• Cantonales : où sont les femmes ? - LeMonde.fr
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/02/21/cantonales-ou-sont-les-femmes_1482327_823448.html

    Le mandat de conseiller général ne se gagne pas sans « aller au charbon », explique une élue. Les élections cantonales sont un scrutin uninominal à deux tours, et les enjeux rattachés à ce mandat sont locaux. Les candidats se doivent donc de tisser un réseau qui les ancrera sur le territoire. « Ce type de scrutin les oblige à se frotter avec le terrain, aux électeurs », témoigne Claude Roiron, présidente PS du conseil général d’Indre-et-Loire. « Il est souvent plus simple d’être un homme pour s’investir dans cette course locale », poursuit-elle. "Un conseiller général ne touche qu’entre 1 500 et 2 500 euros d’indemnités, il n’a pas de retraite, il doit donc souvent conserver une activité à temps partiel en parallèle ou cumuler un autre mandat. A cela, les femmes doivent souvent ajouter la charge de l’éducation de leurs enfants, celle de leur foyer. Elles doivent y ajouter une vie militante, une vie politique souvent active le dimanche. Et enfin il faut trouver un compagnon qui l’accepte... C

    #élections #femmes #discrimination #domination #inégalités #politique #for:rezo.net #for:bassines #for:comitedesalutpublicgmail.com #for:l.serisgers.cci.fr #for:messepsgmail.com #for:twitter

  • Est-ce la France qui a formé les forces de sécurité qui sont en train de massacrer le peuple du #Bahreïn ?

    Le Monde cite le Point qui cite un accord de novembre 2007 (ci-après), dont le Quai d’Orsay a beau jeu d’indiquer qu’il n’a pas été ratifié par Bahreïn.

    J’ai trouvé un autre accord, plus récent et sans doute plus compromettant : Sarkozy lui-même est allé à Bahreïn en février 2009 signer un accord pour la création d’une « force de réaction rapide au sein de la Garde royale formée par la France », et c’est explicitement lié à la gestion d’émeutes.

    http://www.capnouveaumonde.org/capmena/pdf/20100304%20Dazi-Heni.pdf

    Après de nombreuses années d’infructueuses négociations, la France a signé un accord de coopération militaire avec le Bahreïn lors de la tournée de Nicolas Sarkozy dans le Golfe en février 2009 (Irak – Koweït – Oman – Bahreïn). Cet accord fait suite à la demande des autorités du Bahreïn de créer une force de réaction rapide au sein de la Garde royale formée par la France, pour mieux faire oublier l’interventionnisme sécuritaire des Britanniques lors des émeutes qui ont secoué le pays à la fin des années 90.

    MAM proposant l’assistance de la France dans la répression en Tunisie, ça semble donc particulièrement cohérent. (Un jour, il faudra que quelqu’un explique à Philippe Val ce qu’est réellement la « politique arabe » de la France.)

    • France-Diplomatie est plus flou sur ce sujet :
      La France et Bahreïn - France-Diplomatie-Ministère des Affaires étrangères et européennes
      http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/pays-zones-geo_833/bahrein_425/france-bahrein_1024/index.html

      Le Président de la République s’est rendu à Manama en visite officielle le 11 février 2009. Cette visite, la première d’un président français à Bahreïn depuis 1990, a donné lieu à la signature d’une déclaration conjointe d’intention relative à la coopération dans le domaine de l’énergie nucléaire, ainsi qu’à la signature d’accords de coopération militaire et sur les visas.

    • Hier le Monde citait le Point :
      http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/02/18/la-france-a-forme-les-forces-de-maintien-de-l-ordre-de-bahrein_1482317_82344

      La France a participé à la formation des forces de l’ordre de Bahreïn, rappelle Le Point, vendredi 18 février. L’hebdomadaire relève notamment que le gouvernement a noué en novembre 2007 un « accord de coopération bilatérale en matière de sécurité intérieure », signé par Michèle Alliot-Marie, alors ministre de l’intérieur, à la demande de Bahreïn.

      Les articles se basent donc sur un accord de novembre 2007 (dont France-Diplomatie dit qu’il n’a pas été ratifié), mais semblent passer à côté de l’accord de février 2009.

      « La coopération privilégiée établie depuis quatre ans avec la direction centrale des compagnies républicaines de sécurité CRS a permis d’accompagner la professionnalisation des unités anti-émeute et d’améliorer la gestion des foules, dans un archipel où il n’est pas rare que les manifestations dégénèrent », précise encore le député UMP Jean-Luc Reitzer, auteur du rapport.

    • L’article du Point (avant hier) :
      Des policiers français ont formé les forces antiémeute de Bahreïn
      http://www.lepoint.fr/monde/revolte-des-policiers-francais-ont-forme-les-forces-antiemeute-de-bahrein-17

      L’accord a été validé par le Sénat puis l’Assemblée nationale en avril 2010. Le député UMP Jean-Luc Reitzer, rapporteur du projet de loi, précisait devant la commission des Affaires étrangères que « si la coopération bilatérale [avec le royaume de Bahreïn] est loin de se limiter à ce champ, elle concerne aussi la sécurité intérieure et civile, domaine dans lequel Bahreïn rencontre des difficultés particulières ». Il expliquait devant ses collègues que « comptant de l’ordre de 6 000 hommes et femmes, la police de Bahreïn dispose d’un bon niveau de professionnalisme, mais manque d’expérience en raison du faible taux de délinquance, qui résulte probablement de l’extrême sévérité de la justice ».

    • Ordre du jour du Conseil des ministres du 1er avril 2009
      http://www.elysee.fr/president/les-actualites/conseil-des-ministres/ordres-du-jour/2009/ordre-du-jour-du-conseil-des-ministres-du-1er.421.html?search=Bahreïn&xtmc=ba

      projet de loi autorisant l’approbation de l’accord entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement du Royaume du Bahreïn relatif à la coopération en matière de sécurité intérieure et de défense civile (ministère des affaires étrangères et européennes).

    • Ce à quoi le ministre français répondait :

      faute d’approbation par Bahreïn, cet accord n’est pas entré en vigueur à ce jour.

      mais l’accusation est à nouveau formulée dans Damoclès
      http://www.obsarm.org/spip.php?article191
      qui écrit :
      « Ce qui est faux. En effet le rapport de l’Assemblée nationale du 24 février 2012, portant sur le projet de loi autorisant l’approbation de l’accord, stipule : "Le Sénat ayant adopté le présent projet de loi le 21 décembre dernier, le vote de notre Assemblée permettra au gouvernement de ratifier l’accord, qui pourra entrer en vigueur rapidement, puisque aucune procédure de ratification n’est légalement nécessaire à Bahreïn." De plus il est également précisé dans ce rapport officiel que "la coopération privilégiée établie depuis quatre ans (!) avec la direction centrale des Compagnies républicaines de sécurité (CRS) a permis d’accompagner la professionnalisation des unités anti-émeutes et d’améliorer la gestion des foules, dans un archipel où il n’est pas rare que les manifestations dégénèrent." »

  • Hippodrome de Compiègne : un rapport sénatorial parle d’une procédure « bricolée » - LeMonde.fr
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/02/16/hippodrome-de-compiegne-un-rapport-senatorial-parle-d-une-procedure-bricolee

    Le rapport de Mme Bricq constate que « le #ministère du budget a largement bricolé la procédure de cession mise en œuvre dans cette affaire ». Selon la #sénatrice, « le bricolage pratiqué en la matière par le ministère du budget est avant tout la conséquence du caractère douteux de la qualification juridique donnée au bien cédé par l’#administration ».

    Concernant la procédure de gré à gré, elle juge ce choix « discutable ». Ce qui n’avait pas échappé aux deux membres de la #commission pour la #transparence et la qualité des cessions du domaine immobilier de l’État, Philippe Dumas et Yves Bonnet, qui, dans une « note blanche » adressée au cabinet du ministre du budget, la veille de la signature de la vente, estimaient que le recours à la procédure de droit commun des ventes immobilières de l’#État aurait constitué « un puissant facteur de clarification et de transparence de l’opération ».