• Vu que les États-Uniens ont décidé de perdre du gras, le groupe #Walmart pour compenser sa perte en chiffres d’affaire sur l’alimentation va vendre à ses clients des médicaments coupe-faim.

    Aux Etats-Unis, l’arrivée des traitements coupe-faim bouscule les habitudes d’achat | Les Echos
    https://www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/aux-etats-unis-larrivee-des-traitements-coupe-faim-bouscule-les-habitudes-d

    Plus de médicaments, un tout petit peu moins de nourriture. Le géant de la distribution Walmart a fait une découverte intéressante en compilant les données des consommateurs qui passent chaque jour la porte de ses hypermarchés américains.

    https://justpaste.it/bkjgz

    Et comme un malheur arrive rarement seul, les #laboratoires_Servier s’intéressent depuis 2022 aux agonistes du récepteur du glucagon-like-peptide-1 (GLP-1).
    https://servier.com/newsroom/dossiers/diabete-de-type-2-la-maladie-du-mode-de-vie

    #junk_food #big_pharma #diabète

    • Explications médicales :

      Rôle et place des analogues du GLP-1 dans le traitement du diabète de type 2

      Résumé
      Les traitements actuels du diabète de type 2 ne sont pas toujours pleinement satisfaisants car ils n’agissent pas sur la perte de poids ni sur l’amélioration de la fonction des cellules β. Les analogues du glucagon-like peptide-1 (GLP-1) ou agonistes des récepteurs du GLP-1 constituent une option thérapeutique prometteuse car ils améliorent le contrôle glycémique, diminuent le poids d’environ 2-3 kg/an et offrent l’espoir d’une stabilisation ou d’une amélioration de la fonction des cellules β en favorisant la prolifération et en inhibant l’apoptose des cellules β. Leur utilisation chez les patients insuffisamment contrôlés par la combinaison metformine-sulfonylurée se compare favorablement au traitement d’insuline.

      https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2009/revue-medicale-suisse-206/role-et-place-des-analogues-du-glp-1-dans-le-traitement-du-diabete-de-type-2

    • https://www.france24.com/fr/%C3%A9co-tech/20231014-le-fast-food-la-mode-ou-l-a%C3%A9rien-quand-un-m%C3%A9dicament-ch

      Le fast-food, la mode ou l’aérien : quand un médicament chamboule des poids lourds boursiers

      Le succès de l’Ozempic, un médicament pour traiter le diabète mais détourné à des fins amaigrissantes, fait des victimes en Bourse depuis début octobre. De célèbres marques de snacking ou de restauration rapide sont devenues la cible d’investisseurs qui anticipent déjà un bouleversement des habitudes des consommateurs.

      https://justpaste.it/dcn14

      Faire des « victimes en bourses » c’est très préoccupant. Cet article est un monument de #cynisme.

      #agro-industrie #coupe-faim

    • Mise en garde de l’ANSM :

      Estimation du mésusage pour la spécialité Ozempic
      Les données du système national des données de santé extraites pour la période du 1er octobre 2021 au 30 septembre 2022 montrent qu’environ 600 000 patients ont reçu un médicament de la classe des analogues du GLP-1 dont 215 000 patients la spécialité Ozempic. Parmi ces patients, 2 185 bénéficiaires d’Ozempic peuvent être considérés comme non diabétiques selon les estimations de l’Assurance Maladie. Ainsi, sur la base des seules données de remboursement, le mésusage potentiel pour la spécialité Ozempic est estimé à environ 1%.

      Bien qu’à ce jour, les détournements semblent limités selon les données disponibles, et qu’aucun signal de sécurité n’a été identifié, nous rappelons que :

      Ozempic doit être prescrit uniquement dans le diabète de type 2 insuffisamment contrôlé, conformément à son autorisation de mise sur le marché (AMM) ;
      Le détournement de ce médicament pour perdre du poids a un impact direct sur sa disponibilité pour les patients diabétiques et peut causer, ou accentuer, des tensions d’approvisionnement les privant de ce traitement essentiel ;
      Ce médicament peut entraîner des effets indésirables potentiellement graves, tels que des troubles gastro-intestinaux, des pancréatites ou des hypoglycémies.

      https://ansm.sante.fr/actualites/ozempic-semaglutide-un-medicament-a-utiliser-uniquement-dans-le-traitemen

      Et mise en garde de l’Agence européenne du médicament :

      Par ailleurs, l’Agence européenne du médicament a débuté l’évaluation du risque d’idées suicidaires et d’automutilation avec les médicaments de la classe des agonistes des récepteurs au GLP-1. En France, les spécialités concernées sont Victoza (liraglutide), Saxenda (liraglutide), Xultophy (liraglutide/insuline dégludec), Ozempic (semaglutide), Byetta (exenatide), Trulicity (dulaglutide).

      https://www.ema.europa.eu/en/news/ema-statement-ongoing-review-glp-1-receptor-agonists

      #GLP-1_receptor_agonists

  • C’est quoi cette crédulité - croyance sur l’effet négatif du CO2 sur la respiration humaine ?
    On voit pleins d’articles surgir sur l’aération des classes contre l’intoxication au CO2, mais quels anti-science ont pondu ca ?
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/04/23/covid-19-mesurer-le-co2-pour-mieux-aerer-et-diminuer-la-transmission_6077734

    Si on retrace les méta analyse du CO2 sur la santé humaine, RAS. Nada. Tu ne peux pas t’intoxiquer au CO2 dans les variations de taux d’une simple pièce.
    https://www.revmed.ch/RMS/2020/RMS-N-704/COVID-que-nous-dit-ou-pas-la-science-sur-l-efficacite-des-masques

    En vrai, l’article du monde ne dit pas ca. Il dit que le CO2 est un bon indicateur de la qualité de l’air. Non pas parce qu’il est toxique, mais parce qu’il varie de concert avec les microparticules, les gaz émanant des plastiques, etc. Et il est facile à mesurer.

    Sauf que les journalistes lisent « le CO2 est toxique ».

  • Covid-19 : les orteils bleus, signe d’une forte immunité - Top Santé
    https://www.topsante.com/medecine/maladies-infectieuses/zoonoses/orteils-bleus-symptome-covid-19-639427

    D’après une récente étude américaine, les patients souffrant de Covid-19 persistant pourraient présenter des orteils bleutés/violacés.

    repris ensuite :
    L’orteil bleu, le signe d’une forme d’immunité au Covid-19 ? - L’Express
    https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/l-orteil-bleu-le-signe-d-une-forme-d-immunite-au-covid-19_2148476.html

    Depuis le début du Covid-19, un nombre inhabituel d’engelures violacées ont été répertoriés sur les orteils des patients. Serait-ce un signe de résistance au virus ?

    • l’étude originale (accès libre) sur la Revue Médicale Suisse, datée du 31/03/2021

      «  Orteils Covid  », expression cutanée d’une résistance innée au SARS-CoV-2 - Revue Médicale Suisse
      https://www.revmed.ch/covid-19/Orteils-Covid-expression-cutanee-d-une-resistance-innee-au-SARS-CoV-2


      Fig 2 Lien temporel entre vagues de Covid-19 et pseudo-engelures
      Données pour le canton de Vaud en Suisse.Partie supérieure  : Covid-19, incidence cumulée sur les 14 derniers jours des nouveaux cas confirmés par PCR, total et par classe d’âge, Vaud (*par 100 000 habitants par 14 jours). Panel inférieur  : cas consécutifs de pseudo-engelures pris en charge à l’hôpital universitaire de Lausanne. Les poussées de pseudo-engelures en fonction du temps sont indiquées en bleu.F  : femme  ; H  : homme.

      Depuis le début de la pandémie de Covid-19, les dermatologues du monde entier ont signalé des cas inexpliqués de pseudo-engelures, surnommées «  orteils Covid  » (COVID-toes). Cette recrudescence inhabituelle de pseudo-engelures est d’autant plus intrigante que la majorité des cas ne présentent pas de symptômes de Covid-19 ni de PCR ou de sérologie positive, malgré une exposition probable au SARS-CoV-2. Les données actuelles suggèrent que ces personnes sont prédisposées à induire une immunité innée robuste contre le SARS-CoV-2, ce qui les rend résistantes à l’infection. Une forte réponse interféron de type I, dont les pseudo-engelures sont l’expression clinique, pourrait favoriser une clairance rapide du virus, évitant à la fois la maladie et la séroconversion. Les mécanismes génétiques et moléculaires qui sous-tendent cette résistance naturelle au SARS-CoV-2 restent cependant à élucider.

    • les orteils bleus un nouveau signe de distinction comme l’était le « sang bleu » sous l’ancien régime ?
      Peut-être l’émergence d’une nouvelle lignée aristocratique ?

  • Réalités souterraines - Revue Médicale Suisse
    https://www.revmed.ch/RMS/2020/RMS-N-716/Realites-souterraines

    La vérité est que nous avons été mauvais. Après la première vague, nous nous pavanions. Elle avait été bien gérée, nous étions parmi les meilleurs, nous pouvions bomber le torse. Et voilà que, avec la deuxième vague, le tableau se retourne et la fierté se transforme en humiliation. La Suisse romande, pire endroit d’Europe et presque du monde, la Suisse entière guère mieux. Pourquoi ? Où se situe la faute qui nous tache de rouge vif sur les cartes géographiques et nous fait apparaître comme les contaminateurs des régions adjacentes ? Pour quelle raison avons-nous été pires que les autres ? Le milieu politico-médiatique s’agite, ces jours, à ce propos, mais donne des réponses confuses, tellement les paramètres sont nombreux et les causes enchevêtrées.

  • Saliva** or Nasopharyngeal Swab Specimens for Detection of #SARS-CoV-2 | NEJM
    https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMc2016359

    Rapporté en français ci-dessous :

    Test de détection salivaire du SARS-Co V2 - Revue Médicale Suisse
    https://www.revmed.ch/covid-19/Test-de-detection-salivaire-du-SARS-Co-V2

    Un total de 70 patients hospitalisés atteints de #Covid-19 ont fourni le cadre de l’étude. Après confirmation de l’infection par un échantillon sur écouvillon nasopharyngé, des échantillons supplémentaires nasopharyngés et salivaires des patients ont été prélevés.

    L’analyse a démontré la présence de plus de copies d’ARN du SRAS-CoV-2 dans les échantillons de salive que dans l’échantillon sur écouvillon nasopharyngés.

    En outre, un pourcentage plus élevé d’échantillons de salive sont restés positifs au court du temps en comparaison avec les échantillons sur écouvillon nasopharyngé. Ces résultats suggèrent que les échantillons de salive ont au moins une sensibilité similaire que les échantillons sur écouvillon nasopharyngien dans la détection du SRAS-CoV-2 au cours de l’hospitalisation. L’analyse des variations de la concentration d’ARN au cours de l’évolution clinique a mis en évidence des fluctuations moins importantes dans la salive que dans les prélévements nasopharyngés.

    Dans trois cas, un échantillon d’écouvillon nasopharyngé négatif a été suivi d’un écouvillon positif lors de la prochaine collecte d’un échantillon. Ce phénomène ne s’est produit qu’une seule fois avec les échantillons de salive.

    L’étude s’est aussi intéressée à des personnes #asymptomatiques. 495 agents de santé asymptomatiques ont fourni du matériel pour tester à la fois des échantillons de salive et de nasopharynx. Sur 13 agents de santé positifs lors de l’examen salivaire, 9 avaient collecté des échantillons sur écouvillon nasopharyngien appariés le même jour, et 7 de ces échantillons se sont révélés négatifs Le diagnostic des 13 agents de santé a été confirmé par la suite par des tests diagnostiques d’échantillons nasopharyngés supplémentaires.

    Commentaire

    Les moyens de diagnostic évoluent et il est important de souligner un apport prometteur d’un prélèvement salivaire plus aisé à pratiquer et mieux accepté des patients que les frottis nasopharyngés actuels.

    L’article du NEJM ajoute aussi que le choix de ce test permet aux services de santé de ne pas être débordés/exposés et est une réponse aux pénuries d’équipement de protection et de matériel de prélèvement,

    Collection of saliva samples by patients themselves negates the need for direct interaction between health care workers and patients. This interaction is a source of major testing bottlenecks and presents a risk of nosocomial infection. Collection of saliva samples by patients themselves also alleviates demands for supplies of swabs and personal protective equipment. Given the growing need for testing, our findings provide support for the potential of saliva specimens in the diagnosis of SARS-CoV-2 infection.

    Méthode d’auto-recueil de l’échantillon de salive :
    https://www.nejm.org/doi/suppl/10.1056/NEJMc2016359/suppl_file/nejmc2016359_appendix_1.pdf

    Saliva samples were self-collected by the patient using the methods described. Upon waking, patients were asked to avoid food, water and brushing of teeth until the sample was collected. Patients were asked to repeatedly spit into a sterile urine cup until roughly a third full of liquid (excluding bubbles), before securely closing it. All samples were stored at room temperature and transported to the research lab at the Yale School of Public Health within 5 hours of sample collection and tested within 12 hours of sample collection. While a stabilizing solution was not added to the saliva, recent work has demonstrated that SARS-CoV-2 RNA is stable in saliva stored at room temperature for up to 25 days.

    #tests #salive #diagnostics

  • Thread by MartinWinckler on Thread Reader App – Thread Reader App
    https://threadreaderapp.com/thread/1309473811889303553.html

    Petit thread sur la #dépression, afin de préciser ma pensée (qui n’est pas seulement la mienne, mais celle que défend un courant de scientifiques).
    1/n - Les arguments s’accumulent pour dire que la dépression, comme la fatigue ou la douleur, sont des phénomènes produits par

    • On le fait aussi avec le diagnostic : la mammographie systématique avant 50 ans fait plus de mal que de bien.

      Je suis vraiment exaspérée de voir ce discours repris et seriné par des personnes comme Winckler, sauf le respect que je lui dois sur certains plans gynécologiques comme la contraception DIU pour toutes, franchement proférer de telles âneries, c’est purement scandaleux. J’ai posté sur seenthis la preuve par des études publiées qu’avec ce genre de campagne débile anti #mammographie, il y a recrudescence des cancers du sein. Mais purée de petit pois, réfléchi seulement 5 minutes, tu es une femme responsable, tu assumes de faire une mammographie régulièrement, et tu sais qu’il peut y avoir un risque mince qu’on t’annonce une mauvaise nouvelle et que tu te fasses opérer pour rien ? Dans ce cas, il y a d’autres tests possibles et même obligatoires et tu pourras choisir ce que tu vas faire. Et non, non et non, ce n’est pas la peur de l’avoir peut-être qui fait le cancer, c’est plein d’autres choses bien plus tangibles sur lesquelles je ne vais pas m’étendre mais la politique de l’ignorance appliqué à notre santé c’est exactement l’inverse de ce qu’il faut aux femmes et je ne comprends pas que Winckler en soit encore à ce niveau dangereux. Ou plutôt, si, la culture (ici médicale, la pire) du savoir mais pour seulement certain·es.

    • Quand à la médicalisation en cas de dépression, de mon expérience et de cette culture de sadiques qu’ont les psys et que plusieurs de mes proches, dont moi, ont du se relever seul·es à plusieurs reprises, je préfère encore un bon psychiatre qui donne les médocs qu’il faut temporairement (qui vont parfois te sauver du pire) qu’un psychanalyste qui reçoit des enfants en difficultés pour les drainer vers son réseau et extirper le fric des parents et dont la salle d’attente est affublée de « simples dessins de mode » qui représentent en fait une ôde aux anorexiques de 35kg.

    • Le problème avec les prescriptions de la plupart des psychiatres est qu’ils prescrivent avec des posologies dignes d’un équidé, ce qui a pour effet de te mettre complètement dans le gaz. De plus, bon nombre te font comprrendre que ton traitement c’est pour la vie. Dans mon parcours thérapeutique, je n’en ai trouvé qu’un qui était à l’écoute concernant les effets désagréables et parfois dévastateurs d’une molécule ou d’une posologie mal adaptée. Par contre aucun ne m’a jamais proposé un sevrage digne de ce nom et le dernier en date (de sevrage), j’ai dû le gérer seul et dieu merci, j’en ai ressenti assez rapidement les bénéfices. Mais voilà : une fois qu’on a subi un état dépressif ou tout autre trouble, la guérison n’est jamais acquise définitivement. Et dans le cas de rechute, il ne faut pas hésiter à consulter de nouveau. Souvent une nouvelle molécule est mieux adaptée ou mieux supportée à un instant T ou lors de circonstances particulières liées à la rechute. Et pour cela je trouve que certain·es généralistes sont beaucoup plus à l’écoute que les spécialistes.

    • @alexcorp héhé, tu pointes ce post, mais ça ne veut rien dire en fait, et j’espère que ça ne t’empêche pas de réfléchir par toi même , après un check hier , je voulais le supprimer ou au moins mettre dessous que c’est du bullshit d’info conspi et vu que le lien est maintenant pourri et aboutit à plus rien, j’ai fait des recherches sur le taux de radioactivité qu’on se prend avec une mammo ou une échographie ou une radiographie, (puis j’ai zappé en fermant TOR, erreur de ma part que je vais réparer vite).

      Mais … je cherche la preuve par un schéma simple que les chiffres donnés sont bidons
      (d’autant que la radioactivité se calcule aujourd’hui en mSv et pas en RAD)
      Quant à la nocivité des mammos, je cherche aussi le rapport qualité/prix.

      Bananas are used because they contain potassium-40, a radioactive isotope that naturally occurs in some foods. Some examples in BED include: a dental X-ray is similar to eating 500 bananas; a mammogram is equivalent to eating 4000 bananas; and a fatal dose of radiation is like eating 80 million bananas.

      Mais c’est juste pas possible que Winckler assène dans une petite phrase via un flux complet sur la psychiatrie cette grosse connerie dangereuse et je maintiens que c’est #criminel et je me bats contre beaucoup ici sur @seenthis depuis longtemps apparemment pour que mes sœurs ne se mettent pas à croire ce genre d’assertion débile et aillent se faire dépister et mammographier avant 50 ans si ça leur chante et si par exemple dans leur famille il y a déjà eu des cas ou après être allé dans des zones de guerre ou d’essais nucléaires … Le cancer du sein aujourd’hui c’est une femme sur 8, 1/8em des femmes, donc les femmes filles de femmes qui ont eu un cancer devraient se faire suivre correctement ou dépister sans qu’on vienne les faire chier.

      PS Et aucun flic ne vient encore te chercher pour t’obliger à te soigner, c’est juste des recommandations remboursés pour surveiller sa santé, vraiment ça dérange qui en fait ? La mode est à un retour bio à la nature et donc on fait pas de mammo ?.

      Je le dis aussi, parce que je suis impliquée au premier rang, parce que portée par ce courant anti mammo qui sévissait j’ai moi même refusé de m’y rendre et j’ai fait cette grave erreur et les médecins m’ont alors conforté à ne pas en faire, et à 49 ans j’ai eu une saloperie de merde de cancer qui avait déjà métastasé. Alors chacun·e fait bien comme elle veut, mais qu’on arrête de dire que ça ne sert à rien ou que c’est dangereux !

      Le lien que je n’ai pas donné ici "Cancer du sein : « Les détracteurs du dépistage sont #irresponsables »"
      https://seenthis.net/messages/733908

      En France, moins d’une femme sur deux participe au dépistage organisé.

    • un article (de novembre 2000 de la RMS, n°2320) sur le risque radiologique de la mammographie (après 50 ans). Le tableau présentant les résultats mentionné dans l’extrait ne figure pas en ligne.

      Dépistage du cancer du sein organisé : qu’en est-il de l’irradiation des patients ? - Revue Médicale Suisse
      https://www.revmed.ch/RMS/2000/RMS-2320/20878

      L’exploitation des données actuellement disponibles dans ce domaine montre que le facteur de risque d’induction du cancer du sein à partir de 40 ans est de l’ordre de 5.0 10^-4 par Sv. année. Il est important de noter que ce risque diminue avec l’âge.

      En utilisant ce type d’estimation, une comparaison entre le risque d’induction de cancer lié à la mammographie (en considérant une période latente de dix ans) et l’incidence naturelle du cancer du sein est présentée dans le tableau 1. Ces données concernent les Pays-Bas, mais sont tout à fait transposables à la Suisse.8 Elles ont été adaptées à un dépistage bisannuel débutant à 50 ans, et où la dose délivrée est de 2 mSv par examen.

      Pour cette population, une femme qui entre dans un programme de dépistage à 50 ans, et qui fait une mammographie tous les deux ans avec une dose de 2 mSv, a 520 fois moins de risque de développer un cancer radio-induit qu’un cancer spontané. Ainsi, le risque associé à la mammographie est largement compensé par l’avantage qu’offre le dépistage, puisqu’il permet de réduire le risque de décéder consécutivement à un cancer du sein.

    • Juste pour info, voici ce que dit Winckler sur son site :

      Si vous avez plus de 40 ans sans antécédents familiaux de cancer du sein, faites vous examiner une fois par an.
      Cela peut très bien être fait par votre généraliste. Inutile d’aller voir le gynéco seulement pour ça.

      Si vous avez plus de 40 ans avec des antécédents familiaux (cancer du sein chez une mère, une soeur, une tante ou grand-mère maternelles), faites-vous faire en plus une mammographie tous les 2 ans (mais pas plus).

      http://www.martinwinckler.com/spip.php?article752

      On est loin du « la mammographie ne sert à rien ».

    • C’est déjà pas mal qu’il soit moins bouché sur les mammographies que sur les antidépresseurs, une classe de médicaments sur laquelle il semble tout simplement partager la vision et les habitudes de généralistes aussi peu formés sur les troubles psys que sur les psychotropes, eux qui contribuent à colmater la souffrance psychique à coups d’anxiolytiques. On aboutit à une prescription massive d’anxiolytiques sur une longue durée alors qu’ils ne devraient être utilisés que pour des périodes limitées.
      Et puisque c’est agrémenté d’évidences (non) du genre ça passe avec le temps et en ayant une vie affective et sociale qui vaut le coup sans oublier de pas laisser toute la place à la tête par laquelle tout pourri en s’activant avec son corps, il faut s’efforcer de pas être déçu par le type (estimable) en se souvenant que le droit à la connerie est imprescriptible.

    • Je ne connais pas « toutes les études » :) et veux bien croire que de nombreuses études qui ne parviennent pas à démontrer une efficacité des antidépresseurs ne sont pas publiées. Et, bien sûr, il y a aussi surprescription d’AD (à chaque trouble, et pour chaque joie, son produit), mais M.W. doit lui même concéder, « Au total, il est très possible que certains antidépresseurs soient efficaces, mais sur un petit nombre de personnes, sans qu’on sache lesquelles. »
      Possible ? Petit nombre ? Sans accorder une confiance exagérée aux psychiatres (eux-aussi confrontés à leur impuissance et poussés à prescrire, y compris pour masquer celle-ci), face à des dépressions sévères, à des dépressions mélancoliques, se fier un tant soit peu à l’expérience clinique de praticiens de la psychiatrie me parait inévitable.

  • La chasse aux #gros est définitivement ouverte.
    Ce matin, en promenant mon chien, deux joggeurs trentenaires, improvisés médecins et épidémiomachins #grossophobes :

    - Non, mais on devrait juste confiner les diabétiques...
    – Oui, les statistiques le disent pas mais les jeunes qui meurent, ils sont obèses, c’est chiant de devoir rester confinés à cause de gens qui font pas d’efforts...
    – Oui, mais on va te dire qu’il faut pas les discriminer les pauvres gros diabétiques...

    Et tout ça, à cause d’articles mal rédigés, comme ceux du quotidien vespéral des marchés, qui n’ont rien à dire et des journalistes qui lisent trop vite les publications médicales sur le covid-19, elles même trop vite publiées.

    Coronavirus : les personnes obèses représentent une proportion très élevée des patients en réanimation en France
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/04/07/les-personnes-obeses-sont-plus-fragilisees-par-le-virus_6035831_3244.html

    exemple :

    S’agissant de la gravité, les données sont encore parcellaires, mais sur le terrain, le constat devient évident : les individus en surpoids ou avec une obésité représentent une proportion élevée, voire très élevée, des patients atteints de Covid admis dans les services de réanimation.

    ou encore (même article)

    En Grande-Bretagne, sur une série de 196 malades hospitalisés en soins intensifs, 32 % étaient en surpoids (indice de masse corporelle ou IMC, soit le poids divisé par le carré de la taille, entre 25 et 30 kg/m2) et 41 % étaient obèses (IMC supérieur à 30 kg/m2), selon un rapport publié le 20 mars. Les statistiques semblent du même ordre en France.

    Echantillon ridicule qui ferait bien plaisir à Kahneman, tellement on ne peut rien en conclure en l’extrapolant + référence à l’IMC qui est contestée par les spécialistes (cf. https://www.revmed.ch/RMS/2009/RMS-213/IMC-grandeur-et-decadence-annoncee).

    Plus loin :

    Au centre hospitalier universitaire (CHU) de Nice, l’IMC moyen des patients Covid actuellement en réanimation est de 29 kg/m2, la corpulence normale se situant entre 18,5 et 25 kg/m2.

    C’est à dire par exemple un homme adulte de 1m80 qui pèserait 94 kg

  • Un étrange pressentiment de catastrophe - Revue Médicale Suisse
    https://www.revmed.ch/RMS/2018/RMS-N-603/Un-etrange-pressentiment-de-catastrophe

    Le New Scientist vient de consacrer plusieurs papiers à ce sujet. La réponse, pour résumer, est : oui, nous assistons à l’amorce d’une fin, voire aux prémices d’un effondrement. Non seulement la civilisation occidentale qui s’est mondialisée n’a rien de durable et avance vers un horizon catastrophique. Mais, avec sa manière de faire comme si tout allait bien, son sourire consommateur et son regard fixé sur le PIB, elle semble en être restée au stade du déni halluciné.

    #effondrement #collapsologie

  • Un étrange pressentiment de catastrophe - Revue Médicale Suisse
    https://www.revmed.ch/RMS/2018/RMS-N-603/Un-etrange-pressentiment-de-catastrophe

    Il est temps d’avouer que le projet de la civilisation, y compris son mythe du progrès, devient insaisissable. Les finalités, celles des débuts, nous échappent désormais. Comme l’écrit Sloterdijk,2 rien ne se passe comme prévu. Quelque chose que nous peinons à comprendre, mais qui semble pourtant lié à notre manière de penser et d’agir, fait qu’un « devoir-se-passer-autrement… perce avec une ironie irrésistible notre projet ». C’est comme si on avait « mis en mouvement quelque chose qu’on n’aurait pas pensé, ni voulu, ni pris en considération… qui se meut tout seul avec un entêtement dangereux ». Ce qui nous arrive a la forme d’un mouvement « fatal », « qui nous échappe dans toutes les directions ». Nous avions voulu une civilisation qui repose sur le progrès et le « mouvement continu ». Mais voilà : cette utopie (...)

    #effondrement #histoire #philosophie #société #technologie