• Les bagnards du clic | Slate.fr
    http://www.slate.fr/societe/si-jamais/episode-8-bagnards-clic

    Dans les prisons françaises des années 2030, les détenus cliquent pour gagner leur croûte. La légende de Dorian Sauvet, le célèbre activiste anti-reconnaissance faciale, commence le jour de son arrestation et de son incarcération immédiate, le 24 avril 2031 –si ce n’est que les premiers concernés sont souvent les derniers prévenus quand le destin décide d’en faire des mythes. Comment, sur le coup, discerner une banale arrestation d’un événement fondateur ? Dorian, jeune homme sage et prudent, ne s’y (...)

    #conditions #GigEconomy #prison #travail #travailleurs #art

  • Les femmes, ces criminelles (presque) comme les hommes | Slate.fr
    https://www.slate.fr/story/174153/societe/les-femmes-et-le-crime-episode-1-criminelles-comme-hommes

    Minoritaire dans les statistiques pénales, la criminelle reste une exception, confortant le cliché de la femme douce, victime… et celui de l’homme mauvais par essence.

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    La justice est moins sévère lorsque les criminelles se conforment aux stéréotypes de genre
    https://www.slate.fr/societe/les-femmes-et-le-crime-episode-2-criminelles-justice-xixe-siecle-steretoypes-g

    Plutôt que de traiter à égalité hommes et femmes, la justice paternaliste du XIXe siècle préférait voir en elles des déviantes ou hystériques pour maquiller des réalités sociales inégalitaires.

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    Le djihadisme et les mafias ne pourraient pas exister sans les femmes | Slate.fr
    http://www.slate.fr/societe/les-femmes-et-le-crime-episode-3-djihadistes-mafieuses-amoureuses

    Parce que pendant longtemps, la vie d’une femme ne pouvait se définir qu’à travers un homme, l’amour a été un bouclier qui protégeait les criminelles.

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    Au cinéma, si la criminelle tue, c’est toujours pour une (bonne) raison | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/174288/les-femmes-et-le-crime-episode-4-criminelle-cinema-heroine-conditions-stereoty

    Échappées de la rubrique faits divers ou non, les tueuses se transforment à l’écran en héroïnes justicières, mais pas à n’importe quel prix.

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    #femmes #crime #historicisation

  • Pourquoi déteste-t-on les femmes poilues?* | Slate.fr
    http://www.slate.fr/societe/pourquoi-detester/pourquoi-deteste-on-femmes-poilues

    Cependant, les injonctions à l’épilation systématique des jambes, des aisselles et plus tardivement du pubis semblent remonter au début du XXe siècle. Aux États-Unis par exemple, peu de femmes s’épilaient les jambes et les aisselles avant 1915, année où Gillette commercialise son premier rasoir pour femme. Cela s’explique sans doute par le fait que ces zones du corps sont jusqu’alors peu exposées, selon les chercheuses Merran Toerien et Sue Wilkinson, auteures d’une étude de référence sur la pilosité. « En effet, les parties du corps que l’on pouvait apercevoir –le visage, le cou et les bras– faisaient elles déjà l’objet de publicités pour des produits dépilatoires. »

    Avec l’apparition de vêtements plus courts, les pratiques dépilatoires deviennent de plus en plus répandues et étendues. Plusieurs hypothèses ont été formulées pour comprendre cette fixation nouvelle sur l’absence de pilosité chez les femmes.

    L’intensification de la traque aux poils pourrait s’expliquer entre autres par une volonté de contraindre socialement les femmes à un moment où elles gagnent en libertés. « Selon cette analyse, l’épilation serait un moyen de contrôle social genré, exercé en proportion de l’émancipation économique et politique des femmes », résume ainsi Rebecca Herzig.

    La féministe américaine Naomi Wolf souligne par exemple l’intelligence du marketing qui s’emploie à faire des femmes des consommatrices avant tout. D’après elle, les femmes sont maintenues dans l’état d’insécurité sexuelle, de haine de soi et de constant échec qu’accompagne inévitablement l’aspiration permanente à devenir belle. Le tout afin de dépenser toujours plus en produits cosmétiques.

    • 2 000 jeunes mobilisés pour défiler en uniforme de Poilus à Quimper FNLP - 19 octobre 2018
      Sans aucun rapport, juste pour le signaler

      Ils préparent la Jeunesse aux guerres de demain
      ar voie de presse, nous venons d’apprendre qu’à Quimper, le 9 novembre prochain, près de 2 000 jeunes, élèves du premier et du second degré sont mobilisés pour participer « à un défilé citoyen, accompagné d’anciens combattants, de militaire d’active, de jeunes sapeurs-pompiers, de jeunes de la préparation militaire marine, de jeunes de la Croix-Rouge, de réservistes ». C’est en marche et au pas, déguisés en poilus, que ces jeunes vont se livrer, sous les ordres de l’armée et la bénédiction de l’Education nationale, à un simulacre de défilé.

      Les ministres Blanquer et Parly sont nécessairement au courant de cette infamie. Si ce n’est pas le cas, ils devraient s’enquérir d’une situation locale où leurs représentants embrigadent une partie de la jeunesse pour célébrer la boucherie de 1914-1918. Sont-ils sérieux ? N’ont-ils pas honte ceux qui, côté salon, parlent de paix, et côté jardin, préparent la guerre, entraînent sa jeunesse à la guerre, la font marcher au pas ? Demain, dans leur élan militariste, leurs feront-ils entonner ?

      Il pleut, il pleut des balles,
      Il grêle des obus ;
      Vaillants sous les rafales,
      S’élancent nos « poilus » ;
      Ainsi qu’une faucille,
      Parmi les blonds épis,
      Leur baïonnette brille,
      Dans les rangs ennemis.
      Chant de guerre des Enfants de France
      de Jean Vézère, 1915

      L’air des marches militaires ne peut effacer le son de la mitraille, ni le cri des Fusillés pour l’exemple qui déchire le silence des gouvernements successifs qui ont fait le choix de la guerre contre sa jeunesse.
      Macron, En Marche vers la barbarie
      . . . . .

      La suite : https://www.fnlp.fr/news/587/17/2-000-jeunes-mobilises-pour-defiler-en-uniforme-de-Poilus-a-Quimper/d,lp_detail.html

    • Je ne sais pas comment ça peut s’expliquer : ma fille a constaté que les poils sur les jambes sont plus mal vus à Paris, qu’à Marseille, Milan ou Palerme (cela fait au moins 4 ans qu’elle ne s’épile pas, si elle ne l’a jamais fait, d’ailleurs -je suis très admiratif : il faut être vraiment costaud pour combattre seule contre tous !)

  • Comment faire face aux comportements sexuels désinhibés en EHPAD ?
    avis de la commission consultative.
    http://www.eehu-lille.fr/index.php?id=47&type=0&jumpurl=fileadmin%2Fuser_upload%2Fsylvievandoolaeg

    Ce que cette commission appel sexualité est en fait des agressions sexuelles de femmes par des hommes, que ces femmes soient résidante ou travailleuses dans ces institutions semi-carcerales. Les agressions sexuelles sont appelés attouchements et il y a un paragraphe sur les personnel féminin qui provoqueraient les hommes retraités a cause de leur gentillesse... On apprend qu’en cas de vol ou autres type d’agressions les personnel réagissent mais pas pour les violences sexuelles. On apprend aussi que les demandes sexuelles vis a vis des soignant·es sont à plus de 90% le fait d’hommes pensionnaires vis à vis des femmes soignantes. On apprend que dans le cas d’une résidente atteinte de troubles mentaux qui fait des propositions sexuelles aux hommes presque tous les patients masculins sont partants tout en sachant très bien que la femme n’as pas toute sa consience. Quand c’est l’inverse presque aucune résidante n’est consentante mais le pbl pour la commission c’est de respecter la liberté de l’agresseur.

    J’ai cherché ce rapport après la lecture d’un article sur slate qui salit la mémoire de Therèse clerc et comporte plusieurs remarques anti-féministes :
    http://www.slate.fr/societe/mai-68-2018/generation-vieillir-sans-entraves

    Le féminisme radical de Thérèse, sa vision très politique, un peu mégalo et autocratique, n’ont pas toujours facilité les choses, créant des conflits incessants non seulement avec la mairie, mais aussi avec les femmes du projet (un premier groupe a d’ailleurs explosé dès 2011).

    ...

    Les femmes vieillissant bien plus souvent seules que les hommes, et leurs retraites étant plus faibles, elles sont très nombreuses à s’impliquer dans ce type d’habitat. « Mais je ne connais aucun projet en France délibérément non mixte, hormis celui des Babayagas, ajoute Anne Labit. Les maisons participatives uniquement féminines le sont par contrainte, parce qu’elles n’ont pas trouvé d’hommes. » En Allemagne, en revanche, « où les rapports de genre sont beaucoup plus durs », il existe des projets interdits aux hommes (tel le Beginenhof à Berlin).

    Les babayagas n’ont pas eu l’autorisation d’etre non mixte, la présence des hommes a été imposé par la municipalité. En tout cas quand je lie le rapport de commission cité plus haut je les trouvent pas tres doux les rapports de genre en France...

    #culture_du_viol #ehpad #domination_masculine #deni #violence_médicale (ici surtout violence des patients sur le personnel medical féminin) #violences_sexuelles #veilliesse #mixité #non_mixité #babayagas #féminisme #anti-féminisme

    • Je m’interroge sur cette prétendue mégalomanie de Thérèse Clerc. Je la connait pas bien mais je ne voie pas ce qui fait qu’on la traite de mégalomane. Sur gogol j’ai trouvé ce texte qui la traite de mégalomane mais là aussi sans contexte qui permette d’affirmer une chose pareil :
      http://editionsdesfemmes.blogspirit.com/archive/2007/12/03/texte-ecrit-par-therese-clerc-pour-ses-60-ans.html

      Texte écrit par Thérèse Clerc pour ses 60 ans

      tc.jpg"Sagittaire, ascendant sagittaire, un bel âge se pointe à l’horizon du 9 décembre. Je rentre en sex-agénaire, le second âge ingrat : celui qui ne suscite plus tout à fait le désir et n’inspire pas encore la pitié.

      Qu’importe ! J’ai l’âge des vieilles peaux qui peuvent nidifier la peine des autres et leur faire des enfants d’espérance.

      Je n’ai qu’une seule morale : l’authenticité. Je ne supporte plus le double discours. Nomade de longs voyages intérieurs, je suis plus créature de résonance que de raisonnement, je cours toujours après quelque Chanaan, mais je sais depuis un bout de temps que la promesse, c’est le voyage, et non le but.

      Tâcheronne du quotidien, artisane de la minute présente, de l’instant vécu en plénitude, comme une fête.

      Je ne sais très bien faire qu’une chose : je suis artiste en vie."

      Cette annonce matrimoniale, texte-boutade écrit le jour de ses 60 ans, garde encore toute son actualité 19 ans plus tard.

      Thérèse est bien tout cela : un brin de poésie, deux notes d’humour, une dose d’autodérision, un doigt de mégalomanie, beaucoup de sagesse et de philosophie et de générosité. Et encore et toujours une combativité intacte.

      Est-ce que c’est le fait qu’elle se dise « artiste en vie » ? Est-ce mégalomane pour une femme de se dire artiste en vie ?

      Au passage j’ai trouvé ce petit film
      http://www.liberation.fr/france/2016/02/17/therese-clerc-insoumise-a-nu_1434028
      Vers la fin elle parle d’un petit garçon qui disait à sa grand-mère « j’aime bien ton visage parceque c’est un plan » et elle ajoute que le visage et le crops vieillie est comme une carte des chemins qu’on a pris dans sa vie
      #cartographie @reka