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L’article original (accessible)

The antibiotic course has had its day | The BMJ
▻http://www.bmj.com/content/358/bmj.j3418

Key messages
• Patients are put at unnecessary risk from antibiotic resistance when treatment is given for longer than necessary, not when it is stopped early
• For common bacterial infections no evidence exists that stopping antibiotic treatment early increases a patient’s risk of resistant infection
• Antibiotics are a precious and finite natural resource which should be conserved by tailoring treatment duration for individual patients
• Clinical trials are required to determine the most effective strategies for optimising duration of antibiotic treatment

Why you really should take your full course of antibiotics
▻https://theconversation.com/why-you-really-should-take-your-full-course-of-antibiotics-81704

https://cdn.theconversation.com/files/180013/width754/file-20170727-29132-ah0txt.png

An article in the BMJ argues that contrary to long-given advice, it is unnecessary to make sure you finish all the antibiotics you’re prescribed. The article sparked debate among experts and more worryingly widespread confusion among the general public, who are still getting to grips with what they need to do to stem antibiotic resistance. Even my colleagues at the university this morning were asking me whether or not to finish their course of antibiotics.

As an active campaigner for action to halt the progression of antibiotic resistance and a firm promoter of the “finish the course” message, the article and that the scale of coverage concerns me greatly.
[…]
Only time will tell as to what the impact of suggesting people stop taking antibiotics when they feel better will be. I believe this has undone a lot of the hard work scientists like myself have invested in improving antibiotic awareness and personal responsibility surrounding antibiotic administration. Nevertheless, we all need to follow the advice of our clinicians who will no doubt hold out for some more conclusive scientific evidence before changing their advice surrounding antibiotics.

Ce qui m’emmerde aussi un peu dans cette histoire, c’est que contraception = pilule. Et non, ce serait bien aussi d’expliquer qu’il ’y a pas que la pilule qui est possible.

@monolecte bien d’accord avec toi.

tu as raison, il faut bien sûr promouvoir les autres formes de contraception, mais la pilule est de loin la plus populaire parce qu’elle a été celle des mères des jeunes d’aujourd’hui, il faut aussi éduquer les parents. Cela dit les préservatifs sont en accès libre, hein

@odilon : vi, vi, vi... c’est surtout la contraception la plus contraignante médicalement pour les femmes(obligation de prendre un médicament tous les jours, peur constante de l’oubli, obligation de retourner chez le médecin tous les 3 mois...) et la plus lucrative pour les #pharmabarons.

en effet. Le stérilet c’est mieux à condition de le supporter, ce qui n’est pas mon cas perso, hélàs. Ça a été un vrai calvaire tout le temps que je l’ai porté : douleurs au ventre, règles deux fois fréquentes. J’ai fini par le faire enlever mais je n’ai pas repris la pilule

@monolecte pour la pilule le renouvellement légal c’est tous les 6 mois (ce qui est déjà beaucoup je trouve), c’est le seul médicament qui fait exception à la règle des 3 mois.

Ensuite pour les médecins la pilule pose aussi beaucoup de problèmes : risques par rapport aux cancers, effets thrombo-emboliques (surtout chez les fumeuses), urticaires, oedèmes… Ce n’est pas anodin non plus d’où la nécessité d’une surveillance réelle.

@allergie, quelles solutions contraceptives recommandent les médecins aux jeunes filles ?

@odilon Je ne suis plus au courant des pratiques actuellement enseignées en fac sur le sujet mais il y a encore moins de dix ans c’était :
– préservatif si ponctuel
– pilule mini dosée si régulier +/- préservatif en cas de partenaire non habituel

Le stérilet était réservé aux femmes ayant déjà eu un enfant du fait d’une inquiétude sur un risque de stérilité séquellaire, risque dont je n’ai jamais vu une argumentation correctement étayée.

La ligature des trompes étant une pratique encore assez fréquente (pas chez les jeunes filles hein), non déclarée comme telle car non remboursée par la sécurité sociale.

Curieusement les vasectomies sont peu fréquentes :-)

comme c’est bizarre @allergie :)

@allergie les vasectomies sont en revanche drôlement fréquentes au Royaume Uni, pendant les trois ans que j’ai vécu là bas, combien de fois ai-je vu un collègue arriver au travail en marchant un peu bizzarement et quand on lui demandait s’il s’était fait mal en jouant au foot le week end, il répondait que non non, pas du tout, avec sa femme, ils venaient d’avoir deux enfants, (deux enfants cela avait l’air d’être le comble de la félicité) et que donc désormais, snip comme ils disaient. Parmi les nombreuses différences culturelles qui m’ont beaucoup étonné lors de mes trois ans dans la perfide Albion, celle-là était de loin la plus stupéfiante, cette façon très dagagée et naturelle avec laquelle ils disaient snip snip.

Ils disaient snip ou #spip ? Non, j’ai mal compris :-D

Plus sérieusement c’est vrai que la sexualité et les modes de contraception sont très très liés à la culture. Les lapins, euh, non, les latins sont moins snip et laissent aux femmes ce rôle (contrainte ou liberté selon la manière dont on le vit).

en attendant le RISUG
►http://seenthis.net/messages/17669
►http://www.news-medical.net/news/20120131/New-research-gains-increased-respect-for-contraceptive-method.aspx

@fil Oui, j’avais aussi constaté que je n’avais plus eu d’enfants depuis que je faisais cuire du fromage au micro-onde. L’étude ne portait pas exactement là dessus ? Quoi qu’il en soit c’est l’effet des micro-ondes, certainement.