Ranger sa bibliothèque avec Georges Perec – le livre errant – langues de feu
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’ai fait récemment une expérience proprement perecienne (j’invente, ou pas, l’adjectif perecien, sans accent, pour dire ce qui se rapporte à Georges Perec, dont j’ai découvert l’œuvre sur le tard, et avec qui je me suis immédiatement trouvé environ 47 affinités dont, un jour, je pourrai dresser une liste, ce qui en soi serait une preuve de ces affinités).
* Il y a de l’écho
Cette expérience perecienne était la suivante. J’ai rangé ma bibliothèque. La rangeant, j’ai retrouvé ce livre de Perec dont je me rappelais à peine que je l’avais, Penser/classer. (Quand on range sa bibliothèque – surtout quand cette bibliothèque, et c’est le cas de la mienne, est d’une part organisée selon un principe complexe et néanmoins tangible, et d’autre part constamment dérangée par la libre circulation des livres – il arrive fréquemment que l’on tombe sur un livre dont on n’était plus bien conscient de l’existence : le fait de le re-ranger le fait en quelque sorte ré-advenir, et du coup on le relit, et on ne le range pas). J’ai donc ouvert Penser/classer et suis, je n’invente pas, tombée à peu près instantanément sur ce passage :