• Avakov: Ukraine’s wall along Russian border nearly half complete

    Ukraine has built almost half of its 2,300-kilometer wall on the border with Russia, Interior Minister Arsen Avakov said on Nov. 24 during his visit to the border checkpoint in Kharkiv Oblast.

    “The project has been extended until 2021,” Avakov said. “The budget plan for the 2019 allocates Hr 400 million ($14.4 million) for it. But the head of the Border Guard Service hopes to receive additional funds.”

    The Kharkiv section of the Ukrainian-Russian wall has been almost completed with only 20 kilometers left, according to Avakov. The works will continue on the border sections in Sumy and Luhansk oblasts. It includes fortifications with a barbed wire fence, two-meter deep anti-tank trenches, 17-meter-high watchtowers, 40 border checkpoints as well as equipment with motion sensors, border security closed-circuit television (CCTV) and alarm systems.

    Overall, 47 percent of the 2,300-kilometer wall has been built, the minister said.

    In addition, starting from January, Ukraine has launched the biometric control system for Russian passport holders at all border-crossing checkpoints.

    Former Prime Minister Arseniy Yatsenyuk, who is running for president in the upcoming March presidential elections, joined Avakov on the trip to the border in Kharkiv Oblast on Nov. 24.

    The ambitious project known as the European Wall was announced by then-Prime Minister Yatsenyuk in 2014 in the wake of the Russian military intervention in the Donbas. Ukraine lost control over parts of Luhansk and Donetsk oblasts and 400 kilometers that border with Russia. The wall was designed to protect Ukraine from further attacks on its territory as well as to stop illegal flow of weapons from Russia.

    In the aftermath of the EuroMaidan Revolution that drove pro-Russian President Viktor Yanukovych from power on Feb. 22, 2014, Kremlin incited mass anti-government demonstrations in eastern Ukraine and occupied Crimean peninsula. In Donetsk and Luhansk, protesters “declared independence” from Ukraine which escalated into an armed conflict between Ukrainian forces and Kremlin-backed forces. In April 2014, pro-Russian protesters took over the Kharkiv administration and “declared independence from Ukraine” but the Ukrainian government managed to retain control over the region.

    The construction of the wall, however, halted due to lack of funding and a corruption scandal.

    In 2015-2017, the Border Guard Serviced received Hr 800 mln ($28.8 million) — less than a quarter of the total cost of the project estimated at over Hr 4 billion ($147.6 million).

    In November 2017, the National Anti-Corruption Bureau arrested eight people on embezzlement charges. NABU detectives found that the officials of the Border Guard Service in cahoots with local contractors had siphoned off Hr 16.68 million ($600,800) from the Project Wall funds.


    https://www.kyivpost.com/ukraine-politics/interior-minister-ukraines-wall-along-russian-border-nearly-half-complete.

    #Ukraine #Russie #murs #frontières #barrières_frontalières

  • Low wages and unpredictability driving Ukraine’s brain drain

    As of January, Ukraine’s population was 42.3 million people according to the State Statistics Service. In 2017 alone, the country’s population decreased by 198,000.

    But others say the population might be much lower than the official figures.

    It’s difficult to establish Ukraine’s actual population, and it could vary anywhere between 35-45 million, Mikhaylov said. Of those, only up to 15 million people are paying taxes.

    Ukraine’s IT professionals tend to be those who can more easily afford to emigrate from Ukraine. Ukraine’s DOU.ua, a popular online IT community, carried out a survey back in December 2017 among more than 8,000 Ukrainian IT professionals. Of those, 4 percent already emigrated, 9 percent are in the process of emigrating and 43 percent are considering a move.


    https://www.kyivpost.com/business/low-wages-unpredictability-driving-ukraines-brain-drain.html
    #cartographie #visualisation #Ukraine #migrations #émigration #fuite_de_cerveaux #travail

  • Accusée de préparer un coup d’Etat, l’ancienne héroïne ukrainienne Nadia #Savtchenko a été arrêtée
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2018/03/22/accusee-de-preparer-un-coup-d-etat-l-ancienne-heroine-ukrainienne-nadia-savt

    La chute est brutale pour celle qui fut élevée au rang d’héroïne nationale dans son pays, l’#Ukraine. Jeudi 22 mars, la députée Nadia Savtchenko, célèbre pour avoir été emprisonnée durant deux années en Russie, a été arrêtée en plein Parlement par les services de sécurité ukrainiens, avant d’être conduite en prison, ukrainienne celle-là.

    Quelques minutes auparavant, les députés avaient voté en faveur de la levée de l’immunité parlementaire de l’ancienne pilote militaire, accusée d’avoir préparé « un attentat terroriste de grande échelle » et planifié « l’assassinat des dirigeants du pays ». Dans la foulée, un officier du SBU, les services de sécurité, s’est présenté dans l’enceinte de la Rada pour lire à Mme Savtchenko les charges retenues contre elle. Gardant son éternel air de défi, la jeune femme de 36 ans a été conduite hors du bâtiment.

    La scène est aussi spectaculaire que les accusations portées contre cette personnalité hors du commun. Le procureur général d’Ukraine, Iouri Loutsenko, les avait détaillées le 16 mars : selon lui, le plan de Nadia Savtchenko prévoyait de « détruire à l’aide de grenades » la loge du gouvernement au Parlement, d’« abattre la coupole de l’hémicycle par des tirs de mortiers », puis d’« achever les survivants à la mitraillette ». Le plan aurait également consisté à tuer des civils pour « créer le chaos ».

    Ces accusations avaient suscité un certain scepticisme, le parquet général étant réputé proche du pouvoir, voire prompt à utiliser la justice à des fins politiques. Jeudi, des écoutes téléphoniques et des vidéos tournées en caméra cachée ont été diffusées aux députés. On y voit une personne ressemblant à Nadia Savtchenko discuter d’approvisionnement en armes et des modalités d’une attaque contre le quartier gouvernemental. « Je propose un coup d’Etat, dit cette personne. Il faut les liquider physiquement. Tous et en un seul moment. »

    • Encore un coup de #VVP (ça marche à tous les coups !)

      (au passage, quand Libé apprendra-t-il à transcrire correctement les noms slaves en français ?
      ч -> tch en français, ch en anglais
      ш -> ch en français, sh en anglais
      ж -> j en français, zh en anglais
      etc.)

      Nadia Savchenko, la chute brutale d’une icône nationaliste - Libération
      http://www.liberation.fr/planete/2018/03/23/nadia-savchenko-la-chute-brutale-d-une-icone-nationaliste_1638303

      Rares sont les chutes aussi spectaculaires. Prisonnière de guerre en Russie de 2014 à 2016, Nadia Savchenko était devenue le symbole de l’agression du Kremlin contre l’Ukraine et avait été érigée en une sorte de « Jeanne d’Arc » nationale. Après sa libération à l’été 2016 et sa prise de fonction en tant que députée, son tempérament intempestif, ses prises de position radicales ou encore ses allusions antisémites avaient rapidement échaudé l’opinion publique. A force d’appeler à une refonte complète du système politique et à vilipender ses pairs parlementaires comme « tous pourris et paresseux », Nadia Savchenko avait de même érodé ses soutiens politiques. C’est presque avec soulagement que le Parlement a levé son immunité parlementaire, le 22 mars, et a autorisé son arrestation.

      « Que l’on aime Petro Porochenko ou non, que l’on prête fois aux enquêtes du procureur Iouriy Loutsenko ou non, Nadia Savchenko est dangereuse », s’est ainsi fendu le député réformateur Moustafa Nayyem. De fait, Nadia Savchenko ne nie pas les accusations portées contre elle. Elle avait même soutenu publiquement l’idée d’un coup d’Etat militaire. Ce qui ne l’empêche pas de dénoncer les charges retenues contre elle comme « une manipulation politique et surréaliste ».

      « On ne peut s’empêcher de se demander pourquoi les enquêteurs ont attendu aussi longtemps avant de l’arrêter », interroge la journaliste polémique Svitlana Kriouvka. Dans l’affaire figure un seul autre suspect, l’ancien négociateur d’échanges de prisonniers Volodymyr Rouban. « Peut-on vraiment imaginer qu’ils comptaient décapiter l’exécutif à eux deux ? Pourquoi n’y-a-t-il pas d’autres arrestations ? », poursuit-elle. En filigrane, l’idée d’un règlement de comptes ciblé, en amont de la campagne présidentielle de 2019, et d’un signal envoyé aux opposants paramilitaires du pouvoir.

      La crainte d’un coup de force, perpétré par des vétérans de guerre et des mouvements ultranationalistes, est de fait prise au sérieux en Ukraine, même si les autorités cherchent à la minimiser, et à la rattacher à la politique d’agression de la Russie. Ce 22 mars, le président Petro Porochenko a ainsi félicité ses services de sécurité d’avoir démasqué une « 5e colonne », et déjoué une « opération spéciale russe contre l’Ukraine ». Ancienne héroïne nationale, Nadia Savchenko devient donc agent de l’ennemi et se retrouve donc une nouvelle fois derrière les barreaux, cette fois dans son Ukraine natale.

    • Court rules to hold Nadiya Savchenko in custody without bail | KyivPost
      https://www.kyivpost.com/ukraine-politics/court-rules-hold-nadiya-savchenko-custody-without-bail.html

      A Kyiv court has ruled to hold former Ukrainian military pilot and lawmaker Nadiya Savchenko in custody for 59 days without bail, a day after the Verkhovna Rada stripped her of parliamentary immunity and she was arrested by law enforcement.