Petite histoire de la distribution de la presse (1/3) : les origines de Presstalis par Jean Pérès 21/11/2018
Il ne suffit pas que la liberté de la presse soit garantie par la loi pour exister dans la pratique : encore faut-il que les moyens matériels de cette liberté en assurent l’effectivité. Parmi ces moyens, la distribution dite « vente au numéro » qui permet de transporter chaque jour les journaux dans les points de vente, marchands de journaux où viendront les acheter les particuliers, est, en France, essentielle. Or la baisse constante de la diffusion de la #presse_écrite, depuis plusieurs décennies, provoque une crise chronique de ce système de distribution, dont l’opérateur principal, Presstalis [1] se trouve dans une situation très difficile en 2017, avec 350 millions d’euros de fonds propres négatifs [2]. La chute de Presstalis provoquerait des bouleversements dans toute l’organisation en place depuis la fin de la guerre qui était censée garantir – en principe du moins – une certaine solidarité entre les titres afin de préserver le pluralisme et de garantir le droit à l’information : c’est dire que les enjeux de cette situation sont tout autant économiques que démocratiques. Ce premier article qui présentera la #loi_Bichet régulant le secteur, ainsi que deux de ses acteurs incontournables (Hachette et le Syndicat du Livre), permettra de situer la genèse de la crise actuelle. Dans un deuxième article, nous verrons comment la distribution de la presse a suivi les évolutions de la #presse elle-même, avant de conclure, avec un troisième article, sur la situation actuelle.
▻https://www.acrimed.org/Petite-histoire-de-la-distribution-de-la-presse-1
source : medialternative.fr
►https://www.medialternative.fr
#Presstalis #Acrimed #histoire
Petite histoire de la distribution de la presse (2/3) : splendeur et décadence des NMPP-Presstalis
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#presse #NMPP
Messageries Lyonnaises de Presse (#MLP)
Petite histoire de la distribution de la presse (3/3)
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Oh, je viens de tomber sur un site avec une belle collection d’environ 120 nanars, disponibles en assez bonne qualité d’image (parce que la qualité des films, c’est une autre question). Si tu aimes les films de Sidaris, de Franck Stallone, les clones 80’s de Maciste et les zombies qui font rigoler, c’est une mine d’or :
▻http://www.movietorture.com
Note : c’est pas vraiment mon genre, je suis pas fana réellement de nanars. J’aime les séries B (#cinéma_barré) des années 60/70, le plus souvent européennes, c’est pas vraiment la même chose que les navets de nanarland et compagnie. Mais bon, de temps en temps, un Deathstalker 1, 2, 3 et 4, ça fait bien plaisir.
une sacré collection en effet, en quelques clics je regarde genre/revenge - Abel Ferrara qui comme tout bon cinéaste fait aussi des films de seconde zone, voir hors-zone.
A timid and mute seamstress goes insane after being attacked and raped twice in one day, in which she takes to the streets of New York City after dark and randomly shoots men with a .45 caliber pistol.
pour les zédophiles mais-pas-que, mes propres sources :
▻http://muaddib-sci-fi.blogspot.fr (une mine, mais j’ai déjà relayé, je crois , quelques-unes de leurs trouvailles ici)
▻https://humungus-cinebisart.blogspot.fr
▻http://www.myduckisdead.org
▻http://lecinemaitalienenvosrt.blogspot.fr
▻http://billyboy2016.blogspot.fr
Dans la suite, "j’ai pris connaissance de l’avertissement et je souhaite continuer" ...
De Draguse ou le manoir infernal (1973) à Baise-moi (2000), en passant par Fais jaillir ton pétrole ou Tourne ton cul, que je marque un but, la loi X a frappé près de mille films en France. Depuis vingt-cinq ans, la loi X ne se contente pas de « protéger » les mineurs elle pénalise très lourdement ceux qui fabriquent, produisent et émettent des
#images_interdites. Du coup, tout un genre cinématographique a disparu. Il a fallu que Baise-moi, un film « d’auteur », un « vrai » film tiré d’un gros succès de librairie, tombe sous son coup pour qu’on s’émeuve enfin sérieusement d’une loi qui soulève une question essentielle, celle de la liberté ou non de toute expression, qu’on la partage ou pas.
Censure-moi - L’esprit frappeur - couverture : Placid
#Christophe_Bier, l’un des meilleurs spécialistes du
#cinéma_porno, retrace l’histoire de cet ultime dispositif de la #censure_d'État : aspects légaux, fonctionnement et, pour la première fois, les commentaires du comité de censure et la liste intégrale des #films_classés_X.
▻https://www.payot.ch/Detail/censure_moi-christophe_bier-9782844051363
▻https://laspirale.org/texte-316-christophe-bier-le-dictionnaire-des-films-francais-erotiques-et
#laspirale #tumblr
De quoi la haine de Bernard-Henri Lévy est-elle le nom ? - L’Express
▻http://www.lexpress.fr/actualite/societe/de-quoi-la-haine-de-bernard-henry-levy-est-elle-le-nom_1929884.html
L’hostilité, #BHL connaît. Pour un philosophe engagé, c’est le prix à payer. Mais la haine - notamment distillée ces jours-ci par Le Monde diplomatique ? Elle est anormale, estime Philippe Val, qui en dit ici les dangers.
Ahah, c’est _priceless_du début à la fin. Cadeau pour toi seenthis :)
Bernard-Henri Lévy enragé contre « Le Monde diplomatique »
Et donc la fameux dossier contre BHL, qui nous renvoie aux heures sombres où Staline a toppé la main d’Hitler
L’imposture Bernard-Henri Lévy
►http://www.monde-diplomatique.fr/dossier/BHL
Je suis déçu. Val n’a pas cité Spinoza. Il est donc à court d’arguments ?
Philippe Val bouge encor... Je l’avais oublié ce peigne-cul.
du coup acrimed ressort un article de 2010
▻http://www.acrimed.org/Le-lynchage-mediatique-de-Bernard-Henri-Levy-c
Il n’y a pas qu’Hergé et la ligne claire dans la vie, il y aussi Charlie Schlingo et la ligne « crade ». Ceux qui ne parviendront pas, ce week-end, faute de place, à aller voir la rétrospective du créateur de Tintin au Grand Palais pourront toujours sur rabattre sur la plus modeste exposition que le Point Ephémère (Paris-10e) consacre au père de #Josette_de_Rechange, dans le cadre du festival Formula Bula (du 30 septembre au 2 octobre). Le choc risque d’être brutal au début, mais l’affaire en vaut la peine. Aussi underground soit-il, l’art de #Schlingo doit se lire comme un hommage – déguisé, certes – à la bande dessinée populaire de jeunesse.
Mort brutalement en 2005, le dessinateur est devenu l’objet d’un culte inversement proportionnel au succès qui l’a toujours fui. Protégé par des éditeurs et patrons de presse de renom (Professeur Choron, Georges Wolinski, Jean-Pierre Dionnet…), Schlingo a porté à son sommet un genre commercialement suicidaire qu’aucun rayonnage de librairie ne proposera jamais : la #crétinerie_poétique. A travers les aventures pathétiques de ses personnages tous plus stupides les uns que les autres (Désiré Gogueneau, Tamponn Destartinn, Marcel Schlingdejnou, Kokott Dunouga…), il a mis en exergue la médiocrité de l’existence – la sienne en particulier, une vie digne d’un gag de #bande_dessinée qui finit par devenir drôle tellement il ne l’est pas.
« Roi de la lose »
Comment ne pas se destiner à raconter des âneries quand, à votre naissance, un fonctionnaire d’état civil inverse les lettres de votre patronyme en les recopiant bêtement sur un buvard à peine sec ? Son père n’y ayant vu que du feu, il arrive ainsi au monde, en 1955, sous le nom difficilement prononçable de Jean-Charles Ninduab. Il le quittera 49 ans plus tard à la suite d’un accident domestique tout aussi gaguesque, en chutant dans son appartement, après avoir buté contre son chien appelé « La Méchanceté ». Schlingo tenait mal sur ses jambes, la polio étant passée par là pendant son enfance.
Son pseudonyme – déclinaison du verbe « schlinguer » (puer) – vient d’ailleurs des odeurs de chaussettes qu’il avait l’habitude de sentir, gamin, à force de rester par terre pendant les réunions familiales. L’enfant s’en délectait. Les émanations olfactives traverseront plus tard ses histoires, au point d’être représentées sous la forme d’onomatopées dignes de Zazie dans le métro (« schlingdéflouflou », « puduku »…). D’autres obsessions reviendront également souvent chez lui, comme le bonheur de flatuler et le goût des saucisses (autres références à l’enfance), mais aussi l’addiction à l’alcool ou les déboires sentimentaux qui rythmaient son quotidien d’artiste désœuvré – de « roi de la lose » comme il aimait s’appeler.
Cette abolition des différences entre l’enfance et l’âge adulte, Schlingo l’a mise en scène à travers des #histoires_délirantes et un dessin débridé, en se jouant des codes de la bande dessinée tout en déclamant un amour invétéré pour celle-ci. Ses histoires sont truffées de clins d’œil aux héros de ses jeunes lectures : Popeye, Pepito, Mickey, Tintin… Autant de mythes qu’il revisite par le truchement d’un #humour où dominent les interjections inventées de toutes pièces (« #Gaspation », « #Trahiture », « #Sonnlegroin »…) mais aussi et surtout une bêtise absolue.
« Son humour est tellement con qu’il confine à l’absurde, analyse Jean-Pierre Dionnet, qui le publia dans #Métal_Hurlant. Ses personnages me font penser au Bourvil du Petit Bal perdu : ils peuvent s’émerveiller devant des chaussettes qui puent ou devant une tranche de jambon. Et s’ils s’ennuient eux-mêmes dans le récit, celui-ci va alors subitement prendre une toute autre direction. Schlingo est un artiste équivoque : il est très drôle et en même temps pas drôle du tout ; il aime les choses vulgaires, mais il n’est lui-même jamais vulgaire ; il est à la limite du mauvais goût mais aussi très proche d’une poésie qui tourne au noir. Schlingo a réinventé une sorte de dadaïsme tout en étant l’héritier d’Alfred Jarry, Pierre Dac, Alphonse Allais et Charles Trenet. » Ajoutons George Herriman, le créateur de Krazy Kat, et Nikita Mandryka, le père du Concombre masqué.
Chanteur et batteur dans un groupe de rock (les #Silver_d’argent), fondateur d’un cercle littéraire ayant pour objectif d’écrire les poèmes les plus idiots du monde (la Nouvelle Poésie), auteur de BD pour enfants à la demande de Professeur Choron (pour le magazine #Grodada), Schlingo « aurait-il connu plus de succès aujourd’hui à l’heure des auteurs de BD multimédia de type Joann Sfar ? », s’interroge Dionnet. Les visiteurs du Point éphémère se poseront eux-mêmes la question devant cette installation présentant une centaine d’originaux et de documents.
Le souvenir du dessinateur est en tout cas resté très présent dans le milieu du 9e art. Chaque année pendant le Festival d’Angoulême est décerné un « #Prix_Schlingo » à un auteur ayant une « communauté d’esprit » avec lui. Sa création en revient à #Florence_Cestac (Grand Prix d’Angoulême 2000), auteure d’une biographie délicieuse de Schlingo avec Jean Teulé en 2009 : Je voudrais me suicider mais j’ai pas le temps (Dargaud). Tout un programme.
« Charlie Schlingo for Ever ». Au Point éphémère, 200, quai de Valmy, Paris 10e, jusqu’au 2 octobre, dans le cadre du festival Formula Bula. www.formulabula.fr
LeMonde 30/09/2016
▻http://formulabula.fr
GRODADA - 1991 à 1995
Un jour, la petite fille de CHORON, Charlotte (fille de Michèle BERNIER) demande à son grand-père que SCHLINGO lui fasse un dessin ; celui-ci s’exécute et lui dessine l’hippopotame GRODADA ; voyant la réaction ravie de la petite, CHORON décide aussitôt de lancer un journal pour enfants ; il estime que la presse est sinistrée dans ce créneau et qu’il a un énorme potentiel : faire rire les enfants.
Flanqué de ses fidèles SCHLINGO et VUILLEMIN il se lance (une nouvelle fois) dans la production d’un mensuel luxueux dans lequel il croit énormément. Mais manquant de moyens financiers à long terme, il ne produira malheureusement que 13 numéros et 3 hors série (rédaction 10 rue des Trois-Portes à Paris – Edité par France-Images S A)
Il refera une nouvelle tentative en 1995 (2 numéros édités par la NSP à Paris), mais nouvel échec
▻http://www.harakiri-choron.com/articles.php?lng=fr&pg=114&mnuid=605&tconfig=0