• Sur la piste des damnés de #Daech

    Nous sommes partis en Syrie, à la recherche de citoyens suisses qui ont cédé aux sirènes de l’Etat islamique. Tandis que des femmes et des adolescents livrent des témoignages inédits sur la vie à l’intérieur du #Califat, un détenu vaudois dénonce les mauvais traitements dont il est l’objet tandis qu’à Lausanne, pour la première fois, sa famille témoigne. Ils sont parmi les 11’000 combattants, femmes et enfants étrangers de Daech, détenus dans les prisons et camps tenus par les Kurdes au Nord-Est de la Syrie. Alors que leur famille et les autorités locales réclament leur rapatriement, les Etats européens, Suisse comprise, mettent le dos au mur.


    https://pages.rts.ch/emissions/temps-present/international/10646701-sur-la-piste-des-damnes-de-daech.html?anchor=10738842#10738842
    #EI #Etat_islamique #film #film_documentaire
    #Al-Hol #Daesh #femmes #enfants #camps #disparitions #Irak #Kurdistan #Baghouz #Centre_Hori (centre de #déradicalisation) #rapatriement #limbe #Syrie #prisons_kurdes #Suisse

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    Sur le camp de Hal-Hol, voir aussi :
    https://seenthis.net/messages/806159
    https://seenthis.net/messages/805681

  • Déchets toxiques, mortel héritage

    Toxiques, précieux par leurs composants et toujours plus abondants, les déchets électriques et électroniques déferlent sur la planète. Partiellement recyclés dans les pays du nord, nos téléphones, ordinateurs, télévisions et frigos prennent les chemins du sud pour une deuxième vie, souvent courte, souvent illégale, avant de finir brûlés et démantelés sur des décharges, causant des dommages irréparables pour la santé et l’environnement. Enquête de la Suisse à l’Afrique.

    Les déchets électroniques et électriques sont ceux qui augmentent le plus rapidement dans le monde, avec un rythme annuel de 5%. En cause : un cycle de vie des appareils toujours plus court et des consommateurs toujours plus friands de ces technologies. Souvent obsolètes après un an ou deux, nos appareils usagés sont soit recyclés et détruits dans des conditions bien contrôlées, soit exportés par des revendeurs pour une seconde vie vers le sud, en Afrique de l’ouest ou en Asie.

    Ces cargaisons, souvent promises à des secondes vies, finissent en fait dans des décharges, car exportées par des hommes d’affaires sans scrupule. A ce jour, aucune étude ne permet de connaître la proportion de ces déchets illégaux.

    Signée par 170 pays, la Convention de Bâle, interdit l’envoi et le commerce de déchets électriques et électroniques, notamment en raison de leur dangerosité. Brûlés sur des décharges sauvages par des enfants et de jeunes adultes cherchant à récupérer leurs composants, ces déchets relâchent dans l’atmosphère des dioxines, des furanes, des hydrocarbures polycycliques extrêmement toxiques, mais aussi des PCB et des métaux lourds. Un enjeu de taille pour des pays ne disposant guère d’installations de recyclage.

    Poussés par la législation et l’activisme d’ONG comme Greenpeace, certaines grandes compagnies répondent efficacement à ce problème mondial. Le défi est de taille, les consommateurs sont de plus en plus nombreux, notamment en Afrique, et dans le même temps, la raréfaction des métaux nécessaires pour la production des appareils électriques et électroniques fait de leur récupération un enjeu capital.

    https://pages.rts.ch/emissions/temps-present/international/4184456-dechets-toxiques-mortel-heritage.html?anchor=4289445#4289445

    #déchets_toxiques #films #déchets #documentaire
    cc @albertocampiphoto