BASF, le géant de la chimie mondiale s’approprie la biodiversité des océans
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Les résultats montrent que si le premier #brevet sur une « #ressource génétique marine » a été déposé en 1988, les enregistrements ont connu une explosion depuis 15 ans. Autant le grand cachalot que la raie manta ou des planctons ont vu des séquences de leur ADN breveté. Les microorganismes dominent, représentant 73 % des séquences de la base de données des chercheurs. Ils notent également un intérêt particulier pour les espèces des abysses, qui représentent 11 % des séquences analysées. « Les espèces des grands fonds marins sont dites “extrêmophiles”, explique à Reporterre Jean-Baptiste Jouffray, doctorant à l’université de Stockholm et co-auteur de l’article. Elles se sont adaptées à la pression, l’absence de lumière, l’acidité, la chaleur, etc. Tout cela représente des applications commerciales inconnues mais probablement très vastes. »
Les résultats deviennent encore plus intéressants si l’on regarde qui dépose ces brevets : ce sont pour 84 % des entreprises (221 en tout), 12 % des universités publiques et privées, les 4 % restant étant dévolus aux individuels, organismes gouvernementaux, centres de recherche à but non lucratif. Et donc, parmi les entreprises, une domine largement. BASF a enregistré 47 % de la totalité des #brevets passés en revue par les scientifiques, les 220 autres entreprises s’en partageant 37 %.
ces histoires de brevets sur le vivant #ça_me_troue_le_cul