• GETTING JULIAN #ASSANGE: THE UNTOLD STORY
    http://johnpilger.com/articles/getting-julian-assange-the-untold-story

    The First Amendment protects publishers, journalists and whistleblowers, whether it is the editor of the New York Times or the editor of WikiLeaks. The very notion of free speech is described as America’s “founding virtue” or, as Thomas Jefferson called it, “our currency”.

    Faced with this hurdle, the US Justice Department has contrived charges of “espionage”, “conspiracy to commit espionage”, “conversion” (theft of government property), “computer fraud and abuse” (computer hacking) and general “conspiracy”. The favoured Espionage Act, which was meant to deter pacifists and conscientious objectors during World War One, has provisions for life imprisonment and the death penalty.

    Assange’s ability to defend himself in such a #Kafkaesque world has been severely limited by the US declaring his case a state secret. In 2015, a federal court in Washington blocked the release of all information about the “national security” investigation against WikiLeaks, because it was “active and ongoing” and would harm the “pending prosecution” of Assange. The judge, Barbara J. Rothstein, said it was necessary to show “appropriate deference to the executive in matters of national security”. This is a kangaroo court.

    • Liberté d’expression Howard Zinn
      Le Premier Amendement en question

      https://agone.org/revueagone/agone31et32/enligne/0/index.html#debut-chapitre


      Tous ceux qui grandissent aux états-unis apprennent que ce pays a le bonheur infini de jouir de la liberté d’expression. Et nous devons cette chance au fait que notre Constitution contient une Déclaration des droits dont le premier amendement s’ouvre sur cette affirmation décisive : « Le Congrès ne fera aucune loi relativement à l’établissement d’une religion ou en interdisant le libre exercice ; ou restreignant la liberté de parole ou de la presse ; ou le droit du peuple de s’assembler paisiblement et d’adresser des pétitions au gouvernement pour une réparation de ses torts. »

      L’idée selon laquelle le Premier Amendement garantit effectivement notre liberté d’expression est un élément de l’idéologie de notre société. D’ailleurs la foi dans les serments écrits noir sur blanc et l’aveuglement à l’égard des réalités politiques et économiques semblent profondément ancrées dans cet ensemble de croyances propagé par les faiseurs d’opinion américains. La ferveur quasi religieuse qui s’exprima à l’occasion de l’année du bicentenaire de l’élaboration de la Constitution en a livré suffisamment de témoignages.

      Pourtant, comme je vais tenter de le montrer maintenant, penser que la seule existence du Premier Amendement garantit notre liberté d’expression est une profonde erreur. Une erreur qui peut, parfois, nous coûter non seulement la liberté mais également, dans certaines circonstances, la vie.