler du soutien de la France à la résolution de l’Unesco mais de l’interprétation qui en était faite par certains… Mais déjà, hier, samedi, le journal Haaretz mettait en ligne un article expliquant que dans sa lettre à Cukierman, Hollande s’était « engagé à ne plus soutenir, à l’avenir, de pareilles résolutions ».

    Deux petits mensonges de plus. Au point où on en est…

    [1] http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2016/05/10/25002-20160510ARTFIG00001-israel-cazeneuve-critique-la-resolution-de-l-unes

    #Palestine #France #UNESCO #Valls #Cazeneuve #Hollande #Habib #Cukierman #Goldnadel

  • Des ministres français pour complaire aux juifs communautaristes, désavouent publiquement le Ministre des Affaires étrangères et le Président de la République...

    « Affaire Unesco-Jérusalem » : mensonges et harcèlement
    15 mai 2016 Par Guillaume Weill Raynal

    La polémique sur la résolution votée par l’Unesco à propos de Jérusalem a connu, cette semaine, un tour nouveau. Le CRIF et ses amis ont déployé une stratégie d’interpellations acharnées du gouvernement français. En totale disproportion avec la réalité de l’affaire. Et au prix de quelques gros mensonges, validés par Valls et Cazeneuve ! Du jamais vu sous la cinquième république. Récit détaillé.

    https://blogs.mediapart.fr/guillaume-weill-raynal/blog/150516/affaire-unesco-jerusalem-mensonges-et-harcelement

    #CRIF #Israël #propagande #Lobby #sionisme-des-politiques #Unesco #Jérusalem

  • Visite officielle en Israël et dans les Territoires palestiniens | Gouvernement.fr
    http://www.gouvernement.fr/partage/7084-visite-officielle-en-israel-et-dans-les-territoires-palestiniens

    Manuel VALLS, Premier ministre, se rendra en Israël et dans les Territoires palestiniens, du samedi 21 mai 2016 au mardi 24 mai 2016,
    En présence d’Audrey AZOULAY, ministre de la Culture et de la Communication, Jean-Marie LE GUEN, secrétaire d’État chargé des Relations avec le Parlement, Thierry MANDON, secrétaire d’État chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et Axelle LEMAIRE, secrétaire d’État chargée du Numérique.

    Le Premier ministre se rendra en visite officielle en Israël puis dans les Territoires palestiniens. Ce déplacement vise à trois objectifs : politique d’abord, dans un contexte de relance des efforts de la France pour parvenir à un accord de paix fondé sur une solution à deux États, avec des entretriens avec les responsables politiques palestiniens et israéliens ; économique et de coopération ensuite, en rencontrant les acteurs des relations qui nous lient dans ces domaines à Israël et aux Palestiniens ; culturel et de mémoire enfin, par des déplacements sur des lieux symboliques et des rencontres avec des personnalités culturelles, religieuses ou civiles engagées.

    • Déclarations officielles de politique étrangère du 10 mai 2016
      http://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/kiosque.php?fichier=bafr2016-05-10.html#Chapitre7

      7. Israël - Territoires palestiniens - Résolution UNESCO - Réponse de M. Jean-Marc Ayrault, ministre des affaires étrangères et du développement international, à une question à l’Assemblée nationale (Paris, 10/05/2016)

      Monsieur le Président,

      Mesdames et Messieurs les Députés,

      Monsieur le Député,

      Je vous remercie de m’avoir posé cette question, vous l’avez fait avec le ton qui vous convient.

      Je voudrais vous rappeler, mais vous le savez fort bien, que tous les ans l’UNESCO examine et approuve une résolution de ce type, et ce depuis plusieurs années. Je vous invite d’ailleurs à regarder attentivement les textes et à les comparer.

      Vous me donnez donc l’occasion de préciser la position de la France et je vais le faire. Rien dans le vote de la France ne doit être interprété comme une remise en cause de la présence et de l’histoire juives à Jérusalem. S’il y a une incompréhension du fait de certaines formulations dans cette résolution, je le regrette car la position de la France sur la question de Jérusalem est claire, elle ne varie pas et ne variera pas. C’est la défense de la liberté d’accès et de culte à Jérusalem, ville fondamentale pour les trois grandes religions monothéistes et qui appartient à tous les croyants, juifs, chrétiens et musulmans.

      Comme elle l’a déjà fait par le passé, la France a voté ce texte avec d’autres pays européens pour marquer son attachement au statu quo des lieux saints à Jérusalem, et cette position est essentielle dans le contexte actuel de la montée des tensions que vous connaissez - et que nous regrettons - et du blocage des négociations entre les Israéliens et les Palestiniens.

      C’est la raison pour laquelle d’ailleurs, la France a pris une initiative politique qui est difficile : organiser le 30 mai prochain une réunion ministérielle où nous nous efforcerons de trouver des solutions pour rapprocher les différentes positions et retrouver les voies du dialogue, et je vous invite à approuver la démarche de la France./.

    • Manuel Valls regrette le vote d’une résolution pro-palestinienne à l’Unesco
      11 mai 2016,
      https://francais.rt.com/international/20404-manuel-valls-regrette-vote-unesco

      « Il y a dans cette résolution de l’Unesco des formulations malheureuses, maladroites, qui heurtent et qui auraient dû être incontestablement évitées, comme ce vote. » Voici une réponse de la part de Manuel Valls qui a dû donner satisfaction à Meyer Habib. Le député franco-israélien de l’UDI a interpellé le Premier ministre mercredi dans l’hémicycle. Il s’est indigné du vote français en faveur d’une résolution de l’Unesco.

    • @Reka
      Je ne pense pas une seconde qu’Habib soit crétin.

      Meyer Habib est seulement islamophobe comme l’est l’état qu’il représente, Israël. C’est un représentant très efficace du dirigeant d’extrême droite, Netanyahu.

      Pourquoi personne ne conteste la qualité de député de Meyer Habib alors qu’il a été élu par seulement 4.767 voix, soit 4,27% des inscrits de sa circonscription ?
      C’est le Figaro qui le dit ...
      http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/06/11/97001-20130611FILWWW00250-m-habib-candidat-le-plus-mal-elu.php

      Habib est le député de moins de 5% des inscrit dans sa circonscription des Français de l’étranger créée sur mesure par Sarkozy pour qu’Israël fasse rentrer un Israélien proche de Netanyahu à l’Assemblée nationale française :
      http://blogs.mediapart.fr/blog/berjac/131211/letat-disrael-disposera-t-il-dun-siege-de-depute-francais

  • #UNESCO eAtlas of Research and Experimental Development
    UIS Tellmaps
    http://www.tellmaps.com/uis/rd/#!/tellmap/187250920?platform=hootsuite

    Science, technology and innovation (STI) are key drivers of economic growth. Recognising the potential, many countries have set targets for the share of national wealth to be devoted to research and experimental development (R&D). R&D indicators can be used to monitor and benchmark progress towards these targets, while providing the information needed to set constructive policies and stimulate the expansion of R&D.

    The eAtlas of Research and Experimental Development lets you explore and adapt maps, charts and ranking tables for more than 75 indicators on the human and financial resources devoted to R&D. Trends in STI are revealed through data on educational qualifications of researchers, their global distribution, sector which employs them, and the fields of science pursued in research. The eAtlas presents a breakdown of financing – who is funding research and which sectors spend the most money on research. It also includes historical data to track trends over time and measure the impact of policies. Many indicators are disaggregated by sex to better evaluate the role of women in science.

    This eAtlas has been produced by the UNESCO Institute for Statistics (UIS), which collects R&D data for more than 200 countries and territories through its annual survey and partnerships with organizations such as the Organisation for Economic Co-operation and Development (OECD), the Statistical Office of the European Union (Eurostat), the Ibero-American and Inter-American Network for Science and Technology Indicators (RICYT) and the New Partnership for Africa’s Development (African Union).


    C’est en Bolivie qu’il y a le plus fort pourcentage de #femmes (70 et plus)
    #recherche #cartographie #atlas

  • Les #droits_culturels en débatPour une approche des droits culturels bien tempérée
    http://www.nectart-revue.fr/nectart-2-abraham-bengio

    L’irruption des droits culturels dans le débat sur les #politiques_publiques de la culture a représenté une bouffée d’air frais, peut-être même un véritable changement de paradigme. Au cœur de la réflexion, à l’avant-garde du combat, on s’attendait à trouver les #artistes et les opérateurs culturels. Par un curieux paradoxe, ils en sont absents et tout se passe comme si les défenseurs des droits culturels se méfiaient d’eux et les tenaient pour responsables de l’échec de la #démocratisation_culturelle. Comme toujours, les torts sont partagés. Sous peine de voir les droits culturels n’accoucher que d’une gesticulation vide de sens et la création artistique s’épuiser en une stérile célébration de l’entre-soi, il est urgent de lever ce malentendu : on n’en finirait pas d’énumérer les chantiers passionnants qui (...)

    #Controverses #Enjeux_culturels #Nectart_#2 #armes_de_distraction_massive #crétaion #culture_populaire #démocratie_culturelle #dialogue_interculturel #droits_des_minorités #élitisme #loi_NOTRe #UNESCO

  • Les #droits_culturels en débatPour une approche des droits culturels bien tempérée
    http://www.nectart-revue.fr/pour-une-approche-des-droits-culturels-bien-temperee

    L’irruption des droits culturels dans le débat sur les #politiques_publiques de la culture a représenté une bouffée d’air frais, peut-être même un véritable changement de paradigme. Au cœur de la réflexion, à l’avant-garde du combat, on s’attendait à trouver les #artistes et les opérateurs culturels. Par un curieux paradoxe, ils en sont absents et tout se passe comme si les défenseurs des droits culturels se méfiaient d’eux et les tenaient pour responsables de l’échec de la #démocratisation_culturelle. Comme toujours, les torts sont partagés. Sous peine de voir les droits culturels n’accoucher que d’une gesticulation vide de sens et la création artistique s’épuiser en une stérile célébration de l’entre-soi, il est urgent de lever ce malentendu : on n’en finirait pas d’énumérer les chantiers passionnants qui (...)

    #Controverses #Enjeux_culturels #Nectart_#2 #armes_de_distraction_massive #crétaion #culture_populaire #démocratie_culturelle #dialogue_interculturel #droits_des_minorités #élitisme #loi_NOTRe #UNESCO

  • مشروع قرار عربي بشأن الاماكن المقدسة يعتبر حائط المبكى “جزءا لا يتجزأ” من الحرم القدسي يثير قلق اليونيسكو وغضب اسرائيل.. والأمم المتحدة تتجنب التعليق | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=332618

    Un projet arabe de résolution à l’Unesco considérant le Mur des lamentations comme une partie intégrale de la mosquée d’Omar inquiète le Directeur général de l’Unesco qui parle de ne pas envenimer les choses (!). Quant aux Israéliens, ils parlent - et ils en savent quelque chose !!! - d’une tentative pour réécrire l’histoire !

    #unesco #jérusalem

  • Google comme bien commun
    http://www.humanite.fr/le-futur-que-google-nous-prepare-580502

    Pour Pierre Mounier, chercheur en humanités numériques et auteur d’Homo Numericus, #Google se nourrit de nos vies, de nos actions, des contenus que l’on produit pour les monétiser… En ce sens, Google nous appartient. Pour lui, il faudrait que l’on commence à considérer Google, et en particulier son moteur de recherche, comme un bien commun de l’humanité. Pierre Mounier propose que ce soit l’#Unesco qui hérite de la gouvernance de ce moteur de recherche, principale source d’accès au savoir et à l’information. «  Le patrimoine mondial est l’héritage du passé, dont nous profitons aujourd’hui et que nous transmettons aux générations à venir  », explique l’Unesco dans sa convention de 1972. Ce patrimoine appartient à tous, et sa définition correspond parfaitement, selon Pierre Mounier, au moteur de Google et au cyberespace qu’il indexe. L’idée séduit Yann Le Pollotec : «  Google marchandise une certaine forme de communisme, monétise du bien commun, en profitant du fait que le moteur de recherche en est la principale porte d’entrée.  » Il serait peut-être temps de remettre la main sur cette porte d’entrée.

    #communs via @opironet

  • Une frappe détruit un patrimoine classé par l’UNESCO au Yémen
    https://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2554

    Dans un communiqué officiel de l’UNESCO, la condamnation du bombardement qui a touché un édifice de la capitale du Yémen Sanaa, la directrice générale, Irina Bokova, épargne de désigner les responsables. Tout en se lamentant de la destruction de plusieurs maisons et de bâtiments historiques ainsi que des pertes humaines, elle ne fait aussi aucun commentaire sur une guerre qui n’a aucune issue visible... Voici quelques images des dommages... Before & after pics of KSA airstrikes on Old City (...)

    conflits, situation, points chauds, monde, international, efforts, position, opinion, interventionnisme,

    / #diplomatie,_sécurité,_commerce,_économie_mondiale, Terrorisme , islamisme , Al-Qaeda , politique , , #fait_divers,_société,_fléau,_délinquance,_religion,_perdition, arts, culture, littérature, (...)

    #conflits,situation,_points_chauds,_monde,_international,_efforts,_position,_opinion,_interventionnisme, #Terrorisme_,islamisme,Al-Qaeda,politique,_ #arts,_culture,_littérature,_cinéma,_critique,_performances,_styles #Arabie_Saoudite,_Qatar,_Moyen-Orient,_monarchies,_arabes,_musulmans

  • « Si l’#Etat_Islamique entre à #Palmyre, ce sera une catastrophe internationale »

    Les djihadistes de l’Etat islamique (#EI) se rapprochent de la cité antique de Palmyre, à environ 200 kilomètres au nord de Damas en #Syrie, menaçant plus de 60 000 habitants et faisant craindre la destruction de ce site classé au #patrimoine de l’#Unesco.

    http://www.lemonde.fr/international/article/2015/05/14/en-syrie-l-etat-islamique-menace-la-cite-antique-de-palmyre_4633773_3210.htm
    #ISIS #djihadisme

  • La double reconnaissance à l’Unesco, entre relation et mise en relation. Le cas du parc du Tassili N’Ajjer et du rituel de la Sebeiba de l’oasis de Djanet en Algérie
    http://irmc.hypotheses.org/1803

    L’objet de notre recherche doctorale vise à tenter de définir les relations et les mises en relations entre le parc du Tassili n’Ajjer, classé sur la liste du patrimoine mondial en 1982, et le rituel de la Sebeiba Tileline de Djanet, inscrit sur le Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité en 2014. Par « relations », nous entendons tout ce qui relève des liens d’interdépendances entre les éléments du patrimoine susmentionnés. Tandis que par « mise en relations », nous supposons une éventuelle liaison à travers des actions de promotions et/ou de lectures effectives par certains acteurs favorisant la connexion entre les éléments classés. S’il convient d’admettre le rapport commun qu’entretiennent ces éléments du patrimoine avec l’UNESCO à travers leur inscription sur ces listes respectives, il paraît aussi important de relever une dichotomie effective par l’appareil UNESCO entre le patrimoine mondial – alias matériel, naturel et culturel – et le patrimoine immatériel au sein de la grande famille du patrimoine. Toutefois, les directives internationales de cette organisation onusienne concernant le tourisme ne manquent pas de préconiser la mise en avant d’un ensemble du patrimoine culturel (matériel et immatériel) de la destination afin de favoriser la durabilité de son développement à travers un tourisme dit « durable ».

    #Patrimoine #Patrimoine_mondial_de_l_Humanité #Patrimoine_Unesco #Unesco #Parc_du_Tassili_N_Ajjer #Sebeiba #Oasis #Djanet #Algérie #Géographie_du_Patrimoine #Tourisme #Géographie_du_Tourisme

  • #Marzen #Darwish, journaliste et militant des droits de l’homme,
    lauréat du Prix mondial de la liberté de la presse #UNESCO - Guillermo Cano 2015.

    3 mai 2015 Journée mondiale de la liberté de la presse à Riga en Lettonie.
    http://www.lettonie-francija.fr/Mazen-Darwish-journee-liberte-presse-riga-1051

    Ce 3 mai, le Prix mondial de la liberté de la presse sera remis par Irina Bokovala, Directrice générale de l’UNESCO, au journaliste syrien Mazen Darwish , au cours d’une cérémonie en présence du Président de la République de Lettonie, Andris Bērziņš. Le lauréat sera représenté par sa femme, la journaliste Yara Bader, qui est également la Directrice du Centre syrien pour les médias et la liberté d’expression et la lauréate du Prix Ilaria Alpi 2012, qui récompense les femmes journalistes qui n’hésitent pas à mettre leur vie en jeu pour la liberté de la presse. Mazen Darwish, est actuellement emprisonné depuis 2 ans à la prison d’Alep.

    Marzen Darwish, journaliste
    et militant des droits de l’homme,
    lauréat du Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO/Guillermo Cano 2015.

    Marzen Darwish, (en arabe : مازن درويش‎) , avocat syrien et défenseur de la liberté de la presse, est le président de Centre syrien pour les médias et la liberté d’expression, fondé en 2004. Il est également l’un des fondateurs du journal Voice et de syriaview.net, un site d’actualité indépendant interdit par les autorités syriennes. En 2011, il a créé Media Club, le premier magazine syrien consacré aux médias. Il est détenu depuis février 2012 suite à son arrestation avec ses collègues Hani Al-Zitani et Hussein Ghareer.

    Mazen Darwish Profile Video https://youtu.be/cpcJLxLPrjA

    via @YouTube

    #droits_de_l’homme,

  • 30 nouveaux biens inscrits au Patrimoine Mondial : allez-y sans attendre !
    http://www.grands-reportages.com/actu-30-nouveaux-biens-inscrits-patrimoine-mondial-allez-sans-att

    30 nouveaux biens inscrits au Patrimoine Mondial : allez-y sans attendre !

    Voyager à travers le monde fait souvent suite à un désir de connaître davantage des cultures et des contrées lointaines. Chaque année le comité de l’UNESCO se réunit et classe des sites et monuments au rang de Patrimoine Mondial de l’Humanité. Si les missions de protection et de préservation ne sont pas toujours aisées et sont loin d’être une garantie (voir le récent saccage du musée de Mossoul par le groupe Etat Islamique), le classement apporte surtout un éclairage médiatique exceptionnel aux sites classés. Les années qui suivent cette nomination sont souvent signe de franc succès touristique. En d’autres termes, si vous aviez le projet ou l’envie de voir l’un des nouveaux sites inscrits, allez-y sans attendre…

    Coucher de soleil sur le delta de l’Okavango - © Jon Rawlinson (Flickr)

    #voyages #patrimoine_mondial #UNESCO

  • #ISIS Bulldozes Ancient Assyrian City: Iraqi Gov’t
    http://english.al-akhbar.com/content/isis-bulldozes-ancient-assyrian-city-iraqi-gov%E2%80%99t

    A file picture taken on July 17, 2001 shows Iraqi workers cleaning a statue of winged bull at an archeological site in #Nimrud, 35 Kilometers (22 miles) southeast of the northern city of #Mosul. AFP/Karim Sahib A file picture taken on July 17, 2001 shows Iraqi workers cleaning a statue of winged bull at an archeological site in Nimrud, 35 Kilometers (22 miles) southeast of the northern city of Mosul. AFP/Karim Sahib

    The Islamic State of #Iraq and Syria (ISIS) group has begun bulldozing the ancient Assyrian city of Nimrud in Iraq, the government said, in the jihadists’ latest attack on the country’s historical #heritage. ISIS “assaulted the historic city of Nimrud and bulldozed it with heavy vehicles,” the tourism and (...)

    #ancient_city #artifacts #Assyrians #Diyala #Hatra #museum #Samarra #Tikrit #UNESCO