Alerte aux agressions sexuelles à Paris

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    • Comme d’hab les flics inversent la culpabilité et blament les victimes :

      Le procureur de la République de Paris François Molins s’en inquiète : « Lorsque je lis les synthèses de police, le matin, je suis toujours effaré de voir le nombre de viols et d’agressions sexuelles qui, souvent, renvoient à un phénomène de suralcoolisation ou de soumission chimique des victimes. » De quoi compliquer un peu plus la tâche des enquêteurs. « Depuis quelques années, 20% de nos plaignantes sont des femmes alcoolisées, précise le commissaire Pinot. Il est plus difficile dans ce contexte de recueillir les témoignages et de démontrer le refus du consentement. »

      Moins de 2 % des affaires de viol débouchent sur une condamnation des auteurs par une cour d’assises. Beaucoup de plaintes finissent à la poubelle. « C’est le cas de 70 % d’entre elles, déplore le Dr Muriel Salmona, médecin psychiatre et présidente de l’association Mémoire traumatique et victimologie. Et 15 % des dossiers aboutissent devant un tribunal correctionnel, car le viol est requalifié en agression sexuelle, voire en simples violences volontaires. » Elle qui, depuis huit ans, forme de nombreux policiers à l’accueil des victimes, dénonce « les stéréotypes dont ils sont envahis ». « Ils ne conçoivent le viol que s’il est commis par un inconnu avec menace et violence, affirme-t-elle. Or, il y a contrainte de fait quand la victime est trop alcoolisée pour donner son accord à une relation sexuelle. » En effet, le Code pénal définit le viol comme tout acte de pénétration sexuelle commis par violence, contrainte, menace ou surprise.

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