• Penser l’épidémie #Covid-19

    http://barthes.enssib.fr/coronavirus

    Cette page précise les nouveautés depuis l’édition des premiers journaux d’avril 2020. En bref :

    Vous pouvez circuler dans ce sous-site via les titres-bandeaux du haut de la page.
    les graphiques du jour sont automatisés, et rattachés à une adresse fixe. Par exemple, le journal d’aujourd’hui est à l’URL
    /coronavirus/Graphes-Covid19-du-jour.pdf.

    Celui des confirmés est ici : /coronavirus/Graphes-Covid19-confirmes-du-jour.pdf.
    Les données du jour (en utf8) sont à l’URL /coronavirus/Donnees-Covid19-du-jour.
    Un effort particulier a été réalisé en matière cartographique.

  • Invisibilité des femmes
    L’école d’été de cartographie et de visualisation de l’enssib à Lyon

    J’ai participé à l’édition 2017, participation tardive puisque j’ai répondu à la dernière minute. Le programme étant déjà bouclé, @fil a partagé son temps d’intervention avec moi (merci Filou).
    J’avais alors noté que nous n’étions que 3 femmes pour 17 mecs. Un accident pour cette première édition ?
    http://barthes.enssib.fr/ECV-2017

    Cette année, Eric Guichard, l’organisateur, m’a invité à revenir pour l’édition 2018 sans plus de précision sur le programme et j’ai accepté pour le principe.
    Puis Eric Guichard nous a envoyé la liste des intervenant·es mais je n’ai pas regardé, occupée ailleurs que j’étais. C’est Filou qui a d’abord exprimé son regret de pas voir davantage de femmes parmi les intervenant·es. Du coup j’ai regardé la liste : nous étions 2, Patricia Loué et moi, toutes deux déjà présentes l’année précédente. Et 23 hommes. La réponse de Guichard fut un peu courte : « J’avais invité L., qui ne m’a jamais répondu. » Circulez, y’a rien à voir.

    J’ai laissé passer deux jours avant de décider quoi faire, je trouvais ce copié-collé très gênant. Y aller, était pour moi être l’exception qui confirme la règle et même si je faisais un petit speech en introduction de mon intervention pour dénoncer ce déséquilibre flagrant, cela ne me paraissait vraiment pas suffisant.

    J’avais alors deux options dont j’ai fait part à l’organisateur : soit je fais une intervention sur l’invisibilité des femmes dans ce domaine, soit je ne viens pas. Comme je n’avais pas le temps de préparer une telle intervention (désormais inscrite dans les projets futurs), j’ai décliné l’invitation.
    Je n’ai pas reçu de réponse tout de suite mais quelques jours plus tard, une fois le programme établi.

    Dans sa réponse, Eric Guichard me dit qu’il a réussi à doubler le nb de femmes invitées depuis l’année passé, en me comptant probablement, ainsi que L. En fait seulement 3 femmes contre 26 hommes étaient présentes pour l’édition 2018. C’est pire que 2017 !
    http://barthes.enssib.fr/ECV-2018
    En regardant le programme de plus près, on s’aperçoit que les deux femmes qui ont été programmées à la dernière minute interviennent en même temps et que leur intervention ne dure que 30 mn au lieu de 45 mn.

    • Oui, j’ai noté que partout où j’ai été invitée, ce ne sont jamais des femmes qui tiennent les plénières et quand cette plénière est un plateau, il est assez rare qu’il y ait au moins une femme parmi les intervenants.
      Par contre, les femmes se coltinent les ateliers et les conf’-croupions, celles qui ont lieu pendant un événement important où à une heure physiologique (en gros, trop tard, trop tôt dans la journée, pendant la pause repas ou en entracte entre deux trucs _importants).
      Mais bon, il y a le #quota_nichons, donc nous devrions être reconnaissantes !

    • En 2012 je suis intervenue lors de sudweb, ma micro conférence portait sur Les 48 pixels de l’icône anonyme si souvent masculine encore aujourd’hui, je finissais par la confondre avec la silhouette tronquée de jean-pierre pernaud. Je débutais en demandant aux femmes dans la salle de lever la main, évidemment il n’y en avait pas 10%, et c’était bien pire au niveau des intervenants.
      Je suis intervenue également sur les listes de toulibre pour demander l’usage de l’écriture inclusive. Ça a été un gros clash mais ça semble aujourd’hui acquis.

      Donc je salue les initiatives de sudweb qui a redressé la barre depuis pour avoir 50% d’intervenantes et se débrouille aussi pour inviter des femmes à venir. Et pas les femmes des geeks s’il vous plait, non ça c’est juste a big shame de faire ça, non des femmes dont l’activité a trait avec le web et qui n’osent pas toujours venir.
      Bref, merci aussi à toulibre.
      Et je ne raconte pas ça pour me glorifier (bien que hein on sait jamais) mais juste pour dire que je l’ai fait, à ma petite échelle et que ça a modifié des choses donc qu’il faut prendre la parole encore et encore, et s’il vous plait, ne restez pas seules. Dites ensuite racontez que vous n’avez pas accepté de vous taire devant les 80% d’hommes qui voudraient vous éliminer.

      Merci @odilon donc :)

  • Écrire la carte, Les apports intellectuels de la cartographie numérique.

    [de l’auteur ] «  Résumé : Ce mémoire de recherche s’inscrit dans une démarche d’anthropologie des pratiques d’écriture à l’ère numérique. Il rend compte d’observations, d’expérimentations et de réflexions autour de la cartographie comme dispositif d’écriture afin de contribuer à une épistémologie de l’édition ancrée dans les sciences de l’information . »

    Descripteurs [Mots-clés de l’auteur] : #cartographie, #édition, #épistémologie, #technologie #intellectuelle, #territoire

    http://barthes.enssib.fr/travaux/Epistemo-carto-num-Perret.pdf

    #cartographie #écriture #numérique

    Réf. : PERRET, Arthur (2017). Écrire la carte. Les apports intellectuels de la cartographie numérique. Mémoire de master recherche sous la direction d’Éric Guichard, Enssib - Université de Lyon.

  • Histoire intellectuelle et sociale de la cartographie

    http://barthes.enssib.fr/cours/seminaire-histoire-cartographie

    Comme d’hab le truc archi passionnant coordonné par ce qu’il y a de plus brillant sur le sujet sans que je puisse participer, trop loin. Des désavantages du fjord... Chaque année je me désole ! :)

    Programme détaillé (susceptible de modifications)

    Les énigmes de la cartographie antique
    Nous n’avons conservé aucune carte de l’Antiquité, et les mentions de cartes dans les textes antiques sont extrêmement rares. Pourtant, la Géographie de Ptolémée (2e siècle) expose en détail la façon de produire des cartes. Comment expliquer ce paradoxe, et qu’est-ce que cela nous apprend des rapports que nous entretenons aujourd’hui avec la cartographie ?

    Du Moyen-âge à la Renaissance, la réinvention de la cartographie mathématique
    La cartographie médiévale, pour l’essentiel, n’est pas dans la tradition mathématique de Ptolémée. Entre la fin du Moyen-âge et la Renaissance, la redécouverte du texte de la Géographie par les savants européens, les nouveaux procédés de reproduction et de diffusion des images, et l’extension du monde connu suscitent un intérêt nouveau pour la géographie et installent la carte, pour la première fois, comme un élément essentiel de notre univers mental.

    La carte des Cassini et la naissance de la géographie moderne
    Les travaux de géographie menés en France par les savants de l’Académie entre la fin du 17e siècle et la Révolution sont un moment décisif de l’histoire de la cartographie. Non seulement ils fixent durablement les principes techniques de la production des cartes, mais ils marquent aussi une étape importante dans les rapports entre Etat et cartographie, et, plus largement, participent à l’évolution de la conception de la science en général.

    Cartographies militaires et cartographies coloniales (1800-1945)
    A partir du début du 19e siècle, la cartographie, dans plusieurs pays, se militarise. En Angleterre ou en France, la production de cartes est désormais l’affaire de services spécialisés de l’armée, tant dans les territoires nationaux que dans les colonies. Cela modifie la nature des cartes, dont la conception obéit de plus en plus aux objectifs militaires, ainsi que la façon dont elles sont perçues.

    La guerre froide et la révolution secrète de la géographie
    Depuis la carte des Cassini jusqu’à la seconde guerre mondiale, les techniques de base de la cartographie évoluent assez peu. La guerre froide change considérablement la donne. Autour du système du missile balistique nucléaire, toute une nouvelle géographie s’invente, dans les laboratoires secrets de l’armée américaine. Cette géographie du satellite et de l’ordinateur contient en germe la géographie numérique actuelle.

    Le nouveau monde géonumérique
    La carte, dans la majorité des usages, est aujourd’hui presque toujours sur écran. Ce changement de support est aussi un changement de nature qui bouscule les Etats, habitués à être les producteurs légitimes de l’information géographique, et qui affecte la conception de l’espace géographique des utilisateurs.

    La carte et ses imaginaires en Occident, du 17e au 19e siècle
    Depuis la circulation des premiers atlas imprimés, la carte est un puissant support de l’imaginaire. Tour à tour espace à explorer, énigme à déchiffrer, littérale ou allégorique, la carte, au-delà d’un moyen d’enregistrer et de diffuser la connaissance géographique, est aussi une machine à rêver.

    Les nouveaux imaginaires géographiques à l’ère du GPS
    Comment les techniques géonumériques ont-elles affecté nos imaginaires géographiques ? Des éléments de réponse à partir, entre autres, de l’oeuvre de William Gibson.

    #cartographie #sémantique #sémiologie #histoire_de_la_cartographie

  • Journées LaTeX — Enssib 11 et 12 septembre 2017
    http://barthes.enssib.fr/LaTeX-2017

    L’Enssib et l’association GUTenberg organisent une double journée d’étude autour de LATEX les 11 et 12 septembre 2017.

    1.1 Public et thèmes

    Ces journées sont majoritairement destinées aux étudiants, chercheurs, praticiens issus des SHS et du design. Elles sont ouvertes aux LATEXiens/iennes de tout niveau, aux étudiants, chercheurs, curieux et professionnels de tous horizons et disciplines.
    Elles porteront sur les nouveaux environnements de LATEX et ses dérivés, sur la typographie numérique, sur l’édition (grand public ou savante).

    Les dimensions épistémologiques (comment LATEX peut faciliter le déploiement d’argumentaires rigoureux), esthétiques (design et LATEX) et techniques (astuces de professionnels, culture numérique du monde LATEX) seront évoquées dans toutes les présentations, directement ou en filigrane. Des tables rondes et ateliers sont aussi prévus.

  • École d’été de cartographie et de visualisation

    http://barthes.enssib.fr/ECV-2017

    Avec un peu de chance, cet été visions carto et al. sera là :

    Les méthodes et outils de visualisation ont depuis 15 ans pris un grand essor en physique et en informatique. Elles soulèvent néanmoins des interrogations de plusieurs types :

    fiabilité de la représentation, puisqu’il s’agit de projeter des points ou graphes plongés en des espaces de grandes dimensions sur des plans (sur l’écran). Or certaines productions graphiques ne quantifient pas l’information perdue par de telles projections ;

    risques de réification, quand le réel est supposé se confondre avec l’image obtenue : « le graphe (ou la carte) montre que... » ;

    tiraillements des chercheurs et producteurs entre des effets de mode et des dynamiques disciplinaires (quand par exemple la physique investit le champ de la sociologie) ;

    enfin, au plan des positivités, apports heuristiques de telles représentations et circulations, qui aident à infirmer ou confirmer des hypothèses, affiner des problématiques, expliciter sa démarche épistémologique (préciser les parts de la preuve graphique et de l’appareillage numérique dans le raisonnement, etc.).

    Or la majorité de ces questions a été abordée par les sciences sociales entre les années 1970 et 2000. Par exemple,

    l’usage des analyses factorielles par les sociologues et historiens a d’emblée alimenté les débats sur la qualité et la vraisemblance des représentations graphiques qui les accompagnaient (mesure précise de la perte d’information, possibilité ou non de comparer des individus et des variables graphiquement proches, etc.) ;

    les débats sur les liens entre carte et territoire, sur les distorsions de la réalité induites par les jeux d’obtenues et les indicateurs, sur les vertus et limites de l’échantillonnage et des exemples singuliers ont traversé la sociologie, la géographie, l’histoire, jusqu’à la littérature (Borgès et la carte 1/1) ;

    enfin, les apports heuristiques de telles méthodes et de la cartographie ont été identifiés et abondamment commentés. Et des historiens (Michel de Certeau), des anthropologues (Jack Goody) et des philosophes (François Dagognet) ont explicité le rôle essentiel de la technique et de l’instrumentation dans nos raisonnements, dans nos représentations du monde et dans nos façons de faire et de penser la science ;

    Aussi les questionnements actuels semblent-ils négliger les réponses apportées à leurs équivalents d’il y a quelques décennies.

    #cartographie #sémiologie #sémantique #fondamentaux

  • Atelier Internet 2016-2017

    http://barthes.enssib.fr/atelier

    Pour ceux qui ont la chance de pouvoir suivre/assister aux atelirs de l’excellen Eric Guichard. Avec une école d’été en carto très prometteuse.

    Cette année, l’Atelier Internet prolonge son travail d’élaboration d’une pensée critique de l’internet (et du numérique).

    Le séminaire s’appuie sur une théorie anthropologique forte : l’écriture est une technique essentielle à l’activité intellectuelle et l’internet en est la version contemporaine. Cette transformation de l’écriture permet de comprendre pourquoi nombre d’internautes et d’institutions éducatives sont désemparés (régimes traditionnels de la construction du raisonnement, de l’interprétation à réinventer, instabilité des régimes d’écriture numérique).

    Le séminaire prend aussi appui sur une philosophie de la technique qui conjugue pensée critique et prise en compte de la matérialité. Ce qui permet de construire une analyse politique qui intègre les modalités de la privatisation de notre outillage mental et de poser les fondements théoriques d’une éthique du numérique.

    Ainsi les questions de construction de la culture numérique (en tant que culture de l’écrit contemporain), de ses formes normées ou inventives, de ses acteurs (industriels, États, universités, artistes, intellectuels, etc.) seront au coeur du séminaire.

    Les séances conjugueront théorie, études de cas et expériences.

    #internet #cartographie

  • Histoire intellectuelle et sociale de la cartographie

    http://barthes.enssib.fr/cours/seminaire-histoire-cartographie

    Ce séminaire avec trois grosses pointures : Henri Desbois (Paris-X), Éric Guichard (Enssib) et Isabelle Lefort (Lyon-2). Du sérieux. Et comme d’hab, coincé au fin fond du fjord, je ne pourrai pas assister.

    Peut-être Eric aura-t-il la bonne idée d’enregistrer ? :)

    Le séminaire commencera par un panorama historique, de la première carte connue (il y plus de 8000 ans) aux grands atlas imprimés du XVIIe siècle. L’accent sera mis sur la dimension réflexive de la cartographie et de l’écriture.

    Ensuite, des thèmes plus spécifiques de l’histoire de la cartographie seront approfondis : cartes scientifiques de l’Antiquité, du Moyen-Âge et de la Renaissance, cartes de Cassini, militarisation de la géographie et nationalisation de la cartographie à la période révolutionnaire, épopée de la géographie militaire (française et coloniale) au XIXe siècle, paradigmes de la cartographie en Amérique du Nord et enfin géographie militaire du XXe siècle, intégrant les satellites et l’internet.

    Les aspects sociaux, intellectuels et politiques de cette histoire seront aussi étudiés. Par exemple, la façon dont les atlas imprimés ont homogénéisé les savoirs géographiques et permis l’essor d’un débat à leur sujet, la façon dont les logiciels de repérage en ligne infléchissent nos représentations territoriales et redéfinissent métiers et statuts de cartographes, etc. Ceci afin de mieux comprendre comment s’infléchissent cultures d’experts et de profanes, comment se sont conjugués imaginaires et conceptions de la réalité, comment s’articulent technique, science et culture.

    Diverses approches cartographiques contemporaines, voire géographiques, seront aussi présentées, toujours dans une perspective comparatiste et réflexive.

    Le séminaire sera complété de journées d’études.

    #cartographie #histoire

  • Écriture, technique et pensée

    Enssib, Lyon-Villeurbanne
    29 janvier 2015

    Journée organisée par l’Enssib, en collaboration avec l’Atelier Internet Lyonnais, l’équipe Réseaux, Savoirs & Territoires de l’Ens-Ulm et l’Ens de Lyon.

    http://barthes.enssib.fr/ecriture-technique-et-pensee

    Ça fait un peu peur, en même temps, ça donne vraiment envie d’y participer, mais comme d’hab, du fond du fjord, c’est moyen accessible. Vive le Live (si ça marche pour Médiapart, ça devrait marcher aussi pour ce genre de conférences ?)

    L’internet a mis en évidence l’importance de la technique dans l’exercice de la pensée. Trois types d’activités au fondement des opérations intellectuelles sont aujourd’hui majoritairement pris en charge par les machines et les réseaux : la documentation (personnelle ou pour autrui), les méthodes (de la visualisation à la simulation en passant par un éventail de procédures fondées sur le calcul) et la collaboration (échange entre scientifiques, construction de normes herméneutiques). Les processus induits par ces appropriations techniques ont des conséquences culturelles et théoriques.

  • Histoire intellectuelle et sociale de la cartographie

    http://barthes.enssib.fr/cours/seminaire-histoire-cartographie

    Le truc auquel on rêve de participer mais qui est à 20°00 km de là où on habite.

    Descriptif du séminaire : Histoire intellectuelle et sociale de la cartographie

    Henri Desbois (Paris-X), Éric Guichard (Enssib) et Isabelle Lefort (Lyon-2) Enssib, Lyon-Villeurbanne

    1er octobre 2014 - 21 janvier 2015

    Présentation
    Ce séminaire de recherche rend compte des travaux les plus récents du domaine. Ses responsables prolongent des chantiers qu’ils ont entamés à l’Ens-Ulm et à l’Ehess entre 1992 et 2002.

    Son axe historique se complètera cette année d’un projet d’exposition sur le thème de la cartographie de l’internet.
    Par ailleurs, d’autres séminaires, comme l’AIL (Atelier Internet Lyonnais) seront complétés d’une partie pratique qui privilégiera l’enseignement de la cartographie et de la visualisation.

    Le séminaire commencera par un panorama historique, de la première carte connue (il y plus de 8000 ans) aux grands atlas imprimés du XVIIe siècle. L’accent sera mis sur la dimension réflexive de la cartographie et de l’écriture.

    Ensuite, des thèmes plus spécifiques de l’histoire de la cartographie seront approfondis : cartes scientifiques de l’Antiquité, du Moyen-Âge et de la Renaissance, cartes de Cassini, militarisation de la géographie et nationalisation de la cartographie à la période révolutionnaire, épopée de la géographie militaire (française et coloniale) au XIXe siècle, paradigmes de la cartographie en Amérique du Nord et enfin géographie militaire du XXe siècle, intégrant les satellites et l’internet.

    Les aspects sociaux, intellectuels et politiques de cette histoire seront aussi étudiés. Par exemple, la façon dont les atlas imprimés ont homogénéisé les savoirs géographiques et permis l’essor d’un débat à leur sujet, la façon dont les logiciels de repérage en ligne infléchissent nos représentations territoriales et redéfinissent métiers et statuts de cartographes, etc. Ceci afin de mieux comprendre comment s’infléchissent cultures d’experts et de profanes, comment se sont conjugués imaginaires et conceptions de la réalité, comment s’articulent technique, science et culture.

    Diverses approches cartographiques contemporaines, voire géographiques, seront aussi présentées, toujours dans une perspective comparatiste et réflexive.

    Le séminaire sera complété de journées d’études.

    #cartographie #histoire_de_la_cartographie

  • Histoire intellectuelle et sociale de la cartographie

    Encore une initiative superbe, décidément, c’était la journée. Que je regrette de n’être pas en France.

    http://barthes.enssib.fr/cours/seminaire-histoire-cartographie

    Henri Desbois (Paris-X), Éric Guichard (Enssib) et Isabelle Lefort (Lyon-2)

    Enssib, Lyon-Villeurbanne

    Ce séminaire de recherche rend compte des travaux les plus récents du domaine. Ses responsables prolongent des chantiers qu’ils ont précédemment entamés à l’Ens-Ulm et à l’Ehess. Il est la version étoffée d’un séminaire qui s’est déjà tenu durant deux ans à l’Enssib.

    1.1 Projet général
    Le séminaire commencera par un panorama historique, de la première carte connue (il y plus de 8000 ans) aux grands atlas imprimés du XVIIe siècle. L’accent sera mis sur la dimension réflexive de la cartographie et de l’écriture.

    Ensuite, des thèmes plus spécifiques de l’histoire de la cartographie seront approfondis : cartes scientifiques de l’Antiquité, du Moyen-Âge et de la Renaissance, cartes de Cassini, militarisation de la géographie et nationalisation de la cartographie à la période révolutionnaire, épopée de la géographie militaire (française et coloniale) au XIXe siècle, paradigmes de la cartographie en Amérique du Nord et enfin géographie militaire du XXe siècle, intégrant les satellites et l’internet.

    Les aspects sociaux, intellectuels et politiques de cette histoire seront aussi étudiés. Par exemple, la façon dont les atlas imprimés ont homogénéisé les savoirs géographiques et permis l’essor d’un débat à leur sujet, la façon dont les logiciels de repérage en ligne infléchissent nos représentations territoriales et redéfinissent métiers et statuts de cartographes, etc. Ceci afin de mieux comprendre comment s’infléchissent cultures d’experts et de profanes, comment se sont conjugués imaginaires et conceptions de la réalité, comment s’articulent technique, science et culture.

    #cartographie #savoir #culture #représentation-du-monde #visualisation #cartographie-radicale