Du bon usage de Ruffin par les medias (et vice-versa)

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  • Du bon usage de Ruffin par les medias (et vice-versa) - Arrêt sur images
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    Second effet : le nouveau député de la Somme a déjà réussi à mettre à feu et à sang deux rédactions de la presse Arnault, celle des Echos, et celle du Parisien. Un rédacteur en chef des Echos censure, dans une chronique, une phrase dans laquelle est simplement mentionné le nom de Ruffin. A l’occasion de quoi, l’on apprend qu’une vidéo sur le même Ruffin a été supprimée par le directeur de la rédaction du Parisien, Stéphane Albouy. Dans les deux journaux, les rédactions ont vivement protesté. Au rédacteur en chef (anonyme) des Echos, et à Stéphane Albouy, directeur de la rédaction du Parisien, la future dictature ruffinienne devra élever des statues. La propagande patronale, c’est sa caractéristique, est généralement indécelable. C’est une propagande de novlangue et de belles formules. Elle se camoufle sous les chiffres et les répétitions d’évidences. Bref, c’est davantage une propagande de « cause toujours », qu’une propagande de « ferme ta gueule ». Ruffin la met en évidence. Bravo.

    Deux dommages collatéraux, donc. L’un embarrasse un groupe parlementaire de 17 députés. L’autre souligne les effets de la domination de la totalité de la presse française par un groupe d’une dizaine d’hommes d’affaires. Auquel des deux, le 20 Heures de France 2 consacre-t-il un sujet ? Je vous laisse deviner.