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  • Énergie : le gouvernement contourne le Sénat, les Républicains contre-attaquent - La Tribune
    https://www.latribune.fr/economie/france/energie-le-gouvernement-contourne-le-senat-les-republicains-contre-attaque

    Selon nos informations, les sénateurs LR déposeront dans les tout prochains jours une proposition de loi sur la trajectoire énergétique de la France, alors que l’exécutif a décidé de régler cette question par décret afin de contourner le Parlement. Bien décidés à forcer le débat, les LR comptent ainsi utiliser une niche parlementaire.

    « Mettre le gouvernement au pied du mur » sur la question de l’énergie. Voilà ce qui sous-tend l’action préparée en coulisse par le groupe Les Républicains (LR) au Sénat. Selon nos informations en effet, celui-ci finalise une proposition de loi sur la trajectoire énergétique de la France, qu’il déposera dans les tout prochains jours. Le but : fixer les objectifs du pays en matière d’implantation d’éoliennes, de panneaux solaires, de nucléaire ou encore de recours à la biomasse pour les prochaines années, afin de les soumettre à un véritable débat parlementaire. Ce dont lui a privé l’exécutif, qui a décidé, début avril, de régler cette question épineuse par voie réglementaire plutôt que législative, en contournant l’Assemblée et le Sénat.

    #paywall

  • Tarifs des complémentaires santé : 8 à 12% de hausse, ce n’est « pas tenable » dénonce le ministre de la Santé
    https://www.latribune.fr/economie/france/tarifs-des-complementaires-sante-8-a-12-de-hausse-ce-n-est-pas-tenable-den

    J’ai vérifié, la mienne augmente de 12,3% et celle de mon père de 25%.

    Selon Aurélien Rousseau, les mutuelles « ne peuvent pas aujourd’hui faire des patients la variable d’ajustement de leur modèle économique ». De leur côté, les complémentaires santé pointent la hausse des dépenses de santé des Français, mais aussi le transfert que leur impose l’Etat de 500 millions d’euros de dépenses dentaires supplémentaires par an.

  • La productivité est en chute libre en France, les économistes s’alarment
    https://www.latribune.fr/economie/france/la-productivite-est-en-chute-libre-en-france-les-economistes-s-alarment-98

    La productivité en France a chuté dramatiquement selon l’économiste Natacha Valla, alors que le taux d’emploi est resté stable pendant toutes ces années de crise. Dans un épais rapport de plus de 200 pages, le conseil national de la productivité (CNP) dresse un tableau préoccupant de la richesse produite par tête après la pandémie et la crise énergétique.

  • L’absentéisme monte en flèche en France : près d’un salarié français sur deux a été en arrêt de travail en 2022 La tribune

    L’absentéisme en entreprise a atteint des records en 2022. 44% des salariés se sont absentés au moins un jour, contre 30% en 2019, selon un baromètre d’Axa. Et pas seulement à cause du Covid, encore bien présent au début de cette année-là : les troubles psychologiques enregistrent en effet une belle augmentation. La hausse est en tout cas générale quel que soit l’âge, le domaine d’activité et la taille des entreprises et ne devrait pas retrouver ses niveaux d’avant-crise en 2023.

    En France, près d’un salarié sur 2 (44%) s’est mis au moins une fois en arrêt de travail en 2022, contre un peu moins d’un salarié sur 3 (30%) en 2019. C’est ce qu’il ressort de la quatrième édition de « l’observatoire de l’absentéisme » réalisé par Axa et publié ce lundi 22 mai. Un record, précise l’assureur.

    Ce baromètre se fonde sur le traitement anonymisé des Déclarations sociales nominatives (DSN) du portefeuille Axa en 2022 pour plus de 3 millions de salariés. À noter que l’assureur signale une sur-représentation des cadres (27% contre 19% pour la population totale des salariés en France) avec un âge moyen de 40,4 ans et 84% de salariés en CDI.

    Les troubles psy, 1ère cause des arrêts longue durée
    Cette étude montre que la hausse de l’absentéisme peut s’expliquer par une forte augmentation des arrêts de courte durée qui « peut potentiellement être liée » aux vagues épidémiques dues notamment au variant Omicron en début d’année.

    L’assureur note aussi « une tendance haussière » de l’absentéisme en raison notamment de troubles latents, tels que les troubles psychologiques ou les troubles musculo-squelettiques (TMS). Les troubles psy s’installent ainsi pour la deuxième année de suite comme la première cause d’arrêt de travail de longue durée (22,2%, +4 points par rapport à 2019), devant les TMS (21,2%, +0,2% comparé à 2019 également).

    Une hausse générale et généralisée
    La hausse de l’absentéisme a concerné toutes les tranches d’âge. Les plus jeunes ont toutefois été encore plus touchés, avec un taux d’absentéisme qui a progressé de plus de 50% chez les moins de 30 ans entre 2019 et 2022. À titre de comparaison, la progression a été de 34,3% chez les 45-50 ans.

    Tous les secteurs sont concernés, le commerce principalement alimentaire affichant le plus fort taux (6,8%, contre 4,5% de manière globale).

    Quant à la taille de l’entreprise, plus elle compte de salariés, plus le taux d’absentéisme est élevé. « Les salariés des grandes entreprises se sont arrêtés plus fréquemment que dans les plus petites. En effet, dans ces dernières qui comptent moins de 20 salariés, il est certainement plus difficile de pouvoir s’arrêter sans mettre l’entreprise en difficulté », relève Axa.

    Un coût estimé à 4,4% de la masse salariale
    Axa évalue ainsi le coût direct de cet absentéisme à 4,4% de la masse salariale en 2022, contre 3,4% en 2019 (+29%). Ce coût direct correspond au nombre de journées d’absences multiplié par le salaire brut des absents sur l’année. Il ne tient pas compte des coûts indirects comme la baisse de la productivité, la désorganisation du travail, la gestion administrative ou encore les coûts de remplacement du salarié absent, de la formation de son remplaçant, des coûts liés aux frais de prévention et de gestion de l’absentéisme, etc...

    « Une partie de ces coûts sont couverts par les régimes de prévoyance. Mais selon le régime de prévoyance mis en place, il peut rester une part de maintien de salaire à charge pour l’employeur, voire une perte de revenu pour le salarié », souligne Axa.

    L’assureur liste aussi les « conséquences multiples de l’absentéisme pour les entreprises ». À savoir la perte de productivité, la détérioration de la qualité de service, le stress supplémentaire pour les salariés devant remplacer les absents ou encore les répercussions sur le climat social. . . . .

    #travail #absentéisme #santé #travail #violence #motivation #conditions_de_travail #santé_publique

    Source et suite : https://www.latribune.fr/economie/france/pres-d-un-salarie-francais-sur-deux-a-ete-en-arret-de-travail-en-2022-du-j

    • Dans mon syndicat, lors des instances paritaires, nous combattions systématiquement l’emploi de l’expression « absentéisme ».

      « Absentéisme » est une catégorie administrative générique en usage dans les rapports sociaux et autres documents statistiques censée rendre compte de données concernant le personnel. Elle englobe les arrêts maladie, les accidents de travail, les accidents de trajet.

      Derrière sa prétendue neutralité administrative, l’expression induit une stigmatisation infantilisante et culpabilisante du droit à ne plus travailler lorsque l’on est malade.

      C’est exactement le même genre de détournement politique, sous couvert d’usage administratif, auquel on affaire quand les « cotisations sociales » sont remplacées par le mot « charges », non seulement sur les fiches de paie, mais aussi dans le langage courant.

      Bien entendu l’employeur nous répondait systématiquement qu’il était incapable de modifier les termes d’une nomenclature dont il n’a pas la maîtrise (notamment pour les rapports sociaux).

      Nous lui répondions alors que, par delà des mots, la logique stigmatisante s’inscrivait dans les faits, au travers des rapports sociaux hiérarchiques : l’objectif d’un employeur n’est-il pas d’avoir le moins d’« absentéisme » - sous-entendu, le moins de tire-au-flanc - possible ?

      Enfin, bien entendu, comme l’indique cet article, derrière l’expression, les données renvoient à de réels problèmes de santé et de souffrance au travail, si ce n’est du rapport au travail, lui même.

      La disparition des CHSCT n’aura pas contribué à améliorer les choses. C’était attendu.

    • Les troubles psy s’installent ainsi pour la deuxième année de suite comme la première cause d’arrêt de travail de longue durée (22,2%, +4 points par rapport à 2019), devant les TMS (21,2%, +0,2% comparé à 2019 également).

      L’avantage avec les troubles psy, c’est que le traitement est pas [encore ?] remboursé par la sécu ; je viens de voir une pétition toute fraîche ici :

      https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-1606

  • Aude Lancelin :

    Macron se cache aujourd’hui derrière ses collaborateurs comme il se cache depuis 2018 derrière les LBD et les matraques de sa milice violente.

    Le problème c’est bien lui et ses commanditaires. Personne d’autre. Et maintenant tout le monde le sait.
    #Manif28Mars

    Le président de la République se serait emporté dans le huis clos des discussions avec sa garde rapprochée entre le 49.3 et la motion de censure.

    « Dans LePoint, Emmanuel Macron rejette la faute sur ses collaborateurs (en fait, principalement Kohler) pour l’avoir dissuadé de nommer Catherine Vautrin, présidente de la communauté d’agglomération de Reims, et LR, comme je le racontais dans 👇https://www.latribune.fr/economie/france/tensions-a-l-elysee-la-guerre-secrete-entre-emmanuel-macron-et-alexis-kohl »

    « Pendant ce temps, Néron se défausse encore de ses responsabilités sur les tocards qui l’entourent.
    Il dit j’assume tout le temps et n’assume jamais rien…#MacronDemission »
    #ReformeDesRetraites

  • Après le 49.3, Emmanuel Macron plus que jamais seul
    https://www.latribune.fr/economie/france/apres-le-49-3-emmanuel-macron-plus-que-jamais-seul-955718.html

    POLITISCOPE. La mise en oeuvre de l’article 49.3 met en jeu l’avenir de la Première ministre à Matignon comme le sort de la réforme des retraites. Plus que jamais contesté dans la rue, le report à 64 ans de l’âge de départ dépend de la motion de censure LIOT qui sera débattue lundi.

    Marc Endeweld
    18 Mars 2023, 7:45

    La semaine dernière, j’annonçais dans ma dernière chronique le scénario d’un « crash test politique » porté par Emmanuel Macron sur le vote de son projet de loi retraites. Et il faut bien le dire, jusqu’au bout, le président a été tenté par un coup de poker sur le vote de la loi. Jusqu’au bout, le locataire de l’Élysée a tenté d’user de tous les stratagèmes pour trouver une majorité à l’Assemblée Nationale. Convocation des députés, des ministres, des responsables de la majorité, alertes multiples dans les médias, dramatisation de l’événement, coups de pression personnels... Emmanuel Macron s’est retrouvé en première ligne jusqu’à la dernière minute.

    Macron a inventé la majorité minoritaire !
    Sauf que... ce chemin était bien plus risqué que les « éléments de langage » venus de Matignon ou de l’Élysée, et repris en masse par les commentateurs des chaînes d’info, ne pouvaient le présenter. « Macron a inventé la majorité minoritaire ! », s’esclaffe un opposant. De fait, à quelques heures du vote de la loi, l’exécutif s’est retrouvé face au mur de la réalité politique, en s’apercevant un peu tard qu’il lui manquait un sacré paquet de voix, surtout pour contrer la motion (surprise) de rejet préalable déposée par le groupe indépendant LIOT. Jeudi, cette motion avait ainsi de grandes chances de passer, ce qui aurait provoqué une plus grande humiliation encore du président Macron.

    « La Première ministre est parfaitement consciente qu’elle était minoritaire, rappelle à juste titre le député centriste Charles de Courson, fin connaisseur des arcanes parlementaires et ardent défenseur des libertés publiques. Je devais défendre, d’ailleurs, une motion de rejet qui aurait été adoptée. Tous les pointages le montraient. C’est pour ça qu’ils ont eu recours au 49.3. Ce qui est une pure folie, car le déni de démocratie continue. Et maintenant, c’est la rue. C’est ce que disaient depuis des semaines les syndicats au gouvernement qui ne voulait pas entendre. Il y a un rejet massif de ce texte et par des moyens d’artifices de procédures, on veut faire voter un texte qui est rejeté par la majorité des députés et l’immense majorité de nos concitoyens. »
    Ça va mieux en le disant, car une fois encore, la macronie, la claque passée, a continué à s’enfermer dans le déni de la situation politique, en rejetant un peu facilement la faute sur les députés LR, comme si ces derniers faisaient réellement partie intégrante d’une majorité, un doux rêve à cette heure, tant les incompréhensions ne cessent de monter entre les élus de droite et ceux fidèles au président de la République.

    Pour Emmanuel Macron, cette journée de jeudi fut donc un crash tout court. Imposant un 49.3 à sa Première ministre à la dernière minute après une énième réunion d’urgence. Une claque monumentale. Pire, le président Macron se retrouve être la risée des médias internationaux qui s’interrogent aujourd’hui quant à sa capacité à préserver la cohésion nationale. Les images des forces de l’ordre usant des charges, des gaz lacrymogènes et des coups de matraque pour disperser les foules rassemblées dès la fin d’après midi sur la place de la Concorde comme dans les grandes villes universitaires en région ne sont pas du meilleur effet à moins de 500 jours des Jeux Olympiques... Ni les images des nombreux feux de poubelles dans les rues de la capitale.

    Hier, vendredi, l’ensemble des ministres ont d’ailleurs annulé leurs déplacements. Sur le site internet de l’Élysée, l’agenda présidentiel s’est retrouvé indisponible « pour les jours suivants ». Un observateur en lien avec la macronie s’en amuse : « Il nous fait sa fuite à Baden Baden ! » De fait, dans les heures qui ont suivi l’annonce de ce 49.3, on pouvait ressentir une certaine panique dans les rangs macronistes. Si certains, comme le député Karl Oliven, n’hésitent pas à tout mettre sur le dos des Républicains, d’autres osent désormais à publiquement exprimer leurs doutes et leurs critiques : « On a peut-être manqué d’audace » en utilisant le 49.3, juge par exemple Eric Bothorel, le député Renaissance des Côtes-d’Armor, ajoutant que le gouvernement « devait » un vote « aux oppositions et aux opposants » sur le projet du gouvernement sur les retraites. D’autres, engagés à l’origine aux côtés d’Emmanuel Macron, et aujourd’hui en rupture, se font encore plus sévères. C’est le cas de Jean-Bernard Gaillot-Renucci, cofondateur en 2016 de « la droite avec Macron » : « le président peut être en colère contre Alexis Kohler qui a imposé Élisabeth Borne. Avec Catherine Vautrin [présidente LR de la communauté d’agglomération de Reims], on aurait eu un projet tout autant à droite mais elle aurait été beaucoup plus adroite pour le faire passer ». Cette faute originelle du second quinquennat est bien connue des lecteurs de La Tribune qui avaient pu en découvrir les coulisses à travers cette enquête.

    La motion LIOT maintient le suspense
    Mais ce n’est pas la seule faute d’Emmanuel Macron depuis le début de son second quinquennat. Résultat, mois après mois, un véritable malaise s’est emparé de la majorité à l’Assemblée. Certains, d’adorateurs sont passés à quasi frondeurs (en off pour l’instant). Au point que lundi, rien ne dit que la motion de censure transpartisane sera effectivement rejetée. « Selon les derniers comptages, il manque aujourd’hui 10 voix, cela fait peu. Certains députés LR ont annoncé qu’ils allaient la voter, mais d’autres chez Horizons ou même à Renaissance pourraient être tentés de la voter tellement ils en ont ras le bol d’être pris pour des idiots par ce président », décrypte un initié de l’art parlementaire.

    Manifestement, ce ne sont pas les seuls. En quelques heures, on a vu ainsi Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, « confier » aux journalistes qu’il avait tenté jusqu’au bout de convaincre Emmanuel Macron de ne pas utiliser le 49.3, quitte à perdre. De son côté, le jeune Gabriel Attal, qui ne cache plus ses ambitions, a clairement pris ses distances (et son envol ?). Interrogé vendredi matin sur les motions de censure, le ministre a répondu : « tout peut arriver ». On l’a connu plus combatif pour défendre le gouvernement. À cette heure, Emmanuel Macron apparaît, plus que jamais, seul.

    • Le skud de jeudi aura peut-être fini de fissurer la macronie. Bien joué Manu !

      Gilles Finchelstein dans https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-grand-face-a-face/le-grand-face-a-face-du-samedi-18-mars-2023-6970790 disait que Macron a probablement simplement calculé que les modalités de vote du 49-3 (majorité absolue nécessaire pour un rejet) étaient plus avantageuses pour sa réforme. La tête du gouv ou même sa macronie ont visiblement moins d’importance que son égo.

      Emmanuel Macron s’est retrouvé en première ligne jusqu’à la dernière minute.

      Macron à la manœuvre - des pantins - bien sûr, Palpatine ; mais en 1ere ligne, c’est Borne. Et elle va se faire sépuku comme une bonne samouraï, puisqu’elle a échoué à faire passer la réforme de l’empereur ; lui buvait des binches à Kinshasa, en cas d’éclaboussures. Et il ne perds jamais.

      La macronie est fissurée !!! (en off)
      Et prête à trahir.
      L’odeur du sang - lundi.

    • plus que jamais seul, peut-être ; seul avec un gouv à sa botte qui a tenu et une certe courte mais absolue nonobstant majorité à l’assemblée ; et en attendant, pour l’instant, il a gagné.

      les jours prochains devraient permettre d’évaluer la largeur de la lame du bulldozer qu’il va utiliser pour normaliser la situation.

  • Réforme des retraites : les 7 raisons qui ont poussé le gouvernement à opter pour 64 ans
    https://www.latribune.fr/economie/france/reforme-des-retraites-les-7-raisons-qui-ont-pousse-le-gouvernement-a-opter

    Le gouvernement a finalement tranché : le recul de l’âge légal sera bien progressivement relevé, (dès le 1er septembre 2023, et à raison de trois mois par an), pour atteindre 64 ans en 2030. Emmanuel Macron avait souvent évoqué la question des 65 ans, il était notamment entré en campagne pour ce second quinquennat avec ce curseur. Elisabeth Borne l’a d’ailleurs rappelé, tout en reconnaissant que « les 65 ans n’étaient pas une fin en soi. » « Si nous présentons une proposition différente, c’est grâce au dialogue et à la concertation » a ainsi plaidé la chef du gouvernement. L’exécutif a opté pour un décalage un peu moins important. Et pour cause, les avantages pour lui sont nombreux.

    à péage, … facilement contournable, si vous souhaitez lire l’argumentaire : désactivez JS le temps du chargement de la page.

  • 7,9 millions d’euros : la rémunération annuelle moyenne des patrons du CAC 40, du jamais-vu depuis 15 ans latribune.fr
    https://www.latribune.fr/economie/france/7-9-millions-d-euros-la-remuneration-moyenne-et-record-des-patrons-du-cac-

    La rémunération totale moyenne des patrons de l’indice CAC 40 a atteint un plus haut depuis 15 ans. À 7,9 millions d’euros, c’est 52% de plus qu’en 2019 et plus de 100 fois la rémunération moyenne des salariés. Carlos Tavares, le directeur général de Stellantis, est en haut du podium avec une rémunération record de 66,7 millions d’euros - bien que les chiffres de l’entreprise font état de 19,15 millions. Cela faisait plus de 15 ans qu’une société n’avait pas dépassé les 50 millions d’euros.

    Le trio des dirigeants les mieux payés est composé de Carlos Tavares de Stellantis (66,7 millions d’euros), Bernard Charlès de Dassault Systèmes (44,1 millions d’euros dont 40,8 millions de rémunération actionnariale), et Daniel Julien de Teleperformance (19,6 millions d’euros). (Crédits : CHARLES PLATIAU)

    C’est un plus haut depuis 15 ans pour les patrons du CAC 40 : leur rémunération totale moyenne a atteint 7,9 millions d’euros en 2021, selon un rapport publié ce mardi 22 novembre par le cabinet Proxinvest. Soit une hausse de +52% par rapport à 2019 , avant la crise sanitaire (l’année 2020 est considérée comme non représentative étant donné qu’un certain nombre de dirigeants ont renoncé à une part de leur rémunération).

    Plus globalement, l’augmentation est aussi observée chez les patrons du SBF 120, les 120 plus grandes sociétés cotées en France. Leur rémunération moyenne totale atteint 4,5 millions d’euros en 2021 (+22% par rapport à 2019) . Il s’agit, là encore, d’un plus haut depuis 15 ans.

    Pour établir son classement, le rapport de Proxinvest prend en compte tous les éléments de rémunération : rémunération fixe, bonus annuel, rémunération pluriannuelle de long terme, attribution d’actions valorisées à leur date d’attribution, avantages en nature... Tous ces éléments ont explosé l’an dernier. La rémunération fixe moyenne est en hausse de 4,2% et le bonus annuel moyen de 33,6% au sein du CAC 40, alors que la valeur des attributions d’actions gratuites de performance atteint son plus haut historique dans le SBF 120 avec un bond de 39,6%.

    Plus de 100 fois la rémunération moyenne des salariés (ou 369 Smic)
    Proxinvest constate un « rebond post-crise sanitaire » avec « une forte hausse des rémunérations médianes et moyennes dans tous les indices (CAC 40 et SBF 120). On est bien sur des records historiques » , a déclaré Jehanne Leroix, directrice de la recherche ESG (critères environnementaux, sociaux et de gouvernance) du cabinet lors d’une visioconférence avec des médias.

    Autre point relevé par Proxinvest : c’est « la première fois en 8 ans que la rémunération moyenne des dirigeants du CAC 40 représente plus de 100 fois la rémunération moyenne des salariés », soit 369 fois le SMIC en base 39 heures, selon le rapport.

    Les patrons de Stellantis, Dassault et Teleperformance sur le podium
    Sur l’ensemble du classement de Proxinvest, c’est Carlos Tavarès, directeur général du constructeur automobile Stellantis, qui a enregistré la plus forte rémunération en 2021. Et d’ailleurs c’est la plus élevée jamais observée par le cabinet : 66,7 millions d’euros, bien qu’elle soit de 19,15 millions d’euros, selon l’entreprise.  « C’est la première fois depuis 15 ans qu’une société présente une rémunération totale supérieure à 50 millions d’euros », assure le rapport. La différence entre les chiffres du constructeur automobile et ceux de Proxinvest s’explique par le recours à des méthodes de calcul différentes, les sommes correspondant à la rémunération pluriannuelle étant lissées sur plusieurs années par Stellantis.

    On retrouve ensuite sur le podium, respectivement, à la deuxième et troisième place, Bernard Charlès, directeur général de Dassault Systèmes, avec une rémunération totale de 44,1 millions d’euros (+114%) et Daniel Julien, président directeur général de Teleperformance, leader mondial des centres d’appels entre autres, avec une rémunération totale de 19,6 millions d’euros (+15%). Ce dernier affiche la rémunération fixe la plus élevée du CAC 40, à 2,2 millions d’euros, ainsi que l’écart de rémunération avec les salariés le plus important du CAC 40.

    Le Top 5 se compose enfin de François-Henri Pinault, président directeur général de Kering avec 12 millions d’euros (5,7 millions selon la société), et Paul Hudson, directeur général de Sanofi avec 8,96 millions d’euros.

    #France #salaire #économie #chômage #inégalités #capitalisme #précarité #exploitation #pauvreté

  • Macron envisage l’ancien lobbyiste de Murdoch comme son prochain spin doctor – News 24
    https://generationsnouvelles.net/macron-envisage-lancien-lobbyiste-de-murdoch-comme-son-prochai

    PARIS – Le président français Emmanuel Macron envisage l’ancien lobbyiste de News Corporation Frédéric Michel comme son nouveau conseiller en communication, ont déclaré des sources proches du dossier au Playbook Paris de POLITICO.

    Macron cherche à occuper le poste crucial depuis des mois, après le départ plus tôt cette année de Clément Léonarduzzi – un stratège de haut niveau et conseiller en communication du président français.

    Expert en affaires publiques autrefois proche de l’ancien ministre français des Finances Dominique Strauss-Kahn et du parti de centre-gauche New Labour britannique, Michel est surtout connu pour son travail en tant que lobbyiste de premier plan pour Rupert Murdoch’s News Corp au Royaume-Uni. Michel y a fait la une des journaux en 2012. lors de l’enquête Leveson, qui s’est penchée sur l’éthique et les pratiques de la presse britannique à la suite du scandale de piratage téléphonique de Murdoch’s News International.

    Michel a occupé le poste chez News Corp lors de l’offre de la société sur le géant de la télévision par satellite British Sky Broadcasting.

    L’enquête Leveson a publié un rapport de 163 pages révélant de nombreuses communications entre Michel et le bureau du secrétaire britannique à la culture de l’époque, Jeremy Hunt. La nature confortable de leurs échanges privés a déclenché une tempête politique majeure, étant donné que Hunt était à l’époque censé être un arbitre neutre dans la décision de renvoyer ou non l’accord controversé à l’autorité britannique de la concurrence. Le conseiller politique de Hunt a été contraint de démissionner, bien que Hunt lui-même se soit accroché à son travail.

    Le ressortissant français travaille actuellement chez Lupa Systems, une société d’investissement privée fondée par James Murdoch, le fils de Rupert Murdoch. Lupa Systems a investi dans la société de médias française Brut. Michel est également membre du conseil d’administration de l’hebdomadaire français Les Inrocks.

    S’il est confirmé, Michel devra être autorisé par l’autorité administrative française chargée de scruter les éventuels conflits d’intérêts.

    Si Michel décroche le poste de prochain conseiller en communication de l’Elysée, il aura la délicate mission de gérer les relations de Macron avec la presse, parfois tumultueuses.

    POLITICO a contacté Michel et l’Elysée, qui n’ont fait aucun commentaire.

    « Il y a 10 ans le lobbyiste Frédéric Michel était entendu devant une commission judiciaire à Londres sur le lobbying de News Corp pour racheter un bouquet de télévision qui mettait en cause un ministre dans une enquête sur les pratiques des médias. »
    https://www.lefigaro.fr/international/2012/05/24/01003-20120524ARTFIG00780-frederic-michel-le-francais-qui-seme-le-trouble-c

    • C’est fait : le communicant et lobbyiste Frédéric Michel, qui a travaillé pour Tony Blair et James Murdoch, sera le prochain « conseiller communication et stratégie » de l’Elysée. La HATVP a donné son feu vert.

      https://www.latribune.fr/economie/france/l-elysee-embauche-un-spin-doctor-a-l-americaine-929164.html

      C’est un nom à retenir : Frédéric Michel. Ce Français âgé de 50 ans, qui a passé toute sa carrière hors de France comme expert en relations publiques, notamment en Grande-Bretagne et aux États-Unis, va être nommé « conseiller spécial communication et stratégie » de l’Elysée dans les prochains jours.

      « Le choix est fait depuis au moins deux semaines », assure un proche d’Emmanuel Macron.

      Selon nos informations, la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), vient de donner son feu vert à une telle embauche. Dès hier, la newsletter Politico présentait Frédéric Michel comme un CV « en bonne place sur le bureau du chef de l’État » pour remplacer le communicant Clément Léonarduzzi, conseiller à l’Elysée jusqu’en mai dernier. Frédéric Michel semble donc avoir négocié avec le président de la République un poste à sa hauteur, car il ne sera pas cantonné au champ de la communication, et reprendra de fait le rôle de « boîte à idées » qu’avait Ismaël Emelien au début de l’aventure Macron.

      Parcours multiple

      Car le parcours de cet expert est multiple, et son expérience, conséquente. Après avoir grandi à Poitiers et fait de brillantes études (Sciences Po Bordeaux, institut universitaire européen de Florence, et London School of Economics), il fait ses premiers pas dans la politique par l’entremise d’Edith Cresson, une amie de la famille, et entre au service de Dominique Strauss-Kahn au milieu des années 1990, avant de tomber dans le grand bain de la vie politique britannique en se mettant au service de Tony Blair et de son New Labour. À l’époque, il va notamment contribuer au projet de la « troisième voie » européenne en confondant le thinktank Policy Network (dont il deviendra le directeur), organisme qui sera rejoint par Peter Mendelson, futur commissaire européen au commerce.

      Le rapprochement entre Tony Blair et Rupert Murdoch propulse sa carrière

      Mais la carrière de Frédéric Michel va surtout se trouver propulsée dans les années qui suivent par le rapprochement de Tony Blair avec Rupert Murdoch, le magnat des médias australiens qui dispose de nombreux journaux en Grande Bretagne, et qui lancera quelques années plus tard FoxNews aux États Unis et deviendra le propriétaire du Wall Street Journal. En 2003, il devient partenaire associé de la société de consultance Reputation Inc., puis en 2009 intègre l’équipe de Murdoch dans son groupe News Corp. C’est peu de temps après que son nom se retrouve au coeur du scandale BSkyB, le bouquet satellitaire que Murdoch souhaitait racheter entièrement en lançant une grande campagne de lobbying auprès du gouvernement de David Cameron.

      Cela n’empêche pas le petit frenchy, qui dispose également d’un passeport britannique, de continuer les années suivantes à se rapprocher de James Murdoch, le fils du magnat australien, qu’il va conseiller sur tout un tas de dossiers internationaux. Et comme s’en inspire la série télévisée Succession, le « jeune » James va peu à peu prendre ses distances avec son père qui soutiendra activement Donald Trump dans son aventure présidentielle. En rupture politique avec son père, James Murdoch se rapproche alors des Démocrates, allant jusqu’à financer Joe Biden et différentes causes pour promouvoir le climat. C’est dans cette perspective qu’il décide en 2021 de financer le nouveau média Brut, co cofondé par le producteur Renaud Le Van Kim. Une opération réalisée avec l’aide de… Frédéric Michel.

      Plusieurs relais

      Conseiller stratégie, communicant, lobbyiste, Frédéric Michel est donc un poids lourd de l’influence. Et c’est peu après l’opération Brut pour James Murdoch, qu’il va de nouveau s’intéresser à la vie politique française dès la fin 2021, à quelques mois de la présidentielle. Il travaille alors avec le banquier d’affaires Mathieu Pigasse et devient administrateur des Inrocks. C’est en fait par l’intermédiaire de Renaud Le Van Kim qu’il finit par se rapprocher de la macronie, alors qu’il connaît aussi d’autres figures du monde des affaires parisien comme Xavier Niel, Bernard Arnault, ou Denis Olivennes (administrateur de CMI, la filiale médias de Kretinsky, et DG de Libération), qui ont chacun à leurs manière leurs entrées avec le Château. Certes, Michel n’a guère pratiqué ces dernières années les journalistes politiques parisiens, mais il dispose déjà de sérieux relais au coeur même de l’industrie des médias en France.

      Plutôt rompu à l’exercice des médias anglo-américains, Frédéric Michel sait manier la communication de crise, comme un vrai « spin doctor ». À l’heure où les tensions se multiplient dans le monde entier, son arrivée à l’Elysée doit permettre à Emmanuel Macron de rétablir son image à l’international alors qu’il affronte de multiples dossiers (guerre en Ukraine, crise de l’énergie et du climat, relations avec les États-Unis à quelques mois des élections midterm avec l’affrontement entre Biden et Trump…), et qu’il fait l’objet ces derniers mois de toute l’attention des médias (Que l’on pense à l’affaire des « Uberleaks » début juillet dans le Guardian, ou plus récemment du Washington Post sur les coulisses diplomatiques de la guerre en Ukraine, ou le magazine Rolling Stone qui a consacré un article au président français qui a fait le buzz outre Atlantique).

      Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’Emmanuel Macron se tourne vers des historiques de l’équipe de Tony Blair. Durant sa campagne présidentielle de 2017, Alastair Campbell, le célèbre spin doctor de l’ancien Premier ministre britannique, lui avait fourni plusieurs notes d’analyses stratégiques et politiques. La séduction Macron sur Campbell avait pourtant été de courte durée. Ce dernier ne fait plus partie des fans du président français à l’international.

      https://twitter.com/marcendeweld/status/1566103030193348610
      Le pire du lol est à venir. Pour le pays, ce président est une catastrophe, son communicant sera une respiration clownesque dans le mensonge.

    • Frédéric Michel, un homme d’influence à l’Elysée
      https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/09/06/frederic-michel-un-homme-d-influence-a-l-elysee_6140412_823448.html

      Frédéric Michel ne perd pas totalement de vue la politique française et conserve un lien qu’il décrit comme « affectif » avec le Parti socialiste. Il participe à la publication de l’ouvrage de Lionel Jospin, Ma vision de l’Europe et de la mondialisation (Plon, 2001), collabore un temps avec Dominique Strauss-Kahn avant que celui-ci ne soit rattrapé par les scandales sur sa vie privée et se passionne, en tant que Poitevin, pour la campagne de Ségolène Royal lors des régionales de 2004. Mais sa vision d’une gauche plus européenne et internationale, plus moderne, pragmatique et libérale, le rapproche aujourd’hui idéologiquement du chef de l’Etat.

      Décrit par Gilles Finchelstein, directeur de la Fondation Jean Jaurès, comme « un lobbyiste mais aussi un homme d’idées », Frédéric Michel pourrait « raviver l’esprit de disruption » du chef de l’Etat qui s’est émoussé au fil des années, pense l’intellectuel. Habitué des réflexions sur le renouveau de la politique, sur la construction de réformes en s’appuyant sur les meilleures pratiques internationales, réfléchissant aux problématiques liées à l’environnement ou aux infox, le communicant peut apporter un nouveau souffle au chef de l’Etat, que ses contempteurs décrivent en mal d’inspiration.

      et c’est là tout de suite. pour l’instant seules les collectivités territoriales à qui il a été promis deux rdv annuels avec le pestilentiel pour qu’elles puissent faire la mendicité pour essayer de faire face à des dépenses en hausse veulent bien aller aux rdv de la dernière invention de Macron, le Conseil national de la refondation

  • Le prix du Meta Quest 2 va augmenter de 100 euros
    https://www.gamekult.com/actualite/le-prix-du-meta-quest-2-va-augmenter-de-100-euros-3050851275.html

    Annonce choc du côté de Meta et pas vraiment dans le sens positif du terme. Proposé depuis son lancement au prix de 350 euros dans sa version avec 128 Go de stockage et de 450 euros pour 256 Go de rangement, le Meta Quest 2 va voir son prix flamber de 100 euros à compter du mois d’août, démarrant ainsi à 450 euros en 128 Go pour atteindre 550 euros dans sa capacité 256 Go.

    Yeah, 30% d’augmentation !

    Amazon Prime : l’abonnement augmentera d’un euro par mois en septembre
    https://www.latribune.fr/economie/france/amazon-prime-l-abonnement-augmentera-d-un-euro-par-mois-en-septembre-92700

    Les prix doivent passer en France de 5,99 à 6,99 euros par mois et de 49 à 69,90 euros par an.

    Yeah, 40% d’augmentation !

  • Macron, Amazon et Google : des documents que l’Élysée a voulu garder « secrets » démontrent une grande proximité
    Alexandre Léchenet | 13 juillet 2022 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/130722/macron-amazon-et-google-des-documents-que-l-elysee-voulu-garder-secrets-de

    Au nom du secret des affaires, l’Élysée avait refusé de transmettre à Mediapart les échanges entre les lobbyistes d’Amazon, Google et autres géants du numérique avec la présidence de la République. Le tribunal administratif nous a cependant donné raison et nous venons d’avoir accès à ces échanges, qui montrent la construction permanente d’un discours commun. Tout comme chez Uber, un lobbyiste d’Amazon a même œuvré pour la campagne d’Emmanuel Macron en 2017. (...)

    #Emmanuel_Macron #lobbying #lobby #fraude_fiscale #optimisation_fiscale

  • Affaire McKinsey, Marine Le Pen : peur sur la macronie
    https://www.latribune.fr/economie/france/affaire-mckinsey-marine-le-pen-peur-sur-la-macronie-912379.html

    L’inquiétude monte dans la majorité présidentielle en raison des dégâts faits dans l’opinion sur l’affaire Mc Kinsey, que le président-candidat a négligé et minimisé. Surtout, la question des reports de voix sur la candidate du RN qui joue le rassemblement des Français peut coûter cher à Emmanuel Macron qui tente de reprendre l’offensive alors que son avance dans les sondage fond comme neige.

    Emmanuel Macron a attendu, longtemps, mais il est désormais pleinement dans l’arène politique de la campagne présidentielle. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le début de sa campagne est pour le moins bousculé par « l’affaire McKinsey », suite à la publication d’un rapport sénatorial qui a révélé que l’État avait dépensé plus d’un milliard d’euros en 2021 auprès de cabinets de conseil privés pour le guider dans son action. Dès dimanche, le président candidat réagissait à la télévision avec une certaine fébrilité : « s’il y a des preuves de manipulation, que ça aille au pénal ! », s’est il exclamé devant Francis Letellier, le journaliste de France 3 qui l’interviewait. Mais cela n’a pas suffi : la polémique enfle, elle gronde sur les réseaux sociaux, l’indignation gagne du terrain dans l’opinion.

    Au sein de la macronie, le malaise est palpable, l’inquiétude s’installe. Car à une dizaine de jours du premier tour, cette polémique tombe au plus mal. Elle réactive le procès du mélange des genres entre public et privé qui a déjà entaché bon nombre d’épisodes du quinquennat. Pour éteindre l’incendie, le gouvernement a convoqué une conférence de presse.

    C’est Amélie de Montchalin, ministre de la transformation et de la fonction publiques, et Olivier Dussopt, ministre délégué chargé des comptes publics, qui s’y sont collés. « Aucun cabinet de conseil n’a décidé d’aucune réforme, la décision revient toujours à l’Etat », a tenté de convaincre ce dernier. La polémique reprit pourtant de plus belle dès le lendemain avec de nouvelles révélations de Médiapart : le site d’investigation révèle que McKinsey a réalisé des prestations pro bono, sans contrat ni rémunération, pour Emmanuel Macron lorsqu’il était ministre de l’économie entre 2014 et 2016.

    Plusieurs membres du cabinet de conseil américain ont par ailleurs participé, tout aussi gracieusement, au lancement d’En Marche et au début de sa campagne. Justement, dans son rapport, le Sénat estimait que ces missions gratuites peuvent « être "récupérées" pour les besoins de la stratégie commerciale des cabinets de conseil ».

    Pour Emmanuel Macron, cette polémique est d’autant plus dangereuse que Marine Le Pen, la candidate d’extrême droite monte de jour en jour dans les sondages. Plus inquiétant encore, les remontées du terrain au ministère de l’Intérieur sont particulièrement pessimistes sur l’état de l’opinion à l’égard du président sortant. En déplacement à Fouras, en Charente-Maritime, le chef de l’État a pourtant tenté de faire bonne figure, confiant aux journalistes : « On va continuer de se battre jusqu’à la dernière seconde ». Et d’ajouter : « Je n’ai jamais banalisé le Front national (...) il y a un tandem d’extrême droite, que je combats ». Une manière de sonner le tocsin auprès des électeurs abstentionnistes. Car dans le cas d’un second tour Emmanuel Macron / Marine Le Pen, le principal ennemi du président sortant sera l’abstention des électeurs... de la gauche.

    D’autant plus qu’avec le surgissement d’Éric Zemmour lors de cette présidentielle, Marine Le Pen a réussi à se banaliser auprès des Français sans faire plus d’effort. La candidate du Rassemblement National ne fait plus autant peur qu’en 2017. Pire, la défiance à l’encontre du président de la République semble submerger toute autre considération. « Le front anti-Macron est plus puissant que le front pro-Macron. Marine Le Pen ne fait plus peur alors qu’Emmanuel Macron inquiète. Et le poids des mécontentements accumulés durant cinq ans pourrait provoquer un séisme, c’est-à-dire l’élection de Marine Le Pen », estime une figure de la droite française.Celle-ci a d’ailleurs compris très tôt dans la campagne qu’elle avait intérêt à jouer la carte du rassemblement et du dépassement.

    Cette attitude de « force tranquille » est totalement assumée dans les rangs du RN. Il y a un mois, Marine Le Pen prenait clairement ses distances avec Éric Zemmour, jugement que le journaliste avait un « projet de guerre civile, de division, de brutalité ». En gardant son cap, la candidate du RN a fin par s’imposer face à Éric Zemmour et Valérie Pécresse.

    De son côté, Emmanuel Macron a cru pouvoir mener une campagne Blitzkrieg, préférant s’investir depuis le début de l’année dans la présidence européenne et se concentrer sur son action diplomatique en pleine guerre russe en Ukraine. Ces derniers jours pourtant, le président sortant s’aperçoit un peu tardivement qu’il a pris du retard face à une Marine Le Pen qui n’a cessé d’enjamber sa qualification : « Elle fait une campagne de second tour, et une fois qu’elle y sera, elle en appellera à l’union nationale. Tandis que Zemmour, son problème, c’est l’union des droites, elle, son sujet, c’est le rassemblement des Français », analyse un proche des Républicains. Dans ces conditions, le maitre des horloges réussira-t-il à retrouver la maitrise du tempo en cette fin de campagne ?

    Marc Endeweld.

    • l’alliance MLP/EZ dont je craignais la survenue avant le 1er tour aura lieu après mais oui, il y a déjà une alliance de fait où EZ est le bad franc_tireur... Bolloré et MLP le bon du RN. ça craint.
      de décennie en décennie, le piège qui conduit à voter cacapitalnucléairepolicierraciste au second tour pour être moins ratatiné se resserre.
      j’ai jamais fait ça : nocif de légitimer davantage des gagnants à la Chirac que j’aurions préféré voir à 51% des votants plutôt que 82,21. dire qu’il faut se poser une question aussi merdique d’ici le 24 avril, bheurk.

      s’il vous plait killer, choisissez l’un(e) ou l’autre qu’on fasse une pause. c’est le moment, il y a aussi un printemps qui vient après tout.

  • Ehpad : la Cour des comptes fustige la politique des ressources humaines des établissements
    https://www.latribune.fr/economie/france/ehpad-la-cour-des-comptes-fustige-la-politique-des-ressources-humaines-des

    Dans son rapport annuel, la cour des Comptes souligne les faiblesses des Ehpad. Manque de personnel, vétusté des locaux, isolement des structures... de nombreux points sont à repenser et à améliorer si on ne veut pas que nos ainés passent leurs derniers jours dans des établissements sordides. Revue de détail.

    Alors que la gestion des maisons de retraite et des Ehpad est au coeur de l’actualité depuis la sortie du livre glaçant de Vincent Castanet, « Les Fossoyeurs », la Cour des Comptes s’y intéresse également. Bien avant la publication de l’ouvrage, elle a choisi de mettre un coup de projecteur sur la façon dont ces structures qui accueillent aujourd’hui 600.000 personnes âgées - une sur dix a plus de 75 ans et une sur trois, plus de 90 ans -, ont traversé la pandémie. Elle rend ses conclusions aujourd’hui.

    Le bilan est là aussi accablant. L’épidémie a durement frappé ces 7.500 institutions. Certes, note la Cour, les Ehpad ont été très inégalement touchés selon leur implantation géographique, mais globalement tous ont payé un lourd tribu à la crise, avec plus de 34.000 décès entre 2020 et 2021.

    En cause, le manque de matériel au début de l’épidémie, de masques, de blouses etc. Mais la crise a surtout mis en valeur les faiblesses structurelles de ces systèmes, entre manque cruel de ressources humaines, inadaptation des locaux, intervention tardive des mesures préventives et de contrôle...

    Selon la Cour, le principal problème des Ehpad concerne les ressources humaines. Les établissements les plus touchés par la pandémie sont d’ailleurs ceux dont la proportion d’équivalents temps plein (ETP) de personnel paramédical, d’infirmiers ou de médecins coordonnateurs, était la plus basse.

    la suite, derrière #paywall


    • Et en la matière, les Ehpad privés commerciaux, où le taux d’encadrement des résidents est moins élevé, ont été plus affectés que les autres structures. Toutefois, ce sont aussi ceux qui accueillent, en moyenne, des résidents aux pathologies les plus lourdes nécessitant le plus de soins.
      À l’inverse, les Ehpad dépendants d’établissements publics hospitaliers ont été moins exposés au virus que les autres, probablement grâce à leur adossement à un établissement sanitaire.
      Aussi, la Cour alerte sur le manque de personnel médical. Sur les 377.000 postes à temps plein que comptent ces résidences, les médecins représentent moins de 1%, les infirmiers 11% et les aides-soignants 33%. Le taux d’absentéisme y est par ailleurs élevé, autour de 10%.
      A défaut, les Ehpad embauchent du personnel pas assez qualifié. Ce qui représente un risque évident pour les résidents.

      Des locaux trop souvent inadaptés

      Mais, ce n’est pas tout, les locaux des ces établissements ne sont pas toujours adaptés. Beaucoup sont vétustes : 15 % des Ehpad sont ainsi installés dans des bâtiments de plus de trente ans. Résultat : leur configuration architecturale n’a pas toujours permis la mise en place de zones Covid 19 séparées, ni l’isolement des résidents atteints par la maladie. Moins d’un Ehpad sur deux est aujourd’hui à même de ne proposer que des chambres individuelles.

      L’Etat beaucoup aidé les Ehpad pendant la crise sanitaire

      Les magistrats soulignent combien l’Etat a été présent pendant la crise. Via les Agences régionales de santé, mais aussi via des soutiens économiques
      Dès le début de la pandémie, le gouvernement a volé au secours des maisons de retraites en compensant les pertes de recettes, en aidant à payer les dépenses occasionnées par la pandémie (renfort de personnel pour compenser l’absentéisme accru, frais logistiques, petit matériel, masques, coût des unités Covid-19, etc.)
      Il a aussi pris en charge, intégralement, via l’assurance maladie, la « prime Covid » allouée aux personnels, annoncée en juin 2020. Soit plus de 1,7 milliard d’euros en 2020 à la seule charge de la CPAM. 
      Sans oublier que dans le cadre des accords du « Ségur de la santé » de juillet 2020, une revalorisation de 183 euros nets mensuels a été attribuée aux personnels des hôpitaux et des Ehpad publics ainsi qu’à ceux des Ehpad privés non-lucratifs. Les personnels des établissements privés à but lucratif ont, eux, bénéficié d’une augmentation de 160 euros nets mensuels.

      Des investissements via le plan de relance

      En plus de ces revalorisations salariales, des dotations d’un montant de 1,5 milliard d’euros sur quatre ans ont été mises en place pour financer la rénovation ou la création de places dans les Ehpad. S’y ajoute une enveloppe de 600 millions d’euros pour le développement des outils numériques dans les établissements et services médico-sociaux. Pour 2021-2025, le montant total des dépenses prévues atteint donc 2,1 milliards d’euros pour la période de 2021 à 2025. Ces financements seront pris dans le cadre du plan « France Relance ».
      Dans les Ehpad, la pandémie a favorisé le développement rapide du numérique : pour communiquer avec les résidents, les familles y ont eu massivement recours avec le confinement, les télé-consultations se sont développées... Reste que "ces outils numériques connaissent un retard certain par rapport aux établissements de santé", regrettent les magistrats.

      Urgence d’une réforme

      Sans revoir de fond en comble le système, la Cour appelle à lancer rapidement des travaux de modernisations dans ces structures. La priorité concerne les conditions de travail des personnels, qu’il convient d’améliorer, notamment via la formation, l’acquisition des compétences, mais aussi en engageant des réflexions autour des plannings ou des progressions de carrière.
      Il convient aussi, préconise la Cour, de repenser l’organisation des établissements, sur le territoire pour qu’ils ne soient pas trop isolés. En effet, une trop grande dispersion actuelle des structures ne permet pas d’offrir aux personnes âgées un niveau de médicalisation satisfaisant.
      Aussi, la Cour insiste-t-elle sur la nécessité d’une meilleure articulation entre les Ehpad et les filières de soins, ainsi que les établissements de santé.
      Elle met en avant le réel bénéfice pour un Ehpad à ne pas être isolé, à s’insérer dans un ensemble fonctionnel plus vaste, "soit par adossement à un établissement de santé, soit par l’appartenance à un groupe, soit encore par la mutualisation de certaines fonctions."
      Un vaste chantier qui sonne comme une feuille de route pour les futurs candidats à l’élection présidentielle. Surtout dans le contexte actuel. Chaque jour, une révélation sordide est mise au grand jour dans l’affaire Orpéa. Impossible pour les politiques de ne pas s’attaquer à ce dossier. Hier encore, l’ancien directeur général du leader des maisons de retraites était visé par une enquête pour délit d’initié.
      Ce mercredi, jour même de la sortie du rapport de la Cour des comptes, la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale s’apprête à auditionner la directrice générale de l’agence régionale de santé d’Ile-de-France, Amélie Verdier. Le Sénat, lui, entend ouvrir une commission d’enquête.

      Fanny Guinochet

  • Accusé de préférer la rentabilité au bien-être des personnes âgées, #Orpea s’écroule en Bourse : l’Etat prêt à lancer une enquête La Tribune
    https://www.latribune.fr/economie/france/accuse-de-preferer-la-rentabilite-au-bien-etre-des-personnes-agees-orpea-s

    Le gouvernement a saisi Orpea à la suite d’"allégations graves" dans le livre-enquête Les Fossoyeurs, qui accuse le groupe de privilégier la rentabilité sur le bien-être des personnes âgées, et décidera s’il y a lieu de diligenter une enquête, a annoncé mardi le ministre de la Santé. Le cours de Bourse a chuté de près de 30% en deux jours.

    La dégringolade en Bourse continue pour Orpea. Après avoir été suspendu lundi à la suite du plongeon en Bourse qui a suivi la publication dans le Monde des meilleures feuilles du livre-enquête Les Fossoyeurs dénonçant les défaillances graves dans les établissements, l’action du groupe de maisons de retraite a chuté de 18,74% à la Bourse de Paris, soit plus de 30% en deux jours.

    Dénonçant un système destiné à améliorer la rentabilité au détriment du bien-être des personnes âgées, l’auteur, Victor Castanet, journaliste indépendant, dépeint dans son livre qui sortira ce mercredi en librairie, un système où les soins d’hygiène, la prise en charge médicale, voire les repas des résidents sont « rationnés ». Et ce alors que les séjours sont facturés au prix fort - près de 6.500 euros par mois pour une chambre d’"entrée de gamme" à la résidence « Les Bords de Seine » de Neuilly, pointe ainsi l’auteur.

    « J’ai obtenu des témoignages selon lesquels ces dysfonctionnements trouvaient leur origine dans une politique de réduction des coûts mise en place à un haut niveau » de l’entreprise, a résumé l’auteur auprès de l’AFP.

    Même privées, les maisons de retraite bénéficient d’importants financements publics, de la part de l’Etat et des conseils départementaux, souligne le journaliste, pour qui « au moins de manière indirecte, une partie de cet argent public ne va pas au bénéfice des personnes âgées ».

    Des accusations mensongères pour Orpéa
    L’entreprise a « contesté formellement » lundi soir les accusations, qu’elle juge « mensongères, outrageantes et préjudiciables ». Il a ajouté avoir saisi ses avocats au sujet d’éventuelles suites judiciaires à engager ultérieurement.

    L’affaire est remontée jusqu’au gouvernement. Ce dernier a saisi Orpea à la suite d’"allégations graves" et décidera s’il y a lieu de diligenter une enquête, a annoncé mardi le ministre de la Santé. Interrogé sur le sujet lors de la séance des questions d’actualité à l’Assemblée nationale, Olivier Véran a déclaré que les pouvoir publics devaient la vérité « aux familles, aux soignants et aux résidents ».

    « J’ai demandé à la ministre déléguée en charge de l’autonomie, Brigitte Bourguignon, de saisir immédiatement le groupe, de manière à ce que des réponses puissent être apportées », a-t-il dit, parlant d’"allégations graves".

    « A la lumière de ces conclusions, je verrai s’il y a lieu de diligenter une enquête de l’Inspection générale sur l’ensemble du groupe pour vérifier les procédures en vigueur et quelles sont les conditions avec lesquelles ils prennent en charge », a ajouté le ministre.

    Il a ajouté avoir saisi ses avocats au sujet d’éventuelles suites judiciaires à engager ultérieurement.

    Dans le sillage d’Orpéa, le groupe #Korian a perdu 18% en deux jours.
    _ (Avec Reuters et AFP) *

    #ephad #france #vieilles #vieux #ehpad #santé #vieillesse #hospice #fin_de_vie #capitalisme #gestion #civilisation #or_gris

  • Covid-19 : le CHU de Martinique renonce à imposer le pass sanitaire à son personnel _ latribune.fr - Eric Benhamou
    https://www.latribune.fr/economie/france/covid-19-le-chu-de-martinique-renonce-a-obliger-le-pass-sanitaire-a-son-pe

    Selon nos informations, le CHU de Martinique a décidé de ne plus exiger aux personnels hospitaliers le pass sanitaire pour entrer dans leur service. Le centre hospitalier était soumis à une vive contestation d’une partie des personnels sur les obligations sanitaires qui s’imposent pourtant partout en France.


    Les anti "pass sanitaire" en Martinique ont finalement remporté leur bras-de-fer avec la direction du centre hospitalier. Dans un note interne diffusée aujourd’hui que La Tribune s’est procurée, le directeur général du CHU, Benjamin Garel, accepte que "tous les personnels hospitaliers pourront entrer dans leur service quelle que soit leur situation au regard du pass sanitaire". Les agents qui n’ont pas de pass sanitaire sont cependant "invités à réaliser un test de dépistage". A leurs frais ?
    La note ne le précise pas. "Des contrôles seront organisés et les agents éventuellement concernés seront invités à se rendre à la DRH", ajoute la note.

    Trouver une solution négociée
    Par ailleurs, conclut la note, "une démarche de médiation devra être entreprise pour permettre une mise en place d’une solution négociée".

    Depuis la mise en place du pass sanitaire, obligatoire depuis le 11 octobre pour les visiteurs et les salariés, des personnels manifestaient régulièrement leur opposition devant l’entrée du CHU, un mouvement très largement soutenu par les syndicats hospitaliers. Depuis le 14 octobre, les organisations syndicales étaient d’ailleurs assignées en référé par la direction du CHU pour « l’obstruction dans la mise en place d’une obligation légale » et « une atteinte grave portée à la santé et à la sécurité du personnel et des usagers ».

    « Nous avons assisté dans les constats d’huissier à des menaces, à des intimidations, à des injures, à des pressions de toute sorte qui empêchent la continuité du service public de santé et d’assurer la sécurité », a déclaré à l’AFP l’avocate du CHU, Pascale Berté.

    Taux d’indice trois fois supérieur
    Finalement, la pression aura été trop forte pour la direction du CHU. Le ministère de la santé n’a pas encore réagi. En attendant, alors que les mesures de confinement sont allégées, le pass sanitaire sera obligatoire pour les salariés des établissements recevant du public sauf... donc pour le CHU de Martinique !

    " La situation en Martinique s’est améliorée mais elle reste préoccupante parce qu’on a encore plusieurs dizaines de cas positifs à la covid-19 tous les jours ", a déclaré à l’AFP le préfet de Martinique Stanislas Cazelles. Le taux d’incidence s’élevait vendredi à 155 cas pour 100.000 habitants, soit le triple de celui observé dans l’Hexagone.
    #colonies #Martinique #manifestations #grèves #crise_sanitaire #soignantes #soignants #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccins #santé_publique

  • En plein Covid, 5.700 lits d’hôpital ont été supprimés en 2020
    https://www.latribune.fr/economie/france/en-plein-covid-5-700-lits-d-hopital-ont-ete-supprimes-en-2020-893296.html

    « Sous l’effet des réorganisations et des restructurations », 25 établissements publics et privés ont fermé l’an dernier, relève une étude du ministère de la Santé. Alors que l’Etat a apporté un soutien au secteur avec le Ségur de la santé la même année, la baisse des capacités semble inexorable.


    Le nombre de lits de réanimation, qui a fortement varié au gré des vagues de Covid, a terminé l’année en hausse de 14,5% (soit environ 6.200). (Crédits : Reuters)

    Le Covid-19 n’a pas interrompu la réduction inexorable des capacités hospitalières. Au contraire, la crise sanitaire a en partie amplifié les fermetures de lits, et ce, malgré le soutien de l’Etat apporté au secteur. Plus de 5.700 lits d’hospitalisation complète ont ainsi été fermés en 2020 dans les établissements de santé français, qui ont créé dans le même temps, près de 1.400 places d’hospitalisation partielle, selon une étude menée par le ministère de la Santé et publiée mercredi (Drees).

    Pourtant, le gouvernement avait tenté de se montrer efficient sur les besoins du secteur médico-social, estimés à 6 milliards d’euros d’ici 2024 et 9 milliards d’euros d’ici 2030 par l’Union des employeurs de l’économie sociale et solidaire (Udes).

    Dès l’été 2020, l’Etat s’était porté au chevet du système hospitalier avec le Ségur de la Santé, qui a abouti à une enveloppe de 8,2 milliards d’euros de revalorisation salariale ainsi que 15.000 embauches. A cela s’ajoutait la reprise de la dette hospitalière à hauteur de 13 milliards d’euros.

    Mais le déclin semble irréversible. La France compte désormais moins de 3.000 hôpitaux et cliniques. « Sous l’effet des réorganisations et des restructurations », 25 établissements publics et privés ont fermé l’an dernier, indique la Drees.

    Ces fermetures de lits, selon le syndicat FO, se poursuivent en 2021. En juin, le syndicat dénonçait la suppression de plus de 1.800 lits d’hospitalisation au premier trimestre. https://www.latribune.fr/economie/france/en-plein-covid-plus-de-1-800-lits-d-hopitaux-fermes-ou-supprimes-en-trois-

    Le nombre de lits en réanimation en hausse à la fin de l’année
    Les 2.983 structures encore ouvertes fin 2020 disposaient très exactement de 386.835 lits d’hospitalisation complète fin 2020, soit 5.758 de moins en un an - comparé au dernier bilan pour l’année 2019, publié en juillet par la même direction statistique des ministères sociaux.

    Cette baisse est « un peu plus marquée » que les années précédentes, ce qui « pourrait s’expliquer par le contexte d’épidémie », avec « de nombreuses chambres doubles transformées en chambres simples pour limiter la contagion », ainsi que des déprogrammations massives pour réaffecter les personnels soignants dans les services de soins critiques.

    Le nombre de lits de réanimation, qui a fortement varié au gré des vagues de Covid, a d’ailleurs terminé l’année en hausse de 14,5% (soit environ 6.200).

    L’hospitalisation à domicile en plein essor
    Cela n’a pas empêché la tendance de fond du « virage ambulatoire » - sur fond de « contraintes de personnel » - de se poursuivre : 1.369 places d’hospitalisation « de jour » ont été ouvertes en 2020, portant leur nombre total à 80.089.

    L’hospitalisation à domicile a dans le même temps connu une « croissance particulièrement vive » de 10,8 %, soit 21.276 patients « pouvant être pris en charge simultanément sur le territoire ».

    Ce mode de prise en charge représentait ainsi, fin 2020, « 7% des capacités totales en hospitalisation complète » hors psychiatrie, contre 2,1% en 2006.

    #crise_sanitaire #covid-19 #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccin #vaccins #vaccination #santé_publique #obligation_vaccinale #france #hôpital #hôpitaux #médecine

  • L’emploi salarié retrouve son niveau d’avant-crise
    https://www.latribune.fr/economie/france/l-emploi-salarie-retrouve-son-niveau-d-avant-crise-890304.html

    Reste à savoir si l’embellie se confirmera au troisième et quatrième trimestre. Alors que l’activité a redémarré, et que les mesures de protection des entreprises décidées par l’Etat se réduisent, une vague de faillites pourrait intervenir ces prochains mois. En cause, notamment, le début des remboursements des Prêts garantis par l’Etat (PGE). Pour le moment, le niveau de défaillance des entreprises est au plus bas. Le cabinet Altares, dans une note publiée début juillet, souligne que les jugements au Tribunal de commerce « restent inférieurs » au niveau enregistré en 2019. On constate toutefois une légère progression ces derniers mois. Au deuxième trimestre 2021, 6.587 procédures collectives seulement ont été ouvertes, un nombre « en hausse de 14,2% par rapport au 2ème trimestre 2020 ».

  • Isolement obligatoire : le gouvernement veut conserver les revenus pour les travailleurs
    https://www.latribune.fr/economie/france/isolement-obligatoire-le-gouvernement-veut-conserver-les-revenus-pour-les-

    Alors que le ministre de la Santé a confirmé le placement à l’isolement obligatoire de 10 jours pour toute personne positive au Covid-19, le gouvernement va proposer des dispositifs pour éviter les pertes de revenus, lors de l’examen du projet de loi étendant le pass sanitaire.

    [Article publié le 21.07.2021 à 11:20, mis à jour le 21.07.2021 (ajout précisions de Jean Castex) à 14:15]


    Le gouvernement veut éviter les pertes de revenus pour les travailleurs à l’isolement obligatoire. (Crédits : Reuters)

    Un isolement qui n’est pas obligatoire pour les personnes vaccinées  si elles sont cas contact, a précisé le Premier ministre, lors de son intervention au 13 heures de TF1 ce mercredi. Une instruction doit être envoyée en ce sens par le ministère de la santé dès cet après-midi, selon Jean Castex.

    Isolement de dix jours des cas positifs
    L’idée du gouvernement est renforcer la stratégie du « tester, tracer, isoler » en demandant aux personnes positives au Covid-19 de rester chez elles durant 10 jours, avec des mesures de contrôle renforcées. Alors qu’il s’agissait jusque là d’une demande, cela deviendra donc une obligation. Revenant sur la « légitimité » de cette mesure d’isolement obligatoire, controversée car privatrice de liberté, le ministre Véran a mis en avant « l’effondrement du respect de l’isolement par les personnes positives » . Selon des remontées d’agences régionales de santé (ARS), moins de la moitié des personnes positives au Covid-19 restent isolées, a affirmé le ministre.

    La stratégie pour limiter la propagation du virus s’appuie sur le repérage précoce des symptômes, la réalisation de tests et l’isolement des malades ainsi que des personnes ayant été en contact avec eux.

    Pour rendre plus efficace le dispositif, dans le cadre du nouveau projet de loi qui doit être adopté en fin de semaine, les personnes dépistées positives au Covid-19 devront se placer à l’isolement pour une durée non renouvelable de dix jours dans le lieu d’hébergement qu’elles déterminent. L’isolement pourra s’achever plus tôt en cas de test PCR négatif.

    Un recours sera possible devant le juge des libertés et de la détention (saisi après le déclenchement de poursuites par le procureur de la République), qui devra statuer dans un délai de 72 heures.

    Les personnes à l’isolement ne pourront sortir qu’entre 10H00 et 12H00 ainsi qu’en cas d’urgence.  Ces heures seront aménageables en cas de justification de contraintes familiales ou personnelles. Des contrôles seront possibles dans le lieu concerné sauf la nuit de 23H00 à 8H00, et pendant la période d’autorisation de sortie. Les personnes qui ne respectent pas l’isolement seront passibles d’une contravention pouvant aller jusqu’à 750 euros.

    #covid-19 #coronavirus #santé #surveillance #france #travail #confinement #covid #géolocalisation #sars-cov-2 #pandémie #contacttracing #isolement

  • #Retraites, #travail, #dette... : pour #Bruno_Le_Maire, des #réformes sont nécessaires

    Le ministre de l’Economie a prévenu qu’il sera nécessaire de réformer le système des retraites une fois la crise sanitaire derrière nous et la reprise de l’économie amorcée. Il en va selon lui de la pérennité du système de #protection_sociale.

    Il conviendra après la crise de tenir à nouveau les #finances_publiques, de rembourser la dette et de réformer les retraites, a estimé samedi le ministre de l’Économie Bruno Le Maire. « La réalité a la vie dure et il y a un certain nombre de choses qui doivent rester dans nos grandes #orientations_politiques », a déclaré le ministre sur BFM TV.

    « Une dette, ça se rembourse. Des finances publiques, ça doit être bien tenu », a-t-il souligné. « Aujourd’hui, on protège les Français, on protège les salariés, on protège les entreprises, mais il faudra le moment venu qu’on retrouve des finances publiques qui soient saines », a averti le ministre. « Sur le travail c’est la même chose : nous sommes (...) le pays développé qui travaille le moins. Et dans le même temps, nous sommes le pays qui a le système de protection sociale qui est parmi les plus généreux. Ce n’est plus tenable », a-t-il poursuivi, « et les Français le savent. »

    « Travailler davantage »

    Garder un système de protection sociale généreux et efficace « a un coût », « et si on veut collectivement arriver à se le payer sans que ça pèse sur les retraites des Français (...), il faut qu’on accepte tous ensemble de travailler davantage », a expliqué Bruno Le Maire.

    Une telle réforme devra être entreprise « dès que la crise économique sera derrière nous », a-t-il estimé. « Lorsque la machine économique redémarrera, que la croissance sera de retour, oui, il faudra une réforme des retraites », a-t-il affirmé.

    « Une dette, ça se rembourse », a-t-il aussi rappelé alors que certains économistes appellent à une #annulation_de_la_dette_publique contractée pour faire face aux conséquences économiques et sociales de la pandémie. « Quand on emprunte de l’argent (...), si vous voulez que les gens continuent à vous prêter de l’argent, il faut leur donner une garantie, une seule : vous les rembourserez », a martelé l’hôte de Bercy. "Je ne veux certainement pas être le premier ministre des Finances qui tout d’un coup dit « ben notre dette, on ne la remboursera pas »", a-t-il relevé.

    En attendant, « les Français n’ont pas d’inquiétude à avoir sur notre capacité à financer les mesures de soutien », a assuré le ministre de l’Économie.

    https://www.latribune.fr/economie/france/retraites-travail-dette-pour-bruno-le-maire-des-reformes-sont-necessaires-
    #Le_Maire #France #travail #dette_publique

    • Ankhôlie, @reventoline (mais c’est un compte « privé », pas possible de commander une page thread reader)
      https://twitter.com/reventoline/status/1314946610644869120

      Et - ô miracle déjà negocié - l’État ds sa gde mansuétude (Visage faisant un clin d’œil) va vous exaucer et renationaliser le RSA « à la carte » ds les deptmts étranglés par le reste à charge non compensé... en échange de l’encadrement de votre mission d’insertion, qu’il ne vs laisse que sur le papier.

      Les candidats « volontaires » à la renationalisation du RSA - qui au passage l’avaient refusé à Valls, décidémt de ts les mauvais plans - seront - mais moins que les bénéficiaires du RSA soyez-en sûrs - lésés 2 fois : d’abord pcque l’État voleur leur reprendra non seulemt le montant

      ...ehontement et illégalement - 3 départements l’ont poursuivi et ont recemment obtenu gain de cause, le tribunal administratif a donné à l’État 6 mois pr publier les décrets de compensation - insuffisant de ses propres dotations, mais il reprendra aussi aux deptmts le reste à..

      charge qu’il ne leur a pas compensé, au lieu de le leur rembourser. Ensuite pcqu’avec la compétence de financement et d’orientation (c’est la Caf, et non plus le Psdt du Conseil départemental, qui aura la main pr l’Etat), l’Etat donnera les orientations, contrôlera et évaluera...

      ...les dispositifs expérimentaux d’insertion mis en place au niveau opérationnel et déjà contractualises avec les Dptmts, qui n’auront + la main dessus que comme pantins exécutants, ds le but unique de réaliser le max de sorties RSA, au détriment du versement de l’allocation.

      Mais comment l’État va-t-il recentraliser de façon différenciée le RSA ds les Departments dt la depense RSA dépassera la moyenne des dépenses de l’ens. des dptmts sans rupture d’égalité ?
      Via le volet « Différenciation » de la loi dite « 3D » (pour Decentralisation, Déconcentration

      et Différenciation), objet d’1 pjl organique spécifique - « relatif à la simplification (encore elle, jamais bon signe :) des expérimentations mises en œuvre sur le fondement du 4e alinéa de l’art. 72 de la Constitution », qui sera examiné le 3/11 au Senat.

      Avant de revenir sur cette loi, précisons pr celles et ceux qui l’ignoreraient qu’aucune « loi organique » n’a été nécessaire en revanche pour renationaliser le RSA en Guyane, à Mayotte et à La Reunion (oui oui c’est déjà effectif, les DOM-TOM ces labos du
      futur RUA) : 2 décrets

      ...d’application des lois de finance 2019 et 2020 ont permis d’effectuer cette recentralisation, qu’autorise la Constitution (articles 73 et 74).

      Un décret met en place la recentralisation du RSA et du revenu de solidarité à La Réunion et en Guyane
      https://www.banquedesterritoires.fr/un-decret-met-en-place-la-recentralisation-du-rsa-et-du-revenu-

      Ce n’est pas le cas pour la métropole. D’où la nécessité d’une loi organique pour simplifier les conditions de mise en œuvre des expérimentations autorisées par l’article 72 de la Constitution, et surtout pour élargir les options qui peuvent être prises à leur issue...

      Voici dc - outre l’alinea 4 de l’art.72 de la Constit, les motifs de la loi organique sur la simplification des expérimentations mises en œuvre sur son fondemt, qui permettront des recentralisations différenciées du RSA en métropole tt en restant constitutionnelles (ppe égalité).

      L’art. 6 est le plus important, car il permet d’élargir les options qui peuvent être données au terme des expérimentations, actuellemt et en gros limitées à 2 : soit on arrête tout, soit on généralise sur tout le territoire, mais on ne peut pas pr l’heure pérenniser « à la carte ».

      Ce qui est diabolique et oxymorique ds cette loi détachée de la loi 3D sur la décentralisation (lol), c’est que la renationalisation/recentralisation du RSA se fait ds le cadre et au nom d’1 « différenciation » et d’un + de pvoir donné aux territoires :)

      L’appel étranglé des Départments à la renationalisation du RSA ne date pas d’aujourd’hui, et les contreparties « exigées » par Valls étaient en 2016 les mêmes que celles du Gvnmt actuel : s’engager à forcer les bénéficiaires à l’emploi/activité.
      Challenge accepted et en marche :)

      La Gauche naïve : « contraint », « ça change rien pour les bénéficiaires », « cay L’État DONC cay le BIEN youpi mais quelle bonne nouvelle que cette renationalisation ! » #BenNon Visage avec les yeux levés au ciel
      Pas une seconde ça parle des contreparties ou pire : ça ne les mesure pas ou s’en fout.

      Je parle au présent même si c’était en 2016 car : cela a-t-il changé ? Hélas non. La Gauche (je veux dire pas seulement la « gauche » soc’dem des parts de departemts concernés) se réjouit de cette nouvelle perspective de renationalisation. Car figure-toi que finalement en 2016...

      ...COUP DE THÉÂTRE : les Départements, après avoir réclamé de leurs vœux la renationalisation et appelé l’État - pourtant cause de leur malheur - comme Sauveur, eh ben ILS VEULENT PLUS. Se seraient-ils avises que ça allait, en + de les asservir, chauffer pr les bénéficiaires ?

      Que nenni, c’est - forcément - une question d’argent : les Départements ne sont pas d’accord sur l’année de référence. Ils veulent 2014 et l’État 2016 (pic des dépenses). Prendre 2016 leur coûterait 1,5Md€ de plus !

      Et puis de nouveau, après les présidentielles, ils croient entrevoir de nouveau la lumière et reenvisagent le truc avec Macron : le débat pourrait bien rebondir !" (Car même si « ça va moins mal ça va toujours mal » - contre l’idée que ce serait la cata intégrale, hein).

      « A l’ADF, on avance le schéma suivant : après avoir calculé le coût moyen des AIS (note : Aides Individuelles de Solidarité = RSA, APA, PCH) sur l’ensemble du territoire, les départements qui dépensent plus que ce coût moyen du fait d’une forte population âgée ou au RSA...

      ...pourraient voir leur surcoût repris par l’Etat. »
      ...E que s’apelario « différenciation » (cf loi organique sur les expérimentations qui vient).
      Pb : ds les Déptmts/territoires où la recentralisation est effective, comme en Guyane, à Mayotte et à La Réunion, les cditions imposées

      ..par l’État sont qualifiées de juste « acceptables » mais certainemt « pas les meilleures » (par Cyrille Melchior, psdt du Cseil dptemntal de la Reunion par ex) et on perçoit en l’écoutant malgré sa satisfaction affichée tout son dépit que « l’État [ait] repris [aussi] les 130 M€ »

      ...correspondant au surplus de dépenses RSA non compensées par l’Etat : "en 2018, le montant de notre dépense s’élevait à 630M€, alors même que l’État nous finançait à 500 M€. Différentiel de 130 M€ que ns devions trouver sur nos propres deniers. (...) L’Etat nous a repris...

      les 130 M€, dc on a dû laisser partir 130M€ de nos recettes, ce qui chez nous a suscité des débats houleux en assemblée plénière, pcqu’on aurait voulu que l’Etat ne reprenne que ce qui nous avait été transmis, et malheureusemt non. Mais je me suis dit « on fait pr l’avenir » (🥺)

      ..parce que si on devait trouver chaque année 130 M€, inéluctablement le Département irait vers un déficit budgétaire, et ça je ne pouvais pas l’accepter... Et dc nous avons fait voter à l’unanimité (...) qu’on était d’accord, qu’on ACCEPTAIT - je souligne, car au début...

      ...C. Melchior dit « j’ai DEMANDÉ à ce que l’Etat reprenne cette dépense... », ce que ses formulations contredisent ensuite plusieurs fois ds son intervention, c est important le langage :) - « ...qu’on acceptait la recentralisation bien que ce soit une recentralisation douloureuse

      ...parce que l’État nous reprend les recettes à hauteur des dépenses » (et non de ses seules dotations)... « mais à l’unanimité, nous avons ACCEPTÉ (bis) que cette recentralisation se fasse. »
      C est censé être « la joie », mais c à chialer je vous jure, d’entendre et de mesurer la

      ...réalité de « couteau sous la gorge » et de - second - vol étatique de cette renationalisation forcée. Bien sûr, pr que le package soit complet et parce qu’il ne compte certes pas débourser pr le RSA ce que le(s) Departement(s) déboursent au total (dotations + reste à charge)..

      – ça y’a que des gens de la « gauche » ireniste et hors-sol et les médias de G pr le rêver (et ce ne sont d’ailleurs pas eux qui nous informent, ni sur ce qui se trame - sauf une fois que c’est fait - ni sur la façon dt ces lois/réformes st stratégiquement articulées (avec RUA ici

      ...en lien avec la reforme chômage, formation et apprentissage et création de la 5eme branche handi-gd âge, tout est lié), parce que l’Etat ne veut pas payer le RSA (mais pas non plus les autres AIS) à hauteur des besoins et de leur augmentation, disais-je, ben il impose aussi...

      ...et avec la décentralisation des dispositifs d’insertion expérimentaux qui servent de laboratoire au RUA.

      Si vs voulez mieux saisir ou débusquer, sous les plaidoyers confiants, les raisons, modalités et enjeux de la recentralisation du RSA pr certains Départements et l’État, et à quel point la question des risques pr les droits des bénéficiaires y est forclose et tournée en « intérêt »

      ... je vous recommande fortement l’écoute complète des interventions de Stephane Troussel (pr la Seine St Denis), Cyrille Melchior et Hugues Maillot (pr La Reunion) dans cette audition.

      –----
      Cercle orangeAudition
      @AN_CollTerr
       :
      @StephanTroussel
      ,
      @seinesaintdenis
      , & Cyrille Melchior,
      @departement974
      , sur la recentralisation du #RSA

      La crise impacte lesSac d’argentdes #collterr et les #solidarités : quels seraient les bénéfices de cette recentralisation ?
      http://videos.assemblee-nationale.fr/video.9347385_5f0816ccafb64
      –---------

      Quels sont les risques d’une renationalisation via 1 loi organique de « différenciation » territoriale ? Celui d’une rupture d’égalité des droits et d’une différence de traitement qui pourra ou pourrait échapper demain à la censure ou vigilance du Conseil Constitutionnel.

      Comme je vous le disais, la renationalisation du RSA est déjà effective en Guyane et à Mayotte (décret du 28 décembre 2018 en application de l’art. 81 la loi de Finances pr 2019) et à La Réunion depuis 2020 (décret du 28 déc. 2019). La Constitution l’autorise sans loi constit...

      ...ou - comme cela sera le cas demain en métropole - la loi organique sur la simplification des expérimentations qui va modifier les dispositions d’application de l’art. 72 de la Constit en matière d’experimentation, pr pouvoir renationaliser de façon différenciée tt en restant

      ...ds les clous constititionnels en terme de respect du principe d’égalité. C’est le plan.
      Mais savez-vous ce que le Gvnmt a d’ores et déjà tenté de faire passer en Guyane, via l’article 81 de la - simple - loi de finances pr 2019, en même temps que la renationalisation du RSA ?

      Ni plus ni moins qu’1 saloperie anti-immigration pr sa part anticonstitutionnelle, et qui a été censurée comme telle par le CC : l’élévation oklm de la durée nécessaire de détention, par les étrangers hors UE, d’1 carte de séjour depuis 15 ans au lieu de 5 pr bénéficier du RSA !

      Le CC a rappelé q « si le législateur peut prendre à l’égard des étrangers des dispositions spécifiques, il lui appartient de respecter les libertés fondamtales de valeur constitutionnelle reconnues à ts ceux qui résident sur le territoire de la République
      https://www.banquedesterritoires.fr/oui-la-recentralisation-du-rsa-mais-non-une-rupture-excessive-d

      (...) les #étrangers jouissent des droits à la protection sociale, dès lors qu’ils résident de façon stable et régulière sur le territoire français », et « la différence de traitement instituée pour l’accès au revenu de solidarité active ne saurait être regardée comme justifiée...
      ...au regard de l’objet de la loi. En outre, elle dépasse la mesure des adaptations susceptibles d’être justifiées par les caractéristiques des contraintes particulières de Guyane. »
      Darmanin et Le Maire n’en ont pas moins osé arguer pr leur défense que la disposition censurée...
      ...par le CC « visait à lutter contre la fraude ».
      La manœuvre de l’introduction de cette disposition anticonstit au sein d’une mesure par ailleurs constit sur la #recentralisation du RSA en dit long sur les atteintes possibles au ppe d’égalité ds ce cadre.
      Le conseil constitutionnel censure une mesure sur le #RSA en Guyane
      https://www.latribune.fr/economie/france/le-conseil-constitutionnel-censure-une-mesure-sur-le-rsa-en-guyane-802392.