Venezuela : du coup d’État planétaire à un monde sans murs médiatiques
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le fait que l’opinion occidentale dénonçait Pinochet en 1973 mais soutienne aujourd’hui ses fils au Venezuela confirme que nous sommes gouvernés par les grands médias. Ce pouvoir écrasant fait qu’il est très difficile pour la gauche éloignée de l’Amérique Latine de prendre parti. La voici contrainte de se taire pour protéger sa réputation et de justifier son « ni-ni » par les erreurs de gestion ou les cas de corruption des bolivariens (manifestes mais dont la solution dépend des vénézuéliens). Elle rejoint ainsi passivement l’étau international. Maurice Lemoine : « On a connu le même phénomène de « lâcheté collective » d’intellectuels de gauche auto-proclamés, à la fin des années 1980, lorsque les contre-révolutionnaires (« la contra »), l’administration Reagan et les difficultés accablaient le Nicaragua